Napoléon III

Vichy : Cité Napoléon III

 

Visites guidées de Vichy « Second Empire »

Départ de l’Office de tourisme : 19 rue du Parc à Vichy -
Tél. 04.70.98.71.94

 

Livre Alain Carteret

« Napoléon III bienfaiteur
de Vichy et de la France »

 

Publié le 15 novembre 2003

282 pages - 22 euros
dont 8 pages d’illustrations et 29 pages d’annexes

 

Éditions de la Montmarie

63880 - Olliergues

***

Livre épuisé : se trouve parfois sur E’Bay

 

 

Prix décernés

 

1. « Grand Prix du Bonapartisme 2004 » décerné le 17 décembre 2004
    par le CERB (Centre d’études et de Recherche sur le Bonapartisme)

 

2. Prix « Agir 2004 » décerné le 12 juin 2004
    par l’association Agir (délivrant également le prix Fallet à Jaligny)

 

 

L’auteur

 

Alain Carteret s’est passionné pour l’histoire du Second Empire en écrivant, en 2001 (en deux tomes, parus en juin et octobre), son premier livre « Vichy Deux millénaires ». C’est à la fois un Quid et un Who’s who sur Vichy. Six cents exemplaires ont été achetés au total, avec plusieurs rééditions (regroupées en un seul livre) en 2002 et 2003. La dernière édition est actualisée au 30 septembre 2003. Cet ouvrage (28 €), épuisé, ne sera à l’avenir retiré que sur demande d’une trentaine d’exemplaires adressée à l’auteur. Alain Carteret est aussi l’auteur du livre « 100 ans de rugby à Vichy 1905-2005 » publié le 1er octobre 2005 par le RC Vichy rugby (180 pages avec 200 photos) et de « Vichy Charme » sorti en librairie le 11 avril 2006 (dédicacé le samedi 15 avril à la Grande Librairie Tournaire de Vichy).

 

 

 

Alain Carteret, à côté du buste de Napoléon III

(Bronze 1852 de JA Barre, en mairie de Vichy)

Poème Napoléon III à Vichy

 

Né le 23 juin 1946 à Vichy (fils du chirurgien Alexis Carteret et de Ginette Huguet).

Ancien élève de Saint-Dominique Vichy, du Sacré-Cœur de Moulins et du Collège de Cusset.

Ancien joueur de la JAV basket du RC Vichy rugby (années soixante avec Gérard Dufau).

Licencié en droit (Clermont) et diplômé 1971 Sciences-Po Paris (IEP rue Saint-Guillaume).

 

Chargé de mission Formation continue à l’Université de Clermont : 1973-1976.

Cadre de direction commerciale à Manurhin-Cusset (Machines alimentaires) : 1976-1984.

1984-1992 : RSCG-Ségala (publicité), Cabinet Roux expertise, Centre Intérim de Montluçon.

Président des DCF de Vichy (Dirigeants Commerciaux de France) en 1990 et 1991.

1992-2001 : Chef d’entreprise, gérant de « Forces Informatiques » à Vichy

(société de formation en bureautique, avenue de la Croix Saint-Martin)

 

2001-2002 : Juge patronal au Tribunal des Prud’hommes de Vichy.

 

 

 

Préface de Denis Tillinac

Écrivain et président des éditions
La Table Ronde

 

 

Vichy doit ses débuts de notoriété nationale aux lettres de la Marquise de Sévigné, qui appréciait ses eaux bouillonnantes. Elle doit son injuste discrédit à Pétain pour avoir été, sans le désirer, la capitale heureusement éphémère de son régime. Les historiens savent que Letizia Bonaparte, la mère de Napoléon Ier, puis la duchesse d’Angoulême et Thiers fréquentèrent cette station thermale sise aux confins de l’Auvergne et du Bourbonnais. Les historiens de la littérature n’ignorent pas que Chateaubriand, Dumas et Lamartine s’y rendirent à l’occasion. Les amoureux de rugby savent ce que le RC Vichy doit à Gérard Dufau, les passionnés de basket ce que la JA Vichy doit à Andrijasevic. Mais Vichy doit sa géographie urbaine, son architecture, son prestige et pour tout dire son âme à Napoléon III.

 

Armé d’une solide érudition, le Vichyssois Alain Carteret (ancien du RCV et de la JAV) évoque dans ce livre les liens qui se sont tissés entre la ville chère à son cœur et le fondateur du Second Empire, pour qui il nourrit autant d’admiration que Philippe Séguin. A chacun de ses engouements. Napoléon III a effectué cinq séjours à Vichy (pour soigner sa goutte et ses rhumatismes) entre 1861 et 1866, l’année de Sadowa. La « Reine des villes d’eaux » lui doit les beaux parcs qui s’étalent au bord de l’Allier, son église Saint-Louis, son Casino et surtout les chalets qu’il a fait construire en bordure des parcs. Il aimait Vichy autant que Plombières et Biarritz. Il y amenait sa cour des Tuileries et de Compiègne, de Morny à la fameuse Margot, Marguerite Bellanger, sa maîtresse parmi tant d’autres. Car c’était un chaud lapin. Est-ce un défaut ?

 

Alain Carteret sait ressusciter agréablement l’ambiance de l’Empire dit « libéral ». En le lisant, je redécouvre Vichy, où s’est écoulée ma folle adolescence. A l’époque, je n’y voyais que des curistes au teint cireux. Grâce à son livre, je lui décerne des charmes presque juvéniles. Séduit par son modèle qui était un fin lettré, un bon vivant, un solide dragueur et finalement un homme d’État moins nul que d’autres, l’auteur établit des parallèles éclairants. Avec Hugo, bien sûr, l’« exilé ». Avec De Gaulle (que je préfère de loin). Avec Mitterrand (pas d’avis). Avec Napoléon Ier (que j’admire malgré tout). Avec Pétain (que je n’admire en rien). Ces aperçus sont vivants et toujours bien documentés.

 

Tous les Vichyssois tant soit peu concernés par l’histoire de leur ville se doivent de lire ce livre. Ils y prendront autant de plaisir que moi et apprendront beaucoup. Mais il intéressera aussi les amateurs d’histoire du Second Empire, car il fourmille d’informations inédites. Pour tout dire, je soupçonne Alain Carteret de ne s’être pas voué au hasard à la célébration des séjours vichyssois de l’empereur à barbiche : son épouse Michèle, née Fourniol, dont nous étions tous plus ou moins amoureux à l’époque (mais elle était sage, hélas ! et amoureuse de son futur mari, trois fois hélas !) a passé son enfance dans la « villa Marie-Louise ». C’était en 1863 le chalet de l’Empereur, devenu propriété de son père. Les lieux sont restés célèbres pour avoir été les témoins d’une scène de ménage corsée entre Napoléon III et son épouse Eugénie, consécutive au célèbre épisode du « chien de Margot ». Les petits détails font parfois les grandes histoires. Éventuellement, ils suscitent des vocations d’historiens. Celle d’Alain Carteret, par exemple. Je souhaite qu’elle nous procure l’aubaine d’autres pérégrinations dans le temps et l’espace.

 

Dos de couverture

 

 

Napoléon III est venu cinq fois en cure à Vichy, dans l’Allier, entre 1861 et 1866. Il a personnellement contribué à l’essor de la ville. Il l’a modernisée et lui a donné le charme qui en a fait une station thermale en vogue, devenue « Reine des villes d’eaux ».

 

Alain Carteret invite le lecteur à revivre cette époque des crinolines en suivant l’Empereur lors de ses séjours et à apprécier l’œuvre qu’il a accomplie à Vichy où il a passé quatre mois et dont il était tombé amoureux.

 

Mais c’est surtout un prétexte pour mieux montrer au quotidien la personnalité profonde de celui qui a été le premier président de la République française et le chef de l’État durant vingt-deux années consécutives. C’est l’occasion de découvrir la force et les faiblesses d’un homme hors du commun. C’est voir l’effet d’une sexualité exacerbée et d’une douloureuse maladie sur les méthodes de gouvernement et les décisions d’un régime. C’est mieux comprendre aussi comment les réalisations du Second Empire ont fondé la France d’aujourd’hui.

 

L’auteur s’évade au-delà de l’aventure vichyssoise pour dresser des analyses originales sur les relations entre Napoléon III et cinq autres grandes figures de notre pays : son oncle Napoléon Ier naturellement, son contemporain Victor Hugo qui a brisé son image pour de mesquines raisons personnelles, le maréchal Pétain qui fut, lui, un occupant de Vichy imposé à la population, le général de Gaulle avec lequel la comparaison est saisissante, et enfin François Mitterrand dont le tempérament était en bien des points comparable à celui de Napoléon III. Ces rapprochements surprenants montrent tout l’apport et l’actualité du dernier Empereur des Français.

 

Table des matières

 

I - Napoléon III : bienfaiteur de Vichy

1.      Vichy avant 1861 : les Bonaparte.......................... 9

2.      1861 : l’urbaniste................................................. 21

3.      1862 : le généreux................................................ 53

4.      1863 : le frivole (Marguerite Bellanger).................... 67

5.      1864 : l’éclectique................................................ 93

6.      1866 : le courageux............................................ 109

7.      Mort et renaissance............................................ 131

     Illustrations (8 pages)..................................... 153 à 160

 

 

II - Napoléon III : bienfaiteur de la France

8.      Napoléon Ier....................................................... 163

9.      Victor Hugo....................................................... 185

10.  Pétain................................................................. 211

11.  De Gaulle........................................................... 223

12.  Mitterrand.......................................................... 237

 

 

III – Annexes (29 pages)

1.      Généalogie de Napoléon III............................................ 249

2.      Records politiques de Napoléon III................................. 250

3.      Chronologie Second Empire et Vichy....................... 251-252

4.      Dirigeants 1861-1866 du Second Empire.................. 253-254

5.      Personnalités influentes de Vichy............................. 255-258

6.      Les cinq cures de Napoléon III à Vichy (résumé)............. 259

7.      Patrimoine à Vichy de l’époque Napoléon III........... 260-261

8.      Chalets Napoléon III à Vichy................................... 262-263

9.      Décret du 27 juillet 1861................................................ 264

10.   Plan de Vichy 1865....................................................... 265

11.   Confessions de Marguerite Bellanger (livre de 1882)....... 266

12.   La ville de Vichy aujourd’hui......................................... 267

            Bibliographie............................................................................ 269-278

            Table des matières................................................................... 279-282

 

 

Revue de presse

 

Buste de Napoléon III
(A. Carrier - 1864)
Hôtel Sofitel-Célestins de Vichy

 

 

La Montagne

(quotidien de l’Auvergne)

24 novembre 2003

Nouvel éclairage sur Napoléon III

 

 

Le Vichyssois Alain Carteret consacre son deuxième ouvrage à « Napoléon III bienfaiteur de Vichy et de la France ». Travail de recherche consacré, entre autre, aux cinq séjours de l’empereur.

 

Napoléon III, dernier empereur des Français, a résidé cinq fois à Vichy, entre 1861 et 1866. Alain Carteret, auteur en 2001 de « Vichy Deux millénaires » , a approfondi ses connaissances de la période en s’intéressant aux cinq cures et aux 126 jours que l’empereur a passés à Vichy.

 

L’écrivain a également porté son attention sur les changements qu’il a apportés à la Reine des villes d’eaux : le chemin de fer étant l’un des plus importants, tout comme les constructions du Casino et des chalets le long des parcs.

 

Intitulé « Napoléon III bienfaiteur de Vichy et de la France », le nouvel ouvrage d’Alain Carteret fait état des séjours vichyssois de l’empereur et de sa personnalité. Mais pas seulement : il s’intéresse aussi aux contextes géographiques et historiques. Comme l’écrit Denis Tillinac dans sa préface, « il ne se contente pas de faire un descriptif historique pour passionnés de régionalisme ; il fait revivre, tel un romancier, la période des crinolines avec foule d’anecdotes incroyables ».

 

Destiné aux amateurs d’histoire, à ceux qui veulent découvrir Vichy sous un nouvel angle ou en apprendre plus sur Napoléon III, le livre d’Alain Carteret présente également une analyse de sciences politiques sur le Second Empire et dessine des parallèles entre Napoléon III et Napoléon Ier, Pétain, de Gaulle et Mitterrand.

 

Les illustrations et les annexes, très riches, ajoutent encore à l’érudition de l’ouvrage.

 

 

21 juin 2004

Napoléon III : un prix littéraire

 

 

Napoléon III bienfaiteur de Vichy et de la France (éditions de la Montmarie) d’Alain Carteret s’est vu décerner le 12 juin le prix AGIR de Jaligny. Le livre montre le rôle joué par l’empereur dans la transformation de Vichy pendant ses cinq cures, de 1861 à 1866, et dans le lancement mondain de la Reine des villes d’eaux. Il a été retenu dans la présélection pour le prix de la Fondation Napoléon, décerné en novembre, qui récompense des livres consacrées aux deux empires.

 

 

 

Magazine « A La Une »

N° 108 de décembre 2003

Napoléon III, un bienfaiteur ?

par Didier Dorsemaine

 

 

Napoléon III, un bienfaiteur ? C’est, pour le moins, ce que soutient avec talent Alain Carteret dans un livre qui vient de sortir aux éditions de la Montmarie. La bienfaisance de l’Empereur ne concerne pas seulement la France, mais aussi, bien sûr, Vichy qui lui doit beaucoup… et ne s’en souvient guère dès la proclamation de la République.

 

Les cinq cures de Napoléon III sont fort intéressantes à suivre : tout y est beau et joyeux, et même les érudits de notre bonne ville thermale seront étonnés des découvertes révélées par l’auteur sur l’activité pédestre, architecturale et… amoureuse, quand même, du souverain.

 

Dignes d’intérêt, aussi, dans la deuxième partie de ce Napoléon III, les parallèles établis entre le héros de l’ouvrage et chronologiquement Napoléon Ier, Victor Hugo, Philippe Pétain, Charles de Gaulle et François Mitterrand.

 

En fin de livre, nombre d’annexes montrent le travail de recherches effectué par cet admirateur de Badinguet.

 

 

N° 115 de juillet 2004

Napoléon III
couronné par des républicains

 

 

L’association Agir vient de reconnaître les qualités de l’œuvre d’Alain Carteret « Napoléon III, bienfaiteur de Vichy et de la France » en lui remettant le Prix Agir le samedi 12 juin 2004. Cette association, qui a aussi créé le prix René-Fallet, a tenu à honorer ce bel ouvrage sur l’Empereur dont nous avons parlé à de nombreuses reprises.

 

Cette distinction est d’autant plus remarquable que le jury est composé de républicains purs et durs.

 

 

 

Massif central (mensuel)

N° 61 de janvier 2004

 

 

Rien que le titre semble tout droit sorti d’un discours du Second Empire ! Alain Carteret, Vichyssois de naissance et de cœur, ne cache pas son admiration pour celui dont il dit, dès les premières pages, que le règne « a été une période particulièrement faste de l’histoire de France ».

 

Mais, foin d’admiration, le propos de ce chef d’entreprise se concentre rapidement sur un compte rendu circonstancié des rapports entre Napoléon III et la ville bourbonnaise qui lui est « redevable d’être devenue Reine des villes d’eaux pendant plus d’un siècle ».

 

On appréciera, ainsi que nous y invite dans sa préface de Denis Tillinac, intime de l’auteur, les éclairages intéressants apportés par ailleurs sur cette période historique.

 

 

 

Les Cahiers Bourbonnais

N° 187 du printemps 2004

Compte rendu de lecture

par Jean-Paul Perrin

 

 

Voilà au moins un auteur qui ne fait pas mystère de sa démarche, en choisissant un tel titre : réhabiliter Napoléon III et donner tort à ceux qui, tel Victor Hugo, voyait dans ce Napoléon là « le second en pire »… Bien plus, faire de Napoléon III un véritable « bienfaiteur » de Vichy (cela ne fait guère de doute) mais aussi de la France (cela peut se discuter). Il faut dire que parfois statufié, mais souvent décrié, le mari d’Eugénie n’a guère eu droit à un procès historique équitable.

 

Dans la première partie de son ouvrage, Alain Carteret est convaincant quand il analyse, comme cela n’avait guère été fait avant, les cinq séjours de l’empereur à Vichy, entre 1861 et 1866, lorsqu’il venait y soigner sa goutte et ses rhumatismes. Alain Carteret allie érudition et passion pour faire revivre ce monde qui s’égaillait entre Plombières, Vichy et Biarritz. A chaque séjour, correspond un Napoléon III, tantôt urbaniste, tantôt généreux, avant de laisser place au frivole, puis à l’éclectique et enfin au courageux. Un autre thème intéressant est l’étude de la « mémoire impériale » à Vichy entre divorce, reniement, émergence du souvenir et remise à l’honneur avec célébrations.

 

Le livre aurait pu en rester à cette évocation purement régionale, mais l’auteur a voulu le prolonger par un essai sur l’œuvre et l’héritage de Napoléon III. Il le met en perspective avec Napoléon « le grand », mais aussi avec l’iconoclaste Victor Hugo, tout comme il le confronte au maréchal Pétain, puis au général de Gaulle, pour lequel il dresse une comparaison saisissante et, enfin, à François Mitterrand. Entre « le Florentin » et l’empereur à barbiche, il entrevoit bien des points de convergence : même charme, même comportement, voire méthodes et politiques proches…

 

Ce livre en agacera plus d’un, par le choix de son parti pris. Il n’en apporte pas moins une pierre intéressante et passionnée à la relecture de ce Second Empire qu’on n’en finit pas de redécouvrir aujourd’hui. La toute récente biographie de Napoléon III par Pierre Milza est là pour en attester. On conseillera donc un détour par le Milza, pour aborder le Carteret en toute sérénité.

 

 

 

Société d’Emulation du Bourbonnais

Bulletin du 2e trimestre 2004 (Tome 72)

 

Alain Carteret, né à Vichy, fils du chirurgien Alexis Carteret, est bien un enfant du pays. Sa vie professionnelle bien remplie ne l’empêche pas de se passionner pour l‘histoire. En 2001, il a déjà publié Vichy Deux millénaires, ouvrage qui évoque l’histoire toujours surprenante de la reine des villes d’eaux, célèbre dans le monde entier.

 

Dans le présent ouvrage, Alain Carteret s’est intéressé à Napoléon III. Il raconte en détail les cinq séjours de l’Empereur à Vichy de 1861 à 1866, brossant avec subtilité la personnalité de ce politique exceptionnel, inventeur du modèle de nos sociétés modernes.

 

Dans la deuxième partie du livre, il compare l’œuvre de Napoléon III avec des personnages d’une envergure telle que Napoléon Premier, Victor Hugo, Pétain, de Gaulle et Mitterrand. Une drôle de confrontation. Voici un livre qui promet au lecteur d’être passionnant.

 

 

 

Bulletin du CERB

N° 24 de mai-juin 2004

Centre d’Études et de Recherches sur le Bonapartisme

(Thierry Choffat, président, et Christophe Guay, directeur de publication)

 

Napoléon III bienfaiteur

 

 

Un récent livre du Vichyssois Alain Carteret, « Napoléon III bienfaiteur, de Vichy et de la France », apporte la démonstration que Napoléon III a été le chef d’État le plus moderne que la France ait connu depuis 1789.

 

Sous couvert d’une première partie régionaliste décrivant la complète transformation opérée par Napoléon III dans la cité thermale de Vichy au cours de ses cinq cures entre 1861 et 1866, l’auteur met à la portée du grand public une biographie claire et vivante du dernier empereur. Celle-ci fait ressortir ses immenses qualités humaines et politiques. Elle rectifie l’image négative de l’Empereur et du Second Empire que Victor Hugo a créée de toute pièce au profit des républicains et que les hommes politiques de droite n’ont jamais contestée depuis lors, à l’exception de Philippe Séguin avec son Louis Napoléon le Grand de 1990. Le meilleur chapitre du livre est probablement celui qui décrit l’évolution des relations entre Napoléon III et Hugo. Il démonte méthodiquement l’aigreur croissante du poète qui ne voit pas arriver de portefeuille ministériel (malgré ses multiples efforts) et sa soif de vengeance par sa plume acerbe.

 

 

En avance sur son temps

 

Napoléon III est présenté, à juste titre, comme un visionnaire, très en avance sur son temps. Il disposait, par son histoire personnelle, d’une culture et d’une pensée étonnement moderne qui ne sera jamais égalée par un autre chef d’État français. Il parlait couramment quatre langues : français, anglais, allemand et italien. Il était féru de technologies modernes : chemin de fer, télégraphe, éclairage, réseaux d’eaux potables et usées, machines à vapeur, armements. Il était passionné d’économie, écrivant des traités sur le sucre et le canal du Nicaragua. Il était écologiste avant l’heure : amoureux de la nature, il adorait les parcs et jardins qu’il a multipliés tant à Paris qu’à Vichy (nouveau parc de onze hectares sur les bords de l’Allier endiguée). Il était historien, recherchant sans cesse de la documentation sur la Gaule et Jules César, visitant les sites d’Alésia et de Gergovie. Il s’intéressait à tous les domaines scientifiques et aux sujets de société, comme le prouvent ses conversations aux dîners, rapportées par les lettres d’Alfred Maury lors sa quatrième cure de 1864 à Vichy. Il était enfin un amateur éclairé d’arts, sous toutes ses formes (peinture et sculpture notamment), contrairement à ce que prétendaient ses détracteurs.

 

 

Le courage en politique

 

A ce socle fort, Napoléon III a joint un tempérament peu commun pour l’action. Courageux physiquement, il risque sa vie lors de ses trois coups d’État (Strasbourg 1836, Ham 1840 et Deux-Décembre 1851), partant à la tête des armées en 1870 et souffrant le martyre du fait de son calcul vésical pendant ses dix dernières années jusqu’à son décès le 9 janvier 1873. Il ose affronter les protestations en éventrant Paris pendant quinze ans, pour en faire « la plus belle ville du monde » dont nous bénéficions aujourd’hui. Ses réalisations d’urbaniste restent encore très vivantes à Vichy : parcs, avenues, chalets, Casino, église Saint-Louis, gare, etc.. Il a été le père du Vichy actuel, dynamisant de plus la fréquentation de la station par sa seule présence. Il ose contrarier le patronat en signant le traité de libre échange avec l’Angleterre en 1860 et en accordant le droit de grève aux ouvriers en 1864. Il ose défier le parti catholique en favorisant l’unité italienne, sans aller toutefois aller assez loin sur la question romaine, ce qui lui vaudra la défection funeste de l’Italie lors de la guerre avec la Prusse en 1870. Il ose contrarier les tenants de l’Empire autoritaire en libéralisant progressivement le régime pour aboutir au parlementarisme. Il est du reste paradoxal que les succès plus probants du Second Empire (Crimée et guerre de 1859 contre l’Autriche) auront lieu pendant la première période 1852-1859 avec un État fort.

 

 

L’essor économique

 

Les passages les plus instructifs du livre d’Alain Carteret se trouvent dans sa seconde partie où il amorce une comparaison entre la personnalité de Napoléon III et les réalisations du Second Empire avec celles de Napoléon Ier, Pétain, de Gaulle et Mitterrand. Il apparaît nettement que Napoléon III fut un empereur démocratique et social et que le Second Empire a connu une prospérité inégalée depuis (sauf, peut-être, entre l’indépendance de l’Algérie en 1962 et la fin des Trente Glorieuses en 1974). Napoléon III a connu en vingt-deux ans de pouvoir (un record depuis Louis XV), en intégrant sa présidence de la IIe République (le premier président de l’histoire de la République et le plus jeune élu, à 40 ans), huit élections qui sont autant de triomphes personnels : une présidentielle (10 décembre 1848), trois plébiscites (1851, 1852 et 1870) et quatre élections législatives (1852, 1857, 1863 et 1869). Quelle dictature que ces huit onctions du suffrage universel ! De Gaulle fut accusé à son tour d’autoritarisme bonapartiste lorsqu’il a remis en œuvre sous la Ve République cette pratique du référendum qui permet au peuple de s’exprimer librement sur un sujet capital ! Social, Napoléon III l’a été par générosité et par esprit de rassemblement, au-delà des ancestraux clivages gauche-droite. Les mesures concrètes abondent sur cette application de l’Empereur à corriger les inégalités sociales, dans le droit fil de son Extinction du paupérisme (livre de 1844). Et le moyen le plus efficace pour améliorer le sort des plus défavorisés est venu de l’embellie économique exceptionnelle qui a profité à tous. Celle-ci n’est pas le fruit du hasard. Elle résulte de ce que Napoléon III a été le premier chef d’État de France à avoir compris que c’était les entrepreneurs privés (sociétés, commerçants et artisans) qui tiraient la croissance. Il a compris que le rôle de l’État était de tout faire pour encourager leurs initiatives.

 

 

Des accusations contestables

 

Que reste-t-il au final à l’encontre de Napoléon III ? Toujours les deux mêmes accusations : avoir pris le pouvoir par la force le 2 décembre 1851 et avoir été battu à Sedan. Il est pourtant aisé de les battre en brèche. Le coup d’État répondait au souhait du peuple face à une République réactionnaire et discréditée après le massacre de 3.000 ouvriers en juin 1848. Un crime avalisé par 92 % des Français, moins de vingt jours plus tard ! À Sedan, Napoléon III n’avait perdu qu’une bataille, pour reprendre une expression du général de Gaulle soixante-dix ans après. La France connaîtra de nouvelles défaites militaires en 1914 et 1940. Le sort des armes s’est à chaque fois inversé avec le temps et l’appui d’alliés. La perte de l’Alsace-Lorraine (Lorraine limitée en fait à la Moselle) est imputable à la IIIe République de Monsieur Thiers qui a négocié prématurément avec Bismarck l’armistice le 28 janvier et la paix de Francfort le 10 mai 1871. La libération rapide du territoire par le versement anticipé des cinq milliards d’indemnités apporte la meilleure preuve que le Second Empire « avait semé de l’or sur la nation », selon la formule expressive du prince Poniatowski.

 

Il reste aussi le reproche que l’Empire a « fait la guerre », comme le Premier - soutiennent les adversaires de Napoléon III. Oui, Napoléon III a fait la guerre, et même plusieurs. Elles ne sont ni de même nature ni de même ampleur que celles de Napoléon Ier. Ce seront d’abord des expéditions lointaines pour étendre les colonies de la France (Algérie entière, Sénégal, Gabon, Nouvelle Calédonie, Cambodge, Cochinchine) : la France sera le second empire colonial du monde, après l’Angleterre, en 1870. Il y a la guerre de Crimée visant à l’origine à protéger les lieux saints et les menaces d’expansion de la Russie dans l’empire ottoman. Il y a la guerre d’Italie de 1859, en vertu des principe des nationalités, pour chasser les Autrichiens du nord du pays. La guerre du Mexique avait un objectif géostratégique : installer un État catholique face à la montée en puissance d’une Amérique protestante. Il faudra attendre la guerre d’Irak début 2003 pour voir un chef d’État français tenir à nouveau tête aux États-Unis. S’il y a une choses à reprocher à Napoléon, c’est plutôt de s’être abstenu de mobiliser au lendemain de Sadowa en juillet 1866 et, trop obnubilé par son principe des nationalités (qui était pour lui une sorte de démocratie légitime au plan international), de s’être trompé d’ennemi. Ce n’était pas l’Autriche qui était dangereuse pour la France, mais la Prusse de Bismarck. Cette erreur est d’autant plus curieuse que le couple impérial était intime avec les Metternich (l’ambassadeur Richard et sa femme Pauline). Quant à la guerre avec la Prusse, fatale pour le régime, elle fut volontairement impulsée par le provocateur Bismarck. Le parlementarisme revigoré, hostile aux crédits militaires, avait vidé de sa substance en 1867 le projet de loi Niel qui eut sans doute permis à nos armées de tenir le choc.

 

Est-ce à dire que Napoléon III était parfait ? S’il y a une grande faiblesse à lui reconnaître, c’est bien sa passion des plaisirs charnels extra-conjugaux. Sa position et son charme irrésistible lui ouvraient les portes de toutes chambres. Alain Carteret consacre presque un chapitre (1863 : Frivole) à cette particularité du dernier empereur qui serait classé de nos jours parmi les « obsédés sexuels ». L’auteur raconte en détail « l’histoire du petit chien » qui s’est déroulée à Vichy le 27 juillet 1863. L’épagneul de sa maîtresse Marguerite Bellanger court faire la fête à Napoléon III se promenant au bras d’Eugénie. L’impératrice lui fait une scène effroyable et quitte sur le champ la ville pour n’y jamais plus revenir. Comme l’écrit Denis Tillinac, en préface du livre, dans son style très nature : « C’était un chaud lapin. Est-ce un défaut ? »

 

 

 

Reflets d’Allier

Décembre 2004

Magazine du Conseil général du département de l’Allier

 

On a lu et aimé

 

 

Un ouvrage brillant, de ceux qui donnent envie d’écouter l’histoire locale.

 

L’auteur fait mouche, domine son sujet, excelle entre anecdotes et faits avérés,
remet l’histoire à sa place :

-       celle de Vichy et de Napoléon III, véritable mécène et architecte
de ce qu’a pu devenir cette station ;

-       les liens de parenté, Morny demi-frère de l’Empereur ;

-       les éphémérides sentimentales de Napoléon III ;

-       le fameuse incartade d’Eugénie à cause du petit chien de Mlle Bellanger ;

-       l’appétit intellectuel de cet homme qui parlait anglais, italien et allemand,
aimait les arts autant que les découvertes techniques ;

-       sa générosité prouvée sur ses propres fonds.

 

Une lecture enrichissante et plaisante grâce à Alain Carteret qui sait nous faire partager ses bonheurs et son érudition.

 

 

Nouveaux Cahiers du Second Empire

N° 41 d’avril 2005

Les Amis de Napoléon III de Paris

(Gérard Hertault : « Livres récemment parus  page 58)

 

Un livre original à imiter

 

 

« Napoléon III bienfaiteur de Vichy et de la France » : voilà un livre original et qui devrait être imité. Original car non seulement il n’est pas consacré à Napoléon III et à la France, mais à « Napoléon III et Vichy ».

 

On est étonné et ravi de constater qu’avec au total quatre mois de présence à Vichy, Napoléon III ait pu y réaliser tant de choses ! Les chapitres intitulés « l’urbaniste, le généreux, le frivole, l’éclectique, le courageux » sont autant de visites agréables dans Vichy et ses alentours qui illustrent parfaitement les charmes de cette ville d’eaux... et, pour ceux qui hésiteraient encore à s’y rendre, de magnifiques photos en couleur illustrent l’ouvrage.

 

On remarque deux chapitres insolites et intéressants : « Pétain et Napoléon III » et « De Gaulle et Napoléon III ». Ce dernier surtout car il fait particulièrement ressortir les filiations des idées politiques des deux hommes d’État.

 

Ce livre devrait être imité, disions-nous, car il contribue à faire connaître et apprécier les villes où séjourna l’Empereur et, par là même, l’Empereur lui-même. Plombières et Biarritz ont des droits à faire valoir leurs liens avec Napoléon III, Deauville, Cabourg, Compiègne, Pierrefonds avec l’Empereur et la famille impériale.

 

Avec l’ouvrage d’Alain Carteret, président des Amis de Napoléon III de Vichy, nous souhaitons voir le départ d’un tour de France des villes impériales.

 

 

 

 * * * * * **

 

Outre les 7 articles ci-dessus, le livre « Napoléon III bienfaiteur »
a été présenté par les périodiques suivants :

-        Info (hebdomadaire de l’Allier) n° 947 du 23 décembre 2003

-        Le Nouvel Écho n° 1.428 du 3 janvier 2004

-        La Une n° 110 de février 2004

-        Positions (revue de Jean Cluzel, de l’Institut) n° 25 de mars 2004

-        La Rue de Paris n° 14 d’avril 2004

 

Candidat au « Prix Second Empire » de la Fondation Napoléon (avec dépôt de 15 exemplaires)
le livre n’a pas été primé, comme aucun autre : ce prix n’a pas été décerné en 2005.

 

Par ailleurs, Alain Carteret a été interviewé sur :

-        Radio France bleue / Pays d’Auvergne le 15 décembre 2003 (Jean-Marc Millanvoye)

-        FR3 Auvergne le 26 décembre 2003 (reportage télévisé de Jean Levin)

-        Radio France bleue / Pays d’Auvergne le 13 janvier 2004 (Lionel Herrmani)

 

 

 

Extraits de « Napoléon III bienfaiteur »

 

Histoire du « Petit chien »
de Marguerite Bellanger

 

(Chapitre IV : « 1863 - Frivole », pages 81 à 89)

 

 

 

 

Nous arrivons à Marguerite Bellanger qui allait provoquer un scandale à Vichy le 27 juillet 1863. […]

 

Le lundi 27 juillet 1863, Eugénie en est à son quatrième jour à Vichy. Marguerite Bellanger s’y trouve donc également, logée à proximité du chalet impérial dans la maison Bru (emplacement devenu ensuite hôtel du Chalet, puis Cécil hôtel et aujourd’hui hôtel des Nations, 13 boulevard de Russie). Dans l’après-midi, Napoléon III fait une promenade au bras d’Eugénie. Ils arrivent place Rosalie. […]

 

Napoléon III et Eugénie arrivent donc en promenade sur la place Rosalie grouillante de monde. C’est alors qu’un chien se précipite avec allégresse vers l’Empereur et lui manifeste des signes ostensibles de connaissance et même de reconnaissance. C’est le chien de Marguerite Bellanger ! […]

 

La brave bête va provoquer, bien inconsciemment, un drame épouvantable. L’Impératrice est loin d’être dupe des démonstrations de sympathie de ce toutou compromettant. Furieuse, elle prend aussitôt, sans mot dire, la direction de ses appartements, au chalet impérial (villa Marie-Louise aujourd’hui). Elle laisse sur place un Napoléon III qui aperçoit, au milieu de la foule des curieux, une Marguerite Bellanger consternée […]

 

Napoléon se décide à rejoindre son épouse au chalet impérial. Là, il doit subir la scène de ménage la plus violente qu’il ait connue depuis son mariage ! Eugénie se sait trompée depuis les premiers jours. Mais son orgueil d’épouse, d’impératrice et de mère ne supporte pas d’être bafoué publiquement et, qui plus est, par une simple fille du peuple. Eugénie hurle à l’encontre de son infidèle mari, tantôt en français, tantôt en espagnol, ce qui est le signe le plus manifeste d’une colère folle. « Vous avez eu le front d’amener ici votre maîtresse, cette fille ramassée on ne sait où », lui reproche Eugénie avec véhémence. L’Empereur, tout penaud, se contente dans ce cas de baisser la tête, comme un petit garçon fautif, et de lisser la pointe de ses moustaches. Le plus gros de l’orage passé, il fait une tentative pour calmer son épouse en furie : « Je ne te comprends pas, Ugénie [avec son accent suisse-allemand, Napoléon prononçait « Ugénie » au lieu de EUgénie]. Pourquoi montrer tant de sévérité aujourd’hui pour Mademoiselle Béranger ? Tu acceptais bien, hier encore, mes bêtises avec Madame Walewska » Quelle maladresse ! À vouloir se justifier, l’Empereur, gros ballot, vient de s’enfoncer, d’aggraver son cas ! « Comment ? Madame Walewska était aussi votre maîtresse ? », réplique Eugénie complètement hors d’elle. Napoléon rougit de son énorme gaffe et baisse encore plus le nez, tentant d’allumer une ixième cigarette. Il entend Eugénie conclure, plutôt sèchement : « Je l’ignorais… Mon Dieu, oui, je l’ignorais… Voici la première fois que j’apprends une de vos infidélités de votre propre bouche ! »

 

Ces mots à peine prononcés, Eugénie assemble ses affaires et demande à Napoléon de la conduire sur le champ à la gare de Vichy. Elle regagne Saint-Cloud. Le Journal des Communes écrira laconiquement le 31 juillet 1863 : « L’Impératrice a quitté le 23 juillet le palais de Saint-Cloud pour se rendre à Vichy. […] Sa Majesté est rentrée au palais de Saint-Cloud le 27 juillet. » Jamais plus Eugénie ne reviendra à Vichy. Elle refusera toujours à l’avenir de retrouver cette ville dont elle garde le souvenir épouvantable d’une cruelle humiliation.

 

 

Les chalets impériaux
de Vichy

 

(Annexes : pages 262 et 263)

 

 

 

Sur les six chalets actuels du boulevard des Etats-Unis, un seul n’existait pas sous le Second Empire : le chalet Saint-Sauveur construit en 1897 (ou 1905 ?).

 

Par contre il y avait le chalet Thérapia construit pour le banquier-député Ernest André en 1864. Son fils Edouard André a épousé Nelly Jacquemart et créé 158 Bd Haussmann à Paris la villa devenue Musée Jacquemart-André. Le chalet, racheté en 1873 par le Dr Léon Mauban et possédé en dernier par le radiologue René Francoz, a été détruit en 1989 avec l’hôtel Queens à côté pour édifier le Spa Hôtel des Célestins.

 

Les cinq autres sont d’époque, attribués à l’architecte Jean Lefaure et inscrits Monuments historiques entre 1972 et 1990. Les trois premiers chalets depuis l’hôtel des Célestins ont un style Louisiane (à toit assez plat), les trois suivants vers le pont de Bellerive font plus alpins, savoyards ou « suisses » (toits pentus).

 

Les trois chalets ayant appartenu à Napoléon III

 

Napoléon III n’a possédé personnellement que trois chalets : la villa Marie-Louise, le chalet de l’Empereur et le chalet Eugénie. Ils seront revendus aux enchères le 17 juillet 1873 lors de la liquidation de la « liste civile ».

 

Villa Marie-Louise

Ce chalet, numéro 109 aujourd’hui, fut le premier construit sur le boulevard des Etats-Unis. Il porte le nom de « Villa Marie-Louise ». L’Empereur ne l’occupa qu’à sa troisième cure de 1863, du 11 juillet au 5 août. C’est là que se déroula le 27 juillet 1863 la terrible scène de ménage que fit l’impératrice Eugénie, à la suite de « l’histoire du petit chien » de Marguerite Bellanger.

 

Racheté en 1873 par le banquier grec Maximos Sakakini, il fut ensuite acquis par Sicre du Breilh en 1881, le Dr Amodru, en 1891 et le député Fould en 1922. Il est acheté le 12 mars 1928 par la Société de l’hôtel des Lilas (Jean Talabard et Maurice Fourniol) qui loue le rez-de-chaussée en bar. Ce bar, le Cintra, fut un lieu de rendez-vous très fréquenté pendant la période 1940-1944. Il est resté ouvert jusqu’en 1973. Depuis 1976, la Villa Marie-Louise appartient à la famille du Dr Hubert Manhès, gynécologue réputé.

 

Chalet de l’Empereur

Ce chalet n° 107 a été occupé par l’Empereur pendant ses deux dernières cures de 1864 (la plus longue : 30 jours entiers) et de 1866 (la plus courte : 9 jours entiers). La conception est identique à la villa Marie-Louise, les façades étant seulement inversées. Il est racheté en 1873 par le Dr Alexandre Willemin, inspecteur adjoint des eaux de Vichy. Il a été utilisé, pendant vingt ans de 1957 à 1977, en clinique psychosomatique par le Dr Sydney Pelage.

 

Chalet Eugénie

Ce « chalet de l’Impératrice », achevé en 1864, ne fut jamais occupé par Eugénie à qui il était destiné (lettre « E » dans la ferronnerie au dessus de la porte d’entrée). Le khédive Ismaïl Pacha y loge en 1865. Il porta aussi le nom de « chalet AS », initiales d’Auguste Solet, son premier acquéreur en 1873. Entièrement rénové en 2001 et repeint en vert clair, il abrite aujourd’hui, au numéro 105, des locataires privés et professionnels (cabinet Safin-Preuilh).

 

Les trois autres chalets

 

Chalet de Clermont-Tonnerre

Numéroté 109 bis, il est achevé le 15 juin 1863 en même temps que la villa Marie-Louise : un splendide petit pigeonnier gris les sépare. Il appartient alors au capitaine de Clermont-Tonnerre, officier de Napoléon III et décédé dès 1866. Le roi des Belges, Léopold Ier, y loge deus semaines pendant la cure de 1864. Il appartient pendant 130 ans (de 1887 à 2017) à la famille de Lalaubie. Le Dr Jean du Fayet de la Tour, neveu du Dr Guy de Lalaubie, qui l’occupait depuis 1951 l’a revendu en 2017 à Édouard Delgrange gérant d’une importante société de distribution dans le bricolage (il a également racheté La Tourelle à l’angle de la rue Alquié et du 18 boulevard de Russie). En 2022, le chalet de Clermont-Tonnerre est racheté par la famille GROLIER de Brout-Vernet : Stéphane le père (grand joueur de tennis) et ses deux filles Marion et Romane. Les Grolier reprennent également la villa marocaine, dite aussi Jamina ou le Riad, au 6 rue Chomel, pour la proposer en location.

 

Chalet des Roses

Il fut dénommé Chalet Achille-Fould, du nom du ministre des Finances de Napoléon III qui le fait construire en 1864. Fould décède le 5 octobre 1867. La duchesse Marie, sœur du tsar Alexandre II, y loge en 1869. Ce chalet n° 101 face à la rue de Belgique a ensuite (en 1875) appartenu au baron Eugène Cadier de Veauce, ex-député du Second Empire. Depuis 1885, il était la propriété de la famille Bignon qui dut accueillir en 1940 l’ambassade de Hongrie. Le 23 avril 2021, le chalet des Roses (ex- chalet Fould) est acquis par Jean-Yves Larraufie (directeur de CAP, l’usine de cosmétique  L’Oréal en ZI de Vichy Rhue, à Creuzier-le-Vieux) et son épouse Anne-Flore.

 

La petite villa basse à côté (n° 101 bis), ancienne écurie du chalet des Roses, avait été connue de la Libération aux années 1970 sous le nom de « L’Orangerie », salon de thé animé par le peintre André Roy, puis boîte de nuit. Elle est habitée depuis 1988 par la famille Goût.

 

Chalet Saint-Sauveur

C’est le seul des six chalets actuels à ne pas dater du Second Empire. Construit pour le Dr Eugène Willemin en 1905 par Percilly, ce chalet n° 103 a été ensuite la propriété du Dr Roger Glénard, puis de la famille Fayol (fermetures « éclair »). Situé entre le chalet Eugénie et l’Orangerie, il est acquis en 2002 et restauré, couleur pêche, par le neurologue Bernard Flori.

 

 

CHRONOLOGIE

Napoléon III et Vichy

 

(Annexes : pages 251 et 252)

 

Napoléon III et Eugénie le 27 juillet 1863

 

 

Avant 1861

 

1799 (9 août)

Letizia Bonaparte en cure à Vichy, avec son fils Louis

1800 (juin-juillet)

Joseph Fesch, futur cardinal, en cure à Vichy

1808 (20 avril)

Naissance de Louis-Napoléon, futur Napoléon III

1810 (5 novembre)

Premier décret de Napoléon Ier sur le parc de Vichy

1812 (20 juin)

Décret de Gumbinnen de Napoléon Ier sur le parc Vichy

1828 (15 août)

Établissement thermal de la duchesse d’Angoulême

 

 

1831 (26 avril)

Louis-Napoléon et Hortense refusent refuge à Vichy

1836 (30 octobre)

Échec de la tentative de coup d’État à Strasbourg

1840 (6 août)

Échec de la tentative de coup d’État à Boulogne

1840 (7 octobre)

Louis-Napoléon emprisonné au fort de Ham

1846 (25 mai)

Louis-Napoléon s’évade du fort de Ham

 

 

1848 (17 septembre)

Louis-Napoléon est élu député à la Constituante

1848 (10 décembre)

Louis-Napoléon élu président de la IIe République

1851 (2 décembre)

Le coup d’État conduit à une République décennale

 

 

1852 (2 décembre)

Le Second Empire est instauré, après référendum

1853 (30 janvier)

Mariage de Napoléon III avec Eugénie à Notre-Dame

1853 (10 juin)

Loi concession à Lebobe-Callou, future Cie fermière

1854 (19 juin)

Ouverture de la gare de Saint-Germain, près de Vichy

1856 (16 mars)

Naissance du Prince impérial « Loulou »

 

 

1858 (26 juin)

Ouverture des Thermes Badger de 2e classe à Vichy

1858 (21 juillet)

Entrevue Napoléon III et Cavour à Plombières

1858 (30 septembre)

Arthur Callou président de la Compagnie fermière

1859 (15 août)

Amnistie générale des condamnés du coup d’État

 

 

Napoléon III à Vichy (1861-1866)

 

1861 (4 juillet)

Première cure de Napoléon III à Vichy (villa Strauss)

1861 (27 juillet)

Le décret impérial, signé Rouher, transforme Vichy

1861 (31 juillet)

Fin de la Première cure (retour à Saint-Cloud)

 

 

1862 (11 juillet)

Deuxième cure de Napoléon III à Vichy 

1862 (9 août)

Fin de la deuxième cure (villa Strauss)

 

 

1863 (7 juillet)

Troisième cure de Napoléon III à Vichy

1863 (23 juillet)

Arrivée de l’impératrice Eugénie à Vichy (4 jours)

1863 (27 juillet)

Départ de l’impératrice Eugénie de Vichy
(« histoire du petit chien » de Marguerite Bellanger)

1863 (5 août)

Fin de la troisième cure (chalet : villa Marie-Louise)

 

 

1864 (7 juillet)

Quatrième cure (consécutive) de Napoléon III

1864 (7 août)

Fin de la quatrième cure de Napoléon III à Vichy

1864 (30 août)

Le Dr Larrey décèle le calcul vésical de Napoléon III

 

 

1865 (2 juillet)

Le Casino est inauguré, en l’absence de l’Empereur

1865 (2 juillet)

L’église Saint-Louis est consacrée

1865 (15 septembre)

Joseph Bousquet est élu maire de Vichy

1865 (12 novembre)

La mairie du Fatitot est inaugurée à Vichy
(elle restera mairie de Vichy 45 ans jusqu’en 1910)

 

 

1866 (28 juillet)

Cinquième et dernier séjour de Napoléon III à Vichy
(après la victoire de la Prusse à Sadowa, le 3 juillet)

1866 (4 août)

Arrivée du Prince impérial (2 jours entiers à Vichy)

1866 (7 août)

Napoléon III et le Prince impérial quittent Vichy

1868

Barrage mobile à aiguilles : 1er plan d’eau de Vichy

1870

Ouverture de La Restauration, plus grand café d’Europe

1870 (20 mai)

Nouveau pont de Bellerive (actuel élargi en 1932)

 

 

Fin du Second Empire

 

1870 (2 septembre)

Capitulation de Sedan, face à la Prusse de Bismarck

1870 (4 septembre)

L’Empire est renversé : début de la IIIe République

 

 

1873 (9 janvier)

Napoléon III décède à Chislehurst, à près de 65 ans

1879 (1er juin)

Le Prince impérial (Loulou) est tué, à 23 ans

1888 (9 janvier)

Les tombeaux de Napoléon III et du Prince impérial
sont transférés à Farnborough (Angleterre)

1920 (11 juillet)

L’impératrice Eugénie décède à Madrid, à 94 ans

 

 

Depuis 1930 à Vichy

 

1933

Nom de « Galerie Napoléon » aux ex-thermes Badger

1937 (2 août)

Ouverture du musée du Chastel-Franc à Vichy

1961 (7 mai)

Reconstitution des séjours de Napoléon III à Vichy

 

 

1983 (16 avril)

Création des « Amis de Napoléon III » à Vichy

1984 (8 juillet)

Esplanade Napoléon III inaugurée à Vichy

1991 (14 septembre)

Statue Napoléon III dans les parcs d’Allier à Vichy

1995 (21 mai)

Plaques Napoléon pour trois avenues de Vichy

1995 (22 septembre)

Palais des Congrès dans le Casino de Napoléon III

2003 (15 novembre)
2009 (novembre)
2021 (21 juillet)

Publication de « Napoléon III bienfaiteur de Vichy »
Publication de « Vichy cité Napoléon III »
Vichy inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco

 

Pour une chronologie plus complète sur l’ensemble du Second Empire,

cliquez sur la ligne ci-dessous (rubrique « La chronologie de l’Empire ») :

http://secondempire.site.voila.fr/  (site de Pascal Pingouroux)

 

 

Les cinq cures de Napoléon III à Vichy

 (Annexe : page 259)

 

1861

 

1862

Jeudi 4 juillet 1861

Arrivée St-Germain
(à 18 h : à la villa Strauss)

 

8 au 10 juillet

Voyage en Auvergne avec Eugénie
(Riom, Clermont, Gergovie)

Dimanche 7

Messe à St-Blaise
(abbé Dupeyrat)

 

Vend. 11 juillet

Arrivée à Vichy (de Bourges)
en gare PLM, à 17 h 05

Lundi 8

Ardoisière (Cusset):
1re visite

 

Vendredi 18

Entretien avec le général Forey

Dimanche 14

Ardoisière :
dîner champêtre

 

Lundi 21

Bal : danse avec Marie Boine

Mercredi 17

RANDAN

 

Jeudi 24

CUSSET : visite de la prison

Dimanche 21

CUSSET: Papeterie
Bal le soir : mère Babut

 

Samedi 26 juillet

Ardoisière

Samedi 27

Décret rénovant Vichy
(plan d’urbanisme)

 

Mercredi 6 août

CUSSET: église
Papeterie 2e visite

Mercredi 31 juillet

Départ à 10 heures

 

Samedi 9 août

Départ en matinée

 

1863

 

1864

Mardi 7 juillet 1863

Arrivée Vichy 17 heures
(Villa Marie-Louise)

 

Jeudi 7 juillet

Arrivée 17 heures
(loge dans nouveau Chalet)

Samedi 18

Arrivée de Galliffet

 

Vendredi 15

Ardoisière

Dimanche 19

Drapeaux du Mexique
(défilé rues de Vichy)

 

Dimanche 17

Messe à l’église de Cusset
(dans 1re partie achevée)

Jeudi 23 juillet

Arrivée d’Eugénie
(à 17 h 15)

 

Jeudi 21 juillet

Arrivée de Léopold Ier
roi des Belges

Vendredi 24

Ardoisière : dîner

 

Dim 24

THIERS

Samedi 25

RANDAN

 

Lundi 25

Fête au Pré Catelan

Dimanche 26

Messe à Saint-Blaise

 

Mardi 26 juillet

Théâtre des singes

Lundi 27 juillet

Départ d’Eugénie : Histoire du Petit chien de Marguerite Bellanger

 

Vendredi 5 août

Départ de Léopold Ier,
roi des Belges

Dimanche 2 août

GANNAT

 

Dimanche 7 août

Départ à 8 heures

Mercredi 5 août

Départ en matinée

 

 

Arrêt à Montluçon

 

 

1866

Samedi 28 juillet

Arrivée 19 heures
(même chalet de l’Empereur qu’en 1864)

Dim. 29 juillet

Messe à Saint-Louis

Lundi 30 juillet

Opéra au Casino
(achevé en 1865)

 

 

Samedi 4 août

Arrivée du Prince impérial à 19 heures

Dim. 5 août

Messe à Saint-Louis avec le Prince impérial

Lundi 6 août

Théâtre au Casino avec le Prince impérial

 

 

Mardi 7 août 1866

Départ à 10 heures avec le Prince impérial

 

 

 

POÈME

« Napoléon III à Vichy »

 

Composé par Alain Carteret le 4 septembre 2004

pour la revue n° 28 du CERB (janvier 2006)

dans une première version

***

Publié dans sa version définitive (ci-dessous)

en avril 2006 dans « Vichy Charme » (page 124)

 

 

 

Photo Napoléon III en civil

Collection Alain Carteret

 

 

Treize ans : j’étais jeune et bien naïf encore.

Je versifiais un peu, me prenant pour Victor.

J’ignorais alors que le poète roi,

Par dépit et sans répit,

Criait sa haine de Napoléon III,

Un grand qu’il appelait « le petit ».

 

Pourtant, proche de la classe ouvrière,

L’Empereur a rendu le pays prospère.

Et, cinq étés durant, il donna sa confiance

À une petite bourgade du cœur de la France,

Agrémentée de sources et aux charmes exquis.

Son nom est simple et clair : elle s’appelle Vichy.

 

Il offrit à la cité Casino, parcs et chalets,

Routes, mairie, poste et gare : que de nouveautés !

Marques d’amour pour la ville et de grande bonté.

 

Certes, de frivolité on l’accusa souvent ;

Eugénie fut séduite, mais elle pleura souvent.

Mondaines, courtisanes et Marguerite Bellanger

Ne surent résister à ses nombreux attraits.

 

Mais il avait le cœur bon et une certaine piété.

Il donna à Vichy une vaste église

À la gloire de Dieu et de Louis sanctifié.

La Reine des villes d’eaux, quoi qu’on en dise,

C’est Napoléon III qui l’a vraiment créée.

 

Records politiques

de Napoléon III

chef d’État

 

(Annexes : page 250)

 

Six records en cours (dont trois imbattables),
le 7e record étant battu (en apparence) par Jacques Chirac en 2002.

 

 

Imbattables (trois records définitifs)

1.      1er président de la République française, en 1848 (IIe République).

2.      1er président élu au suffrage universel direct (le 10 décembre 1848)
Le suivant sera le général de Gaulle le 20 décembre 1965 (117 ans après)

3.      1er président de la République à s’installer à l’Elysée.

 

 

Difficiles à battre : mais battu en 2017

4.      Le plus jeune président de la République, à la date de son élection :
40 ans 7 mois ½ (né le 20 avril 1808) le 10 décembre 1848,
suivi par Jean Casimir-Perrier (47 ans) élu le 27 juin 1894
(démissionne après six mois et demi, le 16 janvier 1895)
et par Valéry Giscard d’Estaing (48 ans : né le 2 février 1926) élu le 19 mai 1974.
Emmanuel Macron a battu le record le 7 mai 2017 : élu à 39 ans 4 mois ½  (né le 21 déc. 1977)

 

Impossibles à battre

5.      Au pouvoir pendant 22 ans : 4 de République + 18 de Second Empire
(15 ans au total pour le consul Bonaparte et l’empereur Napoléon Ier).
Depuis Louis XV (50 ans 1723-1774), il détient le record de durée.
Napoléon III devance Louis-Philippe (18 ans), François Mitterrand (14 ans)
et le général de Gaulle (12 ans ½ dont 1 an ½ à la Libération).

6.      Dernier souverain de France (monarchie ou empire).

 

 

Septième record battu en 2002 ?

Score de 74,53 % à la 1re élection au suffrage universel, le 10 décembre 1848,
battu avec 82,21 % par Jacques Chirac le 5 mai 2002 (154 ans plus tard).

 

Comparaison à nuancer :

Il n’y avait qu’un seul tour en 1848 (six candidats) et deux tours en 2002 (16 candidats).
Jacques Chirac n’a obtenu que 19,88 % des voix, au 1er tour du 21 avril 2002,
(avec le système en vigueur en 1848, Jospin aurait été élu par l’Assemblée !)
réalisant même le plus mauvais score de premier tour
pour un président ensuite élu sous la Ve République.

 

Jacques Chirac n’a pas battu le record de Louis-Napoléon au premier tour !

Jacques Chirac dépasse le record de Louis-Napoléon au second tour décisif.

(Boutéflika est réélu président de l’Algérie en avril 2004 avec 83 ½ % des voix !)

 

 

Un soutien populaire

imbattable

 

HUIT élections VICTORIEUSES
au suffrage universel :
22 ans de suite !

q Présidentielle du 10 décembre 1848 (IIe République) : ¾ des suffrages

q Trois référendums :

v  21 décembre 1851 : 92 % approuvent le coup d’État du 2 décembre

v  21 novembre1852 : 97 % approuvent le rétablissement de l’empire

v  8 mai 1870 : 82 % approuvent l’Empire libéral (4 mois avant le 4 septembre)

q Quatre législatives consécutives : 1852, 1857, 1863 et 1869

 

Napoléon III est le seul chef d’État soutenu si longtemps par le vote du peuple.
Le peuple lui a été reconnaissant d’avoir assuré à la fois l’ordre et la prospérité.

Pour preuves de la différence de confiance avec aujourd’hui :

-  De Gaulle est déjugé après 11 ans, au référendum du 27avril 1969

-  Mitterrand, élu en 1981 perd les législatives de 1986, réélu en 1988 celles de 1993

-  Chirac, élu en 1995, perd les législatives dès 1997 (deux ans après) !

 

 

La France en 1870

(après 18 ans de Second Empire)

 

 

  • Premier pays du monde pour l’avancée de sa législation sociale
  • Capitale Paris, la plus belle et brillante ville du monde
  • Premier pays au monde, en matière artistique et culturelle (expo de 1867)

 

  • Deuxième puissance économique mondiale (après l’Angleterre)
  • Deuxième pays démocratique du monde (après les Etats-Unis)
  • Deuxième puissance coloniale au monde (après l’Angleterre)
  • Deuxième armée du monde (après la Prusse, hélas)

 

  • Napoléon III, père de l’Europe future, par sa politique des nationalités.

 

Comparativement, où nous situons-nous aujourd’hui ?

 

 

Bibliographie

Second Empire

 

 

Cette bibliographie est constamment mise à jour

 

- Alain Carteret possède, à titre personnel, les 2/3 de ces 1.000 références -

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Biographies sur Napoléon III (Ouvrages de base)

Actes du « Colloque Napoléon III » des 19-20 mai 2008 (nov. 2008 - éd. Magazine Napoléon III)

Anceau Éric : Napoléon III, un Saint-Simon à cheval (mars 2008 - Tallandier)

Anceau Éric : Numéro spécial Second Empire, de la revue « Parlements » (novembre 2008)

Anceau Éric : L’Empire libéral (2017 – SPM) 2 volumes

Anceau Éric : La 1re électuion présidentielle de 1848 (Colloque du 10 décembre 2018 – SPM mai 2022)

Anceau Éric : Ils ont fait et défait le Second Empire (avril 2019 - Tallandier)

Aubry Octave : Napoléon III (1929 - Fayard + Tallandier 1932)

Barbier A. : Histoire de L.-N. Bonaparte jusqu’à ce jour (1852 - Barbier Paris)

Bac Ferdinand : Napoléon III inconnu (1932 - Librairie Félix Alcan)

Beauregard comte Durand de : L’Empereur Napoléon III (1911 - Pub. Lit. Illustrées)

Bertaut Jules : Napoléon III secret (1939 - Grasset)

Blot Sylvain : Napoléon III : histoire de son règne (1898 - Sté d’édition scientifique)

Boia Lucian : Napoléon III le mal aimé (mars 2008 - éditeur Les Belles Lettres)

Bordonove Georges : Napoléon III (1998 - Pygmalion)

Borel Richard : Napoléon III (1990)

Bouleau Bernard : Le Mémorial de Chislehurst (2 tomes 2010-2011 - Paquereau)

Bruley Yves: Le Second Empire (2012 - mémo Gisserot)

Bruley Yves: Napoléon III L’empereur mal aimé (2012 – Ils ont fait la France Max Callo)

Burnand Robert : Napoléon III raconté (1952 - Gründ Paris - Illustré par J.-J. Pichard)

Burnand Robert : Napoléon III et les siens (1948 - Hachette)

 

Carteret Alain : Napoléon III bienfaiteur (2003 - éd. de la Montmarie) Préface Tillinac - Prix CERB 2004

Carteret Alain : Actes et paroles de Napoléon III (21 février 2008 - La Table Ronde)

Carteret Alain : Vichy Cité Napoléon III (novembre 2009 – Imprimerie Vidal)

Carteret Alain : Napoléon III le Provincial (Mag Napoléon III : HS2 de juillet 2012 - Soteca) Prix Napoléon III 2013

Cassagnac (Adolphe Granier de) : L’Empereur Napoléon III (1874 - Imp. Boyer)

Castelot André : Napoléon III (2 tomes 1973-1974 - Perrin - réédités en un seul livre en 1999)
Tome I « Des prisons au pouvoir » - Tome II « L’Aube des temps modernes »

Castelot André : Napoléon III et le Second Empire (1974 - Tallandire - 6 tomes)

Choisel Francis : La IIe République et le Second Empire au jour le jour (2015 - Biblis)

Choisel Francis : Penséesz politiques de Napoléon III (2021 – SPM)

Christophe Robert : Napoléon III au tribunal de l’histoire (1971 - France Empire)

Dansette Adrien : Napoléon III  (1977 - éditions Famot Genève) - Nombreuses illustrations

Dargent Raphaël : Napoléon III, l’Empereur du peuple (2009 - éditions Grancher)

Davons et Boudin : Napoléon III (1865)

Delord Taxile : Histoire illustrée du Second Empire (6 tomes - 1892 - Baillière)

Desert Gabriel : La France de Napoléon III 1850-1870 (1970 - Culture arts loisirs)

Desternes Suzanne et Chandet Henriette : Napoléon III, homme du XXe siècle (1961 - Hachette)

Ducatel Paul : La Vie tumultueuse de Louis Napoléon Bonaparte (2000 - Grassin)

Dufreigne Jean-Pierre : Napoléon III, un si charmant jeune homme (mars 2007 - Plon Tome 1)

Dufreigne Jean-Pierre : Napoléon III, un empereur qui rêvait (juin 2007 - Plon Tome 2)

Duval Georges : Napoléon III. Enfance-jeunesse (1894 - Flammarion)

 

Encyclopédie par l’image: Napoléon III (1951 - Hachette)

Estrosi Christian et Raou l Mille : Le Roman de Napoléon III (juin 2010 - Éditions. du Rocher)

Étèvenaux Jean : Napoléon III, un empereur visionnaire à réhabiliter (2006 - De Vecchi)

Exposition Spectaculaire Second Empire (27 sept 2016 au 15 janv 2017) : catalogue 2016 (Extra)

Fourmestraux Eugène : Étude sur Napoléon III (1862 - Librairie militaire Dumaine)

Frerejean Alain : Napoléon III (mars 2017 - Fayard)

Galix et Guy : Louis-Napoléon Bonaparte, depuis sa naissance à ce jour (1852 - Morel)

Gilis JM : Sous Napoléon III  (1940 - éditions J. Dupuis à Charleroi)

Girard Louis : Napoléon III (1986, réédité 1997 - Fayard) - Prix Napoléon III 1987

Giraudeau Fernand : Napoléon III intime (1895 - Paris)

Gorce Pierre de la : Histoire du Second Empire (1894 à 1905 - 7 volumes - Plon)

Guérard Albert : Napoléon III (1943 - Harvard University Press)

Guéronnière Arthur de la : Napoléon III (1853)

Guériot Paul : Napoléon III (1933 - Payot : 2 volumes réédités en 1980, format poche)

Guétary Jean : Un Grand méconnu : Napoléon III (1905 - Librairie Universelle)

Henri-Pajot Jeanne : Napoléon III, l’Empereur calomnié (1972 - Beauchesne, 1er tirage 1943)

Jerrold B. : Life of Napoléon III (4 volumes, en anglais)

Juste Théodore : Napoléon III avant 1852 Comment il devient empereur (1879)

 

La Guéronnière (A. de) : Napoléon III, portrait politique (1853 - Amyot)

Laborde-Guiche R. : Napoléon III (1950 - Nathan)

Lacroix Paul : Histoire politique, anecdotique et populaire de Napoléon III (1853 - Jacob, 4 tomes)

Lahlou Raphaël : Napoléon III ou l’Obstination couronnée (octobre 2004 - Bio Express)

Lahlou Raphaël : Napoléon III (réédition février 2008, par éd. Bernard Giovanangeli)

Langlois Hippolyte : Histoire anecdotique de Napoléon III (Fin XIXe - Paul Boizard)

Lano Pierre de : L’Empereur Napoléon III (1893 - Victor Havard, réédité par Flammarion)

Leguèbe Éric : Napoléon III le Grand (1978 - Guy Authier)

Lentz Thierry : Napoléon III (1995 - PUF « Que sais-je ? » n° 3.021)

Lentz Thierry : Napoléon III La modernité inachevée (octobre 2022 – PUF)

Les Contemporains (hebdo) : L’Empereur Napoléon III (n° 544 du 15 mars 1903)

Loliée Frédéric : Rêve d’Empereur, Napoléon III (1913 - éditeurs Émile-Paul Frères)

 

Mac Millan James : Napoléon III (1991 - Longman)

Magen Hippolyte : Histoire du Second Empire (1877 - Librairie illustrée Dreyfous)

Mansfeld Alfred : Napoléon III (1860 - deux volumes - Traduit de l’allemand)

Marco de St-Hilaire Emile : Histoire du prince Louis-Napoléon Bonaparte (1853 - Krabbe)

Mauduit Xavier : Flamboyant Second Empire (2016 – Armand Colin)

Mauduit Xavier : Le ministère du faste (2016 – Fayard)

Mauduit Xavier : Napoléon III (janvier 2023 – PUF)

Merlat-Guitard Odette : Louis-Napoléon Bonaparte, de l’exil à l’Elysée (1939 - Hachette)

Meyrac Albert : Histoire de Napoléon III (1887 - Edition Jeunesse : très hostile, typique IIIe Rép.)

Michelet Maxime : L’invention de la présidence de la République (2022 – Passés composés)

Michelet Maxime : Napoléon III , la France et nous (2023 – Passés composés)

Mille Raoul et Christian Estrosi (ministre) : Le Roman de Napoléon III (2010 - Éditions du Rocher)

Milza Pierre : Napoléon III (février 2004 - Perrin)

Minc Alain : Louis-Napoléon revisité (1997 - Gallimard)

Morel A. : Napoléon III, sa vie, ses œuvres, ses opinions (1870 - Le Chevalier)

Murat Joachim (Prince) : Napoléon III l’incompris (2025 - Odile Jacob)

Mullois M. : Histoire de Napoléon III (1864 - éd. Léon Fontaine)

Nofri Gaël : Napoléon III visionnaire de l’Europe des nations (2010 - Guibert)

Nouveaux Cahiers du Second Empire : jusqu’au numéro 46 en 2010 (association Napoléon III Paris)

Pascal Adrien : Histoire de Napoléon III (1853 - éditeur Barbier)

Pascal Louis : Histoire anecdotique de Napoléon III (1855 - Alphonse Desseserts)

Proudhon Pierre-Joseph : Napoléon III (1900 - Paul Ollendorff)

Rocher (collectif) : Napoléon III (2000 - Poche couleur - éditions du Rocher, à Monaco)

Roux Georges : Napoléon III (1969 - Flammarion, réédité en 1984 par Robert Laffont)

 

Sagnes Jean : Napoléon III, le Parcours d’un saint-simonien (2008 - éditions Singulières)

Secher Reynald et Charlie Kiéfer: Napoléon III (bande dessinée - 2003 - éd. Secher)

Séguin Philippe : Louis Napoléon le Grand (1990 - Grasset) - Prix Napoléon III 1991

Sencourt Robert : Napoléon III : un précurseur (1935 - Plon)

Sereau Raymond : Connaissez-vous Napoléon III ? (1960 - Bloud & Gay)

Smith William (Irlandais) : Napoléon III (1982 - Hachette), réédité juin 2007 Nouveau monde

Souvenir Napoléonien (collectif) : Bicentenaire de Napoléon III (2008 - Revue HS n° 1)

Spillmann Georges (général) : Napoléon III, prophète méconnu (1972 - Presses Cité)

Stefane-Pol : La Jeunesse de Napoléon III - Correspondance Le Bas (1902 - éditions Orobitg)

Tassigny Eddie de : La Descendance de Napoléon III (février 2011 - Préface Alain Carteret)

Tassigny Eddie de : Les Napoléonides IVe dynastie (2012Grand Prix Bonapartisme du Cerb)

TDC (Textes et documents pour la classe) : Napoléon III (n° 958 du 15 juin 2008)

Thirria Henri : Napoléon III avant l’Empire (2 volumes en mars 1895 et janvier 1896)

Thomasset René : Napoléon III (1950 - Nathan)

Unger Gérard : Histoire du Second Empire (avril 2018 - Perrin)

Villefranche J.-M. : Histoire de Napoléon III (1898 - Bloud et Barral)

Vitu Auguste : Histoire de Napoléon III et du rétablissement de l’empire (1854 - Hachette)

 

 

Le Coup d’État du 2 décembre 1851 (par années de parution)

Granier de Cassagnac : Récit authentique des événements de décembre 1851 (1851)

Marx Karl : Le Dix-huit Brumaire de Louis Bonaparte (1re parution en 1852)

Belouino Paul : Histoire du coup d’État (1852 - éd. Ludovic Brunet)

Durrieu Xavier : Le Coup d’État  de Louis  Bonaparte (1852 - Thomas Londres)

Mayer P. : Histoire du Deux Décembre (1852)

Schoelcher Victor : Histoire des crimes du 2 décembre (1852, en 2 volumes)

Ténot Eugène : Le Coup d’État, La province en décembre 1851 (1865 - Le Chevalier)

Rogeard A. et sir Kinglake : Le Deux décembre : morale et histoire (1866 - Bruxelles)

Ténot Eugène : Le Coup d’État, Paris en décembre 1851 (1868 - Le Chevalier)

Hugo Victor : Histoire d’un crime (écrit en 1852 - publié en 1877)

Lefranc Pierre : Le Deux décembre : ses causes et ses suites (1870 - Le Chevalier)

Maupas : Mémoires sur le Second Empire (1884 - Dentu)

Du Casse : Les dessous du coup d’État (1891)

Cornillon Jean Dr : Le Bourbonnais en décembre 1851, le coup d’État (1903 - Fumoux)

Lebey André : Les Trois coups d’État de L-N Bonaparte (1906 - Perrin)

Arnaud René : Le Coup du 2 Décembre (1926)

Guedalla Philip et Lord Kerry : Le secret du coup d’État (1926 - Hachette)

Neumann Alfred : Le Roman d’un coup d’État (1935 - Stock)

Dominique Pierre : Louis-Napoléon et le coup d’État du Deux décembre (1951 - Sfelt)
 (réédité par Perrin en 1965)

Garros Louis : Le Coup d’État du 2 Décembre (octobre 1951 - N° 6 Toute l’histoire Napoléon)

Guillemin Henri : Le Coup du 2 Décembre (1951 - Gallimard, réédité en 2005 par Utovie)

Dansette Adrien : Louis-Napoléon à la conquête du pouvoir (1961 - Hachette)

Mitterrand François : Le Coup d’État permanent (1964 - Plon + collection 10/18)

Labracherie Pierre : Le Second Empire ou la technique du coup d’État (1979 - Julliard)

Willette Luc : Le Coup d’État du 2 décembre 1851 (1982 - Aubier)

Saint-Bris Gonzague : Le Coup d’éclat du 2 décembre (2001 - Tallandier)

Vigoureux Claude : Maupas et le coup d’État (2002 - SPM Kronos) Prix CERB 2003

Carteret Alain : Le Coup d’État : un vrai « faux procès » (juin 2008 - Nouveaux Cahiers du SE n° 44)

Decaux Alain : Coup d’État à l’Élysée (2008 - Perrin)

Lahlou Raphaël : Le Coup d’État du 2 décembre 1851 (2009 - Bernard Giovanangeli)

Chaudun Nicolas : L’été en enfer : Napoléon III dans la débâcle (2011 - Actes sud)

Houte Arnaud-Dominique : Le Coup d’État du 2 décembre 1851 (2011 - Larousse)

 

 

Histoire du Second Empire (Ouvrages généraux)

Académie du Second Empire (fondée en 1969) : L’indépendance de la Roumanie (bulletin n° 15-16 de 1997)

Académie du Second Empire : Dossier Grandeur du canal de Suez (Bulletin n° 17 de novembre 2008)

Adoumié Vincent : De la monarchie à la République 1815-1879 (2004 - Hachette Supérieur)

Ageron Robert : L’Algérie algérienne de Napoléon III (1980 - Sindbad) Prix Napoléon III (le 1er en 1981)

Agulhon Maurice : L’Apprentissage 1848-1852 (1973 - Le Seuil, Points Histoire n° 8)

Aghion Max : Le Fils de la reine Hortense (1938 - Éditions littéraires)

Aigoin Julien : Fontainebleau sous le Second Empire (1934 - éd. Cuenot de Bourges)

Aimond Charles : Histoire contemporaine depuis 1948 (1939 - De Gigord)

Aimone (Linda) et Olmo (Carlo) : Les Expositions universelles 1851-1900 (1993 - Belin)

Album : Napoléon III et le Second Empire (sans date -éd. Arts & culture)

Album photos : Dans l’intimité des personnages illustres 1860-1905 (une dizaine de cahiers)

Allemagne Henri-René : Prosper Enfantin et les entreprises du XXe (1935 - Gründ)

Almanach de Napoléon (illustré par Charlet et Raffet) : de 1849 à 1870

Almanach du voleur (illustré) : numéro annuel de 1858 à 1870

Amigues Jules : L’Épître au peuple. L’Empire et les ouvriers (1877 - Paris)

 

Amis de Napoléon III de Paris : Nouveaux Cahiers du Second Empire (de 1981 à 2010)

Amis de Napoléon III de Vichy : Notes de liaison, mensuelles (depuis 1983) avec informations historiques

Anceau Éric : Dictionnaire des députés du Second Empire (1999 - PUF Rennes)

Anceau Éric : Comprendre le Second Empire (1999 - éditeur Saint-Sulpice)

Anceau Éric : La France de 1848 à 1870 (2002 - Livre de poche : références 592)

Anceau Éric : Mémoires de Viel Castel : Annotations (2005 - Robert Laffont)

Anceau Éric : Napoléon III, un Saint-Simon à cheval (mars 2008 - Tallandier)

Anceau Éric : Ils ont fait et défait le Second Empire (avril 2019 - Tallandier)

Androutsos Georges : La Maladie urogénitale de Napoléon III (2000, article sur internet)

Anonyme : Attentats et complots contre Napoléon III (1870 - Chevalier)

Anonyme : Napoléon III devant le SU - Bilan de l’Empire (1869 - Davons Lib. Guérin)

Aprile Sylvie : La IIe République et le Second Empire (2000 - Pygmalion)

Arcachon : Visite de Napoléon III le 10 octobre 1859 (bulletin n° 142 de novembre 2009)

Arlet Jacques : Le Second Empire à Toulouse (éditeur Loubatières)

Armengaud André : La Population française au XIXe siècle (1971 - PUF)

Arnaud René : Seconde République et Second Empire (1929 - Hachette)

Arnaud René : Le 2 décembre (1926 Hachette, réédité en 1967)

Asselain Jean-Charles : Histoire économique de la France, (1984 Tome I - Seuil H 71)

Aubailly Joël : Les Ancêtres de Napoléon III (1998 - Christian)

Aubenas Sylvie : Des Photographes pour l'Empereur, Albums de Napoléon III (Expo 2004 - BNF)

Aubry Octave : Le Second Empire (1938 - Fayard)

Aulanier Christiane : Le Nouveau Louvre de Napoléon III (1971 - Musées nationaux)

Aumoine (Pierre) et Dangeau (Charles) : La France a cent ans (1965 - Fayard)

Austin-Montenay Florence : Saint-Cloud, une vie de château (2005 - Vogele)

Avenel Jean : La Campagne du Mexique 1862-1866 (1996 - Economica)

Avezou R. : La Savoie française sous le Second Empire 1860-18970 (1939 - Chambéry)

Bac Ferdinand : Intimités du Second Empire (1932 - Hachette)

Baconin Jérôme : Paris 1870-1871, l’année terrible (2007 - Alan Sutton)

Barbier Frédéric : La Dynastie des Fould (1991 - Armand Colin) Prix Napoléon III 1992

 

Barbier Jean-Baptiste : Outrances sur le Second Empire (1956 - Librairie Française)

Barbier Jean-Baptiste : Mensonges sur le Second Empire (1959 - Librairie Française)

Barbier Jean-Baptiste : Silences sur le Second Empire (1962 - Librairie Française)

 

Barjot Dominique : Les Patrons du Second Empire (1991-2003 - Picard - 11 tomes)

Barjot Dominique : Histoire économique de la France au XIXe siècle (1995 - Nathan)

Barjot Dominique, Chaline JP, Encrevé André : La France du XIXe siècle (2002 - PUF 5e éd.)

Barins comte de : Histoire populaire de Napoléon III (1853 - éd. Eugène Pick)

Barreau Jean-Claude : Les Racines de la France (septembre 2008 - Toucan)

Battesti Michèle : La Marine de Napoléon III (1997 - Service Historique de la  Marine)

Baudouin Nathalie : La Gendarmerie impériale (HS n° 11 de Tradition Magazine)

Baudouin Nathalie : Cent-Gardes pour un empereur (catalogue Expo Compiègne 2004)

Beaumont-Vassy (vicomte) : Histoire intime du SE (1874 - Sartorius)

Beaussant Claudine : La Comtesse de Ségur ou L’enfance de l’art (1988 - Robert laffont)

Beaux-arts Magazine : Les Appartements de Napoléon III (2007)

Bellanger, Godechot, Guiral Terrou : Histoire de la Presse 1815-1870  (Tome 2 - 1969 - PUF)

Benaerts, Hauser et Maurain : Libéralisme et impérialisme (Alcan, réédité PUF 1952)

Bergeron Louis : Les Capitalistes en France 1780-1914 (1978 - Gallimard : Archives n° 70)

Bernard Henri : Le Livret ouvrier (1903 - Thèse Lyon)

Berthellot Sosthène : Essai sur le caractère de l’empereur Napoléon III (1858 - Plon)

Bertinet Arnaud : Les Musées de Napoléon III 1849-1872 (2015 - Mate et Martin)

Besset Frédéric : Introduction à l’histoire du XIXe siècle (1998 - Armand Colin Synthèse 71)

Blanchard Marcel : Le Second Empire (1950 et 1966 - Armand Colin)

Blanchegeorge Éric : Cent-Gardes pour un empereur (catalogue Expo Compiègne 2004)

Bluche Frédéric : Le Prince, le peuple et le droit (2000 - PUF Léviathan) sur plébiscites

Boilet Georges-Édouard (pseudonyme) : La Doctrine sociale de Napoléon III (1969 - Téqui)

Boinvilliers Edouard : La Chute de l’Empire - 2 janvier 1870 (1887 - Sauvaire)

Bonaparte Wyse (Louis Napoléon) : Gaston Ier, comte de Raousset-Boulbon (2000 - France Empire)

Borel Richard : Napoléon III et le Second Empire (plaquette 1983 - Nlle Faculté Paris)

Bornecque-Winandy Édouard : Napoléon III, empereur social (1980 - Téqui)

Bouchot Henri : Les Élégances du Second Empire (1899)

Boudon Jacques-Olivier : L’Épiscopat français 1802-1905 (1996 - Cerf)

Boudon Jacques-Olivier : Paris, capitale religieuse sous le Second Empire (2001 - Cerf) Prix Napoléon III 2003

Boudon Jacques-Olivier : Les Bonaparte (2010 - La Documentation  photographique n° 8.073)

Bourachot Christophe : Bibliographie critique des mémoires du SE (1994 - Boutique histoire)

Bourdeille Christian (direction) : L’Intervention française au Mexique (2019 - Patrimoines)

Bourgeois Émile (et Émile Clermont) : ROME et Napoléon III (1907 - Armand Colin)

Bourgerie Raymond : Magenta et Solferino, 1859 le rêve italien (1993 - Economica)

Bousquet J.-E. : Napoléon III, Vingt ans de règne (1869 - Dupont)

Bradier A. : Les Journées de Napoléon III, de l’impératrice Eugénie (1882 - Paris)

Bratianu George Ioan : Napoléon III et les nationalités (1934 - Droz)

Brezol Georges et Alphonse Crozière : Napoléon le néfaste (Nilson - Après 1870)

Broglie Gabriel de : Le XIXe siècle, l’éclat et le déclin de la France (1995 - Perrin)

Bron Jean : Histoire du mouvement ouvrier (Tome I de 1984 - éditions ouvrières)

Bruyère-Ostalls Walter : Napoléon III et le Second Empire (octobre 2004 - Vuibert)

Bruley Yves : Le Quai d’Orsay impérial (2012 - Pedone)

Bruley Yves : La Diplomatie du Sphinx (2013 - CLD éditions)

Buffin baron : La Tragédie mexicaine, les impératrices Charlotte et Eugénie (1925 - De Wit Bruxelles)

 

Cabotse Jean : Roanne au temps du Second Empire (1987 - Horvath)

Cahiers de l’histoire : Éphémère IIe République 1848-1851 (numéro spécial 23 de janvier 1963)

Cahiers de l’histoire : Le Second Empire 1852-1870 (numéro spécial 46 de juin 1965)

Caignard Henry : Saint-Leu-la-Forêt (1970 - Éditions Roudil)

Cambacérès duc de : Funérailles de Napoléon III (1873 - Librairie générale, réédité 2005)

Carteret Alain : Napoléon III bienfaiteur, de Vichy et de la France (2003 - éd. de La Montmarie)

Carteret Alain : Actes et paroles de Napoléon III (21 février 2008 - La Table Ronde)

Carteret Alain : Le Coup d’État : un vrai « faux procès » (juin 2008 - Nv Cahiers du SE n° 44)

Carteret Alain : Vichy Cité Napoléon III (n° 3 du Magazine Napoléon III - Juillet 2008)

Carteret Alain : Le Retour des cendres (novembre 2008 - revue Libres n° 5, pages 193-197)

Caron François : Histoire des chemins de fer en France 1740-1883 (1997 - Fayard)

Caron François : La France des patriotes 1851-1918 (5e tome 1985 - Fayard + Poche réf. 2.940)

Casin Renée : Napoléon III ou Le Catholicisme social en action (1995 - La Parole)

Castelot André : Les Battements de cœur de l’histoire (1963 - Perrin)

Castelot André : Destins hors-série de l’histoire (1964 - Perrin)

Castelot André : Présence de l’histoire (1969 - Perrin) > Strasbourg et Mexique

Castelot André : Histoires de France Tome III Un monde nouveau 1848-1914 (2002 - Perrin)

Castelot André : Maximilien et Charlotte (1977 - Perrin + France-Loisirs 1978)

Castelot André et Alain Decaux : Le Second Empire… au jour le jour (1989 - Robert Laffont)

Castille Hippolyte : Napoléon III et le clergé (1860 - Dentu)

Château François (Vichy) : Les séjours de Napoléon III en Angleterre (NC du SE n° 16-17 de 1987)

CCI de Marseille : Marseille sous le Second Empire (1960 - Plon)

Chambre de commerce de Marseille : Marseille sous le Second Empire (1960 - Plon)

Chambrier James de : La Cour et le société du Second Empire (1904 - Perrin, 2 volumes)

Champfleury : Histoire de la caricature moderne (1870 - Dentu)

Chanteranne David : Plombières-les-Bains au temps de Napoléon III (2008 - Soteca)

Chapuis Jean-Marc : Croisade en Crimée - La guerre qui arrêta les Russes ( 1978)

Charle Christophe : Histoire sociale de la France au XIXe siècle (1991 - Point Seuil - H 148)

Chaulanges M. (avec Manry et Sève) : Textes historiques 1848-1871 (1969 - Delagrave)

Chauvirey Marie-France : La Vie  quotidienne au pays basque sous le SE (1975 - Hachette)

Chenu A. : Le Mémorial de Napoléon III (1872 - Ghio)

Chevalier Bernard, conservateur du musée : Guide de Malmaison (2001 - Artlys)

Chevalier Louis : Clases laborieuses, classes dangereuses 1re moitié XIXe (1958 - Plon)

Choisel Francis : Bonapartisme et gaullisme (1987 - Albatros)

Choisel Francis : La IIe République et le Second Empire au jour le jour (2015 - Biblis)

Christ Yvan : La Vie familière sous le Second Empire (1977 - Berger Lavrault)

Chronique de la France : De la préhistoire à juillet 2000 (20 pages sur le Second Empire)

Claretie Jules : Histoire de la révolution de 1870-1871 (1874 - L’éclipse - 2 tomes)

CNDP : Textes et documents sur le Second Empire (n° 428 de 1986)

Cointat Alain : Les Souliers de la gloire sur Alesis Godillot (2007 - Presses du midi)

Collectif : Boulogne-sur-Mer au temps du Second Empire (2000 - ABC2E)

Colloque 150e anniversaire du Congrès de Paris : Napoléon III et l’Europe (2006 - Art Lys)

Colon David : L’Histoire du XIXe siècle en fiches (2006 - Ellipses)

Comby Louis : Histoire des Savoyards (1977 - Nathan)

Conchon Georges : Nous la gauche, devant Louis-Napoléon (1969 - Flammarion)

Conegliano : Le Second Empire : La maison de l'empereur (1897, réédité 2005 - Éd. Elibron)

Connaissance de l’histoire : De la Restauration à Napoléon III (1968 - Hachette)

Conte Arthur : L’épopée des chemins de fer français (1996 - Plon)

Corbin Alain : L’Avènement des loisirs 1850-1860 (1995 - Aubier)

Cordier Édouard Henri : Napoléon III et l’Algérie (1937 - Heintz)

Conilleau Roland : Plombières-les-Bains hier et aujourd’hui (1986 - Pierron)

Conilleau Roland : L’Entrevue de Plombières (1991 - Presses universitaires de Nancy)

D’Anjou Pierre : Histoire de la chanson française - Le Second Empire (1943 - La Lyre)

Dalisson Rémy : Au plus près du peuple (mars 2022 – Vendémiaire)

 

Dansette Adrien : Deuxième République et Second Empire (1942 - Fayard)

Dansette Adrien : Histoire religieuse de la France (1948 - Flammarion, T1 pages 339 à 504)

Dansette Adrien : Histoire des présidents de la République (1953 - Amiot-Dumont)

Dansette Adrien : Louis-Napoléon à la conquête du pouvoir (1961 - Hachette)

Dansette Adrien : L’Attentat d’Orsini (1964 - Del Duca, réédité 1972 par Cercle du Bibliophile)

Dansette Adrien : Du 2 décembre au 4 septembre (1972 - Hachette)

Dansette Adrien : Naissance de la France moderne (1976 - Hachette)

 

Dasquet Marc : Le Bon Marché (1955 - éditions de Minuit)

Dautry J. : Le Percement de l’isthme de Suez (1947 - Bourrelier)

Daviet Jean-Pierre : La Société industrielle 1814-1914 (1997 - Armand Colin)

Dayot Armand : Le Second Empire 1851-1870 (nombreuses illustrations - Flammarion)

Decaux Alain : Grandes aventures de l’histoire (1968 - Perrin) > Badinguet page 227

Decaux Alain : Les Face à face de l’histoire Napoléon III, Hugo Thiers (1977 - Perrin)

Deférier Louis : La Garde impériale de Napoléon III (2000 - Ed. du Canonnier)

Defrasne Jean, avec Michel Laran : Le Monde de 1848 à 1914 (1962 - Hachette)

Dehan Thierry et Sénéchal Sandrine : Les Français sous le Second Empire (2006 - Privat)

De La Rue Adolphe : Les Chasses au Second Empire (1983 - Pygmalion)

Delamarre Georges : La Tragédie mexicaine, une faute de Napoléon III (1963 - Thone)

Delpérier Louis : La Garde impériale de Napoléon III (2000)

Démier Francis : Histoire du XIXe siècle (Le Seuil - Point histoire H 278)

Descours Nicole : Eugénie Les larmes aux yeux (2016 - Michel de Maule)

Désert Gabriel : Plages normandes au Second Empire (1983 - Hachette)

Desmarest Jacques : La France de 1870 : évolution de la France contemporaine (1970 - Hachette)

Desternes (Suzanne) et Chandet ‘Henriette) : Maximilien et Charlotte (1964 - Perrin)

Dethan Georges : Napoléon III et l’Europe des nations (1984 - Revue 3-4 d’histoire diplomatique)

Dion-Tenenbaum Anne : Les Apports de Napoléon III au Louvre (1999 - RMN)

Documentation française (La) : Le Second Empire (n° 5-236 de juin 1963)

Documentation française (La) : 1848 (Documentation photographique n° 5-180 de 1968)

Dolléans Edouard : Histoire du mouvement ouvrier, Tome I 1830-1871 (1946 - A. Colin)

Dorizy Henri : Les Champs de bataille de 1870 (1911 - Berger Levrault)

Douay Abel et Gérard Hertault : Napoléon III et la Roumanie (2009 - Nouveau monde)

Droz Jacques : Histoire diplomatique de 1648 à 1919 (1972 - Dalloz)

Duby Georges : Histoire de France de 1852 à nos jours (1987 - Larousse 2.11)

Ducoudray Gustave : Histoire de France contemporaine depuis 1789 (Hachette)
(2e édition 1865 - 17e édition 1884)

Dunant Henry : Un Souvenir de Solférino (1862, réédition 1988 Croix-Rouge)

Dupeux Georges : La Société française 1789-1960 (1965 - Armand Colin - Collection U)

Duroselle Jean-Baptiste : Les Débuts du catholicisme social 1822-1870 (1951 - PUF)

Dussourd Sébastien : Les Hommes qui ont fait le monde (2008 - Studyrama/Vocadis)

Duval Ernest : La France sous Napoléon III (1864 - Librairie des Communes)

Duveau Georges : La Vie ouvrière sous le Second Empire (1946 - Gallimard)

Duveau Georges : Histoire du peuple français (Tome IV 1848 à nos jours - 1959 - Sant’Andrea)

Duveau Georges : 1848 (1965 posthume - Gallimard - Réédition Idées n° 66)

 

Earls Irene Anne : Napoléon III, l’architecte et l’urbaniste de Paris (1991 - Études napoléoniennes)

Egli Christina et Gügel : Napoléon III empereur du lac de Constance (2008 - magazine musée Arenenberg)

Emerit Marcel : Madame Cornu et Napoléon III (1937)

Emerit Marcel : Les Sources des idées sociales et coloniales de Napoléon III (sans date)

Encrevé André : Le Second Empire (novembre 2004 - PUF Que sais-je n° 739)

Encyclopédie par l’image : Napoléon III (1951 - Hachette)

Exposition 1979 (catalogue) : L’Art en France sous le Second Empire (1979 - 536 pages)

Exposition 1996 (catalogue) : Les Expositions universelles en France 1855-1937

Exposition 2004 (Albums de Napoléon III) : Des Photographes pour l’empereur (1979 - BNF - 192 pages)

Exposition 2004 : La Pourpre et l’exil (catalogue Compiègne par Françoise Maison)

Exposition 2005 (au château de Compiègne) : Les Deux Empereurs (2004 - Compiègne)

Exposition 2006 (Congrès de Paris) : 1856 Napoléon III et l’Europe (2006 - Art Aff. Et. - 144 pages)

Exposition Spectaculaire Second Empire (27 sept 2016 au 15 janv 2017) : catalogue 2016 (Orsay)

 

Fallet C. : France et Italie (1861 - éditions Vimont, de Rouen)

Fellens J.-B. : Louis-Napoléon, sa vie politique et privée (1852 - Marescq)

Fermé Albert : Strasbourg, le procès (1869 - éditions Le Chevalier)

Fesch musée : Napoléon, les Bonaparte et l’Italie (2001 - Catalogue de l’exposition)

Fleury (comte) et Sonolet (Louis) : La Société du Second Empire (Albin Michel : 4 tomes)

Fournier Pierre-Léon : Le Second Empire et la législation ouvrière (1911 - Larose Ténin)

Frémy Dominique : Quid des présidents de la République (1981 - Robert Laffont)

Frond Victor : Panthéon des illustrations françaises au XIXe (1865 - Pilon & Lemercier

Furet François : La Révolution II 1814-1880 (1988 et 2003 - Hachette, coll. Pluriel)

Fuye Maurice de la (avec EA Babeau) : Louis Napoléon Bonaparte avant l’empire (1851 - Amsterdam)

 

Gagnière Paul Dr : Le Dernier exil de Napoléon III (Revue SN 362 de décembre 1988)

Gallix & Guy : Histoire complète et authentique de LN-Bonaparte (1852 - H. Morel)

Ganas Pierre (Dr) : Docteur Prosper Darralde 1804-5 mai 1860 (2003 - Cercle Navarrenx)

Garrigou Alain : Histoire sociale du Suffrage universel en France (2002 - Points Seuil H 303)

Garrigues Jean : La France de 1848 à 1870 (2002 - Armand Colin, Cursus 2e édition)

Gaston-Breton Tristan : La Saga des Rothschild (Tallandier 2017 + Texto mars 2019)

Gazette des Beaux-Arts : Annuaire 1869 (année 1869 - La Gazette)

Gaulot Paul : Fin d’Empire (1890 - Paul Ollendorff)

Gautier Henri (éditeur) : L’Exposition de 1867 (1996 : n° 29 des Grands jours de l’histoire)

Genet Lucien : Histoire Époque contemporaine (1961 : classe de Première - Hatier)

GeorginE ric : Les Oppositions au Second Empire (2019 - SPM)

Gérard Alice : Le Second Empire. Innovation et réaction (1973 - PUF)

Gérard Pierre : Napoléon III devant l’histoire (1909 - Dujarric)

Gevel Claude : Deux carbonari, Napoléon III et Orsini (1934 - Émile Paul)

Ginisty Paul (et Quatrelles l’Épine) : Six derniers mois d’empire (1921 - Pierre Lafitte)

Girard Louis : La Politique des travaux publics du Second Empire (1952 - Armand Colin)

Girard Louis : Les Élections de 1869 (1960 - Rivière)

Girard Louis, avec Bonnefous et Rudel : 1848-1914 manuel scolaire (1961 - Bordas)

Girard Louis : Nouvelle histoire de Paris - Le Second Empire (1981 - Hachette)

Girard Louis : Les Libéraux français 1814-1875 (1985 - Aubier)

Giraudeau Fernand : La Vérité sur la campagne de 1870 (1871 - Marseille)

Giraudeau Fernand : La Mort et les funérailles de Napoléon III (1873 - Amyot)

Glikman Juliette : Louis-Napoléon prisonnier (2011 - Aubier)

Goldstein Claudine : République et Républicains de 1848 à nos jours (2000 - Ellipses)

Gontard Maurice et Paul Raphaël : Hippolyte Fortoul ministre de l'Instruction publique (1976 - PUF)

Gorce Pierre de la : Histoire de la Seconde République (1925 - 2 volumes - Plon)

Gorce Pierre de la : Napoléon III et sa politique (1933 - Plon)

Gorce Pierre de la : Au temps du Second Empire (1935 - Plon)

Goubert Pierre : Initiation à l’histoire de la France (1984 - Fayard)

Gourdon Alexandreet Rollin Vincent : Dictionnaire des généraux du Second Empire (2015 - Anovi)

Gouttman Alain (décèdé en 2014) : La Guerre de Crimée 1853-1856, la 1re guerre moderne (1995 - réédité Perrin en 2003)

Gouttman Alain : La Guerre du Mexique 1862-1867, le mirage américain (2008 Perrin + Tempus 408 en 2011)

Grand-Carteret John : L’Histoire, la vie, les mœurs et la curiosité (Tome V de 1928)

Guay Christophe : La Propagande bonapartiste sous le Second Empire (1996 - Cerb)

Guériot Paul : La Captivité de Napoléon III en Allemagne (1926 - Perrin)

Guétary Jean et Frichet Henry : Centenaire de Napoléon III (1973 - Rety Meulan)

Guichonnet Paul : Histoire de l’annexion de la Savoie à la France (1965 - Horvath)

Guiral Pierre : L’âge d’or du capitalisme 1852-1879 (1976, réédité 1995 - Hachette Vie quotidienne)

Guiral Pierre : L’historiographie du SE (n° spécial janvier-mars 1974 - Revue HMC d’Armand Colin)

Guivarc’h Marcel : Jobert de Lamballe (2001 - Musé médecine)

Guyho Corentin : Les Beaux jours du Second Empire 1853-1854 (1891 - Calmann Lévy)

 

Hachet-Souplet Pierre : Louis-Napoléon prisonnier au fort de Ham (1894 - Dentu)

Hadol Paul : La Ménagerie impériale (31 caricatures : 1871 - Rossignol, Bureau L’éclipse)

Hahn Pierre : Nos ancêtres les pervers, les homosexuels sous le Second Empire (1979, réédité 2006)

Hamel Ernest : Histoire illustrée du Second Empire (1884 - 2 tomes - Degorce-Cadot)

Hannotin Denis : Mocquard chef de cabinet de Napoléon III (2014 - Editions Christian)

Hannotin Denis : Auguste Nélaton, chirurgien de Napoléon III (2016 - Editions SPM)

Hannotin Denis : Enquête surcertains  comtes privés de Napoléon III (2022 – SPM)

Hazareesingh Sudhir : La Saint-Napoléon (2007 - Tallandier)

Henderson W.O. : La Révolution industrielle1780-1914 (1970 - Flammarion)

Henri Paul : Napoléon III et les peuples (1943 - Faculté des Lettres Clermont)

Héritier Jean : Histoire de la IIIe République (1932 - Librairie de France, 2 tomes)

Histoire du XIXe siècle (revue) : Autour du 2 décembre (numéro 22 de 2001)

Histoire Événement (magazine trimestriel) : L’Aventure Napoléon III (juillet 2004 - numéro 14)

Historama : Napoléon III, un grand empereur (n° 54 d’août 1988, par Fred Kupferman)

Historia : Napoléon III face à Decaux (numéro 351 de février 1976)

Historia : Napoléon III et le Second Empire (septembre 1995 - numéro spécial 37)

Holden Reid Brian : L’âge industriel 1854-1871 concerne les guerres (Autrement)

Huard Raymond : Le Suffrage universel en France 1848-1946 (1991 - Aubier)

Hugelmann G. : La VIe race (1863 - Dentu) en deux tomes

Imbert de Saint-Amand : Le Règne de Napoléon III (1861 - Lethielleux)

Imbert de Saint-Amand : L’Apogée de Napoléon III 1860 (1894 - Dentu)

Imbert de Saint-Amand : Louis Napoléon et Mlle de Montijo (1918 - Lethielleux)

Imprimerie impériale : Progrès de la France sous le gouvernement impérial (1869)

Jacomet Pierre : Avocats républicains du Second Empire (1933 - Denoël et Steele)

Jacomet Pierre : Favre et Gambetta avocats du Second Empire (1933 - Denoël)

Jacotey M.-L. : L’Entrevue de Plombières et l’unité italienne (1983)

Jéloubovskaïa Enna : La Chute du Second Empire (1959 - édité à Moscou)

Jobert Philippe (dir.) : Les Patrons du Second Empire (1991 - Picard Cenomane)

Journal de la France (Le) : Le Second Empire (1978 - Tome VIII - Tallandier)

Jullian Philippe : Le Style Second Empire (Baschet éditeur)

Kapp Bernard : Interviews posthumes (1989 - éditions La Découverte)

Kastener Jean : Napoléon III à Plombières (1967 - Thermes de Plombières)

Kératry comte Émile de : Le Dernier des Napoléon (1872 - Lacroix)

 

L’Histoire : Faut-il réhabiliter Napoléon III ? (juin 1997 - dossier numéro 211)

L’Huillier Fernand : La Lutte ouvrière à la fin du Second Empire (1957 - A. Colin)

L’Illustration : Voyage de leurs majestés dans le sud-est, en Corse et Algérie (1860)

La Cerda de (Alexandre) : La Chapelle impériale de Biarritz (1998 - CBR éditions)

Labourieu Théophile : Le Mystères de l’Empire (1874 - Bureau de la publication)

Labracherie Pierre : Le Second Empire (1962 - René Julliard « Il y a toujours un reporter »)

Labracherie Pierre : Napoléon III et son temps (1967 - Julliard)

Labrune et Toutain : L’Histoire de France (2002 - Nathan, Repères pratiques)

Laffont Pierre : Une Histoire personnelle de la France au XIXe siècle (1986 - Robert Laffont)

Lagoueyte Patrick : La vie politique en France au XIXe siècle (1997 - Ophrys : Synthèse histoire)

La Guéronnière (Arthur de) : Napoléon III et l’Angleterre (1858 - Firmin Didot)

La Guéronnière (Arthur de) : L’Empereur Napoléon III et l’Italie (1859)

La Guéronnière (Arthur de) : L’Homme de Sedan (1870 - Bruxelles)

Lamarque Philippe : Armorial impérial sous Napoléon III (2005 - Ed. de la Marquise)

Lamathière : Dictionnaire du XIXe siècle (Anthologie de la Légion d’honneur)

Lamouche Robert : Napoléon III et la Seine-et-Marne (1997 - Puits fleuri)

Lamouche Robert : Le Prisonnier du Fort de Ham (2000 - Vague verte)

Lamy Etienne : Études sur le Second Empire (1895 - Calmann-Lévy)

Leancea Gabrel : La Politique extérieure de Napoléon III (2012 - L’Harmattan)

Larguier Léo : Le 4 septembre (1931 - Les éditions de France)

Laroulandie Fabrice : Les Ouvriers de Paris au XIXe siècle (1997 - éditions Christian)

Larousse : Le Monde autour de 1871. La commune de Paris (1971 - collection Monde et histoire)

Larousse : Le Second Empire en bandes dessinées (1978 - n° 19 de Larousse)

Larousse (collectif) : De la Révolution à la Belle Époque 1789-1914 (2001 - Larousse)

Laurent F. : Voyage de Napoléon III en 1852 dans l’est, le centre et le midi de la France(1853)

Laurière de HY : Une Américaine (Lillie Moulton) à la cour de Napoléon III (1938 - Calmann Lévy)

Lavalée Théophile : Histoire des Français de 1848 à 1876 (Tome 6 - 1876 Charpentier)

Lavisse Ernest : Histoire de France (1900-1910 - Hachette, Tomes 5 et 6)

Lavisse : Histoire contemporaine 1857-1875 Tome 7, par Charles Seignobos (1921 - Hachette)

L’Expansion : Deux siècles de révolution industrielle (1983 - Pluriel H 8413)

Le Bigne : Histoire anecdotique et populaire de Napoléon III (1867 - Duquesne)

Le Clère Bernard et Wright Vincent : Les Préfets du Second Empire (1973 - A. Colin)

Le Figaro littéraire : Pour (Dutourd) ou contre (Lanoux) Napoléon III (n° 1.255 du 8 juin 1970)

Le Figaro littéraire : Napoléon III, le procès en réhabilitation (jeudi 12 octobre 1995)

Le Franc Pierre : Le deux décembre 1851, causes et suites (1870 - Le Chevalier)

Lebas P. : La Jeunesse de Napoléon III (sans date)

Lecaillon Jean-François : Napoléon III et le Mexique (1994 - L’Harmattan)

Lefevre André : Chemins de fer sous le Second Empire (1951 - Sedes)

Lequin Yves : Histoire des Français XIXe siècle (1984 - Tome 2 La Société - Armand Colin)

Leroy Alfred : La Civilisation française du XIXe siècle (1963 - Casterman)

Leroy-Beaulieu Paul (gendre Chevalier) : La Question ouvrière au XIXe siècle (1872 - Paris)

Lespes Léo : Histoire de la présidence 1848-1851 (1852 - Pioche, 2 volumes)

Lévêque Jean-Jacques : 1848-1869 L’aube de l’impressionnisme (ACR éditions - 1994)
(3 autres dicos : Impressionnistes 1870-89, Belle Époque, Années folles)

Lévy-Leboyer & Bourguignon : L’économie française au XIXe siècle (1985 - Economica)

Lhuillier Fernand : La Lutte ouvrière à la fin du Second Empire (1957 - Armand Colin)

Limido Luisa : L’art des jardins sous le Second Empire (2002 - Champ Vallon)

 

Macé Jacques : Le Général de Montholon de Napoléon Ier à Napoléon III (2000 - Christian)

Magazine Napoléon III : trimestriel par Soteca (1er numéro en janvier 2008 - Numéro 10 en avril 2010)
édité par Soteca (BP 220 - 92212 Saint-Cloud - Tél. 01 47 11 22 86) de David Chanteranne

Maison Françoise & Caude Elisaberh : La Pourpre et l’exil (catalogue 2004 Expo Compiègne)

Mallet & Isaac : De 1848 à 1914 (1961 : manuel classe de Première - Hachette)

Maneglier Hervé : Paris impérial, la vie quotidienne SE (1990 - Armand Colin)

Marseille (Actes du colloque) : Marseille sous le Second Empire (1961 - Plon)

Marseille Jacques : La France de Napoléon III (1998 - France loisirs - Tome XV 1848-1880)

Marseille Jacques : Nouvelle histoire de France (1999 - Perrin)

Martin Henri : Histoire de France populaire (1883 - Lib. Furne -Ed. Jouvet)
Tome VI : 1832-1862 - Tome VII : 1861-1875

Mathieu Caroline : Les Expositions universelles à Paris (juin 2007 - Cinq continents)

Mauduit Xavier : Le ministère du faste (2016 - Fayard)

Mauduit Xavier : Flamboyant Second Empire (2016 - Armand Colin)

Maurain Jean : La Politique ecclésiastique du Second Empire (1930 - Alcan)

Mayer P. : Histoire du 2 Décembre (1852 - Ledoyen)

Mels A. : Wilhelmshohe Souvenir de captivité (1880 - Dupont)

Ménager Bernard : Les Napoléon du peuple (1988 - Aubier)

Mercier Jacques & Dominique : Napoléon III quitte la scène : 4 septembre 1870 (1967 - Albin Michel)

Miller Michaël : Le Bon Marché (1987 - Belin)

Milza Pierre : L’année terrible 1870-1871 (mars 2009 - Perrin)

Minc Alain : Une Histoire de France (septembre 2008 - Grasset)

Miroir de l’histoire : Prestiges du Second Empire (numéro spécial 85 de janvier 1957)

Miquel Pierre : Le Second Empire (1992 Plon et 1998 Perrin, réédité 2008 Tempus n° 213)

Miquel Pierre : Trésors de la photographie (1979 - Duponchelle - éditeur André Barret)

Mollier Jean-Yves et Pascal Ory : Pierre Larousse et son temps (1995 - Larousse)

Montel Nathalie : Le Chantier du canal de Suez 1859-1869 (1998 - Ponts & chaussées)

Monts général comte de : La Captivité de Napoléon III en Allemagne (1910 - Laffitte)

Monuments historiques (revue RMN n° 102) : Le Second Empire (avril 1979 - 96 pages)

Morand Edmond : Le Canal de Suez et l’histoire extérieure du SE (1936 - Figuière)

Mourre Michel : Dictionnaire d’histoire universelle (1968 - édit. Universitaires, 2 volumes)

Muraour E. : Triomphes de l’empire : Crimée, Italie, Chine, Syrie (1861 - Lebigre)

Muraour E. : Les Gloires de l’Empire (1861 - Lebigre & Duquesne frères)

Murat Inès : La Deuxième République (1987 - Fayard) Prix Napoléon III 1988

Musée d’Arenenberg : Napoléon III, l’empereur du lac de Constance (2008)

Musées nationaux : L’Art en France sous le Second Empire (catalogue de l’expo1979)

Musso Pierre : Saint-Simon et le saint-simonisme (1999 - PUF)

 

Napoléon III : Œuvres de Napoléon III (5 volumes : 4 en 1856 et 5e en 1869 - Plon)

Napoléon III : La Politique impériale exposée par les discours de l’Empereur  (1868 - Plon)

Nicolas Gilbert : Les Instituteurs sous le Second Empire (2004 - Belin)

Nieuwerkerke comte : Art et pouvoir sous Napoléon III (Expo Compiègne 2000)

Nora Pierre : Les Lieux de mémoire (1997 réédition 3 volumes - Gallimard)

North-Peat Anthony : Paris sous le  Second Empire, les femmes, les modes… (1911 - Émile Paul)

Nouschi Marc : Petit atlas géographique du XIXe siècle (2008 - Armand Colin)

Nouveaux Cahiers de Second Empire : publiés l’ass. Napoléon III de Paris (n° 44 en 2008)

Nouvel-Kammerer Odile : Le Style Second Empire (1999 - Flammarion)

Nouvelle histoire de France : n° 28 (1848-1850) et n° 29 (Second Empire), chez Tallandier (1969)

 

Olivesi (Antoine) et Nouschi (André) : La France de 1848 à 1914 (1970, réédité 2003 - Nathan)

Ollivier Émile : L’Empire libéral (1895-1915 - Garnier, 17 volumes)

Ollivier Marie-Thérèse : J’ai vécu l’agonie du Second Empire (1970 - Fayard)

Ollivier-Troisier Geneviève : Autour d’Émile Ollivier, souvenir de sa fille (1965 - Boulogne)

Ormesson Wladimir (père de Jean) d’ : La Crise mondiale de 1857 (1933 - D’Hartoy)

ORSAY musée : Spectaculaire Second Empire (catalogue de l’expo 2016 – Skira)

Ortholan Henri : L’Armée du Second Empire 1852-1970 (2009 - Soteca)

 

Palau François et Maguy : Le rail en France : le Second Empire (1993-2005) en 3 tomes

Palmade Guy : Capitalistes et capitalisme français au XIXe siècle (1961 - Armand Colin)

Pariente : La France sous le Second Empire (Agenda 1996 - éd. Louis Pariente)

Pariente : D’une éphémère IIe République à un prestigieux Second Empire (Agenda 2006 - éd. Louis Pariente)

Pelissier Pierre : Emile de Girardin, prince de la presse (1986 - Denoël) Prix Napoléon III 1986

Perceau Henri : Le Sénat sous le Second Empire (2009 - Jouve)

Perdonnet A. : Les Chemins de fer (1866 - Hachette)

Perreux Gabriel : Les Conspirations : Strasbourg et Boulogne (1926 - Hachette)

Pharaon Florian : Voyage en Algérie de sa Majesté Napoléon III (1865 - Plon)

Pichot-Bravard Philippe : Le Pape et l’empereur - Les catholiques et Napoléon III (2008 - Tempora)

Picon Antoine : Les Saints-simoniens (2002 - Belin)

Pierrard Pierre : Histoire de France 1815-1960 (manuel enseignement Technique 1960 - Bloud & Gay)

Pierrard Pierre : La Vie ouvrière à Lille sous le Second Empire (1991 - éd. Charles Corlet)

Pierre Patrice : La France au XIXe siècle (2008 - Studyrama)

Piétri François : Napoléon et le Parlement (1955 - Fayard)

Pimienta (Robert) : La Propagande bonapartiste en 1848 (1911 - Cornely)

Pithois Claude : Reflets du Second Empire (1957 - Regain à Monte Carlo)

Plaisir de France : Rattachement de Nice et Savoie (N° du centenaire - Févier 1960)

Plessis Alain : De La fête impériale au mur des fédérés (1973 - Le Seuil, Points H 109)

Plessis Alain : Napoléon III empereur socialiste (L’Histoire n° 195 de 1996, et n° 211 de 1997)

Plessis Alain : Colloque de Boulogne sur l’Europe (2001 - Cahier littoral 2)

Plombières (ville) : brochure de 1996, titrée « Une innovation du Second Empire »

Poidevin R. et Bariéty J. : Les Relations franco-Allemandes 1815-1875 (1977 - Armand Colin)

Poisson Georges : Napoléon et Paris (1964 - Berger-Levrault)

Poisson Georges : L’Élysée, histoire d’un palais (1979, réédité 1988 - Perrin)

Poisson Georges : Les Secrets de l’Élysée (décembre 2006 - Timée éditions)

Poisson Georges : Le comte de Chambord, Henri V (2009 - Pygmalion)

Ponteil Félix : 1848 (Armand Colin - 1937 et 4e édition en 1966)

Ponteil Félix : Les Classes bourgeoises et l’avènement de la démocratie (1968 - Albin Michel)

Poulain-Corbion J.-M. : Récit du voyage en Normandie et Bretagne (1858 - Amyot)

Poulet-Malassis A. : Papiers secrets et correspondances du SE (1871 - Bruxelles)

Portet Mariette : Saint-Cloud les Hauts-de-Seine (1966 - Corlet éditeur)

Pouthas Charles : Histoire politique du Second Empire (1954 - Centre Doc Universitaire)

Pouthas Charles : Démocratie et capitalisme 1848-1860 (1941 - Peules et civilisations tome 16)

Pradalié Georges : Le Second Empire (1957 - PUF « Que sais-je ? » n° 739)

Priouret Roger : Origines du patronat français (1963 - Grasset)

Pujolar Olivier : Le Livret ouvrier (1994 - DEA Bordeaux)

Quentin-Beauchard Alexandre : Études et souvenirs sur le Second Empire (1902 - Plon)

Quentin-Beauchard Pierre : Les chroniques du château de Compiègne (1953 - Roger)

Queyssi Laurent : Histoire de France pour les Nuls : Tome 9  XIXe siècle (2018 - First)

 

Ravelle Françoise : Fastes et rayonnement du Second Empire (2016 - Parigramme)

Reinhard Marcel : Histoire de France 1715-1945 (Tome II 1954 - Larousse)

Rémond René : La Vie politique en France 1848-1879 (1969 - Armand Colin)

Renault B. : Histoire du gouvernement de Louis-Napoléon (1852 - Ruel aîné)

Renault B. : Histoire de Napoléon III, empereur des Français (1853 - Ruel aîné)

Renouvin Pierre : Histoire des relations internationales de 1789 à 1871 (1954 et 1994 - Hachette)
Tome II 1789-1871 (sur cinq tomes)

Ressi Michel : Dictionnaire des citations de l’Histoire de France (1990 - éd. Du Rocher)

Revue d’histoire moderne : Historiographie du Second Empire (Numéro spécial - janvier 1974)

Ribeill Georges : La Révolution ferroviaire 1823-1870 (1993 - Belin)

Ricard Xavier de : Histoire mondaine du Second Empire 1852-1853 (1904 - Lib. Nouvelle)

Rioux Jean-Pierre : La Révolution industrielle 1780-1880 (1971 - Points Seuil H6)

Riousset Michel : Les Bords de Marne du Second Empire à nos jours

Robert Adolphe et Gaston Cougny : Dictionnaire des parlementaires français
(1892 - Bourloton, réimprimé en 2000 à Genève par Slatkine)

Robert-Jones Philippe : La Caricature française entre 1860 et 1890

Roig Jean-Paul : Citations historiques expliquées (2007 - Eyrolles)

Rome E. : La France de Napoléon III (1863 - éditeur Roux)

Rousset Camille : Histoire de la guerre de Crimée (1877 - 2 tomes - Hachette)

Rowley Anthony : Évolution économique du milieu XIXe siècle à 1914 (1982 - Sedes)

Roy Claude : Le Second Empire vous regarde - Photos Braun (janvier 1958 - Revue Le Point)

 

Saforcada David : Napoléon III premier président, dernier empereur (2008)

Sagnes Jean : Les Racines du socialisme de Louis-Napoléon Bonaparte (2006 - Privat Toulouse) Prix Napoléon III 2007

Sagnes Jean : Napoléon III Le parcours d’un saint-simonien (mars 2008 - Singulières)

Sainlaude Stève : La guerre de Sécession (en 2 tomes - 2011 - Lharmattan) Prix Napoléon III 2013

Saint-Edme B. de : Procès du prince Louis-Napoléon (1840 - éd. Alphonse Levasseur)

Saint-Hilaire Marco de : Histoire de Louis-Napoléon (1853 - Krabbe)

Salles Catherine: Le Second Empire 1852-1870 (1988 Larousse + Reader’s Digest)

Sans nom: Voyage de leurs majestés impériales dans le sud-est de la France en Corse et en Algérie (1860)

Sauclières de : Réponse à la brochure de M. de La Guéronnière (1861)

Saulnier Jean : La France sous le Second Empire (Agenda 1996 - éd. Louis Pariente)

Savant Jean : L’énigme de la naissance de Napoléon III (1971 - Cahiers Académie Histoire)

Scheffer Christian : Les Origines de l’expédition du Mexique (1939 - Rivière)

Schneider commandant : Le Second Empire à Saint-Cloud (1894 - Victor Havard)

Séchaud (Pierre) : L'Académie française et le Second Empire (1952 - Bosc Lyon)

Sédillot René : Peugeot, de la crinoline à la 404 (1960 - Plon)

Sédouy Jacques-Alain de : Le concert européen 1814-1914 (2009 - Fayard)

Segond André : Marseille ville impériale (2010 - Autres temps)

Sergent Pierre : Camerone, la Légion étrangère au Mexique (1980 - Fayard)

Sérieyx W. : L’ascension de Louis Bonaparte 1832-1848 (1935 - éditions de France)

Simon Jules : Origine et chute du Second Empire (1876 - Calmann Lévy)

Soria Georges : Histoire de la Commune (1971 Laffont - 6 tomes dont 1er sur la fin du SE)

Souvenir Napoléonien (fondé en 1936) : Revues (n° 451 : colloque « Europe » 2003 à Vichy)

Souvenir Napoléonien : Inauguration de la place Napoléon III le 13 juin 1990 (n° 373 d’octobre)

Spillmann Georges (général) : Napoléon III et le royaume arabe (1965)

Sylvenecte (Madame Graux) : La cour impériale à Compiègne (1884 - Charpentier)

 

Taillandier : Le Second Empire 1851-1870 (n° 29 de 1968 - éditeur Taillandier)

Tastet Michèle : Solférino, domaine impérial (2009 - Pyremonde)

Tchernoff Iouda : Le Parti républicain sous le Second Empire (1906 - Pedone)

Teissier Octave : Napoléon III et l’Algérie (1865 - éditeur Challamel)

Tersen Émile : Quarante-huit (1957 - Club français du livre)

Tétart Philippe : Histoire du sport : du Second Empire à 1940 (2007 - Vuibert)

Thibault Chantal : Napoléon III à travers l’imagerie de son temps (1977 - CNAM)

Thomas Albert : Histoire socialiste 1789-1900 - Tome X : Le Second Empire (1907 - Jules Rouff)

Thoraval Anne : Promenade sur les lieux de l’histoire (2004 - Parigramme)

Toesca Maurice : Les Grandes heures de Fontainebleau (1957 - Albin Michel)

Touchatout (Léon Bienvenu) : Trombinoscope (1882 - Dessins Moloch : n° 17 Napoléon III)

Touchatout (Léon Bienvenu) : Histoire tintammaresque de Napoléon III (éd. L’Éclipse), en 2 tomes :
- Tome I (publié en 1874) : Années de chance (jusqu’en 1866)
- Tome II (publié en 1878) : La dégringolade impériale (1866-1973)

Trousset Jules : Le Second Empire (10e tome de L’histoire d’un siècle), à Librairie illustrée (1890)

Tudesq André-Jean : L’Élection présidentielle de Louis-Napoléon (1965 - A. Colin)

Tulard Jean : Dictionnaire du Second Empire (1995 - Fayard : la vraie bible)

Tulard Jean : Pourquoi réhabiliter le Second Empire ? (colloque Paris 1995 - Giovanangeli)

 

Valynseele Joseph : Les Maréchaux de Napoléon III, leur famille, leur descendance (1980)

Valode Philippe : Histoire des campagne présidentielles (2006 - HC éditions)

Vapereau Gustave : Dictionnaire universel des contemporains (1863 - Hachette)

Vapereau Gustave : Dictionnaire universel des contemporains (1880 - Hachette)

Verley Patrick : La Révolution industrielle (1997 - 2001 Folio Histoire n° 77 Gallimard)

Verly Albert : L’Escadron des Cent-Gardes (1894 - Paul Ollendorff)

Vermorel Auguste : Les Hommes de 1851 (1869 - éditeur Décembre-Alonnier)

Véron Pierre : Paris comique sous le Second Empire (1881 - Calmann-Lévy)

Viel-Castel Horace : Mémoires sur le règne de Napoléon III (1883 + Lafont 2015 Bouquins)

Vigier Philippe : La Seconde République (2001 - PUF « Que sais-je ? » n° 295)

Vissière Jean-Louis : Petits crimes sous le Second Empire (2008 - Ed. du Masque Labyrinthes)

Vosgien Le (Henri) : 20 ans de règne de Napoléon III (1869 - éditions Humbert)

Vulliez-Laparra Wanda : Gloire de Biarritz (1998 - France Empire)

Wilhelm Jacques : La Vie à Paris sous le Second Empire (1947 - AMG musée Carnavalet)

Willard Claude : La France ouvrière, des origines à 1920 (1993 - Éditions sociales)

Willing Paul (colonel) : L’Armée de Napoléon III (1983 - Musée de l’Armée) 2 tomes - Prix Napoléon III 1985

Wright Vincent : Le Conseil d’État sous le Second Empire (1972 - Armand Colin)

Wright Vincent et B. Le Clère : Les Préfets du Second Empire (1973 - Armand Colin)

Woeste Charles : Le Règne de Napoléon III (1907 - Bruxelles)

Yon Jean-Claude : Le Second Empire : politique, société, culture (2004 - Armand Colin)
[Prix Napoléon III de Boulogne-sur-Mer le 18 novembre 2005]

Yon Jean-Claude : Spectacles sous le Second Empire (2010 - Armand Colin)

Yvert Benoît (sous la direction) : Dictionnaire des ministres 1789-1989 (1990 - Perrin)

Yvert Benoît : Premiers ministres et présidents du Conseil depuis 1815 (2002 - Perrin)
réédité par Perrin en Tempus n° 187 en octobre 2007

Zeldin Théodore : Histoire des passions françaises (1981 - Points Seuil H 54)

Zeldin Théodore, préfacier : Une histoire du monde au XIXe siècle (mai 2005 - Larousse)

Zevort Edgar : La France sous le régime du suffrage universel (1894 - Quantin)

 

 

Guerre de 1870

Audoin-Rouzeau Stéphane : 1870 : La France dans la guerre (1989 - Armand Colin) Prix Napoléon III 1990

Billardière Émile de la : La Guerre de 1870-1871 (non daté - Barba éditeur Paris)

Bourgin G. : La Guerre de 1870 et la Commune (1971 - Flammarion)

Cahiers de l’histoire : La Guerre de 1870 (numéros 88 de décembre 1969 et 94 d’avril 1972)

Chuquet Arthur : La Guerre de 1870-1871 (1895 - Paris)

Claretie Jules : Les révolutions de 1970-1871 (1875)

Cogniet Jean (capitaine) : Bazeilles 1870 (juillet 1968 – Imp. Chantelard)

Duquet A. : La Guerre de 1870 (1890-1899 - Charpentier 8 volumes)

Duveau Georges : Le Siège de Paris : septembre 1870 - janvier 1871 (1939 - Hachette)

Encyclopédie par l’image : La Guerre de 1870-1871 (Hachette)

Ferreira Sylvain : Guerre de 1870 (2008 - HS n° 6 du magazine Champs de Bataille)

Gouttman Alain : La Grande défaite (janvier 2015 - Perrin)

Guérin André : La Folle guerre de 1870 (1970 - Hachette)

Guillemin Henri : Cette Curieuse guerre de 70 Thiers, Trochu Bazaine (1956 - Gallimard)

Historia : 1870, une guerre perdue d’avance (mars-avril 1999 - numéro spécial n° 58)

Jacoby Jean-Claude : 1870 La Guerre en Moselle (novembre 2014 - Ed. des Paraiges)

Jaurès Jean : La Guerre franco-allemande 1870-1871 (1908, rééd. Flammarion 1971)

Lecaillon François : Les Français et la guerre de 1870 (2004 - Giovanangeli)

Léomy Fabrice : Gravelote, Saint-Privat 1870 (Grandes batailles n° 23)

Lonlay Dick de : Guerre 1870-1871 Français et Allemands (6 volumes 1887-1891 - Garnier)

Margueritte Paul et Victor : Histoire de la guerre de 1870-1871 (1871 - Chamerot)

Martiny de Riez : La Guerre de 1870-71 (1873 - Butot)

Montesquiou Léon de : 1870, les causes politiques du désastre (1914 - Nouvelle Lib. Nationale)

Moritz Busch : Le Comte de Bismarck et sa suite: guerre 1870-1871 (1880 - Dentu)

Moritz Victor : Froeschwiller 6 août 1870 (1970 - Moritz)

Ollivier Émile : Histoire et philosophie d’une guerre 1870 (1970 - Martineau)

Robin Pierre : La cavalerie dans la guerre de 1870 (2009 - Ed. Bernard Giovanangeli)

Rome E.F. : Histoire de la guerre 1870-1871 (1872 - éditions Morey)

Roth François : La Lorraine dans la guerre de 1870 (1984 - PU Nancy)

Roth François : La Guerre de 1870 (1990 - Fayard - réédité Pluriel Hachette en 1993)

Rousset Léonce (Lt-Cl) : La Guerre franco-allemande (1895-1898 - 7 volumes - Lib. Illustrée)

Rousset Léonce (Lt-Cl) : Histoire de la guerre 1870 (1910-1912 - 2 tomes iluustrésMontgrédien)

Roux Georges : La Guerre de 1870 (1966 - Fayard)

Vignos Nicolas (zouave Rossignol) : L’Alsace et la guerre de 1870-71 (2011 - L’Alsace)

Wimpfenn (général) : Sedan 1870 (mémoires), publié à Bruxelles

 

 

Maladie et mort de Napoléon III

Androutsos Georges : La maladie urogénitale de Napoléon III (2000 - Institut histoire médecine)

Cabanès Augustin docteur : Morts mystérieuses de l’histoire (1912- Albin Michel)

Darimon Alfred : La maladie de Napoléon III (1886 - Dentu)

Giraudeau Fernand : La mort et les funérailles de Napoléon III (1873 - Amyot)

Gagnière Paul (Dr) : La maladie et la mort de Napoléon III (1988 - Revue n° 362 SN)

Gouhot Pierre (Dr) : Cette médecine en forme d’histoire (1991 - Cahiers Bourbonnais)

Grasset Daniel : La pierre de Napoléon III (29 juin 2009 - Académie Sciences Montpellier)

Gueniffey Patrice : Les derniers jours des rois (Napoléon III par Eric Anceau (2014 - Perrin)

Hannotin Denis : Auguste Nélaton, chirurgien de Napoléon III (2016 - Editions SPM)

Lecomte Georges : Napoléon III : sa maladie, son déclin (1937 - Lab. Ciba Lyon)

Rentchnick Pierre : Ces malades qui font l’histoire (1983 - Plon)

 

 

Hugo et Napoléon III (2e partie du livre « Napoléon III bienfaiteur »)

Victor Hugo : Napoléon-le-Petit (publié en août 1852)
Les Châtiments (Bruxelles novembre 1853 - Paris octobre 1870)
Actes et paroles : « Avant, pendant et après l’exil » (1875-1876)
Histoire d’un crime (écrit en 1852 - publié en 1877)
Choses vues (posthume 1887-1899)
- Gallimard Quattro 1972-2002 par Hubert Juin + Folio en poche -

 

Napoléon III : Six ouvrages principaux :

-  Rêveries politiques (écrites à Londres en mai 1832)
-  Des Idées napoléoniennes (écrites à Londres juillet 1839 - publiées par Paulin),
-  L’Idée napoléonienne (brochure de juillet 1840, ajoutée ensuite en tête des Idées)
-  L’Extinction du paupérisme (1844, rédigé à Ham - 1re édition par Pagnerre à Paris)
-  Histoire de Jules César (Préface et tome I le 9 mars 1865 + 2e volume en mai 1866)
-  Les Titres de la dynastie napoléonienne (brochure 1868 - Imp. nationale - 31 pages)

« Œuvres de Napoléon III » : publiées en 1869 (5 tomes) par PLON et Amyot
incluant « Discours et proclamations 1856-1869 » (Tome 5) et cinq publications :

1. Considérations politiques et militaires sur la Suisse (1833)
2. Manuel d’artillerie (1835 - Imprimé à  Zurich)
3. Fragments historiques : révolutions de 1688 et 1830 (1841 à Ham)
4. Analyse de la question des sucres (1842)
5. Le Canal de Nicaragua, projet de jonction des océans Atlantique-Pacifique (1846)

« Discours, messages, lettres et proclamations 1849-1861
de Sa Majesté l’Empereur Napoléon III »
 :
publiés en 1861 (184 pages) par Humbert

« Œuvres posthumes de Napoléon III », publiées en 1873 (Lachaud)
par le comte Alfred de La Chapelle (recueillis à Chislehurst)

 

ABCdaire (Patrick Besnier) : Victor Hugo (2002 - Flammarion - n° 147)

Angrand Pierre: Victor Hugo raconté par les papiers d’État (1961 - Gallimard)

Barthou Louis : Les Amours d’un poète (1927 - Arthème Fayard)

Besson André: Victor Hugo - Vie d’un géant (2001 - éditions France-Empire)

Biré Edmond : Victor Hugo, Après 1830 (1830-1851 : Tome II de 1899 - Perrin)

Carteret Alain : Napoléon III bienfaiteur, de Vichy et de la France
25 pages 185 à 210 sur Hugo et Napoléon III (2003 - La Montmarie)

Decaux Alain : Victor Hugo (1927 - Hachette)

Decaux Alain : Victor Hugo (avril 1976 - Historia n° 363)

Decker Michel de : Hugo, Victor pour ces dames (2002 - Belfond)

Dessemond Maurice : Victor Hugo, le génie sans frontières (2002 - Ed. Georges Naef)

Dossiers de l’histoire: Victor Hugo (mai-juin 1985 - Numéro 54) 

Dussart Delphine : Victor Hugo (2002 - Hatier : Figures de l’histoire n° 4)

Encyclopédie par l’image : Victor Hugo (1927 - Hachette)

Fuligni Bruno : Victor Hugo président (2002 - éditions de Paris)

Gallo Max : Victor Hugo, en deux tomes (2001 - XO éditions - réédité Pocket 2002 n° 11.696-7)

Gamarra Pierre : La Vie prodigieuse de Victor Hugo (1985 - Messidor)

Génies et réalités (collection Hachette, avec 9 auteurs) : Victor Hugo (1967 - Hachette)

Giorda : Victor Hugo, la légende d’un siècle (1983 - Hachette)

Grossiord Sophie : Victor Hugo “S’il n’en reste qu’un… » (1998 - Gallimard Découvertes 341)

Grossiord Sophie : Maison de Victor Hugo. Guide général (1993 - Paris musées)

Grands écrivains : Victor Hugo, le géant (Fascicule numéro 20)

Gregh Ferdinand : Victor Hugo : sa vie, son oeuvre (1933 - Flammarion - réédité en 1954)

Guillemin Henri : Victor Hugo par lui-même (1951 - Le Seuil, Écrivains de toujours - réédité en 1994)

Hovasse Jean-Marc : Victor Hugo (deux volumes 2001-2002 - Fayard)

Hugo Adèle : Victor Hugo raconté par un témoin de sa vie (1863 - Lacroix + réédité Plon 1985)

Kahn Jean-François : Victor Hugo, l’extraordinaire métamorphose (1984 - Fayard)

Juin Hubert : Victor Hugo (3 tomes : I en 1980, II 1984 sur 1844-1870 et III 1986 - Flammarion)

Keim Albert et Lumet Louis : Victor Hugo (1913 - Lafitte : collection Les grands hommes)

L’Histoire : Victor Hugo, portrait d’un génie (janvier 2002 - Spécial L’Histoire n° 261)

Lacretelle Pierre de : Vie politique de Victor Hugo (1928 - Hachette)

Larguier Léo : Victor Hugo en vingt images (1935 - Albin Michel)

Laster Arnaud : Victor Hugo raconté en images (1984 - Belfond)

Laurent Franck : Victor Hugo, écrits politiques (2001 - Livre de poche : références 587)

Les Grands de tous les temps : Victor Hugo (1968 - Dargaud)

Magazine littéraire : Victor Hugo, deux siècles de légende (janvier 2002 - numéro 405)

Marseille Jacques : Les Années Hugo 1802-1885 (2002 - Larousse)

Maurois André : Olympio ou la vie de Victor Hugo (1954 - Hachette)

Maurois André : Victor Hugo (1965 - Hachette, cartonné de 144 pages illustrées)

Maumusson Véronique : Victor Hugo, une force qui va (1991 - Médialogue)

Malécot Claude : Le Monde de Victor Hugo, vu par les Nadar (2003 - Monum)

Mitterrand Frédéric : Le Duel Napoléon III et Victor Hugo (2019 – XO éditions)

Novarino Albine : Victor Hugo - Juliette Drouet, dans l’ombre du génie (2001 - Acropole)

Paris-Match : Victor Hugo (1970 - Collection Les Géants de la littérature mondiale)

Pelletan Camille : Victor Hugo homme politique (1907 - Ollendorff)

Pena-Ruiz Henri (et JP Scot) : Un Poète en politique (2001 - Flammarion)

Roy Claude : La Vie de Victor Hugo racontée par Victor Hugo (1958 - Julliard)

Souchon Paul : Juliette Drouet, inspiratrice de Victor Hugo (1942 - Tallandier)

Souchon Paul : Pages d’amour de Victor Hugo (1949 - Albin Michel)

Tolédano André : Les Grands orateurs républicains (Hugo Tome X - Hémera Monaco)

Van Tieghem Philippe : Dictionnaire du centenaire de Victor Hugo (1985 - Larousse)

Site internet universitaire (Guy Rosa) : http://groupugo.div.jussieu.fr

 

 

Napoléon Ier, postérité et Bonapartisme

Aronson Théo : Les Bonaparte : histoire d’une famille (1967 - Fayard)

Bluche Frédéric : Le Bonapartisme (1981 - PUF « Que sais-je ? » n° 1.980)

Bluche Frédéric : Le Bonapartisme, droite autoritaire 1800-1850 (1980 - Nlles éditions latines)

Boudon Jacques-Olivier : Les habits neufs de Napoléon (2009 - Bourin Editeur)

Boudon Jacques-Olivier : Les Bonaparte (2010 - Dossier 8073 La documentation photographique)

Branda Pierre : La Saga des Bonaparte (2017 - Perrin)

Carteret Alain : Napoléon III bienfaiteur, 2e partie Bienfaiteur de la France (2003 - La Montmarie)

Carteret Alain : Napoléon III le provincial Conclusion (2012 Soteca - Prix Napoléon III 2013)

Casali Dimitri : La France napoléonienne (2021 - Albin Michel)

Castelot-Decaux-Koenig : Le Livre de la famille Bonaparte (1969 - Perrin)

Charles Napoléon : Les Bonaparte : des esprits rebelles (2006 - Perrin)

Charles Napoléon : Napoléon mon aïeul, cet inconnucitations (2009 - XO éditions)

Charles Napoléon : Napoléon par Napoléon - Pensées, maximes, citations (2009 - Le Cherche midi)

Chateaubriand : De Buonaparte et des Bourbons (1814 - Retirage 2004 Arléa)

Choisel Francis : Bonapartisme et gaullisme (1987 - Albatros)

Désarmaux Michel : Les Bonaparte et les Beauharnais : leur prodigieuse saga (2016 - Ed. Christian)

Duhamel Alain : La Marche consulaire (2009 - Plon) Sarkozy héritier de Napoléon ?

Flammarion J. Dr : Le Bonapartisme (1950 - Les éditions napoléoniennes)

Guillemin Henri : Napoléon tel quel (1969 - Trévise)

Hulot Frédéric : Les Frères de Napoléon (2006 - Pygmalion)

Jospin Lionel (ex-Premier ministre) : Le Mal napoléonien (mars 2014 - Seuil)

Jourdan Annie : Mythes et légendes de Napoléon (2004 - Privat)

Kern Emile : Napoléon 200 ans de légende (juillet 2016 - Soteca)

Labarre de Raillicourt : Louis Bonaparte, roi de Hollande (1963 - Peyronnet)

Lamoureux Sophhie : Légendes noires Anthologie des personnages détestés (2014 - Casterman)

Lucas-Dubreton J. : Le Culte de Napoléon Ier (1959 - Albin Michel)

Martineau Gilbert : Le Retour des cendres (1990 - Tallandier)

Masson Frédéric : Napoléon et sa famille (13 tomes 1897-1913 - Ollendorff)

Miège Gérard : La Suisse des Bonaparte (2007 - Cabédita 01220 Divonne)

Paoli Dominique Mme : Clémentine, princesse Napoléon 1872-1955 (1992 - éditions Duculot)

Perfettini Philippe : Guide Napoléon à Ajaccio (mars 2015 - Albiana)

Revues 1997 du SN : Hommage au Prince Napoléon 1914-1997 (n° 413 de juillet et 414 d’août 1997)

Rioux Jean-Pierre : Les Bonaparte (1968 Rencontre - réédité en 1982 par Complexe)

Rouhart Jean-Marie : Napoléon ou la destinée (2012 - Gallimard)

Saint-Bris Gonzague : Les Dynasties brisées (1992 - Lattès)

Tassigny Eddie de : La Descendance de Napoléon Ier (2009 - Auto-édition : 8 rue Marquis 76100 Rouen)

Tassigny Eddie de : La Descendance de Napoléon III (Auto-édition : février 2011) Préface Alain Carteret

Trésor du Patrimoine : Napoléon, bâtisseur d’empire (2005 - Préface Prince Murat)

Valode Philippe : Les Quatre Napoléon (2005 - De Vecchi)

Vanoyeke Violaine : Les Bonaparte (1991 - Critérion)

Volkmann Jean-Charles : La Généalogie des Bonaparte (2001 - éd. Jean-Paul Gisserot)

Witt de Laetitia : Le Prince Victor Napoléon (fils de Plon-Plon) (2007 - Fayard)

 

ABCdaire (Lentz, Tulard, et.) : Napoléon et l’Empire (1998-2004 - Flammarion n° 56)

Bonardi Pierre : Accusé Napoléon… levez-vous (1961 - APD)

Boudon Jacques-Olivier : Histoire du Consulat et de l’Empire (2003 - Tempus 30 Perrin)

Boudon Jacques-Olivier : Napoléon expliqué à mes enfants (2009 - Seuil)

Boudon Jacques-Olivier : Les Habits neufs de Napoléon (2009 - Bourin Editeur)

Caratini Roger : Napoléon, une imposture (1998 Michel Lafon + 2002 L’Archipel)

Casin Renée : Napoléon Ier et les bicentenaires des grandes institutions (2003 - Résiac)

Chanteranne David : Sur les pas de Napoléon Ier en terre de France (2004 - éd. Ouest France)

Chevallier Bernard : Napoléon : les lieux de pouvoirs (2004 - ArtLys)

Christophe Robert : Napoléon controversé (1967 - France Empire)

Cosseron Serge : Les Mensonges de Napoléon (2004 - Perrin)

Donteville J. : Napoléon Ier, son œuvre au dedans et au dehors (1912 - Jouve)

Garros Louis & Jean Tulard : Napoléon Ier au jour le jour (2002 - Tallandier)

Jamet Dominique : Napoléon (2003 - Plon)

Jourdan Annie : L’Empire de Napoléon (2000 - Flammarion, Champs Universitaires n° 3007)

L’Histoire : Napoléon : Révolution ou dictature ? (juillet 1989 - numéro spécial 124)

Lentz Thierry : Napoléon « Mon ambition était grande » (1998 + 2002 - Gallimard Découvertes 361)

Lentz Thierry : Napoléon Idées reçues (2001 - Le Cavalier bleu)

Lucas-Dubreton Jean : Le Culte de Napoléon 1815-1848 (1960 - Albin Michel)

Melchior-Bonnet Bernardine : Dictionnaire de la Révolution et de l’Empire (1965 - Larousse)

Petiteau Nathalie : Napoléon, de la mythologie à l’histoire (1999 - Seuil, réédité Points H 338)

Revue de l’Histoire (La) : Napoléon, le jugement de l’histoire (2003 - HS n° 14)

Souvenir Napoléonien : Les Napoléon et l’Europe Colloque de Vichy 2003 (n° 451 de février 2004)

Tranié Jean : Napoléon et son entourage (2001 - Pygmalion)

Tulard Jean : L’anti-Napoléon (1965 Gallimard + réédité Folio histoire en avril 2013)

Tulard Jean : Napoléon ou le mythe du sauveur (1977 - Fayard)

Tulard Jean : Dictionnaire Napoléon (1987 - Fayard - réédité en 1998, en 2 volumes)

Tulard Jean & Louis Garros : Napoléon Ier au jour le jour (2002 - Tallandier)

Tulard Jean : Dictionnaire amoureux de Napoléon (février 2012 - Plon)

 

Ageron Robert : L’Algérie algérienne de Napoléon III à de Gaulle (1980 - Sindbad) – 1er Prix Napoléon III 1981

Charlot Jean : Le Gaullisme (1970 - Armand Colin, dossiers U2)

Choisel Francis : Bonapartisme et gaullisme (1987 - Albatros)

Choisel Francis : La IIe République et le Second Empire au jour le jour (2015 - Biblis n° 108)

Duclos Jacques : De Napoléon III à de Gaulle (1963 - éditions sociales)

Mauduit Laurent : Jacques le Petit (septembre 2005 - Stock)

Maugarlonne François : Des Bonaparte et de l’exception de Gaulle (1993 - Belisane)

Mitterrand François : Le Coup d’État permanent (1964 - Plon + collection 10/18)

Mitterrand François : Mémoires interrompus (posthume avril 1996 - Odile Jacob)

 

Ardisson Thierry : Louis XX, contre-enquête sur la monarchie (1986 - Olivier Orban)

Bodineau & Verpeaux : Histoire constitutionnelle (2000 - « Que sais-je ? » n° 3.547)

Bouthillon Fabrice : L’illégitimité de la République (2005 - Plon Commentaire)

Duverger Maurice : Constitutions et documents politiques (1966 - PUF Thémis)

Hermet Guy : Le Peuple contre la démocratie (1989 - Fayard)

Lacotte Daniel : Les Mots célèbres de l’histoire (mars 2003 - Albin Michel)

Morabito Marcel : Le Chef de l’État en France (1996 - Clefs Montchrestien)

Ponteil Félix : Les Institutions de la France de 1814 à 1870 (1965 - PUF)

Rémond René : La Droite en France (1968 - Aubier, tome I : 1815-1940)

Rémond René : Les Droites aujourd’hui (2005 - Audibert)

Rosanvallon Pierre : Le Sacre du citoyen (1992 - Gallimard, réédité 2001 Folio H 100)

Rosanvallon Pierre : La Démocratie inachevée (2000 - Folio Histoire n°126)

Sementéry Michel : Les Présidents de la République et leur famille (1982 - Christian)

Sévillia Jean : Historiquement correct (2003 - Perrin)

Sirinelli Jean-François : Histoire des droites en France (1992 - Gallimard)

 

 

Figures du Second Empire

(sélection de livres : par ordre de parution)

Famille impériale

Ordre chronologique des principales publications

Hortense (mère de Napoléon III)

Cochelet Louise (ép. Parquin) : Mémoires sur la reine Hortense (1836 - Ladvocat - 4 volumes)

Fourmestraux Eugène : La Reine Hortense (1867 - Dupont)

Arjuzon Caroline d’ : Hortense de Beauharnais (1897 - Paris)

Arjuzon Caroline d’ : Madame Louis Bonaparte (1901 - Paris)

Carette Mme, née Bouvet : Mémoires sur la reine Hortense (1926 - Albin Michel)

Prince Napoléon & Jean Hanoteau : Mémoires de la Reine Hortense (1927 - Plon)
(réédité - arrêt 1815 - en 2006 par Mercure de France, préface Christophe Pincemaille)

Turquan Joseph : La Reine Hortense (1927 - Deux volumes - Tallandier)

Bordeaux Henry : Le Cœur de la Reine Hortense (1933 - Plon)

Lacretelle Pierre de : Secrets et malheurs de la Reine Hortense (1936 - Hachette)

Masuyer Valérie : Mémoires, avec notes de Jean Bourguignon (1937 - Plon)
(Biographie Masuyer : Sous le signe des abeilles, par Anne Leflaive 1943 Pavois)

Normand Suzanne : La Reine Hortense (1948 - Les éditions de Paris)

Nabonne Bernard : La Reine Hortense (1951 - éditions André Bonne)

Gobineau Marcel : La Vie amoureuse de la reine Hortense (1954 - Deux rives)

Pagès Émile : La Reine Hortense (collection « La Vie amoureuse »)

Bertaud Jules : Connaissez-vous la reine Hortense ? (1959 - Bloud et Gay)

Wright Constance : Hortense, reine de l’Empire (1964 - Arthaud)

Bernardy Françoise de : La Reine Hortense 1783-1837 (1968 - Perrin)

Musée Napoléon d’Arenenberg : Arenenberg (brochures 1984 et 2008)

Duc de Castries : La Reine Hortense (1984 - Tallandier - Prix Napoléon 1985)

Wagener Françoise : La Reine Hortense (1992 - Lattès + Poche n° 13. 597 en 1994) Prix Napoléon III 1993

RMN expo 1994 Malamaison : La reine Hortense, une femme artiste (catalogue Expo)

Dufresne Claude : La Reine Hortense (2000 - Pygmalion)

Grellet Pierre : Hortense, une reine en exil, à Arenenberg (2008 - Cabédita)

Jarry François : Hortense de Beauharnais (2009 - Bernard Giovanangeli)

Baylac Marie-Hélène : Hortense de Beauharnais (2016 - Perrin)

Louis roi de Hollande (père de Napoléon III)

Rocquain Félix : Napoléon Ier et le roi Louis, père de Napoléon III (1875)

Du Casse baron : Les Rois frères de Napoléon Ier (1883)

Lacretelle Pierre : Secrets et malheurs de la Reine Hortense (1936)

Maillart A. : Saint-Leu-la-Forêt (1936 - Paris)

Labarre de Raillicourt : Louis Bonaparte, roi de Hollande (1778-1846)
frère et père d’empereurs
(1963 - Peyronnet)

Tulard Jean : Dictionnaires Fayard > Napoléon 1987 et Second Empire 1995

Hulot Frédéric : Les Frères de Napoléon (2006 - Pygmalion)

Défossez MP et Solange Bastin : Saint-Leu-la-Forêt (2008 - Valhermeil)

Barat Guy et Jean-Michel Pinon : Saint-Leu / Saint-Gilles (février 2012)

Eugénie (impératrice)

Bouscatel Édouard : L’Impératrice et le Quatre Septembre (1872 - Amyot)

Imbert de Saint-Amand : Louis-Napoléon et Mlle de Montijo (1878 - Dentu)

Carette Mme (née Bouvet) : Souvenirs intimes de la cour des Tuileries (1888 – Ollendorff)

Lano Pierre de : L’Impératrice Eugénie, le secret d’un empire (1891 - Havard)

Daudet Lucien : L’Impératrice Eugénie (1912 - Fayard - réédité L’Inconnue en 1922)

Debussy Paul: L’Impératrice Eugénie (1913 - Pierre Lafitte)

Debussy Jacques : L’Impératrice Eugénie (1914 – Lafitte)

Filon Augustin : Souvenirs sur l’impératrice Eugénie (1920 - Calmann Lévy)

Metternich Pauline de : Souvenirs 1859-71(1922 – Plon, réédité 2008 Tallandier et Poche Lettre-Plume 2010)

Lacour-Gayet Georges : L’Impératrice Eugénie (1925 - Ed. Albert Morancé, avec 40 gravures)

Bac Ferdinand : Le Mariage de l’impératrice Eugénie (1928 - Hachette)

Larminat comtesse de (Marie des Garets) : Souvenirs auprès de l’impératrice Eugénie (1928)

Loliée Frédéric : La Vie d’une impératrice (1928 - Tallandier)

Paléologue Maurice : Les Entretiens de l’impératrice Eugénie (1928 - Plon)

Aubry Octave : L’Impératrice Eugénie (1931 - Fayard)

Sencourt Robert : La Vie de l’impératrice Eugénie (1933 - NRF Gallimard)

Daudet Lucien : Dans l’ombre de l’impératrice Eugénie (1935 - Gallimard)

Eugénie : Lettres familières de l’impératrice à sa famille en Espagne (1935 - Le Divan)

René-Lafarge Th. : L’Impératrice Eugénie et ses femmes (1938 - Hachette)

Duff David : Eugénie et Napoléon III

Legge Edward : The empress Eugénie (Harpers)

Hermant Abel : Eugénie, impératrice des Français 1826-1920 (1942 - Hachette)

Desternes Suzanne et Henriette Chandet : La Vie privée de l’Impératrice Eugénie (1955 - Hachette)

Bertaut Jules : L’Impératrice Eugénie et son temps (1956 - Amiot Dumont)

Desternes Suzanne et Henriette Chandet : L’Impératrice Eugénie, intime (1964 - Hachette)

Kurtz Harold : L’Impératrice Eugénie (1967 - Perrin : The Empress Eugénie 1964)

Lachnitt Jean-Claude : Méconnue et calomniée, l’impératrice Eugénie (1982 – Cahiers Second Empire)

Sencourt Robert : La vie de l’impératrice Eugénie (1983 - Gallimard)

Dufresne Claude : L’Impératrice Eugénie, roman d’une ambitieuse (1986 - Perrin)

Smith William : Eugénie, impératrice et femme 1826-1920 (1989 - Olivier Orban)
(2e édition en 1998 - Bartillat, avec le sous-titre « Impératrice des Français »)

Autin Jean : L’Impératrice Eugénie, ou l’Empire d’une femme (1990 - Fayard)

Mérimée Prosper : Lettres à la comtesse de Montijo (1995 – Mercure de France)

Chauvel Geneviève : L’inoubliable Eugénie, impératrice des Français (1998 - Pygmalion)

La Cerda Alexandre de : Napoléon III, Eugénie et la chapelle impériale de Biarritz (1998 - CBR)

Pincemaille Christophe : L’Impératrice Eugénie, de Suez à Sedan (2000 - Payot)

Des Cars Jean : Eugénie, la dernière impératrice (2000 - Perrin - Prix Napoléon)

Lachnitt Jean-Claude : Eugénie ne s’appelait pas de Montijo (Magazine Napoléon III n° 4 d’octobre 2008)

Chirat Didier : Les secrets d’alcôve de l’histoire de France (2012 - Vuibert)

Solnon Jean-François : Les couples royaux dans l’histoire (2012 - Perrin)

Lecat Marie-France : Villa Eugénie, ou les promenades d’une impératrice (2014 - éditions Cairn)

Jean des Carshaël : Eugénie, l’impératrice mal-aimé (dossier du magazine Napoléon III n° 31 de 2015)

Descours Nicole : Eugénie Les larmes aux yeux (2016 - Michel de Maule)

Dargent Raphaël : L’impératrice Eugénie L’obsession de l’honneur (novembre 2017 - Belin)

Chilot Etienne : Dans l’ombre d’Eugénie : la dernière impératrice en exil (2019 – LeChamoiset)

Michelet Maxime : L’impératrice Eugénie : une vie politique (janvier 2020 – CERF)

Gilles Grandjean et Laure Chabanne (Compiègne) : L’impératrice Eugénie (sept. 2020 – Flammarion)

Prince impérial (Loulou)

Deléage Paul : Trois mois chez les Zoulous, les derniers jours (1880 - Dentu)

Hérisson Maurice comte d’Hérisson : Le Prince impérial (1890 - Paul Ollendorff)

Martinet André : Le Prince impérial (1895 - éditions Léon Chailley)

Quentin-Bauchart Maurice (Jean Berleux) : Fils d’empereur, le Petit prince (1901 - Flammarion)

Derennes Charles : La Mort du Prince impérial (1928 - Hachette)

Praviel Armand : la Fin tragique du Prince impérial (1928 - Firmin-Didot)

Filon Augustin : Le Prince impérial, souvenirs et documents (1912, réédité en 1935 - Hachette)

Augustin-Thierry Amédée : Le Prince impérial (1935 - Grasset)

Decaux Lucile : Loulou, Prince impérial (1938 - Gallimard)

Vautel Clément : Le Prince impérial (1946 - Albin Michel)

John Katherine : Le Prince impérial (1947 - Julliard)

Desternes Suzanne & Chandet Henriette : Louis, Prince impérial (1957 - Hachette)

Decaux Alain : Le Prince impérial (1970 - Perrin)

Philippon Jacques Dr : Le Prince impérial 1856-1879 (1979 - La Pensée universelle)

Saint-Bris Gonzague : Les Dynasties brisées (1992 - JC Lattès)

Frèrejean Alain : Napoléon IV, un destin brisé (1997 - Albin Michel)

Lachnitt Jean-Claude : Le Prince impérial, Napoléon IV (1997 - Perrin)

Magazine Napoléon III : Le Prince impérial, par Jean-Claude Lachnitt (N° 10 d’avril 2010)

Lachnitt Jean-Claude : Le Prince impérial, un héritier (2011 - Le Rubicon)

Catalogue expo RMN Compiègne : La Pourpre et l’exil (Expo 25 nov 2004 au 7 mars 2005)

Maison Françoise & Elisaberh Caude: La Pourpre et l’exil (catalogue 2004 Expo Compiègne)

Guay Christophe : L’Évolution politique du Prince impérial (janvier 2004 - CERB n° 23)

Valode Philippe : Les Quatre Napoléon (2005 - De Vecchi)

Tassigny Eddie de : La Descendance de Napoléon III (février 2011 - Préface Alain Carteret)

Tassigny Eddie de : Les Napoléonides, généalogie IVe dynastie (2012 - éd. Mémoire & documents)

Pradelles Éric : Le Prince impérial, Napoléon IV Correspondance I (2013 - éd. Mémoire & documents)

Magazine Napoléon III : Le Prince impérial et l’armée (dossier du n° 30 de mars 2015)

Pradelles Éric : Le Prince impérial, Napoléon IV Correspondance II (2015 - éd. Mémoire & documents)

Pradelles Éric : site internet  http://prince.imperial.over-blog.com/ (cliquez sur le lien en bleu, pour ouvrir mle blog)

Morny (demi-frère de Napoléon III)

Castille Hippolyte : M. de Morny (1859 - Dentu)

Baulny Louise baronne de (fille cadette de Rouher) : Trop vengée (1895 - Ollenforff)

Loliée Frédéric : Le Duc de Morny et la Société du Second Empire (1909 - Émile Paul)

Prugnard Léon : Le Duc de Morny et l’Auvergne (1911 - Clermont Ferrand)

Boulenger Marcel : Le Duc de Morny, prince français (1925 - Hachette)

Vivent Jacques : La Vie privée de Talleyrand (1940 - Hachette)

Augustin-Thierry Amédée : Son élégance le duc de Morny (1951 - Amiot-Dumont)

Christophe Robert : Le Duc de Morny, « empereur » des Français sous N. III (1951 - Hachette)

Pauy Émile : Morny et la terre de Nades (1957 - Bulletin 10 des Amis de Montluçon )

Paul Pierre : Connaissez-vous le duc de Morny (1958 - Blood & Gray)

Grothe Gerda : Le Duc de Morny (1966 - Fayard)

Parturier Maurice : Morny et son temps (1969 - Hachette)

Bernardy Françoise de : Flahaut, fils de Talleyrand et père de Morny (1974 - Perrin)

Barbarat Irénée-Henri : Le Duc de Morny et la terre de Nades (1984, réédité en 2001 par Lalizolle)

Dufresne Claude : Morny, l’homme du Second Empire (1983, réédité en 1993 et 2002 - Perrin) Prix Napoléon III 1983

Rouart Jean-Marie : Morny, un voluptueux au pouvoir (1995 - Gallimard) Prix Napoléon III 1996

Moisan Michel (ex-sous-préfet d’Issoire) : Le Duc de Morny (2001 - Carlat)

Carmona Michel : Morny, le vice-empereur (Fayard - 2005)

Collectif : Morny et l’invention de Deauville Actes du colloque Deauville 5-6 mars 2010 (2011 - Armand Colin)

Magazine Napoléon III : Spécial Morny (numéro 16 d’octobre 2011) par Jacques Jourquin

Angio-Barros Agnès : Morny, le théâtre du pouvoir (2012 - Belin)

Aublet Yves : Auguste de Morny Biographie illustrée (juin 2018 - Cahiers du temps)

Prince Napoléon (Plon-Plon, cousin de Napoléon III)

Martinet André : Jérôme Napoléon, roi de Westphalie (père de Plon-Plon) (1902 - Ollendorff)

D’Hauterive Ernest : Correspondance de Napoléon III et du Prince Napoléon (1925 - Calmann-Lévy)

Fanfani Révérend-Père et MT Porte : Clotilde de Savoie (épouse de Plon-Plon) (1929 - Téqui)

Bac Ferdinand : Le Prince Napoléon (1932 - Éditions des Portiques)

Berthet-Leleux François : Le Vrai prince Napoléon Jérôme (1932 - Grasset)

Flammarion Jules Dr : Le Prince Napoléon 1832-1891 (1939 - Tallandier)

Bertaut Jules : Le Roi Jérôme (1954 - Flammarion)

Melchior-Bonnet Béatrice : Jérôme Napoléon (1979 - Perrin)

Bedat Jean-Michel : Le Prince Napoléon et le Jérômisme (1990 - Mémoire DEA)

Pappalardo Alfio et Marie-Anne : Le Plonplonismo (2004 - SDE)

Hulot Frédéric : Les Frères de Napoléon (2006 - Pygmalion)

Witt de Laetitia : Le Prince Victor Napoléon (fils de Plon-Plon) (2007 - Fayard)

Boudon Jacques-Olivier : Jérôme Bonaparte, roi de Westphalie (2008 - Fayard)

Battesti Michèle : Le Prince Napoléon Plon-Plon (2009, préface de Charles Napoléon - Perrin)

Dargent Raphaël : Le Prince Napoléon, un cousin indocile (dossier du magazine Napoléon III n° 32 de 2015)

Princesse Mathilde (cousine de Napoléon III)

Bac Ferdinand : La Princesse Mathilde (1928 - Paris)

Faye Jacques de la : La Princesse Mathilde (1928 - Émile Paul frères)

Kuhn Joachim : La princesse Mathilde (1935 - Plon)

Augustin-Thierry Amédée : La princesse Mathilde, Notre-Dame des arts (1950 - Albin Michel)

Castillon du Perron Marguerite : La Princesse Mathilde, un règne féminin (1953 - Amiot Dumont)

Querlin Marguerite : La Princesse Mathilde (1966 - éditions Rencontre de Lausanne)

Des Cars Jean : La Princesse Mathilde (1988 - Perrin) - Prix Napoléon III 1989

Maison Françoise : Le Comte de Nieuwerkerke (2000 - RMN)

Martinoir Francine de : Mathilde et Eugénie (1992 - Criterion)

Goldschmidt Fernande : Nieuwerkerke, le bel Émilien (1997 - Art international Paris)

Nieuwerkerke comte : Art et pouvoir sous Napoléon III (Expo Compiègne 2000)

Picon Jérôme : Mathilde, princesse Bonaparte (2005 - Flammarion)

Des Cars Jean : Mathilde ou le règne de l’esprit ((Magazine Napoléon III n° 3 de juillet 2008)

Walewski (cousin de Napoléon III)

D’Escamps Henry : Le Comte Walewski (1868 - Paris)

Poirson Philippe : Walewski, fils de Napoléon (1943 - éditions Balzac)

Ornano Comte d’ : La Vie passionnante du comte Walewski (1953 - éditions comtales)

Valynseele Joseph : La Descendance naturelle de Napoléon, comtes Léon et Walewski (1964)

Bernardy Françoise de : Walewski, le fils polonais de Napoléon (1976 - Perrin)

Toussaint du Wast Nicole : Rachel amours et tragédie (1980 - Stock)

Nouveaux Cahiers du Second Empire : Généalogie et bibliographie Walewski (Numéro 33 de 1996)

Lahlou Philippe : Walewski, un Aiglon grand commis (Magazine Napoléon III n° 9 de janvier 2010)

 

Autres “grandes figures” françaises

Achille Fould

Bornecque-Winandy Edouard: : Achille Fould (1985)

Barbier Frédéric : La Dynastie des Fould (1991 - Armand Colin) Prix Napoléon III 1992

Brabant Jacques (de) : Achille Fould et son temps (2002 - Cairn, éditeur à Pau)

Haussmann (et Paris)

Biographies Haussmann

Touttain Pierre-André : Haussmann, créateur du Paris moderne (1868 - Gründ)

Lameyre Gérard : Haussmann, préfet de Paris (1958 - Flammarion)

Des Cars Jean : Haussmann, la gloire du Second Empire (1978 - Perrin)

Carmona Michel : Haussmann (2000 - Fayard)

Chaudun Nicolas: Haussmann au crible (2000 - Éditions des Syrtes)

Valance Georges : Haussmann le grand (2000 - Flammarion)

Rauzy Monique : Georges-Eugène Haussmann (2002 - Hatier : Figures de l’histoire n° 7)

Chaudun Nicolas : Haussmann, baron-préfet de la Seine (2009 - Perrin)

 

Sur Paris haussmanien

Doré Gustave (texte Émile de Labédollière) : Le Nouveau Paris (1860 Barba, réédité 1986 Sacelp)

Touttain Pierre-André : Haussmann, créateur du Paris moderne (1871 - Gründ)

Beaujoint Jules : Histoire des Tuileries (1878 - Fayard)

Joanne Adolphe : Guide Paris illustré (1870 et 1876, 3e édition - Hachette)

Montemont Alban : Guide universel de l’étranger dans Paris (12e édition 1875 - Garnier frères)

Genouillac H. Gourdon de : Paris à travers les siècles - Tome V 1830-1881 (1882 - Roy)

Poëte Marcel : La Transformation de Paris sous le Second Empire (1910 - Dupont)

Boulenger Jacques : Les Tuileries sous le Second Empire (1932 - Calmann-Lévy)

Morizet André : Du vieux Paris au Paris moderne. Haussmann et ses prédécesseurs (1932 - Hachette)

Lenotre G. (Académie française) : Les Tuileries, fastes et maléfices (1933 - Firmin-Didot)

Gaillard Jeanne : Paris la ville 1850-1870 (1977 et 1997 - L’Harmattan)

Poisson Georges : L’Élysée, histoire d’un palais (1979, réédité 1988 - Perrin)

Girard Louis : Paris pendant la IIe République et le Second Empire (1981 - Nlle histoire de Paris)

Cabaud Michel : Paris et les Parisiens sous le Second Empire (1982 - Pierre Belfond)

Maneglier Hervé : Paris impérial (1990 - Armand Colin)

Marchand Bernard : Paris, histoire d’une ville (1993 - Seuil + Points H 176)

Gaillard Marc : Paris, de l’Hôtel de ville à la Défense (1996 - Martelle)

Haussmann Baron : Mémoires (édition établie par Françoise Choay : 2000 - Seuil)

Gaillard Marc : Paris de Napoléon III, au temps de Baudelaire (2002 - Presses village)

Moncan Patrice de & Claude Heurteux : Le Paris d’Haussmann (2002 - éd. du Mécène)

Pinon Pierre : Atlas du Paris haussmannien, en héritage du SE (2002 - Parigramme)

Dansel Michel : Les Cimetières de Paris (2002 - Godefroy)

Limido Luisa : L’Art des jardins sous le Second Empire, Barillet-Deschamps (2002 - Champ Vallon)

Larousse librairie (préface d’Alfred Fierro) : Mémoire de Paris (2003 - Larousse)

Moncan Patrice de : Villes haussmaniennes Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille (2003 - Le Mécène)

Carmona Michel : Le Louvre et les Tuileries, huit siècles d’histoire (2004 - La Martinière)

Payen Pascal (Apenzeller) : Paris à travers les âges (2007 - éd. Place des Victoires)

Plan itinéraire de Paris 1850 (2007 - éditions Arts & culture)

D’Orcival François : Le Roman de l’Élysée, de la Pompadour à Sarkozy (2007 - éd. du Rocher)

Massin éditeur (collectif) : Paris d’église en église (2007 - Massin Reconnaître)

Bauer Pierre : Deux siècles d’histoire au Père-Lachaise (2007 - Memodoc)

Spindler Bernard : Le Mystère des Tuileries (2007 - éditions du Rocher)

Minvielle Anne-Marie : Guide des curiosités funéraires à Paris (2008 - Parigramme)

Magazine Napoléon III N° 2 : Dossier Haussmann et Napoléon III urbaniste (numéro n° 2 d’avril 2008)

Moncan Patrice de : Le Paris d’Haussmann (octobre 2009 - éditions du Mécène)

Fonkenell Guillaume : Le Palais des Tuileries (2010 - Honoré Clair et Ité)

Larbodière Jean-Marc : Haussmann à Paris (2012 - Massin)

Papot Emmanuelle : Paris sous Napoléon III (2013 - Hors Série 3 du magazine Napoléon III)

Le Parisien N° 4 : Le Paris d’Haussmann, sur les pas de Laurent Deutsch (mai 2018 - Le Parisien)

Casali Dimitri : Paris Napoléon(s) GUIDE de Paris Deux empires (2018 - éditions Télémaque)

 

Sur les Expos universelles Paris 1855-1867

Ageorges Sylvain : Sur les traces des expositions universelles Paris 1855-1937 (2006 - Parigramme)

Carmona Michel : Les Expositions universelles de Paris (Historia n°437 d’avril 1983)

Carteret Alain : Les Expositions universelles de Paris 1855-1937 (conférence Vichy 10 décembre2015)

Frerejean Alain : Paris 1855 capitale mondiale du progrès (Historia d’avril 2005)

L’Illustration : Les Expositions universelles (1987 - Sefag) Série Les Grands dossiers 1843-1944

Mathieu Caroline : Les Expositions universelles à Paris : architectures (2007 - Musée d’Orsay)

Ory (Pascal) : Les Expositions universelles de Paris (1982 - Ramsay images)

Poisson Georges : L’Exposition de 1855 (Revue n° 457 du Souvenir Napo - février 2005)

Poisson Georges : L’Exposition de 1867 (Magazine Napoléon III n° 1 de janvier 2008)

Patrimoine éditions : Paris et ses expositions universelles 1855-1937 (Expo Conciergerie 2008-2009)

Plombières : Expositions universelles : une innovation du Second Empire (catalogue 1996)

Saint-Mandé (ville) : catalogue Expo 1989 « Les expos universelles et les transports »

Vasseur Edouard : L’Exposition universelle de 1837 (Perrin – février 2023) Prix Napoléon III 2023

Militaires

Broglie Gabriel de : Mac Mahon (2000 - Perrin)

Burnand Robert : Bazaine (1939 - Floury)

Christophe Robert : La Vie tragique du maréchal Bazaine (1947 - éditions Jacques Vautrain)

Fabre Marc-André : Jérôme Bonaparte, roi de Westphalie (1952 - Hachette)

Girard Georges : La Vie et les souvenirs du général Castelnau (1930 - Calmann Lévy)

De Charbonnières L. : Une Grande figure, Saint-Arnaud, maréchal de France (1960)

Laforge Léon : Histoire complète de Mac Mahon (1898 - Lamulle et Poisson)

Maspéro François : L’honneur de Saint-Arnaud (1993 - Plon)

Maze-Sengier Geneviève : Dictionnaire des maréchaux de France (2000 - Perrin)

Monat Christophe : Galliffet, le marquis aux talons rouges (1985 - Godefroy)

Montbrillant A. de : Le Maréchal de Mac Mahon (1894 - Imp. ND des Près)

Quatrelles L’épine : Le Maréchal de Saint-Arnaud (1928 - Plon)

Semur François-Christian : Mac Mahon ou La gloire confisquée (2005 - Gawsewitch)

Valyynseele Joseph : Les Maréchaux de Napoléon III, leur famille, leur descendance (1980 - Paris)

Zins Ronald (président du SN) : Les Maréchaux de Napoléon III (1996 - Horvath Lyon)

Ministres

Baroche Céleste, épouse du ministre Jules : Notes et souvenirs 1855-1871 (1921 - Grès Paris)

Blayau Noël : Billaut, ministre de Napoléon III (réédition 1969)

Case Lynn : Édouard Thouvenel et la diplomatie du Second Empire (1976 - Pedone)

Chrétien Paul : Le Duc de Persigny (1943 - Thèse à Toulouse)

Clément Pascal (Garde des Sceaux) : Persigny, l’homme qui a inventé Napoléon III (2006 - Perrin)

Farat Honoré : Persigny, un ministre de Napoléon III (1957 - Hachette)

Fortoul Hippolyte : Journal (2 volumes 1979-1989- Massa-Gille, Droz à Genève)

Geslot Jean-Charles : Victor Duruy, historien et ministre 1811-1894 (2009 - Septentrion)

Gontard Maurice et Paul Raphaël : Hippolyte Fortoul ministre de l'Instruction publique (1976 - PUF)

Jourquin Jacques : Persigny, l’indomptable bonapartiste (Magazine Napoléon III n° 1 de janvier 2008)

Maurain Jean : Baroche, ministre de Napoléon III, d’après ses papiers inédits (1936 - Félix Alcan)

Najjar Alexandre : Ernest Pinard (1822-1909), le procureur de l’Empire (2001 - Balland)

Ollivier-Troisier Geneviève : Souvenirs de la fille d’Émile Ollivier (1965)

Rohr Jean : Victor Duruy, ministre de Napoléon III (1967 - LGDJ)

Saint-Marc Pierre : Émile Olivier 1825-1913 (1950 - Plon)

Souloumiac Michel et Chandon Christian : Le Marquis de la Valette (2006 - Arah)

Yvert Benoît (sous la direction) : Dictionnaire des ministres 1789-1989 (1990 - Perrin)

Yvert Benoît : Premiers ministres et présidents du Conseil depuis 1815 (2002 - Perrin)
réédité par Perrin en Tempus n° 187 en octobre 2007

Lesseps et Suez

Académie Second Empire : Dossier Grandeur du canal de Suez (bulletin 17 de novembre 2008)

Alex de Lesseps (son petit-fils) : Moi, Ferdinand de Lesseps (1985 - Olivier Orbanca)

Beatty Charles : Ferdinand de Lesseps (1957 - Del Duca)

Diebasch Ghislain de : Ferdinand de Lesseps (1998 - Perrin)

Donadello Claude-André : Ferdinand de Lesseps, sa famille, sa descendance (1989 - Christian)

Heimermann Benoît : Lesseps : Suez et Panama (1998 - Édition Arthaud)

Magazine Napoléon III : L’épopée du Canal de Suez (dossier du n° 12 d’octobre 2010)

Masse Danièle : Lesseps, l’homme de Suez (2007 - Magellan)

Pincemaille Christophe : L’impératrice Eugénie de Suez à Sedan (2000 - Payot)

Piquet Caroline : Histoire du canal de Suez (2009 - Perrin)

Mérimée

Autin Jean : Prosper Mérimée, écrivain, archéologue, homme politique (1982 - Perrin)

Bac Ferdinand : Mérimée inconnu (1939 - Hachette)

Baschet Robert : Mérimée, du romantisme au SE (1959 - Nlles éditions latines)

Darcos Xavier (ministre) : Mérimée (1998 - Flammarion)

Filon Augustin : Mérimée (1898 - Hachette)

Grands écrivains : Dossier Mérimée n° 46 (formidable synthèse avec illustrations)

Luppé marquis de : Mérimée (1945 – Albin Michel

Maison Françoise : La Dictée de Mérimée (septembre 2003 - Carré d’art - Atlantica Biarritz)

Mérimée Prosper : Correspondance générale (1941-1964 - Privat) 17 volumes

Mérimée Prosper : Lettres à Madame de Montijo mère (1995 en 2 tomes - Mercure de France)

Morel Elisabeth : Prosper Mérimée (1988 - Hachette)

Pélissier Pierre : Prosper Mérimée (2009 - Actes Sud)

Samaran Charles : La dictée de Mérimée (Historia n°348 de novembre 1975)

Offenbach

Kracauer S. : Jacques Offenbach ou le secret du Second Empire (1937 - Grasset)

Decaux Alain : Offenbach, roi du Second Empire (1958 - Pierre Amyot)

Pourvoyeur Robert : Offenbach (1994 - Seuil)

Bonami Jean-Paul : Hortense Schneider, la diva d’Offenbach (1995 & 2002 Romillat)

Yon Jean-Claude : Jacques Offenbach (2000 - Gallimard, coll. NRF Biographies)

Luez Philippe : Jacques Offenbach, un musicien européen (2000 - Séguier)

Bercy POP : Jacques Offenbach (programme mai 2004 sur l’opéra Les Contes d’Hoffmann)

D’Estienne d’Orves Nicolas : Offenbach (2011)

Rouher

Schnerb Robert : Rouher et le Second Empire (1949 - De Bussac Clermont)

Chalaron Frédéric : Le Bonapartisme dans le Puy-de-Dôme (1980 - Revue d’Auvergne Tome 94 n°3)

Mandet (musée de Riom) : Catalogue de l’exposition du centenaire du décès Rouher (1984)

Université de Clermont-Ferrand : Colloque Rouher de mars 1984 (1985  - Fascicule 28 IEMC)

Malglaive Alain : Eugène Rouher, un ministre de Napoléon III, et Broût-Vernet (2005 - Azi la Garance)

Malglaive Alain : Eugène Rouher, le vice-empereur (Magazine Napoléon III n° 4 d’octobre 2008)

Adolphe Thiers

Dosne Sophie : Mémoires de Madame Dosne, l’égérie de Thiers (1928 -2 tomes notes Malo - Plon)

Dreyfus Robert : Thiers contre l’empire, la guerre, la Commune (1928 - Grasset)

Reclus Maurice : Monsieur Thiers (1929 - Plon)

Malo Henri : Thiers 1797-1877 (1932)

Lucas-Debreton Jean : Monsieur Thiers (1948 - Fayard)

Roux Georges : Thiers (1948 - Nouvelles éditions latines)

Christophe Robert : Le Siècle de Monsieur Thiers (1966 - Perrin)

Duc de Castries : Monsieur Thiers (1983 - Perrin)

Guiral Pierre : Adolphe Thiers, ou de la nécessité en politique (1986 - Fayard)

Valance Georges : Thiers, bourgeois et révolutionnaire (2007 - Flammarion)

Diverses personnalités (par auteur)

Autin Jean : Les Frères Pereire, le bonheur d’entreprendre (1984 - Perrin) Prix Napoléon III 1984

Bernard Hervé : Le docteur Henri Conneau, confident de Napoléon III (2008 - SAI Biarritz)

Bonvicini Stéphanie : Louis Vuitton, une saga française (2004 - Fayard)

Bouvier Jean : Les Rothschild (1967 - Fayard)

Brissac Elvire de : O Dix-neuvième (bio Eugène Schneider - 2001 Grasset + Poche 2003)

Burlion Emmanuel : Winterhalter Franz Xaver (2011 - 66 rue Massillon 29000 Brest)

Carmona Michel : Eiffel (2002 - Fayard)

Fargette Guy : Émile et Isaac Pereire (2001 - L’Harmattan)

Fritsch Pierre : Les Wendel, rois de l’acier français (1976 - Laffont)

Gesztesi Jules : Pauline de Metternich, ambassadrice aux Tuileries (1947 - Flammarion)

Hannotin Denis : Mocquard chef de cabinet de Napoléon III (2014 - Editions Christian)

Haymann Emmanuel : Labiche ou l’Esprit du Second Empire (1988 - Olivier Orban)

Haymann Emmanuel : Pauline de Metternich, la Jolie laide du SE (1991 - Perrin)

Lacombe Hervé : Georges Bizet (2000 - Fayard)

Le Roux Bernard : Louis Veuillot, un homme, un combat (1984 - réédition 2005 Tequi)

Leflaive A. : Valérie Masuyer, dame d’honneur de la reine Hortense (1943 - Pavois)

Luez Philippe : Pauline de Metternich, l’éventail brisé (2004 - Payot)

Matthieu C. (et D. Schneider) : Les Schneider, Le Creusot (1995 - Fayard)

Pellissier Pierre : Émile de Girardin prince de la presse (1985 - Denoël) Prix Napoléon III 1986

Ravel Alain-Georges : Eugène Stoffel, un homme-lige de Napoléon III (2004 - Thales)

Salomon Henry : L’ambassade de Richard de Metternich à Paris (1930 - Firmin Didot)

Schnerb Robert : Ledru-Rollin (1948 – PUF)

Roy J.-A. : Histoire de la famille Schneider et du Creusot (1962 - Rivière)

Saint-Marc Pierre : Émile Ollivier (1951 - Plon)

Zevaes Alexandre : L’Affaire Pierre Bonaparte : meurtre de Victor Noir (1925 - Hachette)

 

Personnalités étrangères

Bismarck

Bismarck : Mémoires - Guerre 1870-1871 (Tome I de 1898 - Charpentier & Fasquelle)

Bismarck : Pensées et souvenirs (1984)

Bled Jean-Paul : Bismarck, de la Prusse à l’Allemagne (2005 - Alvick)

Bravard-Thévenet Hélène: Otto von Bismarck (2001 - Hatier Figures de l’histoire n° 8)

Gall Lothar : Bismarck (1984 - Fayard, réédité 2000 par « Le Grand livre du mois »)

Grosrichard Yves : Les Cent visages de Bismarck (1970 - Presses de la cité)

Ludwig Emile : Bismarck fondateur d’empire (1933 - Flammarion)

Vallotton Henry : Bismarck (1961 - Fayard)

 

Belges

Castelot André : Maximilien et Charlotte (1977 - Perrin)

Colin Gerty : Rois et reines de Belgique (1984 et 1993 - Presses de la Cité)

Grèce Michel de : L’Impératrice des adieux (1999, sur Charlotte du Mexique)

Juste Théodore : Napoléon III et la Belgique (1870 - Merzbach Bruxelles)

Léo Jean : Napoléon III et la Belgique (2003 - Les Racines de l’histoire, Bruxelles)

Paoli Dominique Mme : Clémentine princesse Napoléon épouse du Prince Victor (1992 - Duculot)

Reinach Foussemagne comtesse : Charlotte de Belgique, impératrice du Mexique (1925 - Plon)

 

Reine Victoria

Alexandre Philippe (et B. de l’Aulnoit) : Victoria, la dernière reine (2000 - Laffont)

Arjuzon Antoine d’ : Victoria et Napoléon III, histoire d’une amitié (2007 - Atlantica)

Charlot Monica : Victoria, le pouvoir partagé (1989 - Flammarion)

Chastenet Jacques : Une grande reine Victoria (Fayard - 1947)

Engel Claire-Engel : La Reine Victoria (1962 - Seuil, réédité Club du livre 1963)

Expo Compiègne octobre 2008-janvier 2009 : catalogue Napoléon III et la reine Victoria

Muhlstein Anna : Victoria (1978 - Gallimard)

Langlade Jacques de : La Reine Victoria (2000 - Perrin)

Gauthier Guy : Victoria l’apogée de l’Angleterre (2000 - France Empire)

Victoria (reine) : Pages du journal : séjour à Paris en 1855 (Sept 2008 - Gallimard)

Moulin Joanny : Victoria reine d’un siècle (2011 - Flammarion)

 

Autres

Alexandre II, le tsar libérateur, par Henri Troyat (1990 - Flammarion)

Alexandre II, le printemps de la Russie, par H. Carrère d’Encausse (2008 - Fayard + Poche 31704)

Cavour, un grand réaliste, par Maurice Paléologue (1926 - Plon)

Henri Dunant, l’apogée de la Croix-Rouge, par Fernand Gigon (1960 - NRF Gallimard)

Henri Dunant, l’homme qui inventa la Croix-Rouge par Gérard Jaeger (2009 - L’Archipel)

Garibaldi, le mythe : par Hubert Heyriès (2002 - Privat)

François-Joseph, par Jean-Paul Bled (1987)

Isabelle II, reine d’Espagne : par Pierre de Luz (1934 - Plon)

Sissi, ou la fatalité : par Jean des Cars (1983, puis 2005 - Perrin)

Sissi, une impératrice de tragédie : par Philippe de Montjouvent (2008 - Timée éditions)

 

Souvenirs de contemporains (mémoires et témoignages)

Ambès (baron d’) : Mémoires inédits (1909 - Sté des publications littéraires illustrées Paris)
annotés par Charles Simond et Maffeo-Charles Poinsot

Allain-Targé Henri : La République sous l’empire - Lettres (1939)

Apponyi Rodolphe : Journal du comte Apponyi (1913-1926 - 4 volumes)

Apponyi Rodolphe : De la Révolution de 1848 au coup d’État de 1851 (198-La Palatine Genève)

Barail général Charles du : Mes Souvenirs 1820-1879 (3 tomes - Plon 1896)

Baroche Céleste, épouse du ministre : Notes et souvenirs 1855 - 1871 (1921 - Grès Paris)

Barthez Ernest Dr (de Marmorières) : La famille impériale à Biarritz (1889 - Laville)

Bavoux Évariste : Chislehurst-Tuileries. Souvenirs intimes sur l’Empereur (1873 - Dentu)

Bellanger Marguerite : Confessions, mémoires anecdotiques (1882 - Librairie populaire)

Benedetti Vincent comte : Ma mission en Prusse (1871 - Plon)

Berthomier des Prost Arthur (colonel) : De Sébastopol à Sedan (1962 - Cahiers Bourbonnais)

Beyens Auguste baron : Le Second Empire vu par un diplomate belge (1924 - Plon - 2 volumes)

Beust (chancelier d’Autriche) : Mémoires (1888 - 2 volumes)

Bourachot Christophe : Bibliographie critique des mémoires du SE (1994 - Boutique de l’histoire)

Carette Mme (née Bouvet) : Souvenirs intimes de la cour des Tuileries (trois séries - 1891 - Ollendorff)

Castellane (maréchal comte de) : Journal du maréchal de Castellane (1897 - Plon - 5 tomes)

Claude (chef de la police sous le Second Empire) : Mémoires (1881 - Jules Rouff)

Cornu Hortense : Mémoires inédits (août 1938 - Revue de Paris)

Darimon Alfred : Histoire de douze ans 1857-1869 (1883 - Dentu) et Le Tiers parti (Dentu - 1987)

Du Camp Maxime : Souvenirs d’un demi-siècle (1949 - Hachette, 2 volumes 1830-1870 et 1870-1882)

Duchesse de Dino : Chronique de 1831 à 1862 (1910)

Duruy Victor : Notes et Souvenirs (1901, deux volumes - Hachette)

Evans Thomas Dr (dentiste de l’Empereur) : Mémoires (1910 - Plon, réédité en 1935)

Feuillet Octave Madame : Souvenirs et correspondance (1896)

Flammarion Camille : Mémoires d’un astronome (1911 - Ernest Flammarion)

Fleury Émile (général comte) : Souvenirs 1837-1867 (1897 - Plon, en deux tomes)

Garets comtesse des (Marie de Larminat) : Auprès de l’impératrice Eugénie (1928 - Calmann-Lévy)

Garets comtesse des (Marie de Larminat) : L’impératrice Eugénie en exil (1929 - Calmann-Lévy)

Goncourt les : Journal (1956 Fasquelle, réimprimé 1989 Bouquins Robert Laffont, en 3 tomes)

Gramont Agénor de (ministre) : La France et la Prusse (1872 - Dentu)

Guiral Pierre et autres : L’historiographie du Second Empire (janvier 1974, Tome XXI - RHMC)

Halévy Ludovic : Carnets (1935 - Calmann Lévy - 2 volumes)

Haussmann Baron : Mémoires (édition établie par Françoise Choay : 2000 - Seuil)

Houssaye Arsène : Souvenirs d’un demi-siècle (1885-1891 - 6 volumes - Dentu)

Hübner Alexander comte : Neuf ans de souvenirs d’un ambassadeur d’Autriche (1904 - Plon)

Jolivet Gaston : Souvenirs d’un Parisien sous le Second Empire (1928 - Tallandier)

 

Maugny comte : Souvenirs du Second Empire (1889)

Maupas (comte) : Mémoires sur le Second Empire (2 tomes)

Mérimée Prosper : Correspondance générale (1941-1964 - Privat) 17 volumes

Mérimée Prosper : Lettres à Madame de Montijo mère (1995 en 2 tomes- Mercure de France)

Metternich Pauline (princesse) : Souvenirs 1859-1871 (1922 - Plon)

Metternich princesse : Souvenirs 1859-1871, annotés par Georges Poisson (2008 - Tallandier)

Persigny par Henri de Laire, comte d’Espagny : Mémoires du duc de Persigny (1896 - Plon)

Reiset comte : Mes Souvenirs (1901/1903 - Plon - 3 volumes)

Stoffel Eugène (colonel) : Rapports militaires écrits de Berlin 1866-1870 (1871 - Garnier)

Tascher de la Pagerie Stéphanie : Mon Séjour aux Tuileries (1895 - Ollendorff, 3 tomes)

Vanel Gabriel : Le Second Empire - Souvenirs d’un contemporain (Marigny & Joly)

Verly Jacques-Albert : Souvenirs du Second Empire (1894-1908 - Ollendorff, 3 tomes)

Véron Louis Dr : Mémoires d’un bourgeois de Paris (1857 - Lib. Nouvelle 5 volumes)

Viel-Castel (Horace de) : Mémoires sur le règne de Napoléon III (1re édition en 1883)
(réimprimé en 1942 par Guy Le Prat, en 2 tomes
réédité 2005 par Robert Laffont Bouquins avec notes d’Éric Anceau)

Wimpffen général de : Sedan (même titre pour les témoignages de Ducrot et Picard)

 

 

ARTS sous le Second Empire

Badea-Paün Gabriel : Le Style Second Empire (novembre 2009 - Citadelles & Mazenod)

Bertinet Arnaud : Les Musées de Napoléon III 1849-1872 (2015 - Mate et Martin)

Cachin Françoise : L’Art du XIXe siècle 2e moitié 1850-1905 (Citadelles - 1990)

Christ Yvan : L’Art au XIXe siècle II Second Empire (1962 - Flammarion)

Clouzor Henri : Le Style Louis-Philippe - Napoléon III (1939 - Larousse)

Crepaldi Gabriele : L’Art au XIXe siècle (2005 - Hazan « Guide des arts »)

Exposition Spectaculaire Second Empire (27 sept 2016 au 15 janv 2017) : catalogue 2016 (Orsay)

Ferrier Jean-Louis : L’Aventure de l’art au XIXe siècle (1991 - Chêne Hachette)

Goldschmidt Fernande : Nieuwerkerke, le bel Émilien (1997 - Art international Paris)

Granger Catherine : L’Empereur et les arts - La liste civile (2005 - École de Chartres)

Hourticq Louis : Dix-neuvième siècle, album d’images des arts (1928 - Hachette)

Kunsler Charles : L’Art au XIXe siècle en France 1815-1870 (1954 - Guy Le Prat)

L’Art en France sous le Second Empire : Expo 1979 au Grand Palais (catalogue RMN 533 pages)

Lévêque Jean-Jacques : 1848-1869 L’aube de l’impressionnisme (ACR édition - 1994)

Maison Françoise : Le Comte de Nieuwerkerke (2000 - RMN)

Marabout : Le Style Napoléon III (1968 -n° 282 collection Flash)

Musées nationaux : L’Art en France sous le Second Empire (catalogue Expo 1979)

Ravelle Françoise : Fastes et rayonnement du Second Empire (2016 - Parigramme)

Spectaculaire Second Empire : Expo 27 sept 2016 au 15 janv 2017 (catalogue 2016 - Orsay)

Tuffelli Nicole : L’Art au XIXe siècle 1848-1905 (guide 1999 - Larousse)

Yon Jean-Claude : Le Second Empire : politique, société, culture (2004 - Armand Colin) Prix Napoléon III 2005

 

Peinture

Alexandrian Sarane : Les Maîtres de la lumière (1970 - Hatier)

Baudelaire : Écrits sur l’art (1998 - Présentation Draguet - Flammarion n° 1010 GF)

Burlion Emmanuel : Winterhalter Franz Xaver (mai 2011 - 66 rue Massillon 29000 Brest)

Cunningham Antonia : Les impressionnistes (2004 - Paragon)

Néret Gilles : Manet (2003 - Tashen)

Néret Gilles : Delacroix (2004 - Tashen)

Expo 1961 (juin-août) Vichy : D’Ingres à Renoir (catalogue par ville de Vichy)

Expo 1988 Petit Palais : Winterhalter et les cours d’Europe 1830-1870 (catalogue)

Faure Élie : Histoire de l’art Tome II L’art moderne écrit en 1920 (1976 - Livre de poche n° 1932)

Fride-Carrassat Patricia : Les Maîtres de la peinture (2001 - Larousse)

Flammarion : Tout l’œuvre d’Édouard Manet (1970 - Les Classiques de l’art)

Georgel Pierre : Courbet, le poème de la nature (1995 - Gallimard Découvertes n° 271)

Grimme Karin : Ingres (2006 - Taschen)

Larousse : Histoire de l’art « Romantisme et réalisme » (1997 - Tome 18)

Lassaigne Jacques : L’Impressionnisme (1966 - Rencontre Lausanne)

Lécharny Louis-Marie : L’Art pompier (1998 - PUF Que sais-je n° 3392)

Lévêque Jean-Jacques : L’Aventure de l’impressionnisme (1998 - ACR éd. poche couleur)

Lévêque Jean-Jacques : Orsay à travers ses collections (2001 - ACR éd. poche couleur)

Orsay (collectif) : Le Musée d’Orsay (1996 - Hors série Beaux-Arts)

Orsay (Françoise Bayle) : Guide de visite du Musée d’Orsay (2002 - Artlys)

Perruchot Henri : La Vie de Manet (1959 - Hachette)

Pierre José : Introduction à la peinture (1985 - Somogy)

Rewald John : Histoire de l’impressionnisme Tome I 1855-1873 (1955 - Albin Michel)

Riverain Jean : Dictionnaire des peintres célèbres (1968 - Larousse)

Schlesser Thomas : Courbet, un peintre à contre-temps (2007 - Scala)

Semmer Laure-Caroline : Les Œuvres-clés de l’impressionnisme (2007 - Larousse)

Zeideler Birgit : Claude Monet (2006 - Ed. Place des victories)

 

Sculpture

Belleiche Georges : Statues de Paris (2006 en 2 tomes : Rrives droite et gauche - Masson)

Compiègne : Carrier-Belleuse, le maître de Rodin (catalogue de l’Expo 2014 à Compiègne - 192 pages)

Dossier de l’Art N° 220 : Carpeaux, un sculpteur pour l’empire (catalogue de l’Expo 2014 à Orsay)

Gallimard : Jean-Baptiste Carpeaux (catalogue de l’Expo 2014 à Orsay - 360 pages)

Huguenaud Karine : Les Audaces de Carpeaux (Magazine Napoléon III n° 2 d’avril 2008)

Hachette : Carpeaux (1969 - Chefs d’œuvre de l’art n° 136 : Grands sculpteurs)

Kjellberg Pierre : Guide des statues de Paris (1973 - Bibliothèque des arts)

Lecomte Georges : La Vie héroïque et glorieuse de Carpeaux (1928 - Plon)

Néret Gilles : Auguste Rodin (1994 - Tashen)

Pingeot Anne et école du Louvre : La Sculpture française au XIXe (1982 - RMN)

Sellier Marie : Carpeaux (2004 - Paris musées)

 

Architecture

Leniaud Jean-Michel : Charles Garnier (2003 - Momum)

Leniaud Jean-Michel : Jean-Baptiste Lassus (1980 - Arts & métiers graphiques)

 

Gout Paul : Viollet-le-Duc, sa vie, son œuvre, sa doctrine (1914 - Champion)

Leniaud Jean-Michel : Viollet-le-Duc, ou les délires du système (1994 - Mengès)

Blanchard-Dignac : Viollet-le-Duc, la passion de l’architecture (2014 - Sud Ouest)

Beaux-Arts (magazine) : Spécial Viollet-le-Duc (2014 - Hors Série du magazine)

Poisson Georges et Olivier : Eugène Viollet-le-Duc 1814-1879 (2014 - Picard)

Crochet Bernard : Viollet-le-Duc et la sauvegarde des MH (2015 - Ouest-France)

 

Mobilier

Antiquités Magazine : Redécouvrez le style Napoléon III (numéro 101 d’octobre 2006)

Dion-Tanenbaum Anne : Les Appartements Napoléon III au Louvre (2007 - BA éditions)

Favelac Pierre-Marie : Aujourd’hui s’installer en… Napoléon III (Massin - Collection Mobilier)

Jullian Philippe : Le Style Second Empire (éditeur Baschet)

Marabout : Le Style Second Empire (Marabout Flash n°282 de 1968)

 

Arts décoratifs

Antiquités Magazine : Christofle, le grand argentier (numéro 101 d’octobre 2006)

Viruega Jacqueline : La Bijouterie sous le Second Empire (Cahiers SE n° 42 de 2006)

 

 

Amours de Napoléon III (Fête impériale et Vie parisienne)

Alexandre-Debray Janine : La Païva, ses amants, ses maris (1986 - Perrin)

Allem Maurice : La Vie quotidienne sous le Second Empire (1948 - Hachette)

Alméras Henri d’ : La Vie parisienne sous le Second Empire (1933 - Albin Michel)

André-Maurois Simone : Miss Howard, femme qui fit un Empereur (1956 Gallimard)

Anon : Marguerite Bellanger (1871 - Office de publicité Bruxelles)

Apraxine et Demange : La comtesse de Castiglione par elle-même (catalogue Expo 1999 Orsay)

Auriant : Les Lionnes du Second Empire (1935 - Gallimard)

Bac Ferdinand : La Cour des Tuileries (1930) et Les Intimités du Second Empire (1931 - Hachette)

Beaumont-Vassy : Histoire intime du Second Empire

Bellanger Marguerite : Confessions, mémoires anecdotiques (1882 - Lib. populaire)

Bellessort André : La Société française sous Napoléon III (1932 - Perrin)

Bertaut Jules : Amoureuses et femmes galantes

Bertaut Jules : Le Boulevard (1924 - Flammarion)

Bertaut Jules : Marguerite Bellanger, le fol amour (décembre 1959 - Miroir histoire 120)

Bonaldi Pierre et Maurice Duplay : Cora Pearl (N° 44 de la collection « La Vie amoureuse »)

Bonami Jean-Paul : Hortense Schneider, grande duchesse du Second Empire (1995 - Hérault)

Bouchot Henri : Les Élégances du Second Empire (1898 - Librairie illustrée)

Boulanger Jacques : Les Tuileries sous le Second Empire (1932 - Calmann Lévy)

Boulenger Marcel : La Païva (1930 - Trémois, coll. Galerie des grandes courtisanes)

Bradier A. : Les Journées de Napoléon III (1882 - Librairie Napoléonienne Daizeux)

 

Breton Guy : Histoires d’amour de l’histoire de France (tomes IX et X)
- édité par Pocket en 1965 - réédité chez Omnibus en 1991 -

Briais Bernard : Grandes courtisanes du Second Empire (1981 - Tallandier)

Carteret Alain : Napoléon III bienfaiteur (2003 - La Montmarie) Chapitre IV Le frivole

Carteret Alain : Vichy Cité Napoléon III (novembre 2009 - 400 illustrations) sur Marguerite Bellanger

Castelot André : La Féerie impériale (1978 - Perrin)

Célarié Henriette : Marguerite Bellanger (mai 1955 - Œuvres libres n° 108 - Fayard)

Chevalley Sylvie : Rachel (1989 - Calmann-Lévy)

Christophe Robert : Les Grandes amoureuses de l’histoire (France-empire)

Colombier Marie : Mémoires fin d’Empire (Flammarion - 1898)

Crapouillot : Histoire de l’amour en France (numéro 47 de janvier 1960 - Tome II)

Croidys Pierre : Amours impériales, Napoléon III et l’impératrice Eugénie (1935 - Arthaud)

Dansette Adrien : Les Amours de Napoléon III (1938 et 1975 - Hachette)

Dauven L.-R. : Céleste Mogador (N° 9 de la collection « La Vie amoureuse »)

Decaux Alain : Amours Second Empire (1958 Hachette et 1982 Perrin)

Decaux Alain : La Castiglione (1964 - Perrin, réédité Cercle bibliophile en 1966)

Decker Michel de : Napoléon III ou l’Empire des sens (2008 - Belfond)

Delvan A. : Amours Second Empire (1958) - Les Plaisirs de Paris (1967)

Eaubonne Françoise d’ : Les Scandaleuses (1990 - Vernal/Lebaud)

Églé duchesse : Les Courtisanes du Second Empire : M. Bellanger (1871 - Tome II)

Émerit Marcel : Madame Cornu et Napoléon III (1937 - Presses modernes)

 

Ferry Jean : Histoire de France au féminin (1970 - André Balland)

Frichet Henry : Amours et plaisirs de Paris au XIXe siècle (Librairie Astra)

Fleischmann Hector : Napoléon III et les femmes (1913 - Bibliothèque des Curieux)

Frémy A. : Les Mœurs de notre temps (1861)

Garçon Maurice : La Fête impériale (août 1961 - n° 67 Écrivains Contemporains - Lep)

Gasnault François : Guinguettes et lorettes 1830-1870 (1986 - Aubier)

Gillois André : L’art d’aimer à travers les âges (1954 - Éd. André Vial : Tome premier p. 161-193)

Gorsse Pierre de : Aimables inconstantes (1961 - Plon)

Griffin Susan : Le Livre des courtisanes (2001 - Albin Michel)

Hermant Abel : La Castiglione, dame de cœur des Tuileries (1938 - Hachette)

Houssaye Arsène : Souvenirs d’un demi-siècle 1830-1880 (1891 - Dentu, 6 vol.)

Imbert de Saint-Amand : Napoléon III et sa cour (1897 - Dentu)

Jan Claude : Amours impériales, Napoléon III et Eugénie (1960 - Laffont)

Jean des Cars : La Saga des Favorites (2013 - Perrin) avec long passage sur Miss Howard

Jollivet Gaston : Souvenirs de la vie de plaisir sous le Second Empire (1927 - Tallandier)

Joly Maurice (avocat 1829-1878) : Dialogue aux enfers (1865), pamphlet hostile

Labarre de Raillicourt Dominique : La descendance de Napoléon III (1970 - Paris)

Lambert : Paris sous le Bas-Empire (1871 - Londres) évoque Marguerite Bellanger

Lambert André : La Marquise de Païva (N° 17 de la collection « La Vie amoureuse »)

Lamouche Robert : Eléonore Vergeot, pour l’amour d’un prince (2005 - Vague verte)

La Musardine (éditeur) : Joyeusetés galantes – Étotisme au Second Empire (2004)

Lasio (de) P. : L’Amour à Paris sous le Second Empire (1896)

Le Collen Klervi : Marguerite Bellanger l’insoumise (Magazine Napoléon III n° 4 d’octobre 2008)

Lenotre G. : Femmes, amours évanouies (1933 - Grasset)

Lano Pierre de : - La Cour de Napoléon III (1892 - Victor Havard)
- Bals travestis sous le Second Empire (1893 - Simonis Empis)
- L’Amour à Paris sous le Second Empire (1896 - Simonis Empis)
- Les Femmes et Napoléon III
(1948 - Flammarion)

Laver James : Idées et mœurs au siècle de l’optimisme 1848-1914 (1969 - Flammarion)

Leclercq Pierre-Robert : Céleste Mogador, une reine de Paris (1996 - La Table Ronde)

Lecrou Marcel : L’histoire en rose (années 1930 ? 62 pages SE par Jacques Rullière)

 

Loliée Frédéric : * Le Duc de Morny et la Société du Second Empire (1909 - Émile Paul)

 * Les Femmes du Second Empire (1906-1913 - Tallandier) - 3 Tomes :
1.  Papiers intimes : Pauline de Metternich et la comtesse Walewska
2.  La Fête impériale : Marguerite Bellanger et La Païva
3.  La Cour des Tuileries : La Castiglione et la comtesse Le Hon

Loviot Louis : Alice Ozy (1910 - Dorbon Aîné)

Madinier Renée : Amours royales et impériales (1967 - Perrin)

Mariel Anne : La Vie amoureuse de la marquise de Païva (1954 - Presses Pocket 1671)

Maurois André : La Comtesse de Castiglione (réédité 2009 avec 130 photos Nahon - Ed. La différence)

Meilhac Henri et Halévy Ludovic : La Vie parisienne (1867 - Michel Lévy)

Mirecourt Eugène de : Les Femmes galantes des Napoléon (1882 Genève + 1907 Félix Juven)

Moser Françoise : Vie et aventures de Céleste Mogador (1935 - Albin Michel)

Nahon Marianne : La Comtesse de Castiglione (130 photos Pierson - Texte Maurois réédité 2009)

Nauroy Charles : Les Secrets de Bonaparte (1889 - Émile Bouillon)

North-Peat Anthony : Paris sous les SE : les femmes, les modes, la cour (1864-1869)

Palewski Jean-Paul : Miss Howard, une maîtresse de Louis-Napoléon (1968 - Paris)

Pauvert Jean-Jacques : L’Érotisme Second Empire (1985 - Carrère)

Pearl Cora (Crouch E.) : Mémoires (1876 - Jules Lévy)

Peneau Léon : Les Nuits du Second Empire

Richardson Joanna : Les Courtisanes - Le demi-monde au XIXe siècle (1968 - Stock)

Rouffe M. et Casewitz T. : Hortense Schneider (1930)

 

Sacquard de Belleroche (Maud) : Cinq personnages en quête d’empereur (1962 - Del Duca)
   (Castiglione, Morny, Mathilde, Mérimée, Miss Howard)

Saint-Pierre Isaure de : La Dame de cœur La Castiglione (2006 - Albin Michel)

Sans nom d’auteur : L’Empereur aux yeux bleus (1930 - Albin Michel)

Saurel Louis : Hortense Schneider (N° 31 de la collection « La Vie amoureuse »)

Schoelcher Victor : Les Amours de Napoléon III (1871 - Pamphlet)

Simond Charles (et Maffeo-Charles Poinsot) : La Vie galante aux Tuileries (1913 - Méricant)

Sinn René : La Comtesse de Castiglione (N° 19 de la collection « La Vie amoureuse »)

Sonolet Louis : La Vie parisienne sous le Second Empire (1929 - Payot)

Stiegler Gaston : Amours tragiques de Napoléon III (1900 - Albin Michel)

Taisey-Chatenoy marquise de : A la cour de Napoléon III (1891 - éditions Savine)

Tassigny Eddie de : La Descendance de Napoléon III (février 2011 - Préface Alain Carteret)

Toussaint du Wast Nicole : Rachel, amours et tragédies (1980 - Stock)

Treich Léon : Les Alcôves de Napoléon III (1948 - éditions Les Deux Sirènes)

Vaudoyer Jean-Louis : Alice Ozy, ou l’Aspasie moderne (1930 - Trémois)

Vendex Victor (Jules Vallès) : Les passe-temps secrets de Napoléon III (1871 - Brun Toulouse)

Vento Claude : Les Grandes dames d’aujourd’hui (1886 - Dentu)

Visinier Pierre : Les Amours secrètes de Napoléon III (1884 - Librairie populaire)

Yon Jean-Claude : Spectacles sous le Second Empire (2010 - Armand Colin)

Zed (comte Albert de Maugny) : Souvenirs du Second Empire (1889 - Ernest Kolb)
Le Demi-monde sous le Second Empire (1892 - Ernest Kolb)
Cinquante ans de souvenirs 1859-1909 (1914 - Plon)

 

 

Santé de Napoléon III

Androutsos Georges : La Maladie urogénitale de Napoléon III (2000 - article sur internet)

Cabanès A. Dr : Les Morts mystérieuses de l’histoire (1950, Série 2 - Albin Michel)

Carteret Alain : Napoléon III bienfaiteur, de Vichy et de la France (2003 - La Montmarie)

Darimon Alfred : La Maladie de l’Empereur (1886 - E. Dentu)

Gouhot Pierre Dr : Cette Médecine en forme d’histoires (1991 - Cahiers Bourbonnais)

Hannotin Denis : Auguste Nélaton, chirurgien de Napoléon III (2016 - SPM)

Lecomte Georges : Napoléon III, sa maladie, son déclin (1937 - Ciba Lyon)

Rentchnick Pierre docteur  : Ces Malades qui font l’histoire (1983 - Stock)

Schmitt Hervé : Napoléon III : naissance, vie et mort (1995 - Thèse Lille II)

Sée Germain Dr : Maladie et mort de Napoléon III (1875 - Gazette des hôpitaux)

 

 

Vichy et Napoléon III (cinq cures : 4 de 1861 à 1864 + 1866)

(en gras : les références essentielles - 96 citées dans le livre « Napoléon III bienfaiteur »)

Ambès (baron d’) : Mémoires inédits sur Napoléon III (1909 : pages 837 à 848 sur Vichy)

Association des Amis de Napoléon III de Vichy : Notes de liaison et album d’André Corre

Barthez François : Guide des eaux de Vichy (éditions annuelles, 6e en 1861 - Baillière)

Brainne Charles et Barthez François : Vichy sous Napoléon III (1863 - Bougarel)

Cahiers du Second Empire : nombreux articles dont les numéros 10, 11, 12 (de 1984-1985)

Carré Jacqueline : Napoléon III et Vichy (1950 - DES Clermont)

 

Carteret Alain : Vichy Deux millénaires (2001 en deux tomes, regroupés en octobre 2003)

Carteret Alain : Napoléon III BIENFAITEUR, de Vichy et de la France (2003 - La Montmarie)
(Prix 2004 CERB : Centre d’études et de recherches sur le Bonapartisme)

Carteret Alain : Vichy Charme (avril 2006 - éditions de La Montmarie)

Carteret Alain : Dépliants des églises St-Louis et St-Blaise de Vichy (été 2006)

Carteret Alain : Napoléon III et Vichy (octobre 2007 - Magazine Modergnat : pages 102-105)

Carteret Alain : ACTES ET PAROLES de Napoléon III (21 février 2008 - La Table Ronde)

Carteret Alain : Le Coup d’État du 2 décembre, un vrai Faux procès (NC du SE n° 44 de juin 2008)

Carteret Alain : Vichy Cité Napoléon III (numéro 3 du Magazine Napoléon III - Juillet 2008)

Carteret Alain : Le Retour des cendres, pourquoi et comment (revue Libres n° 5 de novembre 2008)

Carteret Alain : VICHY CITÉ NAPOLÉON III (novembre 2009 - 400 illustrations - 112 pages quadri)

Carteret Alain : Régime de Vichy Ça suffit ! (novembre 2010 - 104 pages dont dizaine Second Empire)

Carteret Alain : RCV rugby (2005), JAV basket (2010), Tennis Sporting Vichy et Coupe de Galéa (juin 2011)

Carteret Alain : Les Fêtes Napoléon III de Vichy (numéro 18 du Magazine Napoléon III - Mars 2012)

Carteret Alain : NAPOLÉON III LE PROVINCIAL (Mag Napoléon III : HS2 de juillet 2012 - Soteca) Prix Napoléon III 2013

Carteret Alain : L’église Saint-Louis de Vichy (numéro 164 du Bulletin de la Shave - juin 2015) 15 pages et 70 images

Carteret Alain : L’église St-Louis et le Casino de Vichy 150 ans (numéro 32 du Magazine Napoléon III - Septembre 2015)

 

Castanié F. de : Guide de Vichy 1864 (édité par Garnier frères)

Chambriard Pascal : Aux sources de Vichy (1998 - Bleu Autour)

Christophe Robert : Regards sur l’histoire d’une grande ville d’eaux (avril 1961 - Connaissance du monde)

Constantin-Weyer Maurice (prix Goncourt 1928) : Vichy et son histoire (1947 - Szabo)

Cornillon Jean Dr : Le Bourbonnais en décembre 1851, le coup d’État (1903 - Fumoux)

Corrocher Jacques : Vichy historique et médical (1982. - Cahiers Bourbonnais - Pages 105-128)

Corrocher Jacques : Le Passé monumental de Vichy (1983 - Les Marmousets)

Corrocher Jacques : L’église Saint-Louis de Vichy (1990 - Paroisse Saint-Louis)

Corrocher Jacques : Napoléon III en Montagne bourbonnaise (hiver 1992 - Courrier n° 34)

Cousseau Jacques Dr : Palaces et grands hôtels de Vichy (2007 - Editions de la Montmarie)

CTHS (colloque 1994) : Villes d’eaux : Histoire du thermalisme (1994 - Comité des THS)

Débordes Jean : Vichy au fil de ses rues (1996 - Éditions du Signe)

Décoret Gilbert : Une page sur Vichy et ses environs (1895-1899, en 2 tomes - Wallon)

Deguison Jean : Napoléon III et Vichy (Goin éditeurs Paris)

Dussol L. : Vichy et ses environs (photos de 1881)

Enduran Lodoïx : Napoléon III à Vichy (1861 - Leboyer Riom > réédité Hachette BNF Gallica)

Fleuriot de Langle Paul : Les Napoléon à Vichy (18957 - Shave n° 57)

Gontard Maurice : Vichy, l’irrésistible ascension 1800-1870 (1998 - Créer : pages 129-212)

Historia : Spécial Vichy de 14 pages, par Victor Battaggion (numéro 755 de novembre 2009)

James Constantin : Eaux et bains de mer (1869 pour la 7e édition - éditeur Victor Masson)

Magazine Napoléon III : Vichy Cité Napoléon III, par Alain Carteret (numéro 3 de Juillet 2008)

Mallat Antonin : Histoire contemporaine de Vichy (1921 - Wallon)

Manivière Guy : Desmaroux de Gaulmin, député de l’Allier (2014 - Copie Express)

Maury Alfred : Avec Napoléon III à Vichy en 1864 (1910 - Revue de Paris : lettres de 1864)

Mauve Édouard : Le Bourbonnais sous la Seconde République (1909 - réédité en 1992 par Barré/Dayez)

Modergnat (mensuel) : Napoléon III et Vichy (numéro 35 d’octobre 2007)

Nadeau Louis : Vichy historique (1869)

Pailleron Marie-Louise : Les buveurs d’eaux (1935 - Arthaud, pages 49-80)

Piesse Louis : Guide 1863 « Vichy et ses environs » (guide Joanne - Hachette)

Radoult de Lafosse : Travaux d’embellissements de Vichy (1874 - Annales Ponts & Chaussées)

Rayons (revue culturelle) : nombreux articles dont celui du curé Léon Côte (n° 4 de 1965)

Sarazin Maurice : Napoléon III à Vichy du 4 au 31 juillet 1861 (Allier Généalogie n° 94 de juin 2011)

Sarazin Maurice : Napoléon III bâtisseur à Vichy en 1863 (Cahiers Bourbonnais n° 224 été 2013)

Sarazin Maurice : Cure 1863 de Napoléon III à Vichy (Allier Généalogie n° 102 de juin 2013)

Sarazin Maurice : La 4e cure 1864 de Napoléon III à Vichy (Allier Généalogie n° 106 de juin 2014)

Second Albéric : Vichy Sévigné - Vichy Napoléon (1862 - Plon - réédité en 1981 par Laffitte)

Shave (société historique) : nombreux articles dont le n° 122-123 sur les chalets impériaux

Susini Paul : La Famille Bonaparte et Vichy (mars 1957 - La Corse médicale)

Vauthey Max : Les cures thermales de l’Empereur (1984 - Shave)

Ville de Vichy : Second Empire et thermalisme (catalogue de l’exposition de 1984 - Médiathèque)

Volcy de Boze : Souvenirs de Vichy (1874 - Imp. Campoin Marseille)

Wallon Armand : La Vie quotidienne dans les villes d’eaux 1850-1914 (1981 - Hachette)

Wirth Thierry : Vichy 1860-1914, la jeunesse de la Reine des villes d’eaux (2000 - A compte d’auteur)

Wirth Thierry : Hier à Vichy 1830-1930 (2008 - Les Trois Roses)

 

 

Napoléon III et le Puy-de-Dôme

Chalaron Frédéric : Le Bonapartisme dans le Puy-de-Dôme (1980 - Revue d’Auvergne Tome 94/n°3)

Cormont CL : Voyage de leurs majestés impériales en Auvergne (1862)

Coulandon Aimé : Clermont-Ferrand sous le Second Empire (1963 - De Bussac)

Crégut Régis (chanoine) : Voyage en Auvergne 1862 (conférence de 1920)

Malglaive Alain : Eugène Rouher, un ministre de Napoléon III et Broût-Vernet (2005 - Azi la Garance)

Ribeyre Félix : L’Empereur et l’Impératrice en Auvergne (1862 - Pick)

Semonsous J. : Pages d’histoire du Puy-de-Dôme (1938 - Privat)

 

 

Napoléon III « le provincial » (HS2 de 2012) : 3 grands voyages

1852 : Laurent François : Voyage de Napoléon III dans l’est, le centre et le midi (1853 - Rançon)

[voir aussi : Pascal Adrien : Histoire de Napoléon III, empereur des Français (1853 - Barbier)]

1858 : Poulain-Corbion J.-M. : Récit du voyage en Normandie et Bretagne (1858 - Amyot)

1860 : Voyage de leurs majestés impériales dans le sud-est de la France en Corse et en Algérie (1860)
(Sans nom d’auteur)

 

Ajaccio

Perfettini Philippe : Guide Napoléon - Promenades dans les rues d’Ajaccio (mars 2015 - Albiana)

 

Arcachon

Nouveaux Cahiers du Second Empire n° 29 de 1992 (Roger Martin)

Bulletin SHA d’Arcachon n° 142 de novembre 2009 (Michel Boyé)

LECAT Marie-France:: Napoléon III bâtisseur du Sud-Ouest (2021 Cairn)

 

Biarritz

Barthez Ernest Dr (1811-1891) : La Vie impériale à Biarritz (réimpression 1989 - Lavielle)

De La Cerda Alexandre : Napoléon III, Eugénie et la chapelle impériale de Biarritz (1998 - éd. CBR)

Lecat Marie-France :: Villa Eugénie-Ouest (2014 Cairn)

Vulliez Wanda : Gloire de Biarritz (1979 - éditions France-Empire)

 

Compiègne

Connaissance des Arts : Compiègne (2000 - Numéro spécial)

Souvenir Napoléonien : article Jean-Marie Moulin dans le numéro 300 de juillet 1978

Sylvanecte : La Cour impériale à Compiègne (1884 - Charpentier éditeurs)

 

Deauville

Colloque 5-6 mars 2010 (actes) : Morny et l’invention de Deauville (2010 - Armand Colin)

Hébert Didier : Deauville, une cité de villégiature (2004 - Images du patrimoine)

Pessis Jacques : Deauville (2005 - éditions Chronique-Dargaud)

 

Fontainebleau

Lamouche Robert : Napoléon III et la Seine-et-Marne (1997 - Puits fleuri)

Napoléon III et Eugénie recoivent à Fontainebleau Art de vivre sous le SE (Expo 2012 - )

 

Malmaison

Bourguignon Jean : Malmaison, Compiègne, Fontainebleau (Gedalge)

Chevalier Bernard : Malmaison, guide de visite (2001 - Artlys)

Hubert Gérard : Malmaison (1980 - éditions des RMN)

 

Marseille

CCI de Marseille : Marseille sous le Second Empire (1960 - Plon)

Segond André : Marseille ville impériale (2010 - Autres temps)

 

Plombières

Chanteranne David : Plombières-les-Bains au temps de Napoléon III (2008 - Soteca)

Cornilleau Roland : Plombières-les-Bains, hier et aujourd’hui (1986 - Pierron)

Cornilleau Roland : L’entrevue de Plombières (1991 - Presses universitaires Nancy)

Kastener Jean : Napoléon III à Plombières (1967 - Cie des Thermes de Plombières)

 

 

Littérature (et presse) sur le Second Empire

About Edmond : biographie par Marcel Thiébaut (1936 - Gallimard)

Baudelaire Charles  : Les Fleurs du mal (25 juin 1857, puis 1861)

Chabrillan comtesse (Mogador) : Un Miracle à Vichy (1861 - Bougarel Vichy)

Daudet Alphonse : Le Nabab (1876 - inspiré par la vie de Morny)

Dumas fils : La Dame aux camélias (1852) qui inspira l’opéra La Traviata de Verdi (1853)
Le Demi-monde (1855)

Flaubert Gustave : Madame Bovary (paru octobre-décembre 1856 en feuilleton)

Goncourt (Edmond & Jules de) : Journal des Goncourt
- Tome 9, Rigate - éditions Monaco (1903 & 1957)
- Collection Bouquins de Robert Laffont (en trois volumes)

Hugo Victor : voir rubrique spéciale, plus haut.

 

Labiche Eugène : Un Chapeau de paille d’Italie (1851)
Le Voyage de Monsieur Périchon (1860)
La Poudre aux Yeux (1861)

[Par Emmanuel Haymann : Labiche ou l’esprit du Second Empire (1988 - Olivier Orban)]

 

Marx Karl : Le Dix-huit Brumaire de Louis Bonaparte (1re parution en 1852)

Mérimée Prosper : Lettres à Mme de Montijo (1995 - Mercure de France - 2 tomes)

Saint-Simon Henri de : Le Nouveau Christianisme (1969 - Seuil)

Scribe Eugène : biographie par Jean-Claude YON (2000 - Nizet)

 

Zola Émile : Les « Rougon-Macquard », série de 20 romans dont notamment :

-  La Curée (1870) : sur le milieu politico-financier
-  Son Excellence Eugène Rougon
(1876) : inspiré par la vie de Rouher
-  Nana (1880) : inspiré par la vie de Blanche d’Antigny et de la Deslions
-  Au Bonheur des dames (1883) : inspiré par Le Bon marché de Boucicaut
-  Germinal (1885) : concerne en fait la grève des mines d’Anzin du 21 février 1984
-  La Débâcle (1892) : évoque le désastre de Sedan en 1870

 

ESSAIS

Jacques Attali : Karl Marx ou l’esprit du monde (2005 Fayard)

Bellet Roger : Presse et journalisme sous le Second Empire (1967 - Kiosque 30 Armand Colin)

Bibliographie de la France : septembre 1961 (L’édition française)

Doumic René : Portraits d’écrivains, Augier, Sardou, Feuillet, Daudet, Goncourt (1911 - Perrin)

Duchet Claude : Histoire littéraire de la France 1848-1873 (1977- éditions sociales, Tome 9)

Leclerc Yvan : Crimes écrits : la littérature en procès au XIXe siècle (1991 - Plon)

Ledré Charles : Histoire de la presse (1958 - Fayard)

Livois René de : Histoire de la presse française (1965 - Les Temps de la presse : 2 tomes)

Mollier Jean-Yves (avec Pascal Ory) : Pierre Larousse et son temps (1995 - Larousse)

Mollier Jean-Yves : Louis Hachette (1999 - Fayard)

Munier Brigitte : Quand Paris était un roman (2007 - éditions de la Différence)

Pailleron Marie-Louise : Les Écrivains du Second Empire (1924 - Perrin)

Pierre Dominique : Les Polémistes français depuis 1789 (1962 - La Colombe)

Reclus Maurice : Émile de Girardin, le créateur de la presse moderne (1934 - Hachette)

Roger-Mouliéras Madeleine : Villemessant naissance du Figaro 1854 (2003 - Ed. Officine)

Rubel Maximilien : Karl Marx devant le bonapartisme (2003 - Sulliver)

Thierry Poyet : La Littérature sous le Second Empire (2002 - CRDP Grenoble)

Trotat Henri : Zola (1992 - Flammarion)

 

Manuels scolaires

Castex Pierre-Georges : Manuel de littérature XIXe siècle (1950 - Hachette)

Didier-Privat (Crouzet-Léger) : Les Grands écrivains XIXe siècle (1937 et 1938 : 2 tomes)

Lagarde et Michard : Littérature XIXe siècle (Tome V 1967 - Bordas)

Magnard (Biet, Brighelli-Rispail) : XIXe siècle (1983 - éditions Magnard)

Nathan (Rincet-Lecherbonnier) : Littérature XIXe (1986 - Nathan : collection Henri Mitterrand)

 

 

Illustrations (Iconographie) sur le Second Empire

Les meilleurs livres sur le Second Empire qui présentent de nombreuses images (reproductions de caricatures, dessins, gravures, lithos, photographies, tableaux et sculptures) significatives sur les personnalités et les événements de cette époque :

 

Ouvrages du XIXe (multiples illustrations en noir et blanc)

1860 : Alfred MANSFELD (2 tomes, traduits de l’allemand)

1872 : Jules CLARETIE (Histoire de la révolution de 1870-71 - L’Eclipse)

1874 : Granier de CASSAGNAC (imprimerie Boyer)

1977 : Hippolyte MAGEN (librairie illustrée Dreyfous)

1884 : Henri MARTIN (6 tomes Histoire de France - éditeur Jouvet)

1884 : Ernest HAMEL (2 tomes - éditeur Degorce-Cadet)

1892 : Taxile DELORD (6 tomes - éditeur Baillère)

 

Livres des quarante dernières années

1969 : Le Livre de la famille impériale (Perrin)

1969 : Napoléon III, par Georges Roux (Flammarion, réédité 1984 Robert Laffont)

1973-1974 : Des prisons au pouvoir et L’aube des temps modernes, par André Castelot

1977 : Napoléon III, par Adrien Dansette (éditions Famot)

1978 : Le Journal de la France (Tallandier)

1979 : Le Second Empire (Trésors de la Photographie)
avec texte de Pierre Miquel (Duponchelle éditeur)

1979 : L’Art en France sous le Second Empire (Musées nationaux)

1982 : Paris sous le Second Empire (1982 - Belfond)

1988 : Le Second Empire 1852-1870, de Catherine Salles
(Larousse : Histoire de France illustrée et Reader’s 1992)

1989 : Le Second Empire 1852-1870, par Castelot et Decaux
(Robert Laffont : Histoire de la France au jour le jour)

1990 : Paris impérial, de Hervé Maneglier (Armand Colin)

1994 : L’aube de l’impressionnisme 1848-1869, par Jean-Jacques Lévêque (ACR éditions)

1995 : Dictionnaire du Second Empire de Jean Tulard (Fayard)

1995 : Napoléon III et le Second Empire (Historia spécial n° 37)

2000 : Chronique de la France (éditions Chronique)

2000 : La Vie tumultueuse de Louis-Napoléon Bonaparte (éd. Jean Grassin)

2002 : Paris sous le Second Empire, de Marc Gaillard (Prestige)

2003 : Le Monde de Victor Hugo vu par les Nadar (Momum)

2004 : Des photographes pour l’empereur (Albums de la BNF)

2004 : La Pourpre et l’exil, de Françoise Maison (Expo Compiègne)

2005 : Agenda Prestigieux Second Empire, (éd. Louis Pariente)

2005 : Les Quatre Napoléon, de Philippe Valode (De Vecchi)

2006 : 1856 Napoléon III et l’Europe (catalogue de l’exposition)

2006 : Napoléon III visionnaire, par Jean Étèvenaux (De Vecchi)

2006 : Les Français sous le Second Empire (éditions Privat)     
  par Thierry Dahan et Sandrine Sénéchal

2008 : Bicentenaire de Napoléon III
 
 Revue du Souvenir Napoléonien (RSN) Hors-Série n° 1 décembre 2008

2013 : Portraits de cour, par Stéphane Bern & Franck Ferrand (2012 - Chêne)

 

 

Caricatures sur le Second Empire

Bryant Mark : Napoléon en caricatures (2010 - Hugo & Cie)

Dayot Armand : Le Second Empire (sans date - Beaucoup d’illustrations - Flammarion)

Daumier : Catalogue Visions de Paris de l’exposition de Londres 2013-2014 (Fonds Mercator)

Deberdt Raoul : La caricature et l'humour français au XIXe siècle (1899 - Larousse)

Duché Jean : Deux siècles d’histoire de France par la caricature (1961 - Ed. du Pont royal)

Duprat Annie : Histoire de France par la caricature (1999 - Larousse)

Gill André : Chargez ! Le Second Empire et les débuts de la 3e Rép.  (1981 - Ed. Le Chemin vert)

Grand Carteret John : Les mœurs et la caricature en France (1888 - Librairie illustrée)

Lévêque Jean-Jacques : Honoré Daumier (1999 - ACR édition poche couleur)

Mensuel médical : LHistoire de France par la caricature (mars 1969 - Lep Monaco)

Historia (numéros spéciaux caricatures) : N° 651 de mars 2001 (Chirac) et N° 724 d’avril 2007 (Sarko-Ségo)

Régnier Ph. & J. Hellemans : L’imagerie satirique 1830-1880 (1996 - Presse universitaire Lyon)

Rouit Diane : La caricature, dans le Dictionnaire Tulard du Second Empire (1995-Fayard)

Robert-Jones Philippe (belge) : La caricature du Second Empire à la Belle Époque (1963 - CFL)

Sites internet (trois sont incontournables) : Caricadoc.com -  Caricatures&caricature.com  -  Histoire-image.org

Tillier Bernard : La caricature en France de 1789 à 2000 (2005 - Ed. de l’Amateur)

Tulard Jean : L’anti-Napoléon (1965, réédité avril 2013 par Folio Histoire n° 214)

Valmy-Baysse Jean : André Gill l’impertinent (1991 - Éditions du Felin)

 

 

 

Les Amis de Napoléon III
de Vichy

 

Création et activités

 

L’association des « Amis de Napoléon III de Vichy » a été fondée le samedi 16 avril 1983 (salle Barnabooth du CCVL) par le docteur Jacques Frémont (1903-1999), avec Maître Éliane Fontaine (vice-présidente), Maître François Château (1912-1996) secrétaire général, André Corre (1919-2003) trésorier et Mlle Jocelyne de Salins.

 

Les statuts n’ont été déposés que le 3 février 1984 et publiés au Journal Officiel le 21 février 1984 (numéro 003300/4193, page 1.794). Ils ont été modifiés le 18 février 1992 (JO du 25 mars 1992), pour ajouter la mention « société historique et littéraire » à sa dénomination, et dernièrement en avril 2001.

 

Au cours de ses dix premières d’existence où les effectifs grimpent jusqu’à près de 200 membres, l’association a œuvré pour une meilleure reconnaissance de Napoléon III au sein même de la ville de Vichy. Parmi les « Réalisations notables » de cette période (détaillées ci-après), il y a eu trois grandes journées : 8 juillet 1984 (inauguration de l’esplanade Napoléon III), 14 septembre 1991 (statue Barre dans le parc d’Allier) et 21 mai 1995 (plaques d’avenues de la famille impériale). André Corre a élaboré en 1999 un album à cuir noir « Vichy et Napoléon III » regroupant les photos et articles relatant ces grandes manifestations. Cet album très documenté conservé par Eliane Fontaine et ensuite Alain Cartereet, a été remis le 27 septembre 2025 à Stéphane Merucci.

 

Maître Éliane Fontaine-Guignatier, née le 14 mars 1919, ancienne avocate au barreau de Paris, est devenue présidente en 2000 après le décès de Jacques Frémont survenu le 25 décembre 1999. André Corre, né en 1919 et trésorier depuis l’origine et cheville ouvrière de l’association, est décédé en juin 2003.

 

Jusqu’à sa disparition en juin 2004, André Corre avait organisé de multiples voyages qui ont permis aux membres de découvrir tous les sites où vécut l’empereur Napoléon III, notamment : Compiègne (mai 1987), Arenenberg (mai 1988), Versailles (septembre 1988), Nice et Italie (mai 1989), Quercy (octobre 1989), Bavière (mai 1990), Périgord (octobre 1990), Prague (mai 1991), Compiègne (octobre 1991), Vienne (mai 1992), Montpellier (septembre 1992), Hollande (mai 1993), Aunis-Saintonge (octobre 1993), Chislehurst et Farnborough (mai 1994), Cannes et retour par la route Napoléon (octobre 1994), Madrid (septembre 1995), Kassel, Ems et Wurtemberg (juin 1996), Biarritz (juin 1997), Paris Sénat et Versailles (septembre 1997), Rueil-Malmaison (octobre 1998).

 

Les activités consistent essentiellement en des conférences mensuelles qui ont lieu, hors saison estivale, au Centre culturel Valery-Larbaud de Vichy, l’un des deux derniers samedis du mois, à 15 h 30 (un repas avec le conférencier dans un restaurant de Vichy, au prix de 28 € par personne, précède chaque conférence). Les membres des autres associations napoléoniennes (liste après cette rubrique Vichy) ou historiques (locales ou nationales) sont cordialement invités à y assister, à l’occasion de leur passage dans la cité thermale.

 

Voir, plus bas, le programme annuel des huit conférences toujours présentées de septembre à mai (alors que la cotisation est établie sur la base de l’année civile : 30 euros en 2009 pour une personne seule et 35 € pour un couple). Le droit d’entrée à une conférence est limité à deux euros pour les membres (5 euros pour les auditeurs extérieurs).

 

Le bureau de l’association édite une « Note de liaison » postée à chacun des membres au début de chaque mois. Celle-ci présente la conférence prévue du samedi de fin de mois, annonce le lieu (et le menu) du déjeuner préalable avec le conférencier, commente un fait historique notable sur le Second Empire, et donne des nouvelles brèves sur l’association (nouvelles adhésions, décès, etc.).

 

L’association de Vichy remet aussi à ses membres (à jour de cotisation), en mai de chaque année, un exemplaire des « Nouveaux cahiers du Second Empire ». Cette revue, conçue et réalisée par l’association doyenne de Paris, présidée par le baron Gilbert Ameil depuis 2002, est de très haute qualité à tous points de vue. Le dernier numéro paru, le n°44 distribué fin juin 2008, comporte des articles passionnants. L’association des Amis de Napoléon III de Paris, fondée en décembre 1966 par le Dr Maurice Veillet, avait grandement contribué à la création de l’association de Vichy en 1983, notamment grâce à l’action de Louis Quais, son délégué national.

 

L’association de Vichy participe enfin aux multiples manifestations locales, nationales ou internationales touchant au bonapartisme, et plus particulièrement au Second Empire et à son époque.

 

L’adhésion à l’association de Vichy est simplement effectuée par demande au président, que ce soit par courrier, téléphone ou mail (la règle des deux parrains, jugée désuète, a été abandonnée). Les demandes d’adhésion sont donc à adresser à Alain Carteret, président : 36 rue de la Viala - 03300 Creuzier-le-Vieux - Tél. 04 70 31 80 67 - E-mail : a.carteret@wanadoo.fr .

 

 

Réalisations notables

 

Le triple hommage de 1984, 1991 et 1995

 

Extrait de « Napoléon III bienfaiteur » d’Alain Carteret

(Chapitre VII : « Mort et renaissance » : pages 145 à148)

 

Une série de signes de reconnaissance mérités envers le bienfaiteur de Vichy est à mettre au crédit de l’association des « Amis de Napoléon III » de Vichy. Une association avait été créée au plan national par le Dr Maurice Veillet en novembre 1966 pour perpétuer la mémoire et l’action de Napoléon III. Le docteur Jacques Frémont, d’une famille illustre de Vichy, fonde le 16 avril 1983 une délégation locale à Vichy avec Éliane Fontaine, Jocelyne de Salins, André Corre et Maître François Château. L’association vichyssoise va œuvrer pour que Napoléon III retrouve la place qui lui est due dans la ville. Elle parvient à obtenir trois réalisations notables en ce sens.

 

Dimanche 8 juillet 1984

 

 

La première décision est le retour du nom de Napoléon III sur une plaque de voie communale. Il ne s’agit pas d’une rue, mais d’une esplanade baptisée « Esplanade Napoléon III ». C’est le terre-plein situé devant le dôme du Grand établissement thermal de 1903, entre la Galerie Napoléon et le hall des Sources. La délibération du conseil municipal est datée du 9 décembre 1983, sous le mandat du docteur Jacques Lacarin. L’inauguration de l’esplanade a lieu le dimanche 8 juillet 1984. La plaque, apposée sur la façade de la Galerie Napoléon, est dévoilée à 16 h 32 par le Prince Napoléon. Le Prince Napoléon, arrière-petit-neveu de Napoléon III (son père, le prince Victor, était le fils de Plon-Plon), est resté chef de la Maison impériale jusqu’à son décès le 3 mai 1997. Le Prince Napoléon rappelle combien Napoléon III, restaurateur du suffrage universel, a agi pour le bien des Français. Il cite Émile Ollivier en conclusion de son discours : « Louis-Napoléon a l’oreille perpétuellement tendue aux plaintes populaires. » La Compagnie fermière est représentée par Paul Bordier, son président depuis 1981, et par Jean-Pierre Bourgeois, son directeur depuis novembre 1983. Des descendants du Prince Murat, de Mac Mahon et de Rouher (1984 : centenaire de la mort d’Eugène) sont présents. Le Dr Lacarin sait rendre honneur au « fondateur du Vichy moderne » par des phrases dignes de Valery Larbaud : « Le destin de Vichy est lié à Napoléon III. Une ville se doit de faire référence à son passé si elle veut assurer son avenir. » Cette cérémonie historique, orchestrée par Robert Cassier, adjoint à la culture, s’achève au son de la Marche impériale qu’Isaac Strauss a composée et jouée à Vichy. La veille de ce premier hommage public, une magnifique exposition « Second Empire et thermalisme » est ouverte dans le salon Napoléon III du Grand Casino de Vichy. Organisée par Monique Kuntz, directrice de la Bibliothèque municipale, elle rassemble nombre de souvenirs, dont beaucoup proviennent du musée du Chastel-Franc que la Compagnie fermière fermera en fin de saison. L’inauguration de cette exposition est suivie, le samedi soir 7 juillet, d’un somptueux dîner de gala aux chandelles dans la salle Berlioz du Grand Casino réunissant deux cent cinquante convives au son des valses orchestrées par Jean Fonta. L’exposition recueillera un immense succès pendant plus d’un mois, jusqu’au 15 août 1984.

 

14 septembre 1991 : le Prince Murat avec le maire Dr Malhuret,

 

La seconde manifestation sera l’inauguration sept ans plus tard, le samedi 14 septembre 1991 à 17 heures, du buste de Napoléon III dans le parc d’Allier par le maire Claude Malhuret et le Prince Murat. Il s’agit en fait de la copie, par le fondeur Lhuillier de Lapalisse, de l’original en bronze se trouvant actuellement dans le salon des mariages de l’hôtel de ville. L’œuvre a été sculptée en 1852 par Jean-Auguste Barre (1811-1896). Elle a été acquise par Julien Mallet au « Louvre des antiquaires » grâce au soutien financier de la Fondation Napoléon, créée en 1987 à partir du legs Martial Lapeyre (le patron des menuiseries Lapeyre). Le baron Gourgaud, président de la Fondation Napoléon, et l’historien Jean-Claude Lachnitt sont présents à cette cérémonie. Claude Malhuret, maire de Vichy, a à ses côtés son adjoint à l’environnement Pierre Broustine qui, membre de l’association des Amis de Napoléon III et président de la société philatélique, a beaucoup œuvré à la réalisation de cette stèle. C’est en effet la première statue édifiée en ville, en public, à la mémoire de Napoléon III. Le buste est placé à l’arrière du chalet des Roses, à l’ombre d’un séquoia géant des Etats-Unis (quatre-vingts mètres de haut), dans un parterre de fleurs. Le regard de l’Empereur est dirigé vers l’allée conduisant aux chalets, à la villa Strauss et au Casino. Le choix de l’emplacement rappelle que ce parc d’Allier (le nom de « Parc Napoléon III », parfois employé comme sur la borne bleue numéro 7 dans le parc, n’a jamais été validé par une délibération municipale) est dû au second empereur des Français. Le buste de l’Empereur repose sur une colonne de marbre gris sur laquelle est incrusté en doré un texte sur quatre lignes : « Napoléon III - Empereur des Français - 1808-1873 - Bienfaiteur de Vichy ». Bienfaiteur de Vichy, voilà le terme qui reflète le mieux l’action inoubliable de Napoléon III dans la cité thermale. Le lendemain matin, dimanche 15 septembre, une grand-messe solennelle est célébrée par le Père Michel Mercier à l’église Saint-Louis de Vichy, l’église de Napoléon III. Il revenait à la mémoire des participants la véritable déclaration d’amour de Napoléon III à l’égard de Vichy, prononcée au chalet le jeudi 21 juillet 1864 à Alfred Maury : « Je me plais ici plus que nulle part ailleurs, car tout ceci est ma création. »

 

Une troisième « journée impériale » se déroulera le dimanche 21 mai 1995 en fin de matinée. L’initiative en revient aux Amis de Napoléon III de Vichy qui ont organisé la veille, dans les salons de l’Aletti Palace, l’assemblée générale de l’association nationale présidée par Bernard Petit. Elle consiste à inaugurer les plaques vertes de rues venant compléter trois noms officiels de rues, ex-routes impériales entre 1861 et 1870. Sous la plaque bleue « Boulevard des États-Unis », est désormais apposée la plaque verte « Ex-Avenue Napoléon III ». C’est du reste une double erreur historique puisqu’il s’agissait alors d’un boulevard et que ce boulevard s’appelait de 1865 à 1870 « Boulevard Napoléon » tout court, sans référence directe au troisième empereur. Probablement les initiateurs souhaitaient-ils tout simplement bien rappeler le Napoléon qu’il convenait de remercier. Une seconde plaque, portant la mention « Ex-Avenue de l’Impératrice Eugénie », est accolée à côté du nom de l’avenue Doumer qui va de la gare SNCF à l’église Saint-Louis. S’il s’agit bien cette fois d’une avenue, la précision du prénom Eugénie n’existait pas à l’époque du Second Empire. La troisième plaque verte « Ex-Boulevard du Prince impérial », dans le boulevard de Russie, est, elle, parfaitement dénommée. Le maire Claude Malhuret fait un discours remarquable, louant Napoléon III : « Celui auquel la ville de Vichy doit en grande partie le développement qu’elle a connu et son visage d’aujourd’hui ». Il insiste sur son influence sur l’architecture de Vichy « capitale de l’Europe de 1861 à 1866 » et ne manque pas de vanter les mérites de l’Empereur dans les domaines économiques et sociaux. Le Dr Frémont, président des Amis de Napoléon III (jusqu’à son décès le 25 décembre 1999), se réjouit pour sa part de ce que « la valeur du règne du créateur de la Reine des villes d’eaux commence à être reconnue ».

 

21 mai 1995 : André Corre, Bernard Petit (debout à gauche),
baron Gourgaud, Dr
Lacarin
, Prince Murat, Dr Frémont (assis)

 

 

Colloque de Vichy « Les Napoléon et l’Europe »

Samedi 13 septembre 2003

 

Ce colloque, organisé par la Fondation napoléon, le Souvenir napoléonien et le CERB, s’est tenu le samedi 13 septembre 2003 à l’Aletti Palace (dans l’ex-salle à manger de l’ancien Hôtel de Thermes, construite par l’architecte de Nîmes Henri Révoil en 1882). Faisant suite à l’ouverture du colloque par le baron Claude-Napoléon de Méneval, président du Souvenir napoléonien, dix communications ont été prononcées par des historiens éminents :

 

-        Jacques-Olivier BOUDON : Napoléon Ier et l’Europe.

-        Michel KERAUTRET : Le blocus continental.

-        Alain PIGEARD : La Grande armée.

-        Alain de SÉDOUY : Le congrès de Vienne.

-        Thierry CHOFFAT : Le principe des nationalités.

-        Francis CHOISEL : Napoléon III et l’Europe.

-        Philippe BARJON : L’Europe du libre-échange sous le Second Empire.

-        Jacques CHATELAIN : Les traités de libre-échange.

-        Jean-François SUAGHER : L’Union monétaire latine.

-        Florian WALEWSKI : Le Congrès de Paris de 1856.

 

Le comte Florian Walewski est décédé au cours de la nuit du 13 au 14 septembre dans sa chambre de l’hôtel Aletti.

 

 

Bureau élu le 26 juin 2004

 

Les Amis de Napoléon III de Vichy, réunis en Assemblée Générale le samedi 26 juin 2004 au Novotel de Vichy, ont élu le Conseil d’administration (quinze membres dont les deux présidents d’honneur : docteur Jacques Lacarin, maire de Vichy de 1967 à 1989, et docteur Pierre Broustine, ancien adjoint au maire) qui a désigné le nouveau bureau :

q Présidente : Maître Éliane Fontaine-Guignatier

q Vice-présidents : Alain Carteret et colonel Georges Frediani

q Secrétaires : Mlle Jocelyne de Salins et Pierre Fournier (adjoint)

q Trésoriers : Guy Coureaud et Jean Meunier (adjoint)

 

 

Conférences 2004-2005

Amis de Napoléon III de Vichy

(Centre culturel Valery-Larbaud, à 15 h 30)

 

Samedi 25 septembre 2004

Louis CANIER
Directeur honoraire des Anciens combattants

« George Sand et Colette
les aristocrates de la féminité »

Samedi 30 octobre 2004

M. Baudime JAM
Biographe de George Onslow

« George Onslow
compositeur auvergnat (1784-1853) »

Samedi 27 novembre 2004

Laurence CHATEL de BRACION
Docteur en histoire

« Cambacérès »

Samedi 29 janvier 2005

Alain BOUMIER
Président de l’Académie du Second Empire
et du Comité national des Tuileries


« Faut-il reconstruire les Tuileries ? »

Samedi 26 février 2005

Jean-Loup BECQUEVORT
PDG Wichard (Thiers) de 1989 à 2002

« Edmond About (1828-1885)
journaliste, romancier et polémiste »

Samedi 26 mars 2005

Dr Jacques COUSSEAU
Conférencier et guide de Vichy

« Les hôtels à Vichy
sous le Second Empire »

Samedi 30 avril 2005

Thierry CHOFFAT
Directeur du CERB

« Le bonapartisme
de 1870 à nos jours »

Samedi 28 mai 2005

Pascal CHAMBRIARD
Historien des sources de Vichy

« La concurrence entre sources
à Vichy, de 1843 à 1873 »

 

 

Nouvelles de l’association de Vichy

 

3 avril 2004. Inauguration au Canada, en Acadie (musée de Rustico, sur l’île du Prince-Édouard) du buste de Napoléon III reproduit à partir du bronze original 1852 de Jean-Auguste Barre en mairie Vichy (dont une copie est placée dans le parc d’Allier le 14 septembre 1991, pour le 130e anniversaire de la première venue de l’Empereur à Vichy en 1861). C’est une reconnaissance forte des dons importants faits par l’Empereur sur sa cassette personnelle à Rustico, sur sollicitation de son curé l’abbé Belcourt, appuyée par l’économiste catholique Rameau. Napoléon III fut bienfaiteur de l’Acadie, comme il fut bienfaiteur de Vichy… et de la France. Le baron Gilbert Ameil, président des Amis de Napoléon III de Paris, était présent et a lu un message d’amitié de la princesse Napoléon. L’historien Robert Pichette a ainsi conclu une conférence : « Napoléon III a été un souverain résolument moderne, très souvent en avance sur son temps ».

 

8 août 2004. Décès de Mlle Marguerite Frémont, membre de l’association et sœur du Dr Jacques Frémont (1903-1999), président-fondateur en 1983 des Amis de Napoléon III de Vichy. Née en 1906, elle avait quitté Nice pour Vichy en 1993. Elle manifesta jusqu’à la fin une culture rayonnante.

 

14 août 2004. La note de liaison 207 sur l’AG du 26 juin est postée aux membres, aux conférenciers et aux médias locaux. Le programme des conférences 2004-2005, réalisé pour la première fois en couleur, est joint à cet envoi. Ce dépliant sera disponible sur quatre sites en centre-ville, pour informer tous les Vichyssois et les touristes : à l’Office de tourisme, au Centre culturel Valery-Larbaud, à la Médiathèque et dans le hall d’accueil de la mairie.

 

2 septembre 2004  L’association a enregistré deux nouvelles adhésions : Madame Michelle Parisot et Dominique Carteret, ancien assureur place de la mairie et frère du vice-président. Henri Tournaire, libraire le plus important de Vichy, adhère aussi fin septembre. Enfin, Robert-Louis Liris, ancien président des « Amis de Glozel » et historien local fort apprécié, rejoint l’association en octobre 2004, tandis que Gérard Sallet, pharmacien réputé à Vichy, adhère à son tour le 26 novembre 2004.

 

4 septembre 2004  Alain Carteret, vice-président, compose le poème « Napoléon III à Vichy ».

 

6 septembre 2004  Philippe Séguin (né en 1943), auteur de « Louis-Napoléon le Grand » publié par Grasset en 1990 (Prix Napoléon III 1991), est installé Premier président de la Cour des comptes, par Jean-Pierre Raffarin, Premier ministre.

 

 

25 septembre 2004  La conférence de rentrée, assurée par Louis Canier d’Yzeure, a été suivie (et non précédée, comme c’est le cas le plus fréquent) d’un dîner à l’Aletti Palace réunissant 25 membres. Cette conférence sur George Sand et Colette  correspondait à leur double anniversaire en 2004 : le 200e anniversaire de la naissance de George SAND (1804-1876) et le cinquantième anniversaire de la mort de COLETTE (1873-1954). La conférence, suivie au CCVL par une soixantaine de personnes, a été passionnante, Louis Canier multipliant les anecdotes et les citations de mémoire, sans aucune note.

Le point commun entre ces deux femmes de Lettres et d’exception, épouses rangées à leurs débuts, est l’indépendance d’esprit et de mœurs dans un monde dominé par les hommes : SAND, portant souvent un pantalon, avec (entre autres) Casimir Dudevant, Jules Sandeau, Musset, le docteur Pagello, Chopin, Alexandre Manceau., et COLETTE, n’hésitant pas à danser nue, avec son premier mari Willy, puis sa maîtresse Missy (la dernière fille, née le 26 mai 1863, du duc de Morny et de Sophie Troubetskoï), et enfin Bertrand de Jouvenel, le jeune fils de son second mari.

Toutes les deux ont eu aussi la particularité d’écrire des romans plutôt sages et innocents, à l’opposé de leurs vies privées mouvementées, jugées vraiment scandaleuses par leurs contemporains…

 

Fin octobre 2004  Décès du docteur Yvette Bertrand, membre de l’association depuis de nombreuses années.

 

30 octobre 2004  La seconde conférence, évoquant le compositeur auvergnat George Onslow (1784-1853), a été donnée par Baudime Jam, musicologue clermontois, qui a publié en septembre 2003 une biographie remarquable d’Onslow aux éditions du Mélophile.

 

Fils aîné d’un Milord anglais venu s’installer à Clermont-Ferrand fin 1781, George Onslow est né à Clermont en 1784. Il a connu une carrière internationale éblouissante comme compositeur de musique de chambre (36 quatuors et 34 quintettes), outre ses nombreuses autres œuvres musicales (4 opéras, 4 symphonies, pièces pour piano, cantiques, etc.).

 

Formé à l’étranger pendant la Révolution française, il revient à Clermont en 1798, se marie en 1808, et réside dans ses appartements place Michel-de-l’Hospital ou dans son château de Pérignat (Chalendrat, puis Bellerive en 1841) où il composa l’essentiel de son abondante production. Il se rendait aussi au château d’Aulteribe où habitaient sa fille Henriette et son gendre Joseph de Pierre.

 

Diminué physiquement (ouïe et perte d’un œil), il décède le 3 octobre 1853, à Clermont. Il est enterré au cimetière des Carmes. En novembre 1924, la municipalité de Clermont-Ferrand a donné son nom à une rue proche de la place des Salins. Oublié celui que ses contemporains surnommaient « le Beethoven français » ? Baudime Jam sait le faire revivre, et avec quelle passion !

 

 

Note de liaison 209 d’octobre 2004

Morny « l’Auvergnat »

 

En 1802, Napoléon Ier unit Hortense, la fille de Joséphine, à son frère Louis. Les deux époux ne s’entendirent jamais. Louis était un caractériel extrêmement jaloux et Hortense une femme très sensible à l’hommage masculin. Après que Napoléon Ier eut accepté sa séparation avec Louis Bonaparte, roi de Hollande, elle fit la connaissance de Charles de Flahaut, fils adultérin de Mme de Souza (alors épouse du vieux Flahaut) avec Talleyrand. C’est en juin 1811 qu’Hortense avoua sa faute à Eugène, son frère venu à Paris pour le baptême du roi de Rome. C’est Eugène qui organisa l’accouchement d’Hortense qui eut lieu entre le 15 et le 20 septembre 1811 en Savoie. Morny était donc le demi-frère de Napoléon III et le petit-fils de Talleyrand. Mais il fallait des parents pour le nouveau-né ! Il n’est officiellement déclaré à l’état civil qu’un mois plus tard, le 22 octobre 1811, sous le nom de Auguste Demorny. En contrepartie de sa fausse paternité, le prête-nom Demorny reçut une rente annuelle de 6.000 francs, avant de décéder en 1814.

 

Morny est élevé par sa grand-mère, Mme de Souza, qui a connu et aidé Louis-Philippe en exil sous le nom de M. Chabot, professeur de français. Après les Trois glorieuses en 1830, Morny obtient ainsi facilement le grade de sous-lieutenant et il est admis en 1831 à l’école d’application d’État-major où il fera la connaissance de Fanny Lehon, sa maîtresse et financière. Puis Morny devient une vedette à Paris, réputé pour « ses cravates et ses gilets à la Morny ». Il n’était pas spécialement modeste, ayant notamment déclaré : « J’étais le plus paresseux des enfants., mais d’une intelligence merveilleuse. Je n’étudiais rien ; je devinais tout ». Auguste Demorny prend même l’initiative d’isoler la particule pour s’anoblir en « de Morny ».

 

Puis Morny entre dans la cavalerie et participe courageusement à la campagne d’Algérie. Rapatrié, il démissionne de l’armée et se lance dans les affaires. Il connaissait et appréciait Clermont-Ferrand où il avait séjourné en garnison une partie de l’année 1836 avec son escadron de lanciers. Il achète la sucrerie de Bourdon à Aulnat, le 30 avril 1837, pour 183.000 francs. Cette sucrerie de betteraves, fondée en 1830, existe toujours aujourd’hui sous forme coopérative, avec une centaine de salariés et cinq-cents betteraviers. Morny est localement un homme d’affaires puissant. En juillet 1842 sous la Monarchie de Juillet, il se fait élire à 30 ans député du Puy-de-Dôme. Il sera réélu en 1848. Non candidat à la Constituante de 1848, il sera réélu député à la l’Assemblée législative de la IIe République en mai 1849 et encore réélu député au Corps législatif en 1852, 1857 et 1863. Il est aussi constamment président du Conseiller général du Puy-de-Dôme à partir d’août 1852.

 

Le 10 décembre 1848, Louis-Napoléon Bonaparte est élu président de la République. Les deux frères font enfin connaissance en janvier 1849. Sans s’apprécier particulièrement alors, ils comprennent leurs intérêts à allier leurs forces. Morny sera la tête pensante et le maître d’œuvre du coup d’État du 2 décembre 1851. Une brouille passagère interviendra un mois plus tard, le 23 janvier 1852, lorsque Napoléon III décidera de confisquer les biens des Orléans. Après le rétablissement de l’Empire le 2 décembre 1852, Morny redevient le personnage le plus influent du régime, nommé en 1854 président du Corps législatif, fonction qu’il conservera jusqu’à sa mort.

 

Le 10 février 1853, il achète la terre de Nades sur la commune de Lalizolle dans l’Allier. Il agrandit considérablement la propriété qui passera de 82 à 1.703 hectares. Il fait construire, en quatre ans, un somptueux château. Revendu en 1876 par sa veuve (remariée en 1868 à un noble espagnol, le duc de Sesto), le château sera détruit le 7 octobre 1877 par un gigantesque incendie (l’acquéreur Henri Cornefert est soupçonné d’avoir mis le feu). Il développe à Nades une vaste entreprise agricole. Parallèlement en 1855, il s’associe à son voisin, le baron et député de Gannat Eugène Cadier de Veauce, dans l’exploitation du kaolin d’Echassières.

 

Morny reste un homme d’affaires actif au plan national avec la lancement du « Grand central », une compagnie de chemins de fer destinée à couvrir tout le centre de la France jusqu’à Bordeaux et l’Espagne avec laquelle il envisageait une connexion. En difficulté, son réseau sera partagé en 1857 entre le PLM et la Cie d’Orléans ; mais les lignes qu’il a fait construire ont constitué un premier désenclavement de la région Auvergne. Marié début 1857 à Saint-Petersbourg à la jeune et belle Russe Sophie Troubetskoï (1838-1896), Morny aura quatre enfants dont la fille cadette (née en 1863) fera scandale avec Colette sous le nom de Missy…

 

Pour terminer sur le rôle efficace de Morny, ne convient-il pas de rappeler qu’il est de ceux qui ont convaincu l’Empereur de venir en cure à Vichy en 1861 ? Morny sera encore présent dans la cité thermale en juillet 1862, recevant lors du voyage préalable à Clermont-Ferrand le titre de duc. Homme politique avisé et libéral d’esprit, le duc de Morny meurt le 10 mars 1865 à l’âge de 54 ans. Ce sera une perte immense pour l’Empire, mais aussi pour la région Auvergne dont il n’avait cessé de favoriser le développement.

 

 

Fin-novembre 2004  Les Amis de Napoléon III de Paris éditent un « Hors série n° 5 » aux Nouveaux cahiers du Second Empire. Ce bulletin spécial contient des articles remarquables et passionnants de Gérard Hertault (expansion coloniale, vie des travailleurs), Abel Douay (Godin), Thierry Choffat (réalisations au début du règne en économie), Bernard Petit (Abd-El-Kader), Emmanuelle Papot (proclamation de l’Empire et mariage religieux du 30 janvier 1853 à Notre-Dame, sans le pape Pie IX : bénédiction de Mgr Sibour, mais présence du roi Jérôme, père de Plon-Plon, qui était absent au sacre de son frère Napoléon Ier) et Roger Martin (République décennale). Cette brochure de 43 pages est disponible, à faible prix, pour les adhérents de Vichy (contacter Alain Carteret).

 

Par ailleurs, il est prévu à Paris un tirage du « Procès verbal des funérailles de Napoléon III en janvier 1873 », rédigé par le duc de Cambacérès (neveu de l’archichancelier de Napoléon Ier et grand maître des cérémonies de Napoléon III). Le coût de souscription est limité à huit euros.

 

 

27 novembre 2004  La dernière conférence de l’année 2004 a porté sur Cambacérès. Assurée par Laurence Chatel de Brancion, cette conférence avait été initialement prévue en juin 2003, et reportée du fait du décès d’André Corre. Elle a été précédée par le traditionnel déjeuner, au Novotel, avec la conférencière. Laurence Chatel de Brancion a été passionnante, mettant en évidence avec une grande clarté les mérites du Numéro 2 du Consulat et du Premier Empire.

 

Jean-Jacques Régis de Cambacérès, magistrat à Montpellier, est élu en 1792 à la Convention à l’âge de 39 ans. Il vote la mort du roi avec sursis. Il préside dès 1793 le Comité de rédaction du Code civil (achevé et promulgué le 21 mars 1804) dont il peut être considéré comme le véritable père.

 

Député des Cinq-Cents, puis ministre de la Justice sous le Directoire, il devient Second consul en décembre 1799 après le coup d’État du 18 Brumaire. Il adhère à l’empire auquel il reste fidèle jusqu’à la fin. Devenu archichancelier, présent au sacre, duc de Parme en 1808, il avait « la haute main sur toutes choses » en l’absence de Napoléon Ier. Franc et dévoué, il est aussi l’ami de toute la famille impériale. Bien que modéré et homme de compromis, il est contraint de s’exiler au retour de Louis XVIII en 1815. Il revient à Paris en 1818 et y meurt, fortuné, le 8 mars 1824.

 

Laurence Chatel de Brancion est la grande spécialiste de Cambacérès dont elle publié chez Perrin ses Mémoires inédits en 1999 et sa biographie Cambacérès, maître d’œuvre de Napoléon en 2001, laquelle a encore fait La Une de la Revue Napoléon (n° 18) en avril 2004. Elle vient aussi de faire paraître en septembre dernier Le Sacre de Napoléon dont nous fêtons le bicentenaire le 2 décembre.

 

Le samedi 20 novembre, le quotidien régional La Montagne a consacré, à la demande de notre association, un important article de son édition de Vichy à Cambacérès. Le texte, rédigé par le brillant journaliste Philippe Gioux, était titré « Cambacérès, le véritable père du Code civil » et accompagné d’une photo couleur de l’ex-Second consul.

 

 

Note de liaison 210 de novembre 2004

Le sacre de Napoléon Ier

 

L’année 2004 est marquée par trois grands anniversaires : le 60e anniversaire du débarquement (6 juin 1944), le centenaire de l’Entente cordiale avec l’Angleterre (8 avril 1904) et le bicentenaire de l’instauration du Premier Empire (avec le sacre de Napoléon Ier le 2 décembre 1804, précédé par le Code civil promulgué le 21 mars 1804 à la fin du Consulat).

 

 

Un sacre impérial

 

C’est évidemment le sacre de Napoléon qui nous intéresse, comme acte initiateur de l’œuvre future de Napoléon III, son neveu. Les livres abondent en 2004 sur le sacre de l’Empereur (Laurence Chatel de Brancion, David Chanteranne, Sylvain Laveissière, Thierry Lentz, Jean Tulard, etc.). Un « salon du Premier Empire » est organisé du 3 au 5 décembre 2004, au Palais des Congrès de Paris, porte Maillot, pour commémorer cet événement fastueux.

 

Le sacre de Napoléon Ier, initialement prévu le 18 brumaire, fut décalé, à cause du retard du pape, au dimanche 2 décembre 1804. Ce jour du 2 décembre, qui correspondra par hasard à la victoire d’Austerlitz en 1805, sera volontairement repris par le président de la République Louis Napoléon Bonaparte pour son coup d’État en 1851, puis pour l’établissement du Second Empire en 1852.

 

Le sacre n’est que la confirmation, la consécration, l’onction de l’Empire qui date officiellement du 18 mai 1804, sept mois auparavant, par un sénatus-consulte valant Constitution de l’an XII (28 floréal). Par ce texte organique, Napoléon Bonaparte Premier consul (à vie depuis le 2 août 1802) « est empereur des Français » et « la dignité impériale est héréditaire ». En juillet, le peuple ratifie ce changement de régime par plus de trois millions et demi de oui (2.579 contre). Son neveu suivra cet exemple en faisant aussi approuver par le suffrage universel le coup d’État (92 % de oui le 21 décembre 1851) et le retour à l’empire (96,87 % de oui le 21 novembre 1852).

 

En quatre ans et demi de Consulat, Bonaparte a alors réalisé l’essentiel de l’œuvre civile qui restera longtemps (et demeure aujourd’hui sur bien des points et notamment dans l’esprit jacobin) le socle de l’organisation administrative et judiciaire de la France : préfets, lycées, tribunaux, code civil, Légion d’honneur, etc. Il a réussi le tour de force de pacifier le pays (concordat de 1801, réduction des opposants monarchistes et libéraux) et de le lancer dans la voie de la modernisation interne, tout en paraissant être le continuateur de la Révolution !

 

 

Quatre heures de cérémonie

 

Un événement imprévu se produit la veille du sacre. Marié civilement à Joséphine le 9 mars 1796, Napoléon Ier fut presque contraint par le pape Pie VII (à qui Joséphine avait vendu la mèche) de se marier religieusement. C’est évidemment l’oncle-cardinal Fesch qui s’est chargé de donner la bénédiction à 11 heures du soir le samedi 1er décembre. Le lendemain matin, dimanche 2 décembre 1804, un demi million de Parisiens se pressent avec curiosité au passage des ecclésiastiques et des dignitaires se rendant à la cérémonie du sacre à Notre-Dame de Paris.

Celui qui a le plus succès, en terme de risée populaire, est Mgr Speroni qui défile, aussi raide que ravi, sur la mule du pape en portant péniblement une immense croix. L’Empereur, parti des Tuileries, arrive à 11 heures à la cathédrale avec un cortège de 8.000 cavaliers. Notre-Dame a été complètement transformée et somptueusement décorée par les architectes Percier et Fontaine

 

Commence la cérémonie elle-même, mise au point par le comte de Ségur. Elle dure quatre heures devant 25.000 personnes. Le point d’orgue est évidemment le double couronnement : Napoléon se couronne lui-même (pour bien marquer qu’il ne tient le pouvoir que de lui-même), puis couronne Joséphine prosternée à ses pieds. La cérémonie se termine par la prestation de serment de Napoléon, le pape s’étant retiré à la sacristie.

 

 

Le tableau de David

 

La scène du couronnement de Joséphine a été immortalisée par le tableau de David (ancien conventionnel, régicide en 1793 :  il devra s’exiler en 1815 à Bruxelles où il meurt fin 1825) peint en 1807. Napoléon Ier n’a pas manqué de lui demander quelques retouches pour lesquelles il fut accusé de falsifier ou de manipuler l’histoire. Dans le choix de cette véritable « galerie de portraits » (80 visages sont identifiés), il a fait éliminer les ministres (comme Fouché) ou maréchaux jugés les plus républicains. Ont été à l’inverse ajoutées des personnes absentes comme le cardinal Caprara et Madame mère Letizia qui figure en bonne place au milieu de l’immense toile de 60 m² (6,21 m sur 9,79 m). Chacun sait que, par animosité à l’égard de Joséphine, elle n’était pas présente au sacre. Les trois sœurs de Napoléon, Elisa, Pauline et Caroline, sont présentées debout à gauche, alors qu’elles furent obligées de soutenir la traîne de Joséphine, à la place de dames d’honneur inventées par Jacques Louis David.

 

Par contre, il y a beaucoup de détails exacts et intéressants dans le tableau de David. On distingue nettement Hortense de Beauharnais, la fille de Joséphine et future mère de Napoléon III. Elle est placée entre Elisa et Julie Clary (femme de Joseph). Elle tient la main de son fils Napoléon-Charles. Il est fort douteux que ce premier fils, ce Petit chou qui n’a alors que deux ans (né le 10 octobre 1802), ait assisté à une aussi longue cérémonie. Aucun écrit n’évoque sa présence et aucun autre enfant n’est représenté sur le tableau. On pense que Napoléon qui n’avait pas d’enfant a demandé à David de faire figurer celui qui était alors l’héritier présomptif. Mais Napoléon-Charles décède en Hollande à moins de cinq ans, le 5 mai 1807, et l’Empereur devient père du Roi de Rome en 1811 avec la nouvelle impératrice Marie-Louise. Le second frère aîné de Napoléon III, Napoléon-Louis, celui qui mourra dans ses bras à Forli en mars 1831, était né moins de deux mois avant le sacre, le 11 octobre 1804.

 

La partie droite du tableau de David montre, de profil, quatre personnages importants : Lebrun (architrésorier), Cambacérès (archichancelier), le maréchal Berthier qui porte le globe impérial, et Talleyrand (grand chambellan) enveloppé dans une grande cape rouge. Deux des quatre frères de Napoléon, Lucien et Jérôme, en disgrâce pour cause de mariages non approuvés, étaient absents à ce spectacle grandiose et ne figurent pas sur la toile. Les deux autres, Joseph (à qui le nouvel empereur a murmuré : « Joseph, si notre père nous voyait… ») et Louis, futur roi de Hollande et père légal de Napoléon III, sont justement représentés à l’extrême gauche du tableau.

 

Le tableau du sacre, le plus grand en taille après Les Noces de Cana de Véronèse et en renommée après La Joconde, fait l’objet d’une exposition spéciale au Louvre jusqu’au 17 janvier 2005.

 

Le 2 décembre 2004, bicentenaire du sacre, est aussi l’occasion de multiples autres manifestations à Paris : salon du Ier Empire au Palais des Congrès (porte Maillot), Trésors de la Fondation Napoléon (au musée Jacquemart-André), Bijoux chez Chaumet (place Vendôme) et Te Deum en soirée à l’église de la Madeleine.

 

 

11 décembre 2004  Une assemblée Générale Extraordinaire des « Amis de Napoléon III » de Vichy a eu lieu, le samedi 11 décembre 2004, à 15 h 30 au Novotel, pour élargir le Conseil d’administration et procéder à l’élection d’un nouveau bureau. En effet, les trois membres les plus éminents du bureau ont souhaité prendre un peu de recul à compter du 31 décembre 2004 :

-   Maître Éliane Fontaine-Guignatier, présidente depuis cinq ans (janvier 2000), après avoir été vice-présidente du Dr Jacques Frémont
depuis la fondation de l’association le 16 avril 1983 ;

-   Jocelyne de Salins, secrétaire générale depuis 1991, après avoir été l’adjointe de Me François Château à 1a création de l’association ;

-   Guy Coureaud, trésorier depuis juin 2003, après le décès d’André Corre dont il fut l’adjoint très actif à partir de 1996.

 

Madame Fontaine a ouvert la séance en demandant une minute de silence à la mémoire des membres qui nous ont quittés, puis en rappelant les nombreuses réalisations de l’association depuis sa fondation en 1983. Elle a ensuite donné la parole à Alain Carteret, pressenti pour prendre sa suite à la présidence.

Celui-ci a vivement remercié les trois membres quittant le Bureau pour leurs actions efficaces et chaleureuses au sein de l’association, d’autant plus qu’ils acceptent de rester membres du Conseil d’administration. Puis il a proposé que Madame Éliane Fontaine soit nommée aussitôt « présidente honoraire ». L’assemblée a adopté cette proposition par des applaudissements nourris.

 

Alain Carteret a affirmé qu’à ses yeux « le but de l’association n’est pas de glorifier Napoléon III, comme il y a parfois un culte de Napoléon Ier. Il est de rappeler les réalisations du Second Empire en général et de ses bienfaits à Vichy en particulier ». Et d’ajouter : « Il convient aussi de rectifier systématiquement les contre vérités historiques émises à l’encontre du coup d’État (souhaité et plébiscité par le peuple), de la perte de l’Alsace-Lorraine en mai 1871 (conséquence de l’émeute parisienne renversant l’Empire le 4 septembre 1870), du caractère social et démocratique du régime, de l’efficacité économique et de la qualité culturelle de la période 1851-1870 ». Les conférences proposées par l’association permettent aussi de « mieux connaître et mieux comprendre l’histoire du XIXe siècle, soubassement de la France d’aujourd’hui ».

 

Il a ensuite indiqué que les activités de l’association (conférences, repas d’avant conférence, notes de liaison avec articles historiques) se poursuivront en 2005 dans un même esprit convivial et avec le même souci d’une saine gestion.

 

Il annonce enfin son intention de renforcer les liens avec les autres associations napoléoniennes : Napoléon III (Paris, Biarritz, Vosges et Académie du Second Empire) et Premier Empire (Fondation Napoléon et Souvenir Napoléonien). À défaut d’organiser de grands voyages comme le faisait si bien André Corre, il a souhaité que Vichy devienne la destination favorite des autres associations, pour des congrès et des voyages. À cet effet, il a lancé une invitation au baron Gilbert Ameil, président des Amis de Napoléon III de Paris, à Bernard de Martini, président des Amis de Napoléon III de Biarritz, et à Suzanne Henseleit, correspondante de la Fondation Napoléon III d’Arenenberg (Suisse) où Napoléon III a passé sa jeunesse. « Vichy, cité Napoléon III enrichie par un patrimoine magnifique à la Belle époque, a vocation à accueillir tous les passionnés d’histoire, qui seront séduits par son cadre enchanteur », a-t-il conclu.

 

Il a été procédé par l’assemblée générale à l’élection et à l’entrée au Conseil d’administration de trois nouveaux membres actifs : Patrick Robin, Gérard Sallet et Dominique Carteret. Le Conseil d’administration, ainsi complété le 11 décembre 2004, est désormais composé de 17 membres :

q Trois « présidents honoraires » : Me Éliane Fontaine, Dr Jacques Lacarin et Dr Pierre Broustine.

q  Sept membres actifs : Colette Casanova, Monique Cissay, Guy Coureaud, Henriette Mauro, Jocelyne de Salins, Marie-France Schmidt et Marguerite Vidal-Rougeron.

q Sept membres du Bureau (voir ci-dessous).

 

Le Conseil d’administration se réunit à son tour pour choisir les 7 membres du Bureau :

  • Président : Alain Carteret

§  Vice-présidents :         Colonel Georges Frediani
Colette Corre

  • Secrétaire général :  Capitaine Pierre Fournier

§  Secrétaire adjoint :  Gérard Sallet

  • Trésorier :  Jean Meunier

§  Trésorier adjoint :  Dominique Carteret

 

A l’issue de cette Assemblée générale, le verre de l’amitié était pris dans les salons du Novotel.

 

Rendez-vous est donné l’an prochain : au samedi 29 janvier 2005, pour la conférence d’Alain Boumier, président de l’Académie du Second Empire, sur le thème « Faut-il reconstruire les Tuileries ? ».

 

 

13 décembre 2004 Le Dr Pierre Broustine est décédé, à l’âge de 78 ans.

 

Président honoraire de l’association, il n’avait pu, fatigué, assister à l’Assemblée générale du 11 décembre. Il avait grandement contribué, par sa sympathique force de conviction, au renouvellement du Bureau, assurant ainsi la pérennité de l’association.

Membre depuis l’origine en 1983, il avait été un des principaux organisateurs des cérémonies d’inauguration du buste de Napoléon III à Vichy le 14 septembre 1991.

C’est lui qui avait retrouvé, dans les combles de la mairie, deux grands tableaux de l’école Winterhalter représentant l’Empereur et d’Eugénie. Restaurées par Alain Pellegrini, ces toiles sont exposées dans le salon Napoléon III du Casino.

 

Né le 5 novembre 1926, marié à Simone Blanchet (pharmacienne de profession), il s’était installé chirurgien dentiste, rue Lucas, fin 1949. Passionné de sports, il a présidé le RCV rugby (1956-1959 et 1969-1970) et le club de natation DVB (1960-1985 ; il fut également vice-président de la Fédération nationale de natation). Également président la Société philatélique de Vichy pendant 20 ans (de 1978 à 1998), il avait fait acheter nombre de timbres, lettres (dont une lettre autographe de Napoléon III adressée à son ministre de l’Intérieur Paul Boudet le 11 juillet 1863), monnaies et médailles ayant trait à la période du Second Empire. Ces pièces peuvent être appréciées au Musée de Vichy (Centre Culturel Valery-Larbaud) qu’il a contribué à créer et à aménager en août 1988. Pierre Broustine était de plus intervenu à plusieurs reprises (26 avril 1988, 16 février 1991 et 25 février 1995) en conférencier sur la philatélie devant l’association pour présenter les collections Second Empire.

 

Conseiller municipal du Dr Jacques Lacarin dès 1977, il avait été son adjoint à l’environnement en 1983 avant de devenir celui de son successeur Claude Malhuret de 1989 à 1995.

 

Nos condoléances attristées à son épouse Simone notre amie, sa fille Brigitte (Mme Pierre Garat, qui avait été championne de France du relais 4 x 200 m nage libre en 1969) et son fils Bernard qui a repris son cabinet dentaire et préside la Chambre des Professions libérales de l’Allier, et à toute la famille.

 

 

20 et 24 janvier2005  Alain Carteret, qui avait évoqué « Les présidents de la République venus à Vichy » (14 sur 22, soit 64 % !) lors de sa conférence du 12 novembre 2004 devant la Société d’histoire et d’archéologie de Vichy, parlera encore abondamment de Napoléon III lors de ses nombreuses conférences 2005 :

  • Jeudi 20 janvier 2005 à Vichy (à l’Alliance Française) : « Victor Hugo, homme politique »
    à 15 h 30, au Centre culturel Valery-Larbaud.
  • Vendredi 1er avril 2005 (pour la Shave Vichy, au CCVL) : « Pharmacies et pharmaciens de Vichy ».
  • Vendredi 23 avril 2005 (à Chevagnes) : « Napoléon III en Bourbonnais ».
  • 21 juin, 20 juillet et 2 septembre 2005 (Galerie Napoléon CFV) : « Les cures de Napoléon III à Vichy ».
  • Chaque mardi, à 16 h en juillet et août 2005 : visite guidée des deux églises « impériales » de Vichy
    Saint-Louis (don de Napoléon III en 1865) et Saint-Blaise (chapelle agrandie en 1931 : typique Art déco)
  • Mercredi 13 juillet 2005 (Maison du Missionnaire) : « Les présidents de la République venus à Vichy ».

§  Lundi 12 décembre 2005, à Thiers (pour la Société d’études locales) : « Napoléon III à Vichy »
à 20 h 30, à la mairie de Thiers (Puy-de-Dôme), situé à 40 km de Vichy.
La journée du dimanche 24 juillet 1864 sera détaillée pour nos amis de Thiers :
l’Empereur a été accueilli triomphalement dans la capitale de la coutellerie.

 

29 janvier 2005  La première conférence de l’année 2005 a été donnée par Alain Boumier, président de l’Académie du Second Empire :

 

« Faut-il reconstruire les Tuileries ? »

 

Alain Boumier

Catherine de Médicis fait construire le palais des Tuileries, à partir de 1564, par Philibert Delorme. Résidence de Louis XVI après son retour forcé de Versailles le 6 octobre 1789, le château est pris d’assaut le 10 août 1792 (une centaine de gardes suisses sont massacrés). La Convention et le Conseil des Anciens s’y réunissent. C’est Bonaparte Premier consul qui en fait la demeure officielle du chef d’État en 1800.

 

Dès lors, les Tuileries deviennent le siège du pouvoir exécutif jusqu’au 4 septembre 1870, hormis les trois années 1849-1851 où le président de la IIe République Louis-Napoléon loge à l’Élysée. Napoléon Ier, Louis XVIII, Charles X et Louis-Philippe s’y succèdent. Napoléon III fait des Tuileries le centre du gouvernement et de la cour, avec le faste et les fêtes que l’on sait.

 

Les Tuileries sont incendiées par la Commune le 23 mai 1871. En 1882, la IIIe République décide l’arasement des ruines, Jules Ferry promettant une reconstruction devant accueillir un « musée d’art moderne ». Depuis 124 ans, rien n’a été fait ! Face au Louvre et à sa nouvelle pyramide de verre, l’espace de 266 mètres est désespérément vide derrière l’Arc de triomphe du Carrousel !

 

Ingénieur des travaux publics par sa formation, aujourd’hui à la tête d’une société d’ingénierie financière, Alain Boumier est l’initiateur de ce dossier. Succédant à Jean-Claude Lachnitt, il préside depuis 1992 l’Académie du Second Empire, après avoir été un des 4 membres fondateurs en 1969. A la tête d’un « Comité national pour la reconstruction des Tuileries », il développe de nombreux et solides arguments. Notamment le fait que le projet d’un coût de 300 millions d’euros (équivalent à seulement 17 km de construction d’autoroute) serait entièrement financé par le mécénat international ! Les pouvoirs publics, politiques et hauts fonctionnaires, commencent à manifester un vif intérêt pour ce projet dans la perspective des Jeux Olympiques de 2012.

 

Le Comité national pour la reconstruction des Tuileries a ouvert un site internet

très documenté et persuasif : http://www.tuileries.fr

(cliquer sur la ligne au dessus pour atteindre directement le site).

 

 

15 février 2005  La note de liaison 213 annonçant la conférence sur Edmond About reproduit, pour les nombreux nouveaux membres de Vichy, l’excellent texte du dépliant de présentation de l’association de Paris :

 

C’est Napoléon III

 

Qui, dès 1849, fit construire en France la première cité ouvrière à Paris, rue Rochechouart ;

Qui institua la Caisse nationale des retraites pour la vieillesse par la loi du 19 juin 1850 ;

Qui institua les Chambres consultatives d’agriculture, par décret du 25 mars 1852 ;

Qui organisa, au profit de l’ouvrier, les conseils de Prud’hommes, par la loi du 1er juin 1853 ;

Qui supprima la Mort civile par la loi du 31 mai 1854 ;

Qui, en 1855, créa les fourneaux économiques, pour lesquels il versa chaque année des sommes importantes, sur sa caisse particulière ;

Qui fonda en 1856 la Société du Prince impérial, fournissant aux ouvriers l’argent pour acheter les instruments de travail nécessaires à leur métier ;

Qui, toujours soucieux de l’égalité civile, donna aux travailleurs le droit de débattre leurs salaires avec le patron et reconnut la liberté de coalition, autrement dit « le droit de grève » par la loi du 25 mai 1864 ;

Qui, mû par la même pensée humanitaire, inspira la loi du 22 juillet 1867, et supprima la contrainte par corps qui faisait du débiteur malheureux l’esclave du créancier ;

Qui, par la loi du 11 juillet 1868, institua pour tous les travailleurs des villes et des campagnes les premières caisses d’assurances, en cas d’accidents suivis d’infirmités ;

Qui établit l’égalité de valeur des témoignages entre employés et employeurs par la loi du 2 août 1868 ;

Qui, soucieux de l’instruction publique populaire comme du bien-être matériel, institua la liberté d’enseignement, créa les cours d’adultes, etc., de sorte que, en 1868, les écoles instruisaient deux millions d’enfants de plus que quand il prit le pouvoir ;

 

« Ainsi Napoléon III fut-il fidèle à son inoubliable livre
en faveur de l’extinction du paupérisme. »

 

Ajoutons que, en 1870, la France n’était pas seulement la première au monde pour l’avancée de sa législation sociale, elle était aussi le premier pays en matière de démocratie et de vie culturelle, avec Paris plus belle ville du monde (ce qu’elle est restée). La France était encore, après l’Angleterre, la deuxième puissance mondiale au plan économique et colonial ! Napoléon III sera enfin, par son entente avec la reine Victoria, le père de « l’Entente cordiale », et, par sa politique des nationalités, le père de l’Europe future, c’est-à-dire de l’Europe actuelle.

 

 

26 février 2005  La seconde conférence de l’année 2005 a été donnée sur Edmond About par Jean-Loup Becquevort, son arrière petit-fils, docteur d’État en sciences physiques, chevalier de la Légion d’honneur et ancien PDG de 1989 à 2002 de l’usine Wichard (150 salariés) à Thiers, dans le Puy-de-Dôme :

 

Edmond About

Jean-Loup Becquevort
(son arrière petit-fils)

 

 

« Edmond ABOUT (1828-1885)
journaliste, romancier et polémiste
 »

 

Edmond About partage, avec Émile Augier, Octave Feuillet, Alphonse Karr, Octave Mirbeau, Aurélien Scholl, Eugène Scribe et quelques autres, le triste sort de faire partie des auteurs aujourd’hui complètement oubliés. Il est vrai que le XIXe siècle de Balzac, Chateaubriand, Lamartine, Stendhal, Zola et… Victor Hugo a été particulièrement riche en très grands écrivains.

 

Pourtant, About a été une des plumes les plus célèbres de son temps, et même bien au-delà avec des romans populaires comme Le Roi des Montagnes (1857), L’Homme à l’oreille cassée (1864) ou Le Roman d’un brave homme (1880), best-sellers de la « Bibliothèque des chemins de fer » et constamment réédités jusqu’à la dernière guerre !

 

Journaliste réputé pour son sens de la formule, About est inévitablement cité dans tous les livres concernant le Second Empire. Son essai de 1864 intitulé Le Progrès constitue une analyse sérieuse et toujours d’actualité sur les questions sociales et politiques. Élu à l’Académie en 1884 au fauteuil de Jules Sandeau, il décède en janvier 1885 avant d’avoir pu siéger…

 

Jean-Loup Becquevort, notre conférencier, est un descendant direct d’Edmond About qui est son arrière grand-père : sa mère Noëlle About est une des filles de Michel About, lequel est le 4e et dernier fils d’Edmond About. Ancien directeur de la division électronique Merlin Gérin à Grenoble, il a fait de l’entreprise Wichard (ZI de Fellet, à Thiers, à 40 km de Vichy) qu’il a reprise en 1989, le leader mondial de l’accastillage marin. En retraite depuis 2002, il prendra pour nous le temps de faire revivre celui qui fut son glorieux ancêtre.

 

 

Résumé de la conférence Edmond About

 

Edmond About est né le 14 février 1828 en Lorraine, à Dieuze (Moselle). Son père, petit épicier dans la ville, décède rapidement. Sa mère lui fait faire ses premières études au séminaire de Pont-à-Mousson (d’où il est renvoyé pour indiscipline), puis l'envoie à Paris au Lycée Charlemagne (François-Victor Hugo et Gustave Doré). L'élève joyeux, qui se lie avec Taine, Prévost-Paradol et surtout son camarade Francisque Sarcey, se montre brillant, toujours premier quoique paresseux. Il remporte le prix d'honneur de latin au Concours général. Il entre à l'École normale supérieure en 1848. Reçu premier à l'agrégation des lettres en 1851, il est nommé membre de l'école française d'Athènes et vit deux ans et demi en Grèce, publiant à son retour en 1854 son premier ouvrage : La Grèce contemporaine chez Hachette. Plein d'esprit et d'ironie, le livre dégagé de toute illusion romantique sur les ruines grecques, rencontre un écho considérable.

 

About renonce vite au professorat et veut réussir comme journaliste et écrivain. Toute sa vie, il collabore à plusieurs journaux, rédigeant des articles pour : Le Moniteur universel, Le Constitutionnel, l'Opinion nationale, Le Soir de Bruxelles, la Nouvelle revue de Paris. Le jeune auteur à la mode passe pour un nouveau Voltaire (ses amis l’appelaient « Voltaire cadet »). Il publie en 1855, son premier roman : Tolla qui se passe en Italie. Accusé de plagiat et prêt à se battre en duel, il augmente ainsi sa notoriété. Il écrit aussi des pièces de théâtre, mais elles n’auront jamais au théâtre les faveurs du public. En 1856, Guillery, une comédie en trois actes, n'eut que deux représentations. Gaétana, joué le 2 janvier 1862 provoque un véritable scandale : un vacarme, type Hernani, où une moitié de la salle fait coup de poing contre l’autre moitié.

 

About triomphe en revanche par ses romans dont les lecteurs apprécient les sujets fantaisistes et le style vif, incisif, ironique : Les Mariages de Paris en 1856, puis, l'année suivante 1857, Le Roi des montagnes où gendarmes et bandits grecs se montrent complices. Le romancier multiplie les succès, avec notamment : L'Homme à l'oreille cassée (1862) ou Les Mariages de province (1868). About est l’auteur le plus en vue du Tout-Paris et le plus en vogue du Second Empire. Il est aussi un penseur anti-étatiste, résumant sa doctrine dans son essai Le Progrès en 1862. Selon lui, les forces conservatrices (administration, armée, diplomatie) s’opposent aux forces novatrices (artisanat, paysans, ouvriers). Il réclame, comme Hugo, l’abolition de la peine de mort. Il confirme ses idées en 1869 dans son livre L’ABC du travailleur. En 1864, il se marie avec Véronique Guillerville dont il aura 8 enfants : 4 filles (dont l’aînée Valentine) et 4 garçons (dont Michel, grand-père maternel de Jean-Loup Becquevort).

 

Il exprime des vues bienveillantes pour le Second Empire. Napoléon III lui inspire dès 1859 le terrible pamphlet La Question romaine où il approuve le principe des nationalités et dénonce le pouvoir temporel des papes. Dans La Prusse en 1860, il se déclare favorable aux frontières naturelles des États, c’est-à-dire à l’annexion de la Rhénanie par la France. L’Empereur voulait tester ses idées par l’intermédiaire d’une plume brillante... Bien vu de la cour (ami de Fould), About bonapartiste est invité en 1867 à la Série de Compiègne où il s’entretient 20 m avec Napoléon III. « Que feriez-vous à ma place ? », lui demande l’Empereur auquel il adressera ensuite un rapport.

 

Mais la guerre de 1870, qu’il a réclamée aveuglément comme toute la presse à l’époque, rallie cet Alsacien (sa propriété devient allemande) à la République naissante. L’ancien bonapartiste traite maintenant Napoléon III de César déclassé. Présent à Bordeaux en février 1871, il espère de Thiers un poste de préfet ou d’ambassadeur. N’obtenant rien, l’anticlérical forcené, un peu frustré, fonde le 2 mai 1872 le journal républicain Le XIXe siècle qu’il dirige jusqu’à le fin de sa vie.

 

Il achève en 1880 Le Roman d'un brave homme. Ce livre, son dernier, véritable « art d’être bon patron, bon mari, bon père et bon patriote », deviendra un modèle d’éducation civique républicaine (avec dictées) jusqu’à la guerre de 1940. Il est systématiquement offert lors des distributions de prix aux meilleurs élèves ! La IIIe République récupère donc About, comme elle avait su exploiter pour Hugo pour asseoir son régime. Mais About, lui, avait été bonapartiste loyal sous le Second Empire. En 1884, About est enfin élu à l'Académie française (contre François Copée) au fauteuil de Jules Sandeau. Mais il meurt à Paris, le 16 janvier 1885 dans les bras de Francisque Sarcey (son ami d’enfance, de Normale et de toujours), avant d'avoir pu prononcer son discours de réception. Léon Say le remplace à l'Académie française et fait le double éloge de Jules Sandeau et d’Edmond About.

 

Edmond About reste l’homme des bons mots et des formules percutantes, dans une langue française impeccable, écrivant avec une facilité déconcertante, sans aucune rature. Sur la Païva, il dit devant l’escalier de son somptueux palais : « Ainsi que la vertu, le vice a ses degrés ». Sur Victor Hugo qu’il n’aimait guère, About écrit : « Grand prêtre de l’AUTOLATRIE, prêt à tous les martyres dans l’intérêt de son propre culte... […] Proscrit après le 2 décembre par son ancien candidat qui n’avait pas su le faire ministre, il s’est fait un nid confortable et propice à la ponte des œufs d’or. […] Harmonieux spéculateur, émigré pour affaires, c’est en vain que les amnisties lui ouvrent les portes de la France. »

 

 

26 mars 2005  Le docteur vichyssois Jacques Cousseau a donné une conférence (avec diapositives) qui a fait le plein de la salle Caillois, avec 130 personnes dont 90 auditeurs extérieurs :

 

Les Hôtels à Vichy
sous le Second Empire

 

Les hôtels sont de tous temps, avec les thermes et les commerces de détail, à la fois les fleurons et les baromètres de l’activité économique de Vichy.

 

On se doute que la prospérité économique sans précédent créée par le Second Empire et l’engouement pour Vichy résultant des cinq cures de Napoléon III ont complètement dynamisé et transformé le parc hôtelier de la station thermale entre 1851 et 1870.

 

Il sera passionnant pour nous, Vichyssois, de suivre dans le détail, presque hôtel par hôtel, cette évolution sur laquelle vivra Vichy pendant une trentaine d’années jusqu’au début du XXe siècle, à la Belle Époque de la construction des palaces de l’ère Aletti.

 

Jacques Cousseau, longtemps médecin réputé à Saint-Yorre, s’est spécialisé depuis plusieurs années sur l’hôtellerie thermale, constituant une collection unique de cartes postales anciennes. Il a pris l’initiative de lancer en 2004, pour les touristes, la visite guidée « Vichy Hôtels ». Nul n’était mieux placé que lui pour nous faire revivre, avec diapositives, le Vichy hôtelier du Second Empire.

 

 

26 mars 2005  Au soir de la conférence de Jacques Cousseau, l’association des « Amis de Napoléon III » de Vichy compte 92 membres : 56 individuels et 18 couples (soit 74 cotisations), après les 17 adhésions nouvelles (dont 5 couples) en janvier, février et mers 2005 : Dr Jean-Claude Briand (chirurgien à La Pergola, retraité) et Madame, Alfred Buisson, François Cantryn et Madame, Gérard et Claudine Duhurc, Christian Échaubard, Michel et Martine Garnier, Marie-Thérèse Lachaniette, Jeanne Langlade, Clémence Pannetier, Madeleine Ronchaud, Jacques Saint-Marc (Bellerivois passionné d’histoire, ancien membre des « Amis de Glozel »), Gilbert Tain et Madame (de Trézelles). Bienvenue à tous ces nouveaux membres.

 

 

30 avril 2005  Le professeur Thierry Choffat de Nancy, directeur du CERB, a donné une conférence remarquable sur :

 

Le Bonapartisme
de 1870 à nos jours

 

Les Amis de Napoléon III de Vichy avaient déjà pu apprécier, à deux reprises, les conférences de Thierry Choffat, professeur à l’université de Nancy et directeur du CERB (Centre d’Études et de Recherches sur le Bonapartisme) : le 27 octobre 2001 sur la politique sociale de Napoléon III et le 24 mai 2003 sur Victor Duruy. Thierry Choffat était également intervenu brillamment le 13 septembre 2002 à l’hôtel Aletti de Vichy sur le thème « la politique des nationalités », dans le cadre du « Colloque Europe » organisé par le Souvenir napoléonien d’Auvergne. Il nous a dévoilé le samedi 30 avril 2005 ce qu’il en est advenu du bonapartisme après 1870.

 

Le 4 septembre 1870, lorsqu’une émeute parisienne renverse le Second Empire (qui avait obtenu 82 % des suffrages au référendum quatre mois auparavant), c’en est fini à tout jamais de l’empire en France. Les fidèles (anciens parlementaires, maires, préfets) sont pratiquement « interdits de candidatures » à l’élection de la Chambre de Bordeaux le 8 février 1871 (18 rescapés tout de même). Napoléon III décède le 8 janvier 1873. Rouher et Cassagnac croient encore aux chances d’un Napoléon IV, comme le montrent des succès notables aux partielles. Après une dernière résurgence aux législatives de février 1876 et d’octobre 1877 (suite à la dissolution de Mac Mahon lors de la crise du 16 mai) où une centaine de bonapartistes sont élus, la mort du Prince impérial, le 1er juin 1879 à 23 ans, vient briser les espoirs de restauration de l’Empire. La scission entre Jérômistes (partisans de Plon-Plon) et Victoriens (partisans de son fils le prince Victor) réduit progressivement la représentation impérialiste qui s’effondre à une trentaine de députés (sans groupe) en 1893. Le Prince Napoléon (1914-1997), passé à Vichy (hôtel des Lilas) en décembre 1942 (avant sa tentative de rejoindre l’Espagne) et revenu le 8 juillet 1984 pour inaugurer l’esplanade Napoléon III, consacrera ses efforts à vivifier la mémoire des deux empires. Son testament du 27 mai 1996, révélé par Maître Varaut le 2 décembre 1997 après sa mort le 3 mai, désigne comme héritier de la Maison impériale son petit-fils Jean-Christophe. Majeur depuis le 11 juillet 2004, va-t-il reprendre le flambeau bonapartiste, alors que son père le Prince Charles semble en délicatesse avec Alix de Foresta, princesse Napoléon ?

 

L’objet du bonapartisme aujourd’hui n’est plus la conquête politique du pouvoir. Mais le rappel des réalisations positives des deux Napoléon (œuvre civile pour le Premier, œuvre économique et sociale pour le Troisième) et de la modernité des idées de la doctrine sous-jacente au bonapartisme pour le progrès social : le triptyque « démocratie directe – État fort – Grandeur nationale ».

 

 

Maison impériale Bonaparte

 

Napoléon Ier

(15 août 1769 - 5 mai 1821)

& Marie-Louise (1791-1847)

 

 

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Roi de Rome

L'Aiglon
Duc de Reichstadt

(20 mars 1811 - 22 juillet 1832)

Mort sans postérité

Louis (1778-1846)

Roi de Hollande (1806-1810)

& Hortense de Beauharnais

(10 sept.1783 - 5 octobre 1837)

 

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Napoléon III

(20 avril 1808 - 9 janvier 1873)

& Eugénie de Montijo

(5 mai 1826-11 juillet 1920)

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Jérôme (1784-1860)

Roi de Westphalie (1807-1814)

& Catherine de Wurtemberg

 

 

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Prince Napoléon Jérôme

Plon-Plon

(9 sept. 1822 - 17 mars 1891)

& Clotilde de Savoie (1843-1911)

 

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Prince impérial

(Loulou)

 

(16 mars 1856 - 1er juin 1879)

Mort sans postérité

Prince Victor
(18 juillet 1862 - 3 mai 1926)

& Clémentine de Belgique

 

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Prince Napoléon

(23 janvier 1914 - 3 mai 1997)

Présent à Vichy mi-décembre 1942
 les 27 août 1956 et 8 juillet 1984

& Princesse Alix de Foresta
(née le 4 avril 1926)
mariage le 16 août 1949

4 enfants

 

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2. Catherine

née le 11 octobre 1950
Jumelle de Charles

 

3. Laure

née le 10 décembre 1952

 

4. Jérôme

le 14 janvier 1957

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1. Charles-Napoléon

le 19 octobre 1950

(divorcé en 1989 et remarié en 1996)

De son 1er mariage en 1978 avec
Béatrice de Bourbon-Sicile :

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Jean-Christophe

le 11 juillet 1986
(majeur depuis 2004)
(sœur aînée : Caroline, née 1980)

 

 

28 mai 2005  La dernière conférence avant la coupure de l’été 2005 a été donnée le samedi 28 mai par Pascal Chambriard, sur le thème :

 

La concurrence entre sources
à Vichy : de 1843 à 1873

 

Pascal Chambriard est depuis de nombreuses années, malgré son jeune âge, le spécialiste incontesté de l’histoire de la vie thermale à Vichy. Archiviste de la Compagnie fermière, il a eu accès à tous les documents qu’il a remarquablement synthétisés dans son ouvrage « Aux Sources de Vichy » publié en novembre 1999 par l’éditeur Bleu Autour de Saint-Pourçain. Sa dernière conférence pour les Amis de Napoléon III de Vichy remonte à plus de quatre ans : le 27 janvier 2001, où il avait brillamment évoqué les eaux de Vichy au XXe siècle.

 

Il a bien voulu revenir sur l’époque qui nous intéresse plus directement : les sources de Vichy au Second Empire. Mais la compréhension de la situation implique de revenir légèrement en arrière, au moins à 1843, pour des motifs qu’il nous expliquera. De même, on ne peut arrêter subitement l’analyse en 1870. Son propos nous amènera donc jusqu’en 1873, pour des raisons qu’il nous développera également.

 

Il nous a permis d’assister, à trente années de batailles économiques encore plus extraordinaires et virulentes que celles du le monde capitaliste actuel. Car il s’agissait alors, en plus, de la fortune personnelle et de la fierté d’hommes d’exception.

 

*****

 

18 juin 2005  L’Assemblée générale 2004 des « Amis de Napoléon III de Vichy » (95 membres) s’est tenue le samedi 18 juin 2005 dans les salons du Novotel. Le rapport moral 2004 (Mme Fontaine assurait alors la présidence) et le bilan financier 2004 (déficit de 312 euros dû à la tenue de deux assemblées en 2004) sont approuvés. Le Conseil d’administration (20 membres au total, pour un minimum de 17 exigé par les statuts) voit la réélection de Colette Corre et Jocelyne de Salins (élues en 2002 pour trois ans) et l’arrivée de 3 nouveaux administrateurs : Denise Corre (épouse du regretté André Corre), Christian Echaubard et Marc Rochat (ces deux derniers étant des nouveaux membres 2005). Le bureau reste inchangé. Alain Carteret, président, rappelle que les exercices (et donc les cotisations) portent sur l’année civile, tandis que le cycle de conférences est, lui, à cheval sur deux années civiles (septembre à mai).

 

 

 

28 juin 2005  Première visite guidée (pour touristes, curistes et Vichyssois) des « églises impériales de Vichy » : Saint-Blaise où Napoléon III a assisté aux messes pendant ses 4 premières cures de 1861 à 1864 et Saint-Louis construite en 1865 à ses frais (il la découvre 29 juillet 1866 et participe à l’office le 5 août 1866 avec le Prince impérial).

 

Ces visites, animées en alternance par Alain Carteret et le Dr Jacques Cousseau (notre conférencier du 26 mars), ont lieu chaque mardi à 16 heures les deux mois de juillet et août 2005.

 

Deux dépliants couleurs ont été réalisés : celui de l’église Saint-Louis (couverture ci-contre) est sous-titré « Don de Napoléon III ».

 

Cette visite groupée d’environ 1 h 30 se situe dans le cadre de la « découverte du patrimoine religieux de Vichy » initiée par la Pastorale du tourisme du diocèse de Moulins. Au mois d’août, il y a eu une trentaine de participants à chaque visite, tous passionnés à la découverte (ou la redécouverte) de cette époque fastueuse du Second Empire..

 

 

Août 2005  Outre la préparation du cycle de conférences 2005-2006, le président Carteret s’est essentiellement consacré cet été à la rédaction d’un nouveau livre : « 100 ans de rugby à Vichy 1905-2005 ». Cet ouvrage, qui comprend 200 photos de joueurs et d’actions de jeu, paraîtra le 1er octobre 2005 sous la bannière du RCV rugby. Malgré un grand effort d’imagination, il ne lui a pas été possible d’évoquer Napoléon III dans cet ouvrage, si ce n’est le rappel qu’en 1905, à la création l’USV (premier club de rugby à Vichy), la mairie de Vichy était encore celle qu’avait fait construire l’Empereur en 1865 (ce n’est qu’en 1910, après 45 ans de fonctionnement, qu’elle sera abandonnée pour être détruite et remplacée par un palace (hôtel Ruhl, ensuite rebaptisé Radio) devenu aujourd’hui la résidence du « Palais des parcs ».

 

 

7 septembre 2005  La note de liaison 218 est postée aux membres et aux associations du Second Empire. Elle annonce le cycle de conférences 2004-2005. Celui-ci fait l’objet, comme l’an dernier, d’un dépliant couleur qui est déposé dans tout Vichy (Office du tourisme, CCVL et médiathèque Valery-Larbaud, notamment). Imprimé à 1.200 exemplaires, il reproduit en couverture (photo ci-dessous) le tableau de la famille impériale (une « chromo-lithographie » en fait) qui a été acheté dans une brocante au Mayet-de-Montagne le 29 mai.

 

 

 

Conférences 2005-2006

Amis de Napoléon III de Vichy

(Centre culturel Valery-Larbaud, à 15 h 30)

 

 

Samedi 24 septembre 2005 (à 14 h 30)
en présence des Amis de Napoléon III de Paris

Jean-François GLOMET et Alain MALGLAIVE
Hervé CAMUS et Philippe CARRÉ

de l’association Azi la Garance

« Eugène Rouher
le vice-empereur à Broût-Vernet »

Samedi 29 octobre 2005

Bernard TRAPES
Sté d’Émulation du Bourbonnais

« Théodore de Banville (1823-1891)
un Moulinois surprenant »

Samedi 26 novembre 2005

Denis TILLINAC
Écrivain

« Pérennité du bonapartisme
dans la vie politique française »


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Samedi 21 janvier 2006

Pierre FOURNIER
Secrétaire des Amis de Napoléon III

« La campagne du Mexique :
naissance et mort d’un empire »

Samedi 25 février 2006

Colonel Georges FREDIANI
Vice-président des Amis de Napoléon III

« Napoléon III et la Gendarmerie »

Samedi 25 mars 2006

Thierry WIRTH
Docteur en Lettres et Sciences humaines

« Documents sur le Second Empire à Vichy :
lettres, timbres, photos, etc. »

Samedi 29 avril 2006

Me Guy LAURENT
Commissaire-priseur

« Le style Napoléon III
Mobilier, objets d’art, peinture »

Samedi 20 mai 2006

Maître Éliane FONTAINE
Présidente 2000-2004

« Le maréchal de Saint-Arnaud (1798-1854)
une vie d’aventure et de patriotisme »

 

 

24 septembre 2005  La 1re conférence de rentrée est prévue le samedi 24 septembre 2005, à 14 h 30 (et non à 15 h 30, comme habituellement) au CCVL. L’association d’histoire locale Azi la Garance, présidée par Jean-François Glomet depuis sa création en 1997, évoquera de la vie de « Rouher à Broût-Vernet » (à 15 km de Vichy : Rouher y est enterré en 1885) pour  la sortie de son livre écrit à quatre mains : Alain Malglaive principal rédacteur, Hervé Camus, Philippe Carré et Jean-François Glomet. Pour se procurer le livre (25 euros), téléphoner en journée à la mairie de Broût-Vernet : 04 70 58 21 23. L’entrée à la conférence Rouher sera, exceptionnellement, gratuite pour tous !

 

 

Les Amis de Napoléon III de Paris (une trentaine de personnes)

seront présents à cette occasion, effectuant leur visite annuelle à Vichy

le vendredi 23 et le samedi 24 septembre (retour après la conférence).

Ils logeront à l’Aletti Palace où aura lieu, en commun,

le traditionnel repas d’avant conférence, à 12 h 30.

 

Le baron Gilbert Ameil, président, et le baron Jérôme Reille

ont été accueillis le lundi 11 juillet 2005 par Alain Carteret

pour mettre au point ces deux journées exceptionnelles.

 

Elles comportent une visite guidée de la ville « cité Napoléon III »

le vendredi après-midi 23 (de 16 h 30 à 18 h 30), et le samedi matin 24 :

§ 9 h 45 : tour en car du plan d’eau (Cos, Creps, hippodrome, golf et tennis du Sporting) et visite de l’église Saint-Saturnin de Cusset.

§ 11 heures : réception à la mairie de Vichy.

 

 

23 et 24 septembre 2005  La visite à Vichy d’une trentaine de membres des « Amis de Napoléon III de Paris » s’est déroulée dans les meilleures conditions sous la paternelle direction du baron Gilles Ameil. Le vendredi après-midi 23, pendant plus de deux heures, les Parisiens ont pu découvrir Vichy « cité Napoléon III » : villa Strauss (avec visite exceptionnelle des appartements qui vont être rénovés en suite de l’hôtel), parc d’Allier Napoléon III, routes thermales, chalets impériaux, maisons anglaises, galerie Napoléon III (ex-Bains Badger de 1858), esplanade Napoléon III (inaugurée le 8 juillet 1984 par le Prince Napoléon), église Saint-Louis (don de l’Empereur en 1865), Casino de 1865 (devenu Palais des Congrès, avec son fameux théâtre 1900 où les pleins pouvoirs ont été accordés au maréchal Pétain le 10 juillet 1940) avec les 4 Cariatides de Carrier-Belleuse et sa Nymphe des eaux (déplacée à proximité), la vieille église Saint-Blaise où Napoléon III a assisté aux offices lors de ses 4 premières cures (de 1861 à 1864). A l’issue de cette visite pédestre, Mme Éva Ameil, la charmante épouse du président de Paris, a fait cette confidence inoubliable : « Je suis éblouie par le beauté architecturale de cette ville ».

 

Le dimanche matin 24 septembre 2005, un tour du plan d’eau en car sur Bellerive (dont le pont date de la fin du Second Empire) a montré, sous un soleil radieux, le visage très séduisant du Vichy moderne « ville des sports » : extension modernisée, par le maire Pierre Coulon au début des années 1960, du premier plan d’eau créé par Napoléon III avec son « barrage mobile à aiguilles » construit en 1868. Un déplacement à Cusset a enfin permis d’apprécier le style gothique de l’église Saint-Saturnin (véritable petite cathédrale) achevée en 1867 sur les plans de l’architecte Lassus grâce au financement majoritaire de Napoléon III (100.000 F de dons sur un coût global de 190.000 F). A 11 heures, Danielle Berthault-Fontanille, la célèbre cantatrice adjointe au maire, a reçu à l’hôtel de ville (de 1925 par Antoine Chanet, également architecte en 1931 de la nouvelle église Saint-Blaise, visitée la veille) la délégation de Paris au nom du Dr Claude Malhuret. C’était l’occasion de voir, en salle des mariages, l’original du bronze de Jean-Auguste Barre datant de 1852.

 

Après un sympathique repas en commun à l’Aletti Palace (50 couverts), la conférence de l’association Azi la Garance a présenté la vie du vice-empereur Eugène ROUHER au Pointet à Broût-Vernet, propriété de son épouse Léontine Conchon et où il a été enterré le 8 avril 1885, dans un remarquable mausolée 14 mois après son décès. Tout cela est détaillé dans leur livre très documenté et publié la semaine précédente lors d’une exposition passionnante. Mais nos amis parisiens ont dû reprendre le chemin de la capitale dès 15 h 30, tandis que la conférence se prolongeait pour le plus grand plaisir des nombreux auditeurs Vichyssois. Dommage pour eux qu’ils n’aient pas eu le temps non plus d’assister, le soir même, aux Noces de Figaro au splendide théâtre-Opéra de Vichy plein à craquer…

 

 

« Mauduit le Mauvais »

 

Un certain Laurent Mauduit, éditorialiste au journal Le Monde, vient de publier chez stock un pamphlet intitulé « Jacques le Petit ». La couverture, censée prouver une « mauvaise » filiation, représente le visage de Napoléon III duquel s’échappe celui de l’actuel président de la République.

 

Sous couvert d’abattre Jacques Chirac, le but de Mauduit est uniquement de descendre en flamme la droite et les institutions de la Ve République, « accusées » de bonapartisme (la thèse n’est pas nouvelle) alors que c’est au contraire la source de son efficacité assise sur les votes du peuple.

 

Sa critique acerbe du régime impérial s’appuie constamment sur des citations, aussi éculées qu’aigries, de Hugo et de Karl Marx. Il reproduit encore à foison les versions républicaines et communistes hostiles du soi-disant « despote ». L’auteur gomme sciemment tous les bienfaits du Second Empire en matière économique (n’y voyant que de la corruption), sociale (que quelques « œuvres de charité ») et démocratiques (que de la démagogie populiste) !

 

Ou Mauduit ne connaît rien à l’histoire de France ou, c’est l’évidence, il fait preuve d’une mauvaise foi hargneuse contre Napoléon III, croyant ainsi doper les ventes de son livre-imposture. Bref, Mauduit est « mauvais », dans tous les sens du terme.

 

 

29 octobre 2005  La 2e conférence du nouveau cycle a été donnée par Bernard Trapes sur Théodore de Banville, le poète parnassien de Moulins( préfecture de l’Allier).

 

Bernard Trapes est très apprécié de notre association devant laquelle il donne régulièrement des conférences passionnantes : Berlioz le 28 février 2004, Waldteufel le 23 novembre 2002, Richard Strauss le 30 septembre 2000, les Jansénistes le 24 avril 1999, Madame de Sévigné le 19 avril 1997 et Offenbach le 8 janvier 1994.

 

Fin connaisseur des « figures célèbres de l’Allier » (titre de son livre publié en 2002), il évoquera cette fois la personnalité surprenante de Théodore de Banville, le plus célèbre des Moulinois (né à Moulins le 14 mars 1823) et chef de file en poésie de l’école parnassienne qui s’est développée sous le Second Empire. Subventionné par le régime et auteur en 1860 d’un Nice française faisant l’éloge des Bonaparte, Banville a reçu la Légion d’honneur le 4 janvier 1858. Sa pièce Les Fourberies de Nérine est jouée le 19 juillet 1864 à Vichy pendant que Napoléon III effectuait sa 4e cure.

 

Bernard Trapes nous a permis de mieux connaître cet intellectuel fantaisiste, intime de Baudelaire et ami de tous les hommes de lettres de son temps. Comme notre compatriote Valery Larbaud, Banville n’est pas reconnu aujourd’hui à son juste mérite. Outre ses Odes funambulesques (1857) aux rimes parfaites, Théodore Faullain de Banville (décédé en 1891) n’est plus cité que pour sa comédie Gringoire (1866), une de ses 17 pièces de théâtre, jouée devant l’Empereur à Compiègne le 13 décembre 1866. Banville meurt le 13 mars 1891. En 1896, cinq ans plus tard, son nom est donné au lycée de Moulins (1er lycée de France fondé par Napoléon Ier) et à une rue de Vichy (rue sympathique de petits restaurants, derrière le Casino).

 

 

Octobre 2005  Huit nouvelles adhésions ont été enregistrées depuis l’Assemblée générale du 18 juin 2005 :

§  Dr Jacques-Laurant ARNAUD (Bellerive), auteur en 1997 de « La Marquise boit à 5 heures »,
qui faisait partie des fondateurs en 1983 et avait été un membre fidèle jusqu’en 2003 ;

§  Hyane BARDIAU, dessinatrice, spécialisée en portraits de femmes à l’encre de Chine ;

§  Marie-France CARTERET, sœur du président et du trésorier adjoint ;

§  Général Jean-Marie CHOQUET, Saint-Cyrien qui assistait déjà régulièrement à nos conférences,
et son épouse Marie-Martine ;

§  Mme Monique GAILLARD, professeur d’histoire en retraite (son mari était pharmacien à Bellerive)

§  Mmes Lilliene MEYZONNIER et Hélène VALLA, parrainées par Madeleine Ronchaud.

 

 

14 novembre 2005  Le Conseil d’administration des Amis de Napoléon III de Vichy s’est réuni le lundi 14 novembre au domicile de son président à Creuzier-le-Vieux. Il a été décidé de constituer une bibliothèque interne avec, pour démarrer, une trentaine de livres qui ont été donnés à l’association, l’album André Corre de 1999 et le tableau « Famille impériale ». Pierre Fournier, membre du bureau, a été chargé d’assurer la conservation avec le titre de « conservateur de la bibliothèque ». La liste des livres sera communiquée à tous les membres dans la note de liaison de janvier 2006 qui donnera ainsi le feu vert à un service de prêt. L’association est toute disposée à confier cette bibliothèque à la Médiathèque municipale de Vichy dès lors que celle-ci voudra bien s’en occuper et lui attribuer le nom de « Fonds Napoléon III ».

 

Un nouveau bureau de 9 membres a été élu par le Conseil d’administration.

Il est marqué par les entrées de MM. Echaubard et Rochat et par la promotion de Jean Meunier (ex-trésorier) comme vice-président :

-        Président : Alain Carteret

-        Vice-présidents : Colette Corre, Colonel Georges Frediani et Jean Meunier

-        Secrétaire : Christian Échaubard

-        Secrétaire adjoint : Gérard Sallet

-        Trésorier : Dominique Carteret

-        Trésorier adjoint : Marc Rochat

-        Conservateur de la bibliothèque : capitaine Pierre Fournier

 

 

26 novembre 2005  Une salle pleine (130 personnes) a accueilli l’écrivain Denis Tillinac, l’enfant du pays, pour la dernière conférence de l’année 2005, sur le thème « Pérennité du bonapartisme dans la vie politique française ». Sa mère, sa famille (ses neveux Wright, sa cousine Odile Grande), ses amis (Briand, Bouvard), ses anciens maîtres (Gérard Debeuré, professeur de philosophie), ses copains rugbymen du RCV de la grande époque (Jean-Paul Bonnefoy, Pierre Fagegaltier, Georges Beaux, etc.) étaient tous bien présents.

 

Denis Tillinac a été complètement Vichyssois 5 ans lors sa turbulente adolescence : il a en effet vécu à Vichy (31 rue Mounin) de 1962 à 1967 auprès de son père Roger dentiste de profession, de sa mère Paulette et de ses deux sœurs Anne et Élisabeth.

 

Depuis cette époque, le petit Tillinac a fait bien du chemin... Devenu journaliste localier dans sa Corrèze familiale après Sciences-Po Bordeaux, il accède à la notoriété par ses trois premiers romans : Le Bonheur à Souillac (1982), L’Été anglais (1983) et Spleen en Corrèze (1984). Dès lors, les titres se succèdent annuellement, près de 35 aujourd’hui. Les prix s’accumulent : Roger Nimier, Populiste (pour son Vichy de 1986), Kléber Haedens, Jacques Charonne, Littérature sportive (Rugby Blues en 1993), Paul Léautaud et Prix du livre politique pour Le Venin de la mélancolie en mars 2005. Sa plume aussi souple que percutante n’a d’égale que sa verve légendaire, à l’opposé de la pensée unique ambiante. Son franc-parler et son humour imagé le font apprécier des médias télévisés qui l’invitent sans cesse aux émissions littéraires ou politiques. N’ayant jamais fait mystère de son admiration pour le général de Gaulle ni de son affection pour l’homme Jacques Chirac (son côté « bon vivant sympa » plus que ses idées), il s’engage résolument dans la campagne présidentielle de 1995 en faveur de celui qui n’avait pas alors la faveur des pronostics face à Balladur… et se retrouve trois ans conseiller (bénévole) à la francophonie. Depuis 1990, Denis Tillinac est également président de la société d’éditions La Table Ronde.

 

Auteur en 1986 d’un « Vichy » qui avait défrayé la chronique locale, il ne manque d’évoquer notre ville dans ses essais. Il accepte même d’écrire fin 2003 la préface originale du livre « Napoléon III bienfaiteur de Vichy » d’Alain Carteret. Hommage lui est rendu dans le livre que vient de publier début octobre 2005 le RCV (Racing Club de Vichy rugby) « 100 ans de rugby à Vichy » : .les propos de Tillinac sur la période où il talonnait au RCV en cadets et juniors servent de conclusion. Quel talent !

 

Denis Tillinac nous a donné sa vision de l’histoire du bonapartisme, autant romantique (notamment entre 1815 et 1851) que politique. Il s’est attaché à développer les résurgences occasionnelles du bonapartisme après 1870, notamment avec le boulangisme, un avatar qui a failli réussir. Pour lui, le gaullisme est clairement une forme de bonapartisme par ses institutions instaurant la primauté du chef et un appel direct au peuple (référendums et élection directe du président au suffrage universel), au delà des partis et de la bipolarité droite-gauche. Les héritiers de cette posture napoléonienne seraient plus à rechercher aujourd’hui du côté des contestataires populistes Le Pen, Tapie ou Bové que du côté des républicains classiques comme Sarkozy ou Villepin. En répondant ensuite (brillamment) aux questions de l’auditoire, Tillinac a observé que, pour l’étranger, bonapartisme est synonyme d’arrogance nationaliste et que les Français attendent trop des politiques qui n’ont pas le moyens de résoudre tous les problèmes de société dans un monde en perpétuelle mutation, donc en crise permanente.

 

 

Trois nouvelles adhésions  ont été enregistrées fin 2005 :

  1. Mme Colette Demoulin, une amie de Maître Éliane Fontaine et de Jocelyne de Salins

2.      Patrick Blanchard, spécialiste en iconographie militaire du Second Empire

3.      Michel Mourin, un Parisien venu en retraite à Vichy (ville idéale de ce point de vue).

 

Suite à la démission de Monique Cissay (quittant Vichy pour Nantes),

l’association de Vichy comporte 104 membres au 31 décembre 2005 :

84 cotisants : 64 individuels à 30 € et 20 couples à 35 €.

 

21 janvier 2006  La première conférence de l’année 2006 a été donnée par le capitaine Pierre Fournier sur la campagne du Mexique. Spécialiste « Militaria », il est l’organisateur du « salon des Antiquités militaires » de Vichy (5 février 2006 et 1er dimanche de septembre). Pierre Fournier est membre du bureau, nouveau conservateur de la bibliothèque créée par l’association.

 

Connaissant parfaitement les détails de cette expédition de police internationale qui s’achève par l’exécution de Maximilien le 19 juin 1867, Pierre Fournier a répondu avec érudition à de nombreuses questions devant 80 auditeurs (salle Caillois presque pleine) :

Le Mexique : simple expédition (moins de 6.000 morts : 754 tués au combat, 3.860 décès de maladies et 615 disparus) ou vraie guerre ? Idée géniale au point de vue géostratégique pour tenir tête à l’expansionnisme américain en créant un empire latin catholique ou éloignement de l’élite de l’armée (36.000 soldats engagés permettant un funeste Sadowa ? Responsabilités de Maximilien (frère de l’empereur d’Autriche) et de Charlotte de Belgique (fille du roi Léopold Ier qui est un ascendant de la famille Bonaparte actuelle : le premier roi des Belges a passé 15 jours avec Napoléon III à Vichy en 1864) dans l’échec de cet empire ? Valeur et rôle des généraux français sur le terrain : Julien de la Gravière, Lorencez, Forey et Bazaine ? Tournant du Second Empire ?

 

Pierre Fournier a révélé « des scoops » sur cette campagne 1861-1867 (lettres de simples soldats) et sur des tentatives antérieures de Français au Mexique : expédition de l’amiral Baudin de 1838 à Veracruz avec le duc d’Aumale (le fils de Louis-Philippe avait alors 20 ans) et aventures du comte de Raousset-Boulbon dans la Sonore au début des années 1850 (objet du très intéressant livre de Louis-Napoléon Bonaparte-Wyse en 2000 sous le titre de Gaston Iee).

 

Lors de la conférence de Pierre Fournier, huit nouvelles adhésions ont été enregistrées (par contre Mme FAU a dû démissionner) :

§ Jean Brincourt dont la famille comportait un général (1823-1909) de Napoléon III
qui avait participé héroïquement (que de blessures !) à toutes les batailles du Second Empire :
Algérie, Crimée, Italie, Mexique et 1970.

§ Michel Dain, ancien PDG d’une scierie à Courpière (Puy-de-Dôme)

§ Jean Ducros, ancien directeur de l’usine Couzon de Courpière, et son épouse Gisèle

§ Jacqueline Joly, ancienne cantatrice et professeur de musique

§ Georges et Micheline Martin Saint-Etienne (madame est la sœur de Simone Broustine)

§ Madeleine Sallet (pharmacien), épouse de notre secrétaire adjoint.

 

 

25 février 2006  Cette seconde conférence 2006 a été également donnée par un membre du bureau : le vice-président de notre association. Le colonel Georges Frediani a traité d’un sujet qu’il maîtrise parfaitement : La Gendarmerie sous le Second Empire.

 

Le Colonel Georges Frediani, membre de l’association depuis 1994, est aussi un conférencier apprécié : souvenirs de guerre 1939-1945 (27 mars 2004), le problème corse (25 janvier 2003), la Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale (26 février 2000), les débarquements de 1505 à 1991 (21 février 1998), Napoléon III et la marine (17 février 1996). Il a également traité du dramatique problème qu’est le terrorisme, dans le cadre de l’Alliance Française, le 24 février 2005 au Novotel.

 

Il évoquera cette fois le thème qui lui est le plus cher : la gendarmerie. Et sur la période qui nous concerne directement : le Second Empire. C’est à ce moment-là que cette institution militaire prend toute son importance. Un décret du 1er mars 1854 réorganise la gendarmerie avec 27 légions dont celle de Moulins ; et des brigades sont constituées dans chaque canton. Sa mission est vaste. Outre la responsabilité des accidents et des enquêtes, il lui faut assurer la sécurité alors qu’une France nouvelle se met en place : des foules de ruraux et de migrants se déplacent sur les routes et dans les chemin de fer pour aller travailler dans les industries. La gendarmerie a aussi participé aux expéditions du Second Empire et contribué à la naissance de l’empire colonial français.

 

Le Colonel Frediani nous a fait revivre avec précision et passion les temps forts de la gendarmerie sous Napoléon III, tout en sachant recadrer l’évolution de son rôle entre la Maréchaussée de l’ancien régime et la gendarmerie moderne d’aujourd’hui.

 

 

24-25 mars 2006  Commémoration du 150e anniversaire du Congrès de Paris de 1856 : les 24 et 25 mars au musée d’Orsay.

 

La guerre de Crimée, gagnée par la prise finale de Sébastopol le 10 septembre 1855, a été suivie par un important congrès qui s’est réuni à Paris du 26 février au 30 mars 1856. Ce congrès marque le retour de la France (à l’écart depuis 1815) dans le concert international avec un Napoléon III placé en « arbitre de l’Europe ». Le Prince impérial est né le 16 mars 1856 pendant le congrès, première étape de la modernisation de l’Europe.

 

Pour fêter le 150e anniversaire de cet événement fondateur, les « Amis de Napoléon III » de Paris co-organisent (avec le ministère des Affaires étrangères et l’Université de la Sorbonne) une très importante commémoration qui aura lieu les 24 et 25 mars 2006 au musée d’Orsay, avec des conférences d’historiens réputés, français et étrangers.

 

 

Samedi 25 mars 2006  Thierry WIRTH, président de la société philatélique, a présenté en diapositives des documents sur le Second Empire à Vichy : lettres, timbres et photos.

 

Thierry Wirth s’est toujours fortement impliqué dans la vie vichyssoise, que ce soit au plan politique ou au plan culturel. Fils de Thibault Wirth, adjoint du Dr Lacarin (au commerce et à l’artisanat) durant 18 ans (de 1971 à 1989), Thierry avait pris la tête d’une liste modérée aux municipales de juin 1995, obtenant au second tour 17 % des voix et trois élus (dont lui-même). Depuis lors, il a approfondi ses recherches historiques, publiant fin 2000 Vichy 1860-1914 (ou « la jeunesse de la reine des villes d’eau ») et en août 2003 Vichy Mémoire en images (chez Alan Sutton) qui est un formidable recueil de cartes postales da la Belle Époque à Vichy.

 

Prenant la suite en 1998 du regretté Pierre Broustine à la présidence de la Société philatélique de Vichy (fondée fin 1922), Thierry Wirth est un des meilleurs spécialistes des cartes postales anciennes, timbres et iconographies sur Vichy. Il a également créé en 1982 une association de sauvegarde du patrimoine pour préserver les objets du passé ancien de la ville menacés de destruction. Thierry Wirth est particulièrement érudit sur l’époque 1850-1914, donnant toujours des conférences de haut intérêt : ainsi, « Napoléon III et l’essor du Second Empire » le 16 juillet 1990 au CCVL.

 

La conférence de Thierry Wirth a connu un franc succès ce 25 mars avec près de 80 auditeurs. L’historique des débuts du timbre-poste, initié en Angleterre le 6 mai 1840 par Rowland Hill (le Penny Black à l’effigie de la reine Victoria), a surpris quant à son objectif premier de faire payer l’affranchissement par l’expéditeur (au lieu du destinataire qui refusait souvent le courrier). Le premier timbre français, représentant Cérès la déesse de l’Agriculture, date du 1er janvier 1849, soit trois semaines après l’élection de Louis-Napoléon Bonaparte à la présidence de la République le 10 décembre 1948. Le profil Cérès du timbre 1849 est remplacé en 1852 par celui de l’Empereur, dentelé en 1862 et lauré en 1863.

 

Le graveur du premier timbre français était Jacques-Jean Barre (3 août 1793 - 10 juin 1855). Précisons que ce ciseleur était le père de Désiré-Albert (1818-1878) qui prendra sa suite en 1855 comme graveur général des Monnaies) et de Jean-Auguste Barre (23 septembre 1811- 5 février 1896), le sculpteur en 1852 de la statue de Napoléon III à Vichy (original du bronze en mairie et copie dans les parcs d’Allier). Outre ses nombreux portraits du couple impérial, Jean-Auguste Barre est également l’auteur en 1858 du tombeau de la reine Hortense dans l’église de Rueil-Malmaison et de la sépulture de Musset au Père-Lachaise.

 

La projection de lithographies a ensuite permis au président de la Société philatélique (dont l’arrière grand-père, né le 16 mars 1856 comme le Prince impérial, a eu pour parrain Napoléon III lui-même) de nous faire découvrir le Vichy du Second Empire avec des commentaires vivants et instructifs. Qui savait par exemple que le café la Restauration, ouverte en 1870, comportait alors deux étages ? Le deuxième étage a été supprimé dès 1873 !

 

 

Neuf nouveaux membres
ont rejoint l’association en mars et avril 2006 :

§  Robert et Bernadette HENRY qui tenaient à Digoin une grande surface de bricolage

§  Georges LAUTREY, propriétaire d’hôtels à Saint-Malo et résidant depuis peu à Vichy

§  Bernard et Janine LUDOT, amis et voisins d’Hubert et de Françoise Tardy

§  Gabriel et Mme WATTRELOS (pas Waterloo), rue de l’Île-de-France

§  Beatriz (présidente de Vichy accueil) et Adolphe ZIMMERMANN.

 

 

Samedi 15 avril 2006  Le nouveau livre du président Carteret « Vichy Charme » (voir la page spéciale à partir de la page d’accueil ou de la barre de menus) sera dédicacé à la Grande librairie (17 rue Burnol) dont les gérants, Henri et Hélène Tournaire, sont membres de l’association. Disponible le 12 avril, l’ouvrage (29 euros) comporte près de 50 pages d’illustrations avec un total de 150 photos. Il fait de multiples références aux bienfaits de Napoléon III à Vichy. Figure même au chapitre VI le poème qui suit. Le texte est proche de celui qui a été publié dans la revue n° 28 du CERB en janvier 2006. Mais il a été légèrement amélioré pour la circonstance, avec des vers plus courts afin de le rendre un peu plus poétique (toujours sans prétention littéraire).

 

 

C’est Napoléon III

 

Treize ans : j’étais jeune et bien naïf encore.

Je versifiais un peu, me prenant pour Victor.

J’ignorais alors que le poète roi,

Par dépit et sans répit,

Criait sa haine de Napoléon III,

Un Grand qu’il nommait « le petit ».

 

Pourtant, proche de la classe ouvrière,

L’Empereur a rendu le pays prospère.

Et, cinq étés durant, il donna sa confiance

À une petite bourgade du cœur de la France,

Agrémentée de sources et aux charmes exquis.

Son nom est simple et clair : elle s’appelle Vichy.

 

Il offrit à la cité Casino, parcs et chalets,

Routes, mairie, poste et gare… que de nouveautés !

Marques d’amour pour la ville et de grande bonté.

 

Certes, de frivolité on l’accusa longtemps ;

Eugénie fut séduite, mais elle pleura souvent.

Mondaines, courtisanes et Marguerite Bellanger

Ne surent résister à ses nombreux attraits.

 

Mais il avait le cœur bon et une certaine piété.

Il donna à Vichy une vaste église

À la gloire de Dieu et de Louis sanctifié.

La Reine des villes d’eaux, quoi qu’on en dise,

C’est Napoléon III qui l’a vraiment créée.

 

 

Mardi 25 avril 2006  Alain Carteret a assisté à l’Assemblée générale des Amis de Napoléon III de Paris, à son nouveau siège de la mairie du 8e arrondissement (3 rue de Lisbonne). Il a eu ensuite l’immense plaisir de dîner, au Carré place Saint-Augustin, à la table de Mme Eva Ameil, aux côtés du prince Joachim Murat et de Jean-Claude Lachnitt qui sont venus fréquemment à Vichy. A cette occasion, il a remis un exemplaire de son nouveau livre Vichy Charme à la Fondation Napoléon où Mme Emmanuelle Papot-Chanteranne l’a fort aimablement reçu.

 

 

Samedi 29 avril 2006  Maître Guy Laurent, commissaire-priseur à Vichy, a rempli (près de 100 auditeurs) la salle Caillois du  Centre culturel Valery-Larbaud de Vichy pour sa conférence sur le « Style Napoléon III : mobilier, objets décoratifs et peinture ».

 

Qui ne se souvient de Maître Jean-Pierre Aze (décédé il y a huit ans en mars 1998) qui a été le premier commissaire-priseur de Vichy, installé 30 rue Callou (aujourd’hui Centre Hélios) ? Guy Laurent a repris l’Hôtel des ventes en 1983 et l’a transféré, deux ans plus tard, avenue de Lyon dans les locaux réaménagés de l’ancien garage Berliet.

 

Maître Guy Laurent s’est spécialisé dans la vente des « instruments de musique » (violons, archers, mais aussi guitares, vielles, flûtes, etc.) où il a acquis une dimension et une notoriété internationale. Les enchères atteignent des prix record, les collectionneurs du monde entier rivalisant (au téléphone) pour acquérir des objets d’arts musicaux de grande rareté.

 

Hormis ces ventes exceptionnelles, l’Hôtel des ventes de Vichy poursuit à longueur d’année une activité classique de vente de meubles, tableaux, vaisselle, bibelots et livres. Maître Laurent était donc tout désigné pour évoquer le style Napoléon III.

 

Maître Laurent nous a fait découvrir les particularités de ce style très intéressant en commentant une soixantaine d’illustrations, passées en vidéo-projection par le clic alerte du président Carteret. Il a mis en évidence que le style Napoléon III était un « pastiche de styles antérieurs » auquel s’ajoutait des nouveautés de confort (capitonnage) et de gaieté (coloris vert, rouge et or). C’est aussi le début d’une production en série qui se prolongera au delà de 1870, pratiquement vingt ans jusqu’à l’arrivée du style Art nouveau.

 

 

Samedi 20 mai 2006  Maître Éliane Fontaine, a évoqué « le maréchal de Saint-Arnaud » (une vie d’aventure et de patriotisme), à 15 h 30 au Centre culturel Valery-Larbaud. Ceci après le déjeuner convivial pris au restaurant L’Envolée, face au Pôle universitaire Lardy.

 

Maître Éliane FONTAINE est née à Saint-Yorre en 1919. Sa famille (Guignatier) a longtemps tenu l’hôtel des Eaux, au carrefour des avenues des Célestins et du Maréchal Lyautey. Elle part rapidement à Paris où elle connaît une brillante carrière d’avocate dans le droit des affaires et de la Sécurité sociale. Revenue à Vichy en 1971, elle est membre fondatrice de notre association en 1983 avec Jacques Frémont. Après le décès du Docteur Frémont fin 1999, elle en prend la présidence, cinq années de janvier 2000 à fin 2004.

 

Pour clore le cycle de conférences 2005-2006, elle a présenté un personnage du Second Empire dont la vie trépidante l’a toujours passionnée : le maréchal de Saint-Arnaud (1798-1854). Rien ne prédestinait cet intrépide cavalier aux mille métiers, à devenir général, ministre de la guerre, épée du coup d’État le 2 décembre 1851, sénateur début 1852, maréchal fin 1852 et chef de l’armée française à la guerre de Crimée en 1854. Victorieux à l’Alma le 20 septembre 1854 (où Plon-Plon commandait une division), il décède le 29 du choléra, à 56 ans seulement, à bord du navire Berthollet.

 

Saint-Arnaud repose aux Invalides aux côtés de quatre autres maréchaux du Second Empire également venus à Vichy (Saint-Arnaud en juillet 1852 avec sa femme Louise) et présents à la guerre de Crimée : Canrobert (commandant en chef à son décès), Mac Mahon (« J’y suis, j’y reste » à Malakoff le 8 septembre 1855), Regnaud de Saint-Jean d’Angely (à Vichy en 1850) et Pélissier (fait duc de Malakoff le 22 juillet 1856). Bien au-delà de ses qualités militaires, c’est l’homme, né Arnaud Leroy (surnommé Achille), qui surprendra : une vie pleine d’aventures, dans tous les sens du terme, aux quatre coins du monde, et une sensibilité qui éclate dans sa correspondance avec sa mère et son frère.

 

Maître Fontaine, dont la dernière conférence remontait à 17 ans (Napoléon III et l’Algérie, le 20 mai 1989), a été étonnante d’érudition et d’éloquence… à 87 ans ! La revue 42 des Nouveaux Cahiers du Second Empire, écrite par nos amis Parisiens avec un compte rendu (page 53) de leur voyage à Vichy fin septembre 2005, a été distribuée aux membres à l’entrée de la conférence. Deux adhésions supplémentaires ont été recueillies à cette occasion : Madeleine AUPETIT-MALTERRE, une Lyonnaise venue en retraite Bellerive, et Jeanne BROCVIELLE (ex-membre revenue au bercail). Elles compensent les démissions d’Anne BIDAN (92 ans) et de Robert LIRIS (fréquemment absent de Vichy en raison de ses fonctions diplomatiques avec la Serbie).

 

 

AG du samedi 10 juin 2006  L’Assemblée générale, portant sur l’activité civile 2005, a eu lieu à l’hôtel IBIS, le samedi 10 juin 2006. L’effectif de l’association est alors de 116 membres pour: 92 cotisants : 68 individuels et 24 couples.

 

Dans son rapport moral, le président Alain Carteret a insisté sur de la bonne santé de l’association dont les adhérents ont grossi d’un tiers en 2005 (de 79 à 104), atteignant 115 personnes à ce jour (une dizaine de cotisations 2006 restant en retard). Un total de 500 auditeurs ont suivi les huit conférences en 2005, soit une moyenne par conférence de 60 personnes (dont 25 non-membres). La centaine de participants a été dépassée deux fois : le 26 mars 2005 par Jacques Cousseau et le 26 novembre2005 par l’écrivain Denis Tillinac. Les repas d’avant conférence, avec le conférencier, rencontrent un succès grandissant : la moyenne est de 27 convives sur les cinq derniers repas du premier semestre 2006.

 

Le président Carteret a rappelé qu’en 2005 a été initié un nouveau dépliant couleur de présentation de l’association et du programme des conférences, qu’en 2006 une Bibliothèque interne a été constituée, qu’en 2007 une carte postale « Vichy Cité Napoléon III » verra le jour et qu’en 2008 le bicentenaire de la naissance de Napoléon III fera l’objet de manifestations remarquables.

 

Le rapport financier de Jean Meunier, trésorier en 2005, et supervisé par Guy Coureaud, vérificateur aux comptes, a fait état d’un résultat positif de 1.426 euros en 2005. Ce bénéfice s’explique aisément par la forte augmentation du nombre des adhérents et une réduction simultanée des frais généraux (notes de liaison réalisées en interne et peu de conférenciers extérieurs).

 

Une unanimité s’est dégagée pour approuver le rapport moral et le rapport financier. L’Assemblée a ensuite voté la reconduction en 2007 du montant actuel (depuis 2002) des cotisations : 30 euros pour une personne seule et 35 € pour un couple. Les droits d’entrée aux conférences (2 euros pour les membres et 5 € pour les auditeurs extérieurs) resteront identiques.

 

Il a été procédé à l’élection du Conseil d’administration. Les cinq administrateurs élus en 2003, dont les mandats de trois ans arrivaient à échéance, ont été réélus : Henriette Martinetti-Mauro, Guy Coureaud, Pierre Fournier, Georges Frediani et Jean Meunier promu vice-président. Par ailleurs, Liliane Gaudron, élue à l’unanimité, vient renforcer le Conseil d’administration. Enfin, Monique Cissay et Marguerite Vidal-Rougeron ont quitté l’association et donc le Conseil d’administration où elles ont déployé une louable activité.

 

Le Conseil d’administration est désormais composé de 19 membres :

§  Deux présidents d’honneur, membres de droit : Éliane Fontaine et Dr Jacques Lacarin.

§  Neuf membres du bureau (inchangé, élu le 14 novembre 2005 par le CA) : Alain Carteret (président), Colette Corre, Colonel Georges Frediani et Jean Meunier (vice-présidents), Christian Échaubard (secrétaire général), Gérard Sallet (secrétaire adjoint), Dominique Carteret (trésorier), Marc Rochat (trésorier adjoint) et Pierre Fournier (conservateur de la Bibliothèque).

§  Huit membres actifs : Colette Casanova, Denise Corre, Guy Coureaud, Liliane Gaudron, Henriette Martinetti-Mauro, Patrick Robin, Jocelyne de Salins et Marie-France Schmidt.

 

Pour clore cette sympathique Assemblée générale, le verre de l’amitié a été pris sur place.

 

 

Conférences 2006-2007

 

Le dépliant est sorti le 12 juillet 2006

 

Date

Conférencier

Conférence

16 septembre 2006

Joël Schmidt

César et Vercingétorix : de Gergovie à Alésia (- 52)

21 octobre 2006

L-N Bonaparte-Wyse

Lucien Bonaparte (frère de Napoléon Ier), homme politique

25 novembre 2006

Anne-Marie Caradec

L’église Saint-Saturnin de Cusset (1867)

20 janvier 2007

François Cantryn

Théophile Gautier, grand admirateur de Napoléon III

24 février 2007*

Jacques Cousseau

Les palaces de Vichy à la Belle Époque

24 mars 2007*

Jean Brincourt

Henri Brincourt (1823-1909), général exemplaire du SE

28 avril 2007

Alain Carteret

Deux faux procès : le coup d’État et Sedan

26 mai 2007

Dominique Scherer

Le parc Napoléon III de Vichy (1862)

 

 

2 septembre 2006  Alain Carteret adresse au maire de Vichy, Claude Malhuret, une lettre* lui suggérant d’organiser à la Médiathèque de Vichy une « Exposition Second Empire » en 2008 pour le bicentenaire de la naissance de Napoléon III (souhait déjà exprimé au maire le 24 septembre 2005 lors du discours de réception à l’Hôtel-de-ville des Amis de Napoléon III de Paris et le 9 janvier 2006 lors d’un courrier de vœux 2006). Voici le texte complet de cette lettre :

 

Monsieur le Maire,

 

J’ai grand plaisir à vous remettre, à titre personnel, le dépliant programme des conférences que les Amis de Napoléon III organisent jusqu’en mai 2007, ainsi que la note de liaison de ce mois (conférence, le samedi 16, de Joël Schmidt qui a signé le 1er juillet un article sur Vercingétorix dans le Figaro Magazine) que nous adressons à tous les membres de l’association.

 

Permettez-moi d’attirer votre attention sur le fait que l’année 2008 sera celle du bicentenaire de la naissance de Napoléon III (né le 20 avril 1808). Pour commémorer l’action de celui qui fut le chef d’État le plus moderne que la France ait connu et dont la droite comme la gauche feraient bien de s’inspirer aujourd’hui, des manifestations importantes - notamment colloques et expositions - sont en cours d’étude à Paris.

 

En ce qui concerne Vichy, qui reste la ville la plus typique du Second Empire (malgré l’oubli, dans le Figaro Magazine du 19 août, de Jean des Cars à qui je n’ai pas manqué d’exprimer par courrier ma vive déception), il serait opportun d’organiser au deuxième trimestre 2008 (ou par avance l’été 2007) une Exposition à la Médiathèque sur le magnifique patrimoine architectural laissé par Napoléon III dans notre ville.

 

J’avais déjà suggéré cette exposition le 21 décembre 2004 dans une lettre adressée à la directrice de la médiathèque, avec copie (ci-jointe) à Madame l’adjointe à la culture. Elle m’avait alors répondu que l’expo d’été 2005 serait consacrée au Brésil et… à Valery Larbaud, comme de bien entendu. L’idée n’a pas été reprise non plus en 2006 !

 

Restant toujours à votre disposition pour vous éclairer sur l’intérêt ou le contenu potentiel d’une telle exposition, je vous prie de croire, Monsieur le Maire, à l'expression de mes salutations les plus distinguées.

 

Lettre* restée sans réponse (ni négative, ni positive) à ce jour…

 

 

Samedi 16 septembre 2006  La première conférence de rentrée a été donnée par Joël SCHMIDT au CCVL de Vichy.

 

César et Vercingétorix : de Gergovie à Alésia… « en passant par Vichy », aurions-nous pu ajouter. Car, en ce mois de juin 52 (avant J.-C.), Jules César lève le siège de Gergovie et franchit l’Allier à Vichy qui naît ainsi dans l’histoire. Le général romain, qui n’a jamais été « empereur » (confusion du fait que les empereurs se faisaient ensuite nommés César), retrouvera le chef gaulois en septembre à Alésia…

 

Joël Schmidt a raconté l’affrontement entre ces deux grandes figures de l’histoire, avec des portraits saisissants des « anciens amis » devenus ennemis. Spécialiste de l’Antiquité, le frère de notre adhérente Marie-France Schmidt, ancien directeur de collection chez Albin Michel, a acquis une notoriété internationale. Il a publié en octobre 2005 une bio de « CÉSAR » aux éditions Folio (Gallimard) et prépare une bio de Cléopâtre pour le même éditeur. Le 1er juillet 2006, il a signé l’article du Figaro Magazine sur la civilisation gauloise. C’était le premier d’une série de neuf articles sur la « Vie quotidienne des Français » : celui de Napoléon III rédigé par Jean des Cars est paru le 19 août (oubliant Vichy dans les trois villes mentionnées à la fin). C’est avec grand plaisir que nous l’avons retrouvé après ses trois conférences sur le coup d’État de Boulogne 1840 (21 janvier 1995), Clovis (22 février 1997) et Louise de Prusse (29 mai 1999).

 

Le conférencier n’a pas manqué pas de souligner l’actualité du sujet avec Napoléon III qui a visité Gergovie le 9 juillet 1862 et lui a donné en 1865 son nom (au lieu de Merdogne) par décret du 11 janvier 1865. L’empereur a aussi mis à profit ses quatre premiers séjours à Vichy pour écrire son « Histoire de Jules César » publié en 1865 et 1866. Sa cure de 1864 fut même essentiellement consacrée à la rédaction de l’ouvrage avec le colonel Eugène Stoffel et Alfred Maury. L’Empereur voulait prouver les qualités de chef moderne de César qu’il considérait comme un modèle. Le résultat fut une remise en évidence du rôle de Vercingétorix… Si bien que Napoléon III fit ériger à Alésia le 27 août 1865, par le sculpteur Aimé Millet, une statue de Vercingétorix… dont le visage ressemble fort au sien ! Et la Troisième République s’est empressé de glorifier le premier « résistant à l’envahisseur étranger », voulant ainsi faire débuter l’histoire de France par ce jeune héros gaulois afin de contrer les royalistes pour qui la nation était née en 496 avec le sacre de Clovis…

 

Deux nouveaux membres ont adhéré à l’association ce 16 septembre : Mme Odile Guyot, charmante Vichyssoise pure souche, et Michel Cédard, président de la SHAVE (Société d’Histoire et d’Archéologie de Vichy et ses Environs), fondée en 1937.

 

 

Samedi 21 octobre 2006  La seconde conférence a été donnée, devant une grande assistance, par Louis-Napoléon BONAPARTE-WYSE sur son ancêtre Lucien Bonaparte, frère de Napoléon.

 

Lucien Bonaparte (1775-1840) est le troisième des cinq garçons qui survécurent du couple Charles et Letizia Bonaparte. Il a sept ans de moins que l’aîné Joseph et neuf de plus que le dernier, Jérôme. Il tient une place à part dans la famille impériale, car c’est le seul qui ait osé dire « non » à l’Empereur dont il avait grandement contribué à l’accession au pouvoir le 19 Brumaire (10 novembre 1799). En effet, c’est à Saint-Cloud que Lucien, président des Cinq-Cents, a sauvé le général Bonaparte menacé et fait réussir le coup d’État remplaçant le Directoire par le Consulat.

 

Ayant refusé la carrière des armes et des soutanes, ce frère écrivain, brillant orateur et ami des arts préférait situer son action sur le terrain de la politique, élu député de Corse dès l’âge de 22 ans. Le Premier consul en fera son ministre de l’Intérieur, puis son ambassadeur à Madrid et enfin son rapporteur au Tribunat pour le Concordat et la création de la Légion d’honneur. Lucien accepta ces fonctions qu’il considérait comme très inférieures à sa valeur. Leur différend (véritable brouille) atteint son paroxysme lorsque Lucien, veuf, épousa Alexandrine, une jolie veuve, en 1803. Il refuse l’ordre de Napoléon de la répudier et part vivre avec elle en Italie où le pape le fera « Prince de Canino ». Oubliant l’autoritarisme de son frère, il revînt se placer à ses côtés lors des Cent-Jours.

 

L.-N. Bonaparte-Wyse

De cette belle histoire d’amour, naîtront les ancêtres de notre conférencier du jour : Louis-Napoléon Bonaparte-Wyse, descendant direct de la princesse Letizia (1804-1871), fille de Lucien Bonaparte et mariée en 1821 à Thomas Wyse.

 

Il est un des membres des familles napoléoniennes (avec le Prince Joachim Murat) qui attache autant d’importance au Premier qu’au Second Empire. Membre des toutes les organisations historiques, il était présent à Vichy fin septembre 2005 et à Biarritz début octobre 2006 avec la délégation parisienne des Amis de Napoléon III. Il arrive de Iéna, en Allemagne de l’est, où s’est déroulée la commémoration du bicentenaire de la victoire du 17 octobre 1806 sur les Prussiens.

 

Louis-Napoléon Bonaparte-Wyse, auteur en octobre 2000 d’un remarquable livre « Gaston Ier » sur le comte de Raousset-Boulbon, a passionné le nombreux public venu au CCVL par la clarté et la précision de son exposé.

 

 

Les 5 frères Bonaparte

 

 

1/  JOSEPH (1768-1844)

(7 janvier 1768 - 28 juillet 1844)

Roi d’Espagne 1808-1813

&  Julie Clary

 

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Princesse ZénaÏde

(1801-1854)
&  Charles-Lucien Bonaparte

(1803-1857)

fils aîné de Lucien Bonaparte

 

Princesse Charlotte

(1802-1839)
qui épouse en 1826
le frère aîné de Napoléon III
(né en 1804 - mort à Forli en 1831)

3/  LUCIEN (1775-1840)

(21 mai 1775 - 30 juin 1840)

« Prince de Canino »

1er mariage 1794 avec Christine Boyer
(décédée en 1800)

2e mariage 1803 avec Alexandrine de

Bleschamp (veuve Jouberthon)

12 enfants dont :

ç 1er Prince Charles-Lucien qui épousera Zénaïde, fille de Joseph

è 2e Princesse Letizia
(1804-1871)
qui épouse le 4 mars 1821

Sir Thomas WYSE
(1791-1862)

dont est issue la famille
Bonaparte-Wyse

 

5/  JÉRÔME (1784-1860)

(9 nov. 1784 - 24 juin 1860)

 

Roi de Westphalie (1807-1814)

&  Catherine de Wurtemberg

 

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Prince Napoléon

« Plon-Plon »

(9 sept. 1822 - 17 mars 1891)

&  Clotilde de Savoie (1843-1911)

 

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Prince Victor
(18 juillet 1862 - 3 mai 1926)

&  Clémentine de Belgique

(1872-1955)

 

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2/  NAPOLÉON Ier

(15 août 1769 - 5 mai 1821)

 

1er mariage en 1796 avec Joséphine
de Beauharnais
(mère d’Hortense)

 

2e mariage en 1810 avec Marie-Louise

 

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Roi de Rome

L'Aiglon
Duc de Reichstadt

(20 mars 1811 - 22 juillet 1832)

 

Mort sans postérité

4/  LOUIS (1778-1846)

(2 sept. 1778 - 25 juillet 1846)

 

Roi de Hollande (1806-1810)

&  Hortense de Beauharnais

(10 sept.1783 - 5 octobre 1837)

 

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Napoléon III

(20 avril 1808 - 9 janvier 1873)

&  Eugénie de Montijo

(1826-1920)

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Prince impérial

(Loulou)

 

(16 mars 1856 - 1er juin 1879)

Mort sans postérité

Prince Napoléon

23 janvier 1914 - 3 mai 1997

marié le 16 août 1949

&  Princesse Alix de Foresta
(née le 22 avril 1926)

 

4 enfants dont

 

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Charles-Napoléon

le 19 octobre 1950

&  Béatrice de Bourbon-Siciles
(mariés : 1978-1989)

ê

Jean-Christophe

le 11 juillet 1986
(majeur en 2004)

 

 

 

 

13 novembre 2006  Suite à d’excellents contacts avec les créateurs des deux sites internet spécifiques Second Empire (Fabrice Waldung pour « Napoléon III.free.fr » et Pascal Pingouroux pour « Second Empire. Site. Voilà »), des photos et commentaires du « Vichy impérial » ont été intégrés dans leurs sites en rubrique « Résidences impériales ». N’hésitez pas à consulter ces sites très vivants et instructifs, comprenant de nombreuses autres rubriques (accès direct en cliquant sur les lignes ci-dessous) :

Ø  http://napoleontrois.free.fr/site/     (Fabrice Waldung)

Ø  http://secondempire.site.voila.fr/   (Pascal Pingouroux)

 

 

Samedi 25 novembre 2006  La dernière conférence (avec diapositives) de l’année 2006 a été donnée par Marie-Anne CARADEC, conservateur du musée de Cusset, sur l’église Saint-Saturnin de Cusset, véritable bijou gothique (banlieue de Vichy), achevée en 1867.

 

Chacun sait que Napoléon III a fait construire « à ses frais » en 1865 l’église Saint-Louis à Vichy. Il est aussi le financier de l’église Saint-Saturnin de Cusset achevée le 15 août 1867 et consacrée le 16 mai 1868 par Mgr de Dreux-Brézé : pour plus de la moitié du devis d’origine (100.000 F sur 190.000 F), pour 27,50 % par rapport au coût total (363.636 F) avec les améliorations ajoutées (chœur et nouveau clocher).

 

Un nouvel édifice devait remplacer la vieille église romane de 1090 tombée en décrépitude. L’architecte Jean-Baptiste Lassus, le rénovateur de la Sainte-Chapelle et de la cathédrale de Moulins, avait élaboré les plans initiaux lorsqu’il meurt à Vichy le 15 juillet 1857, à cinquante ans. Faute de financement, les travaux commencés par Hugues Batillat fin 1859 n’avançaient pas. Napoléon arrive à Vichy l’été 1861. Il accorde aussitôt un don de 30.000 F, puis un second de 70.000 F après sa visite du chantier le 6 août 1862… Le résultat est une véritable « petite cathédrale » de style gothique, avec un double tympan splendide, des vitraux lumineux du Clermontois Émile Thibaud et des chapiteaux magnifiquement sculptés par Martial Liandrat.

 

Nul n’était plus qualifié que Marie-Anne Caradec pour mettre en évidence la beauté de cette église. Enseignante en Histoire de l’art, conservateur du musée de Cusset depuis 1994, elle est la grande spécialiste de l’art religieux en Bourbonnais. Sa dernière conférence pour notre association remontait à déjà à près de 3 ans, le 31 janvier 2004 sur « L’architecture au XIXe siècle », après avoir traité de l’art classique en Bourbonnais le 27 novembre 1999. La conférence d’Anne-Marie Caradec a été agrémentée de près de 150 diapositives. Près d’une centaine d’auditeurs, dans la grande salle du théâtre du CCVL, ont été passionnés par ses explications qui ont par ailleurs mis en lumière les dégradations des sculptures extérieures dues à la fragilité de la pierre d’Apremont que l’architecte Lassus avait choisie. La sous-rubrique « Histoire de Cusset », en fin de rubrique « Histoire Vichy » de ce site (accès par la barre de menus, à gauche), détaille la construction de l’église de l’église de Cusset sous le Second Empire.

 

 

Mardi 5 décembre 2006  La réunion du Conseil d’administration des « Amis de Napoléon III de Vichy » s’est tenue, de 17 h 30 à 19 h 30, au domicile de son président Alain Carteret, à Creuzier-le-Vieux. Il est satisfaisant de constater que 48 nouveaux cotisants (dont quinze couples) ont rejoint l’association depuis deux ans. Cet important renouvellement s’explique évidemment par la qualité des conférences, l’intérêt des notes mensuelles de liaison et la convivialité des repas d’avant-conférence (prix porté à 28 € en 2007). Il s’explique aussi par le faible montant des cotisations (maintenues à 30 €), par un nouveau dépliant-programme attractif en couleur (largement diffusé dans la ville) et par une certaine souplesse dans les formalités d’adhésion (abandon de la règle des deux parrains et promotion pour les adhérents de fin d’année). L’année 2007 verra, enfin en avril, la sortie de la Carte postale « Vichy Cité Napoléon III » par le spécialiste clermontois Francis Debaisieux : quatre sites du patrimoine Second Empire seront mis en évidence (parc et chalets, Casino et église Saint-Louis). La question des manifestations de 2008 pour le bicentenaire de la naissance de Napoléon III (20 avril 1808) a été abordée. En l’absence de réponse de la mairie de Vichy sur la suggestion d’une grande exposition à cette occasion (voir lettre du 2 septembre 2006 ci-dessus), le Conseil d’administration s’oriente vers des conférences prestigieuses, par le nom des intervenants, au premier semestre 2008. Une attention particulière sera portée sur le calendrier afin de permettre aux Vichyssois les plus motivés en histoire de participer à Paris aux colloques de haut niveau que nos amis parisiens ne manqueront pas d’organiser.

 

 

Effectif de l’association au 5 décembre 2006

 

Six nouveaux cotisants (7 membres) nous ont rejoint depuis septembre 2006 (lors des trois dernières conférences de 2006) :

  1. Odile Guyot, le 16 septembre 2006 (conférence de Joël Schmidt)

2.      Michel Cédard, président de la SHAVE, le 16 septembre

3.      Denise Dedieu (retour), le 21 octobre (conférence de Louis-Napoléon Bonaparte-Wyse)

4.      Dr Any Neboit-Mombet, le 21 octobre

5.      Marcel et Lucienne Charasse, le 21 octobre

6.      Jeannine Viain, le 25 novembre 2006 (conférence Caradec sur l’église de Cusset)

 

Par contre, nous déplorons le décès de Suzanne Masure, le 20 septembre 2006, et les démissions « de fait » de cinq cotisants (aucun versement de cotisation et aucune nouvelle) : Madeleine Bresson, Germaine Couzounis, les Grasset (Neuilly), Frédéric Lusson et Marguerite Vidal-Rougeron. Cinq « démissions officielles » pour raison de santé, avaient par ailleurs été reçues au cours de l’année 2006 : Anne Bidan, Suzanne Bournilhas-Pireyre, Monique Cissay, les Duhurc et Robert Liris.

 

En décembre 2006 avant d’aborder l’année 2007, l’association compte 116 membres pour 91 cotisants (66 individuels et 25 couples)

 

Jeudi 7 décembre 2006  Les Amis de Napoléon III de Paris avaient organisé les 24 et 25 mars 2006, au musée d’Orsay, un colloque international pour commémorer les 150 ans du congrès de Paris qui s’était tenu du 26 février au 30 mars 1856. Une exposition « 1856 Napoléon III et l’Europe » a d’ailleurs lieu aux Invalides sur ce thème jusqu’à fin décembre. Nous n’avions pu participer au colloque de mars puisqu’avait lieu le même jour à Vichy la conférence de Thierry Wirth. L’association de Paris a voulu mettre à nouveau en lumière cet « événement fondateur » en publiant un numéro Hors série de ses « Nouveaux cahiers du Second Empire ». Il sera vendu 10 euros, prix coûtant, à l’entrée de la conférence de François Cantryn.

 

Cet exemplaire N° 6 de 44 pages, intitulé « 1855-1856 : l’apogée du Second Empire », comprend des articles passionnants sur la guerre de Crimée (par le grand spécialiste Alain Gouttman dont l’ouvrage-référence de 1995 a été réédité par Perrin en livre de poche, n° 124 à 11 € de la collection Tempus), l’exposition universelle de 1855 (par Édouard Vasseur), sur la naissance du Prince impérial le 16 mars 1856 (par Jean-Claude Lachnitt, souvent venu à Vichy), sur le rôle du Sénat (par le professeur Francis Choisel, auteur en 1987 du mémorable livre Bonapartisme et Gaullisme) et sur les relations avec la Roumanie dont Napoléon III a joué un rôle décisif à sa création en tant qu’État (article du baron Gilbert Ameil, président de l’association de Paris).

 

Les Amis de Napoléon III de Paris ont tenu le mardi 12 décembre 2006 un Conseil d’administration auquel a participé le président de Vichy. Outre le programme immédiat des activités, ont été abordés les premiers projets commémorant en 2008 le bicentenaire de la naissance de Napoléon III : un timbre-poste spécial, une statue de Napoléon III dans Paris et un DVD avec des extraits de films sur le Second Empire. En attendant, il faut signaler la sortie de deux livres notables sur le Second Empire : une bio, par Michel Souloumiac et Christian Chandon, du ministre Charles de La Valette (dont le fils adoptif, Samuel Welles de La Valette a épousé la fille aînée d’Eugène Rouher) et un ouvrage magnifique d’illustrations de Jean Étèvenaux, intitulé « Napoléon III, un empereur visionnaire à réhabiliter » (éditions De Vecchi).

 

 

22 décembre 2006  Nous apprenons avec la plus grande tristesse le décès de Mme Liliane GAUDRON, à la suite d’un mois d’hospitalisation. Membre (et conférencière) de l’association depuis longtemps, elle avait été élue en juin dernier au Conseil d’administration. Fidèle aux repas d’avant-conférence, elle possédait une culture historique d’une rare précision. Elle était également la cheville ouvrière de l’Alliance Française de Vichy, présidée par Robert Cassier. Nous regretterons toujours sa gentillesse et son caractère enjoué.

 

 

 

2007

 

Samedi 20 janvier 2007  La première conférence de l’année 2007 a été donnée par François CANTRYN, ancien de Sciences-Po Paris et directeur de la Banque de France de La Roche-sur-Yon en Vendée depuis 2002. Elle a été précédée d’un repas au restaurant Quartier latin qui a réuni 37 membres : record absolu ! Le thème : « Théophile Gautier (1811-1872), un admirateur de Napoléon III ».

 

Théophile Gautier est inoubliable pour quatre de ses œuvres : Mademoiselle de Maupin (1836), Émaux et camées (poésies de 1852), Le Roman de la momie (1856) et surtout Le Capitaine Fracasse (1863). Comment cet ami intime de Victor Hugo (son « gilet rouge » le 25 février 1830 à la bataille d’Hernani, quoique son pourpoint était rose) a-t-il pu devenir un partisan de Napoléon III, alors que son ex-maître sombrait dans le plus haineuse des oppositions ?

 

Quel personnage original, ce colosse Gautier, grand voyageur (Espagne, Égypte, Grèce, Algérie, Turquie, Russie), fantasque, entretenant plusieurs ménages, pensionné (3.000 F) par Napoléon III à partir d’avril 1863, ami de Nerval, Banville et de la princesse Mathilde (dont il est nommé bibliothécaire en novembre 1868 avec pension de 6.000 F) et présent à l’inauguration du canal de Suez en novembre 1869. S’émancipant du romantisme, le journaliste et feuilletoniste de La Presse d’Émile de Girardin de 1836 à 1855, puis du Moniteur universel (il avait un constant « besoin d’argent ») devient le chef de file de l’Art pur (« magicien des mots » disait Baudelaire) et l’auteur de romans populaires ! « Le bon Théo » échoue quatre fois à l’Académie française face à des auteurs insignifiants. Il est furieux du mariage en 1866 de sa fille (avec Ernesta Grisi en 1845) Judith Gautier avec le poète Catulle Mendès. Son fils Toto (avec Eugénie Fort en 1936), sous-préfet de Pontoise, rejoint l’impératrice Eugénie à Chislehurst en 1870 et propose à Bismarck la Cochinchine à la place de l’Alsace-Lorraine ! Théophile Gautier meurt à 63 ans (né le 30 août 1811) le 23 octobre 1872 à Neuilly, deux mois avant Napoléon III. Il est enterré au cimetière de Montmartre, là où repose également son ami Dumas fils et Offenbach.

 

Dans la seconde partie de son exposé, François Cantryn a fait tomber un certain nombre d’idées reçues sur la presse au Second Empire, le pouvoir se montrant plutôt tolérant par rapport aux pratiques antérieures ou étrangères. Le décret du 17 février 1852 ne faisait que de codifier le statut antérieur de la presse, n’ajoutant que le « système des avertissements » (habile, il est vrai, pour une autocensure). En 1861, La presse bonapartiste ne représente que la moitié de la presse d’opposition : 66.000 exemplaires au total, face à 87.000 exemplaires pour la presse républicaine et à 44.000 pour la presse royaliste. Et la loi du 11 mai 1868 libéralise complètement la presse en supprimant les autorisations préalables de création et les avertissements.

 

 

Fin janvier 2007  Quatre adhésions ont été recueillies lors de la conférence de François Cantryn : Maud Cachin (retour), Monique Chaidron (Montluçon), Alain et Mme Koenig-Roehn. L’effectif officiel (la moitié des cotisations 2007 sont rentrées) est donc de 118 membres : 68 individuels et 25 couples (93 cotisants)

 

 

Samedi 24 février 2007  Salle pleine à la conférence du docteur Jacques COUSSEAU sur « Les Palaces de Vichy à la Belle Époque ».

 

Le Dr Jacques Cousseau a fait exploser les murs du Centre culturel Valery-Larbaud à sa conférence Les Palaces de Vichy à la Belle Époque ! Il a battu son propre record d’audience d’il y a deux ans, le 26 mars 2005, sur « les hôtels sous le Second Empire ». Environ 150 personnes ont eu la chance d’assister à sa projection commentée des plus beaux fleurons de la ville. Une vingtaine d’autres n’ont pu entrer, par mesure de sécurité émanant de la direction du CCVL. Nous en sommes profondément désolés, surtout pour plusieurs membres qui avaient participé au repas préalable (Mmes Corre, Dedieu, Guyot), et feront en sorte d’obtenir la grande salle du théâtre à la prochaine conférence du Dr Cousseau.

 

L’incontestable spécialiste des hôtels de Vichy, créateur de la visite touristique correspondante pour l’Office de Tourisme, revient cette fois nous parler de son prolongement historique : les PALACES construits dans la Reine des villes d’eaux qu’est devenue Vichy à la Belle Époque, grâce à l’impulsion décisive donnée par son bienfaiteur Napoléon III.

 

Six de ces palaces (Ambassadeurs, Carlton, Majestic, Parc, Ruhl-Radio et Sévigné) sont aujourd’hui transformés en résidences privées de grand standing. Seul l’hôtel Thermal demeure, sous le nom d’Aletti Palace depuis 1992. Mais leur architecture extérieure demeure impressionnante et contribue, avec les édifices Second Empire et les villas Belle Époque, à faire de vichy une ville au charme incomparable.

 

Le docteur Cousseau a commenté, avec sa verve habituelle, 70 cartes postales anciennes, la plupart inédites, de l’intérieur des palaces avec leurs somptueuses décorations, leurs gigantesques salles à manger, leurs splendides jardins. Il a multiplié les anecdotes sur le fonctionnement et la vie dans les palaces. Songez qu’en 1934, le tarif d’une nuit dans un palace de Vichy était le plus élevé de France : 300 Francs, pour 250 F au Ritz, au Négresco ou au Normandy de Deauville ! Le débat final avec la salle a permis de découvrir le nom de l’artiste ayant réalisé la majorité des ferronneries des palaces de Vichy (notamment à l’Aletti Palace où avait lieu le traditionnel repas préalable) : Eugène Goujon (1872-1968) qui employait alors une quarantaine de salariés à Dompierre-sur-Besbre. C’est son petit-fils Louis Goujon, présent à la conférence avec son épouse, qui a apporté cette nouvelle historique et… adhéré ensuite à l’association.

 

Cinq personnes ont adhéré en février 2007, à l’association lors de la conférence du Dr Cousseau :

-   Mme Nicole ANDRIEU, ancien professeur d’anglais à Saint-Joseph de Cusset

-   Mireille et Roland DURIN, chef d’entreprise (fondateur de l’usine CTL de Charmeil en 1989)

-   Janine et Louis GOUJON, PDG des matériaux Goujon à Dompierre-sur-Besbre

-   Bernadette MILOSEVIC, professeur d’espagnol au collège Jules-Ferry

 

 

Le portrait-mystère : Dr Henri Conneau

 

Le Dr Henri Conneau (1803-1877) était le « portrait-mystère » dont la photo était reproduite dans le bulletin de liaison n° 230 de février 2007. C’est lui qui a recueilli le dernier souffle de Napoléon III, à Chislehurst, le 9 janvier 1873 : « N’est-ce pas, Henri, que nous n’avons pas été lâches à Sedan. » Ils se connaissaient depuis 1831 : plus de 40 ans d’amitié ! Le 5 octobre 1837, il était aussi présent au décès de la reine Hortense à qui il fit la promesse de ne pas quitter son fils. Médecin personnel de Napoléon III, il l’accompagne partout : tentative de Boulogne en 1840, prison à Ham (où il l’aide à s’évader le 25 mai 1846), guerre d’Italie en 1859, vie aux Tuileries et dans les résidences impériales (Vichy), exil final en Allemagne et en Angleterre. Fidèle confident, il est le seul à tutoyer l’Empereur plus jeune de cinq ans. Leurs fils, prénommés Louis (deux mois d’écart) et élevés ensemble, seront également intimes.

 

 

Samedi 24 mars 2007  La conférence de Jean Brincourt sur son ancêtre « Le Général Brincourt (1823-1909) » a été suivie par près d’une centaine de personnes.

 

Le général Henri Brincourt (1823-1909) figure dans le grand dictionnaire Tulard du Second Empire, publié en 1995 par Fayard. Aux pages 212-213, Bernard Petit, ancien président des Amis de Napoléon III de Paris, évoque la mémoire de cet officier modèle, blessé à 17 reprises, depuis le coup de feu reçu au bras lors des journées de juin 1848. Brincourt est de tous les combats : Algérie, Crimée, Solferino, Mexique, guerre de 1870. Il ne manquera qu’une seule expédition : celle de Chine en 1860, parce qu’il était alors en convalescence d’une blessure. Mais il est remis à temps pour représenter la France au couronnement du roi de Suède Charles XV à Stockholm (venu ensuite en cure à Vichy en juillet 1867, après avoir visité l’exposition universelle).

 

Jean Brincourt, son arrière-petit-fils et membre de notre association depuis deux ans, dispose de la correspondance personnelle que son ancêtre adressait régulièrement à sa famille : d’abord à son oncle et sa tante qui l’ont élevé, puis à sa femme Cornélie qu’il a épousé en 1866. Ces documents sont d’une richesse exceptionnelle sur la vie militaire et politique de l’époque. De plus, celui qui est nommé général en 1863 écrivait dans un français parfait, avec clarté et style. On y découvre l’abnégation, le courage et l’amour de la patrie des hommes de ces temps-là. La fin de ce baroudeur qui vit tomber tant de camarades à ses côtés est paradoxale : il meurt dans son lit à 87 ans, le 10 août 1909. La IIIe République qu’il avait ensuite servie en loyal soldat l’avait élevé en 1882 au grade de Grand Croix de la Légion d’honneur.

 

Licencié en lettres et en histoire, Jean Brincourt nous a restitué - avec images au vidéo-projecteur - le destin unique de son bisaïeul avec une grande émotion en présence d’une trentaine de membres de sa famille venus de tous les coins de France. Il nous a appris que son bisaïeul, qui avait échappé aux balles après sa dernière blessure (la 17e) reçue à Solferino, avait dû recueillir l’accord de son ministère pour pouvoir se marier en 1866 avec Cornélie (avec laquelle Henri Brincourt aura huit enfants dont le grand-père de Jean), laquelle a subi une enquête serrée type RG. Renseignement pris auprès de nos adhérents gradés, le colonel Frediani et le général Choquet, cette pratique des autorités militaires aurait perduré jusqu’en 1976 ! Il nous a aussi projeté une lettre autographe de Napoléon III, écrite le 21 juillet 1871 de Camden Place (Chislehurst), par laquelle il autorisait le général Brincourt à servir maintenant la République.

 

Enfin, la conférence de Jean Brincourt a vu l’adhésion à notre association de Jean RICHARD, ancien ingénieur (homonyme du comédien 1921-2001, célèbre pour ses Maigret et son cirque) et de son épouse Gilberte.

 

 

Samedi 28 avril 2007  Conférence d’Alain Carteret, président des « Amis de Napoléon III de Vichy » et auteur de Napoléon III bienfaiteur de Vichy et de la France fin 2003, sur le thème : « Deux faux procès : le coup d’État et Sedan ».

 

Plus personne ne conteste aujourd’hui l’essor économique inouï et le progrès social immense que le Second Empire a accomplis. La riche vie artistique, les fêtes impériales et les bals populaires, rompant avec le triste romantisme précédent, ont agrémenté cette époque où la France, enfin apaisée et heureuse, entrait avec entrain dans la modernité.

 

Pourtant, il reste deux accusations dont Napoléon III peine à se défaire : homme du coup d’État (2 décembre 1851) et homme de Sedan (capitulation du 2 septembre 1870). Le premier fut prétexte aux républicains pour condamner aveuglément et systématiquement tout ce qui allait être entrepris ; le second pour « diaboliser » à tout jamais son auteur et son régime ! Stratégie efficace : les partisans du Second Empire n’ont jamais réellement osé ou su contester ces deux reproches !

 

Pourtant les arguments abondent pour expliquer le soulagement apporté par le coup d’État qui n’a en rien constitué une opération sanglante et anti-démocratique, au regard de multiples comparaisons historiques (dont les 6.000 morts aux journées de juin 1848) et constitutionnelles (loi électorale du 31 mai 1850 doublement anti-constitutionnelle). De même, la défaite militaire de Sedan est à dissocier de la perte de l’Alsace-Lorraine qui intervient huit mois plus tard le 10 mai 1871 à Francfort. Rendons à Thiers ce qui appartient à Thiers ! Les défaites françaises, encore plus rapides et cuisantes, en 1914 et 1940 n’ont ni remis en cause le régime politique ni empêché la victoire finale après quatre années de résistance. C’est le renversement de Napoléon III par une émeute uniquement parisienne le 4 septembre qui conduit à l’abandon de ces territoires et… à La Commune qui tuera, elle, 30.000 Français (soit 75 fois plus que les 407 tués de décembre 1851).

 

Alain Carteret a développé quantité d’éléments habituellement passés sous silence sur ces « faux procès » faits à Napoléon III. Par manque de temps, les explications sur la seconde partie SEDAN ont dû être réduites. La conférence s’est achevée par la projection, en diaporama Powerpoint, d’une cinquantaine d’images sur les principaux acteurs et événements ayant marqué ces deux grands faits historiques : le premier approuvé par 92 % du peuple, et le second jamais soumis à référendum...

 

 

Vichy Cité Napoléon III. La carte postale « Vichy Cité Napoléon III », éditée par le grand spécialiste clermontois Debaisieux, est disponible depuis fin avril auprès des librairies de Vichy et de l’Association de « Amis de Napoléon III de Vichy » qui en a pris l’initiative.

 

 

En haut : Église Saint-Louis et Casino, inaugurés le 2 juillet 1865.

En bas : Chalets occupés par l’Empereur sur les parcs
en 1864-1866 (à gauche) et en 1863 (villa Marie-Louise à droite),
encadrant la statue Barre des parcs (original de 1852 en mairie)

 

 

Samedi 26 mai 2007  La dernière conférence à Vichy, avant l’Assemblée générale de juin et l’interruption d’été, a été donnée par Monsieur Dominique Scherer, directeur des « Espaces verts » de la ville de Vichy, sur « Le Parc Napoléon III de Vichy ».

 

Cèdres de l’Atlas, érables du Japon, ifs (anti-cancéreux), ginkgos Biloba (arbres « aux 40 écus »), noisetiers de Byzance, savonniers, sapins du Caucase, saules de Chine, tulipiers de Virginie, pin Bruneana (« pin Napoléon »), Séquoias géants (dont celui qui domine la statue Barre de Napoléon III, placée le 14 septembre 1991) : voici quelques-uns des 450 végétaux, provenant des cinq continents, qui ornent le parc Napoléon III de Vichy (et le parc Kennedy de l’autre côté du pont) sur 13 hectares.

 

Ce parc à l’anglaise le long de la digue de l’Allier est dû à l’Empereur qui annonce sa création dans son grand décret d’urbanisme sur Vichy le 27 juillet 1861. Il devait embellir la construction de l’imposante digue servant à protéger la ville des sauvages crues de l’Allier. Il est réalisé par l’ingénieur Radoult de Lafosse (futur maire de Cusset de 1888 à 1892) et l’horticulteur Marie de Moulins (entreprise devenue Treyve qui existe toujours et dont un descendant, Philippe Treyve, était présent à la conférence). La plantation d’arbres âgés, pour que le parc soit immédiatement magnifique, dans une couche de seulement 60 centimètres de terre végétale, est une réussite ! Il est complété par des serres, deux chalets au pied du pont de Bellerive (il n’en reste plus depuis 1932 que le chalet des suppliques, baptisé aussi « Pavillon de l’octroi », destiné en fait à l’habitation du gardien du parc), des bassins et une « serpentine » pour l’arrosage qui sera comblée en juillet 1867 pour devenir la grande allée centrale actuelle.

 

L’entretien du parc Napoléon III est à la charge de la ville de Vichy depuis les années 1980, contrairement au « Parc central des Sources », décidé par Napoléon Ier le 20 juin 1812 (décret de Gumbinnen) qui relève encore de la Compagnie fermière de Vichy. Des négociations pour sa reprise par la ville s’éternisent en raison du coût des travaux préalables de réfection des infrastructures (sols et dallages).

 

Monsieur Dominique SCHERER, directeur des Espaces verts de la ville de Vichy depuis 1991 et originaire de la région (Taxat-Senat), nous a donné de multiples précisions sur l’origine et l’évolution du parc Napoléon III qualifié aussitôt de « Petit Boulogne ». Il nous a offert une exquise promenade, agrémentée d’images. Ce fut l’occasion de découvrir la beauté et les caractéristiques des nombreuses espèces : bouleaux, chênes, charmes, ormes, peupliers, lilas et autres magnolias…

 

Rappelons que les conférences Napoléon III de Vichy accueillent tous les passionné(e)s d’histoire, même non (encore) adhérents : ils versent seulement un léger supplément de droit d’entrée (5 euros par personne) par rapport aux membres (2 euros) qui bénéficient chaque mois d’une « Note de liaison » et chaque année en mai des Nouveaux cahiers du Second Empire, revue remarquablement faite par l’association de Paris présidée par le baron Gilbert Ameil.

 

 

9 Juin 2007  L’Assemblée générale s’est tenue le samedi 9 juin, à 14 h 30 au Novotel (32 présents).

Elle a porté officiellement sur l’activité de l’année civile 2006, sans oublier d’évoquer le présent et l’avenir.

 

Le rapport moral du président Alain Carteret a mis en évidence la bonne santé de l’association au triple point de vue des effectifs (doublés depuis l’été 2004 : 124 membres ce jour, avec 96 cotisants dont 28 couples), des conférences (moyenne de 75 auditeurs) et des comptes (bénéficiaires).

Aussi la cotisation 2008 sera-t-elle encore maintenue à seulement 30 euros (35 € pour un couple).

 

Pour marquer fortement le bicentenaire de la naissance de Napoléon III en 2008, il sera plus fait appel que ces dernières années à des conférenciers extérieurs prestigieux. Il est souhaité que la ville de Vichy organise à cette occasion, à la médiathèque Valery-Larbaud, l’exposition « Patrimoine du Second Empire » qui est réclamée depuis décembre 2004.

 

Cinq administrateurs élus en 2004 (mandats de trois ans renouvelables) ont été réélus :

-   Mesdames Colette Casanova et Marie-France Schmidt

-   Messieurs Alain Carteret, Patrick Robin et Gérard Sallet.

Georges Lautrey a été élu en remplacement de Liliane Gaudron, décédée fin décembre 2006.

 

L’AG a été suivie vers 16 heures d’un cocktail offert à tous les membres présents.

 

Les conférences mensuelles reprendront le samedi 29 septembre 2007, avec des conférenciers réputés.

 

 

10 Juillet 2007  La nouvelle brochure des conférences 2007-2008 a été tirée à 2.000 exemplaires dans un format 14,5 x 21 cm plié, avec trois volets. Plus luxueuse que d’habitude, elle comportera des rappels historiques sur les records de Napoléon III et sur ses cinq cures à Vichy entre 1861 et 1866. Elle sera distribuée dans tout Vichy dès impression fin juillet 2007 et donnée en 2008 lors des manifestations nationales pour le bicentenaire de la naissance de Napoléon III.

 

 

 

Conférences 2007-2008

Amis de Napoléon III de Vichy

- Centre culturel Valery-Larbaud, à 15 h 30 -

 

Samedi 29 septembre 2007

Abbé Daniel MOULINET
Historien du diocèse de Moulins

« Mgr de Dreux-Brézé

évêque de Moulins de 1850 à 1893 »

 

Samedi 20 octobre 2007

Henri SEGAUD

de l’Académie Cévenole

« Alphonse Daudet (1840-1897)
l’homme et l’écrivain »


 

Samedi 24 novembre 2007

Georges GRAND

Écrivain et conférencier de Paris

« Un pari de Napoléon III :
le PARIS du XXIe siècle ? »


Conférences du bicentenaire 2008

Samedi 26 janvier 2008

Jean SAGNES

Professeur à l’Université de Perpignan
Prix Napoléon III 2007

« Napoléon III : empereur socialiste ? »

 

 

Samedi 23 février 2008

Baron Gilbert AMEIL

Président des Amis de Napoléon III de Paris

« Le bicentenaire
de la naissance de Napoléon III »


Samedi 29 mars 2008

René ZINGRAFF

Cogérant 1986-2006 de Michelin

« Michelin : PME du Second Empire
devenue leader mondial »

 

 

 

Samedi 26 avril 2008

Jean ÉTÈVENAUX

Docteur en histoire

« Napoléon III visionnaire »

 

Samedi 24 mai 2008

Patrick TUDORET

Docteur en Sciences politiques

« Le retour des cendres
de Napoléon Ier en 1840 »

 

 

Samedi 29 septembre 2007. L’abbé Daniel Moulinet a donné le 29 septembre sa conférence sur « Mgr de Dreux-Brézé, évêque de Moulins de 1850 à 1893 » devant près de 70 personnes (malgré la vive concurrence de nombreuses autres manifestations ce même jour).

 

Après Mgr de Pons, Pierre Simon de Dreux-Brézé a été le deuxième évêque du diocèse de Moulins fondé en 1823. Il est le troisième fils du marquis de Dreux-Brézé, grand maître des cérémonies de Louis XVI, resté célèbre pour la réplique reçue de Mirabeau le 23 juin 1789 : « Nous sommes ici par la volonté du peuple et n’en sortirons que par la force des baïonnettes. »

 

À sa prise de fonctions à Moulins le 30 avril 1850, il est le plus jeune évêque de France, âgé de 38 ans seulement. Il restera en poste près de 43 ans, jusqu’à son décès survenu le 5 janvier 1893. Il est alors devenu le doyen de l’épiscopat français ! Il repose depuis lors dans sa cathédrale de Moulins, au pied de la statue de saint Pierre.

 

Quelle œuvre accomplie par ce prélat d’esprit légitimiste et ultramontain durant son long sacerdoce qui couvre tout le Second Empire et les 22 premières années de la IIIe République : construction et rénovation d’églises (une quarantaine entre 1850 et 1870, inaugurant notamment l’église Saint-Louis de Vichy le 2 juillet 1865 et l’église Saint-Saturnin de Cusset le 16 mai 1868), création de multiples congrégations religieuses, mise en place de l’enseignement libre (comme l’Institution du Sacré-Cœur de Moulins en 1880), formation des prêtres (séminaires), etc.

 

C’est ce que nous a fait découvrir l’abbé Daniel Moulinet, historien du diocèse, professeur à l’Université catholique de Lyon, animateur de l’association des « Amis du patrimoine religieux en Bourbonnais » (bulletin Nos églises bourbonnaises) et éditeur en 1994 d’une biographie de Mgr de Dreux-Brézé écrite par le chanoine Paul Pelletier (1897-1971). Un diaporama illustrait ses propos que nombre d’anecdotes ont enrichis.

 

 

Adhésions de l’été 2007.  L’été 2007 a vu l’adhésion de quinze nouveaux membres :

§  Jacques BATUT, chef d’entreprise, et Me Gloria SZPIEGA, avocate au barreau de Vichy

§  Monique CISSEY, écrivain et numérologue : de retour à Vichy

§  Michèle CLUZEL : ex-professeur de la Faculté de médecine de Clermont-Ferrand

§  Marie-Christine CLUZEL : belle-sœur de Michèle Cluzel (ex-Moulinoise)

§  Monique DEGEMARD-PIREL et José BEGUE, de Blanzat (63) : amis de Hyane Bardiaux

§  Catherine DOURIS : journaliste, directrice de La Tribune-Le Progrès à Vichy jusqu’en 1988

§  Mali LAVAUD : fille de l’avocat René Lavaud, longtemps adjoint au maire Pierre Coulon

§  Fernand LEPLAT : retraité à Vichy, également passionné (collectionneur) du Premier Empire

§  Jacques MATHIEU, de Chevagnes : ancien élève de l’Institution du Sacré-Cœur de Moulins

§  Chantal MORHET : résidence Le Clemenceau

§  Dr André PAJAULT : rhumatologue réputé à Bourbon l’Archambault

§  Bernadette et Jean ROCHE : inspecteur des domaines en retraite, actuel trésorier de la Shave

 

Nous déplorons les décès cet été de Guy Dupleix, adhérent fidèle de l’association, de Raymond Barre (ancien Premier ministre et frère de Mme Lincoln, membre de l’association), ainsi que du Dr Sidney Pélage qui avait dirigé de 1957 à 1977 la clinique psychosomatique dans le « Chalet de l’Empereur » où Napoléon III avait logé pendant ses deux dernières cures de 1864 et 1866.

 

 

Note de liaison 235 d’octobre 2007  Elle contient le texte intégral de la lettre adressée de Vichy, le 31 juillet 1864 (à la fin de sa 4e cure consécutive), par Napoléon III au maréchal Vaillant, à propos de l’Hôtel-Dieu de Paris et de l’Opéra Garnier (première pierre posée par Alexandre Walewski le 21 juillet 1862). Cette lettre figure dans le Tome V des Oeuvres de Napoléon III (pages 221 et 222) publié par Plon & Amyot en 1869.

 

Mon cher Maréchal, le viens vous faire part d’une réflexion qui m’est survenue pendant le repos dont je jouis ici.

 

Deux grands établissements doivent être reconstruits à Paris, avec une destination bien différente : l’Opéra et l’Hôtel-Dieu. Le premier est déjà commencé ; le second ne l’est pas encore. Quoique exécutés, l’Opéra aux frais de l’État, l’Hôtel-Dieu aux frais des hospices et de la ville de Paris, tous deux ne seront pas moins pour la capitale des monuments remarquables. Mais, comme ils répondent à des intérêts très différents, je ne voudrais pas que l’un surtout parût plus protégé que l’autre.

 

Les dépenses de l’Académie impériale de musique dépasseront malheureusement les prévisions ; et il faut éviter le reproche d’avoir employé des millions pour un théâtre quand la première pierre de l’hôpital le plus populaire de Paris n’a pas encore été posée.

 

Engagez donc, je vous prie, le Préfet de la Seine à faire commencer bientôt les travaux de l’Hôtel-Dieu, et veuillez faire diriger ceux de l’Opéra de manière à ne les terminer qu’en même temps.

 

Cette combinaison, je le reconnais, n’a aucun avantage pratique ; mais au point de vue moral, j’attache un grand prix à ce que « le monument consacré au plaisir » ne s’élève pas avant « l’asile de la souffrance ».

 

Recevez, mon cher Maréchal, l’assurance de ma sincère amitié.

 

En dépit des recommandations de Napoléon III, chassé du pouvoir le 4 septembre 1870,
l’Opéra Garnier sera inauguré le 5 janvier 1875 par Mac-Mahon devenu président de la République
et l’Hôtel-Dieu n’ouvrira que deux ans et demi plus tard, le 11 août 1877, après dix années de travaux !

 

Samedi 20 octobre 2007. Henri SEGAUD, de l’Académie cévenole, a donné sa conférence sur Alphonse Daudet, à 15 h 30 au Centre culturel Valery-Larbaud de Vichy, après le traditionnel repas au restaurant Quartier latin.

 

Alphonse Daudet a des liens très étroits avec le Second Empire. D’abord, il fut pendant près de cinq ans, de juillet 1860 au 10 mars 1865, un des trois secrétaires (avec Ernest Lépine et Ludovic Halévy, le librettiste d’Offenbach avec Meilhac) du duc de Morny, président du Corps législatif, qu’il peindra sous les traits de Mora dans Le Nabab publié en 1877. Ensuite, il a écrit et publié deux de ses principales œuvres à la fin des années 1860 : Le Petit chose et Les Lettres de mon moulin. Tartarin de Tarascon résulte de son voyage de deux mois l’hiver 1861-1862 en Algérie avec son cousin Reynaud qui rêve de chasser les lions. Enfin, il deviendra un familier du Salon de la princesse Mathilde, la cousine de Napoléon III.

 

Il sera l’ami avec tous les grands écrivains de son temps : Hugo (son fils Léon épouse en 1891 Jeanne Hugo, la petite-fille de Victor), Zola, Flaubert, Tourgueniev, Edmond Rostand et surtout Edmond de Goncourt dont il sera l’exécuteur testamentaire (à ce titre initiateur de l’Académie). Malade depuis 1878 (La Doulou), il meurt fin 1897 à l’âge de 56 ans (sa veuve Julia lui survit jusqu’en 1940 !), laissant une nombreuse descendance issue du second mariage de son fils Léon.

 

Henri Segaud est un Bourbonnais, né au Pin entre Le Donjon et Molinet. Il a créé à Nîmes une grande entreprise dans l’aménagement de complexes sportifs. Il a été en 1997 l’organisateur de la célébration du centenaire de la mort de Daudet sous le titre « 100 ans déjà ». Il nous a fait partager ses immenses connaissances sur la vie passionnante du chantre de la Provence qui repose au cimetière du Père-Lachaise dans l’allée où se trouvent Molière et La Fontaine.

 

La salle du CCVL était presque pleine, avec plus d’une centaine d’auditeurs, pour la conférence donnée le 20 octobre par Henri Segaud sur Alphonse Daudet. Nombre de ses amis d’enfance et de membres de sa famille (Pinois, Donjonnais et Digoinais) avaient fait le déplacement pour le succulent repas au Quartier latin (35 participants) et la passionnante« causerie » sur l’auteur des Lettres de mon moulin (certaines lettres ont été attribuées à tort à Paul Arène).

 

A près de 88 ans, Henri Segaud a sidéré l’auditoire par son entrain, et sa prodigieuse mémoire. L’ancien grand chef d’entreprise de Nîmes (200 salariés), qui a réalisé le stade de l’INF de Vichy, a modestement passé sous silence son livre autobiographique « Jeu, set et match d’une PME » dans lequel il fait montre d’une sagesse véritablement philosophique avec des formules-choc comme « Bien faire et laissez braire » (sa devise) et « Le travail reste le meilleur placement » (dicton rural).

 

Incollable sur la vie économique et historique de sa région du Languedoc, Henri Segaud nous a appris, en aparté, que Napoléon III buvait du Picpoule, vin blanc de l’Hérault (environs de Florensac), pour soigner le calcul vésical dont il mourra cependant le 9 janvier 1873 !

 

 

Samedi 24 novembre 2007  Georges GRAND, professeur de lettres, a donné sa conférence avec diapositives « Un pari de Napoléon III : le Paris du XXIe siècle ? », au Centre culturel Valery-Larbaud de Vichy.

 

Georges Grand connaît les moindres recoins de Paris qu’il a photographié sous tous les angles. Professeur de Lettres classiques et chevalier des Palmes académiques, il est fort apprécié à Vichy pour ses talents de conférencier, alliant à la perfection les aspects historiques, architecturaux, littéraires et artistiques. Dans le cadre de l’Alliance Française du président Robert Cassier (également membre de l’association), il nous fait ainsi découvrir le jardin du Luxembourg le 29 avril 2004 et le quartier du Marais le 12 avril 2007.

 

Georges Grand a passionné l’auditoire sur le thème du « Paris de Napoléon III ». Vaste sujet, tant l’Empereur a complètement transformé la capitale pour en faire la plus belle ville du monde lors de l’Exposition de 1867. Il restructure la ville de fond en comble, doublant sa superficie. Quelle révolution urbanistique : bâtiments (Louvre, halles Baltard, église Saint-Augustin, Opéra Garnier, etc.), ponts, gares, places monumentales, égouts et fontaines (Saint-Germain) ! Napoléon III pense et redessine Paris avec ses grands boulevards et ses parcs (Buttes-Chaumont, Monceau et Montsouris, bois de Boulogne et de Vincennes, etc.). Les grands immeubles fleurissent.

 

Par des illustrations bien choisies et de riches commentaires, Georges Grand nous a promené dans Paris et montré la multiplicité des réalisations impériales. Il a parfaitement analysé la collaboration étroite entre le maître d’œuvre Napoléon III et son « interprète » le baron Haussmann. « Nous vivons depuis 150 ans et nous déplaçons encore aujourd’hui dans le Paris de Napoléon III », a conclu brillamment le conférencier qui a enseigné 35 ans à l’école de l’Alliance Française.

 

 

Lundi 10 décembre 2007  L’association des Amis de Napoléon III de Vichy a été représentée par trois membres (Alain Carteret, président, Jean Brincourt descendant d’un général du Second Empire, et Jacques Mathieu qui est à la fois Bourbonnais et Parisien) au sein de la « délégation nationale » visitant le lundi 10 décembre 2007 Farnborough (avec dépôt de gerbes sur les tombes impériales) en matinée et Chislehurst en soirée.

 

Cette délégation était composée de nombreux spécialistes de l’histoire du Second Empire : le baron Gilbert Ameil (président des Amis de Napoléon III de Paris), le comte Bernard de Martini (président des Amis de Napoléon III de Biarritz), Louis-Napoléon Bonaparte-Wyse (descendant de Lucien Bonaparte), le baron Jérôme Reille, Jean-Denis Serena (également grand collectionneur), Daniel Werba (incollable en histoire), Thierry Flobert (commissaire priseur à Paris), Cristina Egli (conservatrice du Musée Napoléon d’Arenenberg, à Salenstein dans la canton suisse de Thurgau), etc., etc.

 

Le groupe a rejoint le Prince Charles Napoléon, le secrétaire d’État Christian Estrosi (initiateur de cette journée : lire le Figaro Magazine du samedi 8 décembre 2007), Ronald Zins (président du Souvenir Napoléonien) et des écrivains de renom (dont l’ex-Vichyssois Denis Tillinac) pour une réception officielle à la mairie de Farnborough (Hampshire). Puis, il s’est rendu auprès des tombes impériales dans la crypte de l’abbaye Saint Michael sous la conduite du Père Brogan Cuthbert, moine bénédictin. Le baron Gilbert Ameil a lu le discours émouvant prononcé le matin par Christian Estrosi. Après la visite de Farnborough Hill en début d’après-midi sous un magnifique ciel bleu, le déplacement d’une heure en car vers Chislehurst (Camden Place transformé en club-house de golf) a été agrémenté par une conférence passionnante d’Antoine d’Arjuzon sur l’amitié entre la reine Victoria et Napoléon III (d’après son livre paru fin septembre 2007 aux éditions Atlantica de Biarritz).

 

Ainsi a été marqué avec force et éclat le coup d’envoi du bicentenaire de la naissance de Napoléon III (et du 150e anniversaire de l’entrevue de Plombières qui a initié l’unité italienne). Les médias télévisés ont aussitôt relayé l’information sur le bicentenaire 2008 et l’éventualité d’une demande du « retour des Cendres » :

-        le soir même par un reportage de PPDA au journal de TF1,

-        le jeudi matin 13 décembre (à 8 h 30) par un reportage d’une dizaine de minutes de Henry-Jean Servat dans l’émission Télématin de William Leymergie sur France 2.

 

<  Sur le « retour des cendres » : lire sur ce site les OPINIONS politiques n° 69 et 70

 

 

Mercredi 9 janvier 2008  Une messe a été célébrée le 9 janvier 2008 à 18 heures, sous l’immense dôme de l’église Saint-Augustin à Paris, pour commémorer le 135e anniversaire de la mort de Napoléon III (jeudi 9 janvier 1873, à 10 h 45 du matin). Environ 200 personnes ont assisté à cette cérémonie dont l’initiative revient, pour la seconde année consécutive, au Souvenir Napoléonien présidé par Ronald Zins. La famille impériale était représentée par la Princesse Alix, le Prince Joachim Murat et Louis-Napoléon Bonaparte-Wyse. Ronald Zins et Victor-André Masséna, président de la Fondation Napoléon, étaient naturellement présents. Assistaient également à l’office les trois présidents des Amis de Napoléon III (baron Gilbert Ameil pour Paris, comte Bernard de Martini pour Biarritz et Alain Carteret pour Vichy), ainsi qu’Alain Boumier, président de l’Académie du Second Empire. De nombreux historiens et spécialistes du Second Empire, comme l’écrivain Jean des Cars ou le collectionneur Jean-Denis Serena, étaient aussi présents dans l’église construite par Victor Baltard (achevée en 1868).

 

La feuille de messe déposée sur les bancs comportait un texte simple et convaincant qui mérite d’être reproduit :

 

INITIATEUR DE LA FRANCE MODERNE

 

Le Souvenir napoléonien, en toute objectivité et en dehors de toute passion, tient à rappeler en cette occasion l’œuvre économique et sociale de l’Empereur.

 

Dès 1852, Napoléon III s’engagea à faire rentrer la France dans l’ère industrielle : modernisation de l’agriculture, mise en place des Chambres d’agriculture, développement du commerce, création des sociétés de crédits et d’assurances, organisation de l’enseignement professionnel, lutte contre le paupérisme. Cette industrialisation a entraîné une urbanisation qui a nécessité une politique des grands travaux pour adapter les grandes villes, aménager le territoire national et accélérer les équipements : canaux fluviaux, routes, ports, liaisons ferroviaires…

 

Dans le domaine social, de très nombreuses avancées sociales sont l’œuvre de l’Empereur : institution des Sociétés de secours mutuel, création des Caisses de retraite, loi sur l’assainissement des logements insalubres, construction d’hôpitaux et de maisons de convalescence.

 

N’oublions pas que c’est Napoléon III qui, en 1864, a restitué aux ouvriers un droit de coalition, alors que la Révolution le leur avait refusé.

 

Napoléon III opposait à l’idée de lutte des classes, la notion nouvelle de solidarité ; il ne serait pas juste de l’oublier.

 

 

20 janvier 2008  Deux publications font état des cinq conférences qui seront données à Vichy de janvier à mai 2008 : la revue n° 34 du CERB de Thierry Choffat (avec un important article sur le Prince Napoléon, résistant 1940-1944, qui mentionne page 34 son passage à Vichy mi-décembre 1942 à l’hôtel des Lilas, avant de tenter de passer en Espagne) et le numéro 16 de Brumaire, bulletin de France Bonapartiste de David Saforcada (avec un article très argumenté en faveur du « retour des cendres » dont Sébastien Fougères est chargé au sein de l’organisation).

 

 

Samedi 26 Janvier 2008  Jean SAGNES, professeur émérite et ancien doyen de l’Université de Perpignan, a inauguré l’année du bicentenaire en donnant le 26 janvier une remarquable conférence « Napoléon III : empereur socialiste ? », dans une salle Caillois archicomble avec environ 120 personnes passionnées par ses propos.

 

Jean Sagnes, grand spécialiste universitaire des questions ouvrières, venait de recevoir le 23 novembre 2007, à Boulogne-sur-Mer, le Prix Napoléon III 2007 pour son excellent livre « Les Racines du socialisme de Louis-Napoléon Bonaparte » qui présente en outre la particularité de reproduire l’intégralité du texte de la fameuse brochure Extinction du paupérisme publiée début 1844 alors que le futur Napoléon III était encore emprisonné au fort de Ham en Picardie pour sa tentative de coup d’État à Boulogne le 6 août 1840.

 

Jean Sagnes a aussi signé le même mois de novembre 2007, dans le Hors-Série n° 67 du Nouvel Observateur titré « Les Droites de 1789 à 2007 », l’article « L’empereur socialiste » (pages 64-65) dans lequel il mettait en avant les réalisations sociales du Second Empire : « Peu ou prou, les Français dans leur majorité voient encore Napoléon III avec les yeux de Victor Hugo. Pourtant il a longtemps que les historiens ont attitré l’attention sur d’autres aspects de sa politique : le rétablissement du suffrage universel et son acclimatation définitive dans le pays, le développement impétueux de l’économie, les grands travaux, le plein emploi, les progrès de l’instruction laïque, et surtout une véritable politique sociale. »

 

Le conférencier a situé la pensée du jeune prisonnier à Ham depuis 1840 (32 ans à son entrée) dans le contexte des théories humanitaires de l’époque (philanthropes, saint-simoniens, idées de Fourier, Louis Blanc et Proudhon) visant à trouver une solution vis-à-vis de le « classe ouvrière » issue de la révolution industrielle et défavorisée au point d’être fréquemment violente (« classe laborieuse, classe dangereuse »). Il a démontré la fidélité de Napoléon III, une fois au pouvoir, à ses pensées « socialistes » d’origine. Jean Sagnes a bien précisé qu’à l’époque (comme dans les monarchies actuelles : anglaise, espagnole, scandinave, etc.) le socialisme n’était pas lié à la forme républicaine du gouvernement. Cette liaison obligatoire entre socialisme et république n’a existé qu’en France : on pouvait avant 1851 être socialiste (aider les plus démunis par une action spéciale - on dirait aujourd’hui par une discrimination positive) tout en étant favorable à un régime de type royauté ou empire !

 

Par manque de temps, le conférencier n’a pu qu’énoncer les multiples et immenses avancées sociales que l’Empereur a ensuite mises en œuvre de 1851 à 1870, conformément à son analyse et à son programme de disparition de la misère. Il a regretté de devoir se cantonner à un catalogue des mesures en faveur du peuple (à commencer par la restauration suffrage universel au coup d’État pour rendre le droit de vote aux ouvriers) qui paraissent faire l’apologie du Second Empire…

 

Après sa magistrale conférence, Jean Sagnes a dédicacé ses ouvrages. Il va publier en février 2008, aux éditions Singulières de Sète, une importante biographie de Napoléon III sous-titré « Le parcours d’un saint-simonien ». Il propose là une vision renouvelée de l’Empereur qui fut qualifié de « saint-simonien à cheval » par le journaliste Adolphe Guéroult, futur député 1863-1869 et… décédé à Vichy le 21 juillet 1872 !

 

 

Samedi 23 février 2008  Le baron Gilbert AMEIL, président des Amis de Napoléon III de Paris, a donné la seconde conférence du bicentenaire 2008 à Vichy, sur le thème : « Le bicentenaire de la naissance de Napoléon III ».

 

L’association des Amis de Napoléon III de Paris a été fondée fin 1966 par le Dr Maurice Veillet. Son objectif est de « rétablir la vérité historique » sur Napoléon III et l’œuvre du Second Empire. C’est sous son impulsion que l’association de Vichy a vu le jour, seize ans plus tard, le 16 avril 1983. Si nos structures sont autonomes, le groupe de Paris n’en demeure pas moins le père et maintenant le Grand frère de notre association. Il agit en fer de lance pour la reconnaissance des progrès économiques et sociaux réalisés entre 1852 et 1870.

 

Le baron Gilbert Ameil, descendant d’un général du Second Empire (1810-1886) et président de l’association de Paris depuis 2003, a évoqué les multiples activités mises en œuvre par son association tant en France qu’au plan international. Les pays étrangers (Italie, Suisse, Roumanie, Russie, Acadie au Canada, etc.) sont très admiratifs de notre dernier souverain, déroulant un véritable tapis rouge à chaque manifestation. De son côté, la France, pourtant « reine des commémorations », s’en tient toujours à une incroyable hostilité héritée de la condamnation jalouse de Victor Hugo, immense écrivain mais piètre politique…

 

Maîtrisant avec aisance son sujet, le baron Ameil nous a présenté, de manière très convaincante, cet événement considérable que constitue cette année 2008 le bicentenaire de la naissance de Napoléon III. Rarement on a vu un tel engouement des médias pour un personnage de l’histoire proscrit dans son tombeau de Farnborough en Angleterre. La presse a redécouvert qu’il avait été le premier président de la République, que son règne avait été celui de la naissance de la « France moderne » et qu’il restait, avec Charles X, le dernier souverain à reposer hors du sol national. La question du « retour des cendres » est plus que jamais d’actualité…

 

Lors de cette conférence formidable du baron Gilbert Ameil, l’effectif de l’association est porté de 135 à 140 membres : Jacqueline et Jean Débordes (écrivains et historiens réputés dans toute la région), Mme Marguerite Sagot, le docteur Michel Baralon et Patrick Clot (de Sorbier) nous ont rejoints. Ci-dessous, la liste à jour des 140 adhérents (une cinquantaine en 2004) :

 

 

Samedi 29 mars 2008  René ZINGRAFF, a donné sa conférence « Michelin, PME du Second Empire, devenue leader mondial » dans le grand théâtre du Centre culturel Valery-Larbaud.

 

MICHELIN : un nom magique. L’éditeur des fameux guides et cartes est surtout leader mondial des pneumatiques. Si la société a adopté ce nom le 28 mai 1889, elle est le prolongement de la société Barbier-Daubrée fondée en 1832 qui connut son premier essor sous le Second Empire (médaillée à l’Expo de 1855), construisant par exemple en 1862 une machine d’eau à Vichy. Des difficultés apparues ensuite dans les années 1870-1880 ont conduit à l’arrivée des frères André et Édouard Michelin, petits-fils d’un des deux cousins fondateurs.

 

La firme de Clermont-Ferrand atteint progressivement le firmament, développant un savoir-faire industriel et un « esprit maison » exceptionnels, une communication aussi percutante que sympathique (Bibendum). Sachant constamment s’adapter et se moderniser, ce fleuron de l’industrie française emploie aujourd’hui 125.000 personnes au sein d’une cinquantaine d’usines à travers le monde.

 

Vichyssois, René Zingraff a porté pendant sept années le maillot de la JAV basket. En 1965, après avoir participé à toutes les montées de la JAV jusqu’au plus haut niveau national, il doit arrêter la compétition pour raisons professionnelles (ingénieur chez Michelin depuis 1963). Le calendrier 1965-1966 annonce ainsi son départ : « René Zingraff a été un joueur de qualité. Il a su insuffler à l’équipe un état d’esprit qui demeure toujours un exemple ».

 

René Zingraff a cogéré la manufacture de Clermont-Ferrand avec François Michelin dès 1986, puis également en 1991 avec le regretté Édouard Michelin jusqu’en 2006. Cet « Homme de la Maison », comme le qualifie fin 2007 le passionnant Hors-Série de La Montagne (disponible en kiosque), a fait à notre association l’immense amitié de venir évoquer cette saga familiale et nous faire mieux comprendre notre époque actuelle de mondialisation.

 

René Zingraff signe le Livre d’or,
à côté d’Alain Carteret
et de son épouse Ginette Zingraff

Le 29 mars 2008 est à marquer d’une pierre blanche. Ce samedi au temps splendide, notre association a battu tous les records : 140 adhérents (144 au début du mois suivant : liste ci-dessous), près de 130 spectateurs à la conférence de René Zingraff sur Michelin et 46 participants au repas préalable au Novotel.  Ce record tiendra 15 ans jusqu’au 29 avril 2023 (47 convives).

 

Beaucoup de ses co-équipiers de la JAV basket des années 1955-1965 étaient présents : les Granet, Massardier, Michel, et des dirigeants (Bru, Fleury). Les années (déjà une cinquantaine…) ne semblent pas avoir eu de prise sur nos sportifs qui ont conduit le club vichyssois au sommet de l’élite où il se trouve encore (5e du championnat de Pro A) !

 

René Zingraff, Vichyssois de jeunesse et de cœur (il réserve ses loisirs à Vichy), a présenté - de façon magistrale avec diaporama Powerpoint - la « saga Michelin » dans la grande salle de théâtre du CCVL (ex-Petit Casino de 1929). Le co-gérant 1986-2006 de Michelin a su, avec brio et conviction, nous faire partager cet « Esprit maison » qui repose sur les valeurs de RESPECT du personnel, des clients, des actionnaires et de l’environnement.

 

 

20 avril 1808

Naissance de Napoléon III

 

Napoléon III dans les bras d’Hortense
Peinture Isabey

 

Louis-Napoléon Bonaparte est né le mercredi 20 avril 1808 à une heure du matin, rue Cerutti (rebaptisée rue Lafitte en 1830), dans l’hôtel de Saint-Julien que son père Louis a acheté en 1805. La résidence où il est né a été détruite en 1899 pour devenir en 1901 le début de la rue Pillet-Will (9e arrondissement). Hortense, qui « eut préféré une fille », a été accouchée par le docteur Jean-Louis Baudelocque (1746-1810). Louis, roi de Hollande, est absent. Napoléon est à Bayonne. L’archichancelier Cambacérès est présent. Le futur Napoléon III était si faible à sa naissance qu’il fallut « le baigner dans du vin et l’envelopper dans du coton ». Il sera prénommé Charles Louis Napoléon. Il est baptisé dans la chapelle de Fontainebleau le dimanche 4 novembre 1810 par le cardinal Joseph Fesch, grand aumônier (demi-frère de Letizia), avec son oncle Napoléon comme parrain et la nouvelle impératrice Marie-Louise comme marraine (sa grand-mère Joséphine de Beauharnais ayant été « divorcée » le 16 décembre 1809…).

 

 

 

Dimanche 20 avril 2008 à VICHY. Le dimanche 20 avril, jour anniversaire de la naissance de Napoléon III en 1808, l’Office de Tourisme de Vichy a organisé, à 15 h 30, une visite guidée spéciale de « Vichy Cité Napoléon III ». Le parcours invitait à découvrir l’exceptionnel patrimoine architectural Second Empire de Vichy, mais aussi la vie politique et sentimentale de Napoléon III (Histoire du petit chien de Marguerite Bellanger, place Rosalie et à la villa Marie-Louise). Énorme succès : 150 personnes se pressaient dans le hall de l’Office de Tourisme pour suivre la visite. Il a fallu constituer cinq groupes dont un a été conduit par le président de l’association… Cette visite sera reconduite par les guides de la ville le dimanche matin 18 mai à 10 h 30, puis tous les dimanches après-midi de juillet et août 2008.

 

 

Lundi 21 avril 2008 à PARIS. Pour célébrer les 200 ans de la naissance Napoléon III et rendre hommage au fondateur de la France moderne, premier président de la République et dernier souverain de notre histoire, l'association des "Amis de Napoléon III" de Paris a invité tous les membres des associations napoléoniennes à assister au « Ravivage de la Flamme » sous l'Arc de Triomphe, lundi 21 avril 2008 à 18 h 30, à la mémoire de Napoléon III. C’est la première fois, depuis son décès en 1873, que Napoléon III était ainsi officiellement honoré. Cette cérémonie, aussi impressionnante qu’émouvante, conduite par le général Combette, a vu le dépôt de cinq gerbes, notamment par la princesse Alix Napoléon, Christian Estrosi et le baron Gilbert Ameil.

 

Arc de Triomphe :21 avril 2008

- Photo Michèle Rabion -

 

Le dîner qui a suivi au Fouquet’s sur les Champs-Élysées a rassemblé une centaine de membres des associations Napoléon III. Christian Estrosi, président du Conseil général des Alpes-Maritimes, est bien présent avec Denise Fabre (son adjointe à la mairie de Nice) et Raoul Mille (son conseiller en histoire). Il a prononcé un discours remarquable, déclarant notamment : « C’est un événement après des décennies d’ingratitude et de terrorisme intellectuel à l’encontre de celui qui fut le plus moderne de nos chefs d’État. La France a progressé comme jamais sous le Second Empire ! Personne n’arrêtera ce mouvement vers la vérité de l’histoire qui doit redonner à Napoléon III la place qui est la sienne : un des plus grands chefs d’État que la France ait connu. » Après son Journal télévisé, PPDA a rejoint les autres notabilités dont le prince Murat, Louis-Napoléon Bonaparte-Wyse, l’historien David Chanteranne (rédacteur en chef du nouveau Magazine Napoléon III), et les écrivains Didier van Cauvelaert et Denis Tillinac.

 

La conférence du Prince CHARLES NAPOLÉON sur les Bonaparte
prévue initialement le 26 avril 2008
est reportée au 24 janvier 2009.

 

Samedi 26 avril 2008  Jean Etèvenaux, docteur en histoire, a donné la conférence « Napoléon III visionnaire » le samedi 26 avril (mois-anniversaire de la naissance de Napoléon III, il y a 200 ans, le 20 avril 1808) à 15 h 30 au Centre culturel Valery-Larbaud.

 

Jean Étèvenaux est chargé de cours à l’Université de Lyon. Membre du Comité directeur du Souvenir napoléonien, il connaît parfaitement l’histoire du Premier et du Second Empire. Il a du reste été retenu comme conférencier au colloque Napoléon III des 19 et 20 mai organisé par la Fondation Napoléon au Collège de France pour le bicentenaire. Il est l’auteur d’une vingtaine ouvrages dont un Napoléon III empereur visionnaire publié fin 2006 aux éditions De Vecchi. Le texte est un modèle de précision et de synthèse. Les illustrations abondent avec une telle richesse de portraits et de tableaux que son ouvrage est incontestablement le meilleur « beau livre » existant sur le Second Empire.

 

Le professeur Étèvenaux a exposé, avec une étonnante facilité (sans aucune note) et une grande clarté, les visions modernistes (et réalistes) de Napoléon III. Il a mis en évidence les aspects novateurs de la pensée et de l’action de Napoléon III dans tous les domaines : politique, économique, social, intellectuel, artistique, et diplomatique. La France est ainsi devenue en 1870 un pays moderne dans lequel le progrès a touché toutes les couches de la société. Le conférencier a ensuite répondu aux nombreuses questions d’un auditoire passionné (où on notait la présence de Jean de Charon, président-fondateur de l’hebdomadaire La Semaine de l’Allier), avant de dédicacer son exceptionnel ouvrage.

 

 

Dimanche 18 mai 2008 : 5.000 personnes ont suivi la « Grande FÊTE Napoléon III » à VICHY !

 

 

·        Visites guidées spéciales de Vichy Second Empire « Cité Napoléon III », à 10 h 30
(départ de l’Office de Tourisme, 19 rue du Parc, réservation au 04 70 98 71 94 - 6 euros)
A nouveau 150 visiteurs, comme le 20 avril, répartis en cinq groupes de trente personnes !

·        Expositions sur « La Mode au temps de Napoléon III » (costumes, objets), de 14 h à 20 h
et sur « Napoléon III à Vichy » (iconographie réalisée par la Médiathèque de Vichy)
au Palais des Congrès-Opéra (Salle Napoléon III), entrée libre.

·        Défilé dansé (150 figurants), en costume et musique d’époque, de 15 h à 16 h 30
dans les rues du centre-ville : des Quatre-Chemins au Parc des Sources.

·        Animations (ambiance Second Empire) au Parc des Sources, de 16 h 30 à 18 h 30 :
danses, jeux, spectacles de Guignol (né aussi en 1808), balades en calèches, etc.

·        Concert avec bal, pendant deux heures, de 18 heures à 20 heures :
salle Berlioz du Palais des Congrès-Opéra (Grand Casino de Vichy).

 

 

Quotidien « La Montagne » du 18 mai : Interview d’Alain Carteret par Anne Bourges

Qu’a retenu la France de Napoléon III ?

Il y a deux camps. D’un côté les partisans dont je suis qui pensent que ce fut un chef d’État moderne. De l’autre, l’image forgée par les Républicains qui devaient abattre un régime concurrent.

 

Incompris ?

Certainement. Et c’est un vrai scandale de l’histoire. Son image a été dévalorisée avec une mauvaise foi évidente.

 

Qui fut-il à Vichy ?

Celui qui a conçu le Vichy d’aujourd’hui. Il a créé un plan de circulation et des avenues sur des ruelles moyenâgeuses, construit la digue, imaginé le premier plan d’eau avec un barrage mobile… Il a fait la popularité de la ville en y séjournant cinq étés.

 

Pourquoi le redécouvrir ?

Parce qu’il fut un empereur social. Il avait écrit « Extinction du paupérisme » en détention et il a été le premier à avoir l’idée et l’énergie d’associer la libre économie à des valeurs sociales pour que la prospérité bénéficie à tous…

 

 

5.000 personnes assistent à une fête impériale

 

 

« La Montagne » du lundi 19 mai, au lendemain de la journée :

Page de couverture : « Vichy retourne au Second Empire » (avec photo ci-dessus en pleine page)

Grand titre de la page des photos : « Fastes impériaux autour du Casino »

Texte page 10 : « Affluence : Plusieurs milliers de personnes ont assisté à l’arrivée du cortège impérial »

 

 

Hebdo « La Semaine de l’Allier » du jeudi 22 mai 2008 :

Page entière réservée aux « Photos de la fête », sous le surtitre « L’événement »
avec l’immense titre : LE SUCCÈS DE NAPOLÉON III.

Texte du chapeau : « Dimanche 18 mai, Vichy est retourné pour quelques heures
au milieu du XIXe siècle, pour fêter le bicentenaire
de la naissance de Napoléon III.
Les animations ont attiré la foule des grands jours.
 »

 

Courrier des lecteurs (page 2) : « La fête Napoléon III fut belle.
Les costumes des acteurs étaient magnifiques, des danses exceptionnelles… »

 

 

Lundi 19 mai et mardi 20 mai 2008 : « Colloque Napoléon III » à PARIS

Organisé par la Fondation Napoléon (148 boulevard Haussmann - 75008 Paris)
pour marquer le bicentenaire de la naissance de Napoléon III,
ce colloque universitaire de deux jours - de 9 heures à 18 heures -
a produit 31 communications (limitées à vingt minutes chacune)
au Collège de France (amphithéâtre Marguerite de Navarre),
avec les présences d’Alain Decaux le lundi matin 19 mai
et de la princesse Alix Napoléon le mardi après-midi 20 mai.

On peut seulement regretter qu’aucune des 31 mini-conférences
n’ait porté sur les réalisations de Napoléon III en province
(une intervention proposée sur Vichy dès le 8 octobre 2007
n’a pas été retenue par les organisateurs…),

comme si la France et l’œuvre de Napoléon III se limitaient à Paris !

 

 

Samedi 24 mai 2008  Patrick Tudoret, docteur en sciences politiques, a donné la conférence « Le retour des cendres de Napoléon Ier en 1840  » le samedi 24 mai à 15 h 30 au Centre culturel Valery-Larbaud (15 rue Foch).

 

Le mardi 15 décembre 1840, jour d’hiver au froid sibérien, près d’un million de personnes se pressent, aux Invalides, au retour des cendres du souverain déchu, mort dix-neuf ans plus tôt, le 5 mai 1821.

 

Cette manifestation consolide et amplifie la légende napoléonienne, initiée par le Mémorial de Sainte-Hélène, du comte Emmanuel Las Cases (1766-1842), diffusé en 1823 (c’est Las Cases qui figurait en « portrait mystère » sur la note de liaison de mai). C’est une étape décisive vers l’accession au pouvoir de son neveu Louis-Napoléon Bonaparte à la présidentielle du 10 décembre 1848. Le futur Napoléon III, alors emprisonné au fort de Ham, écrit : « Sire, vous revenez dans votre capitale et le peuple en foule salue votre retour. Mais moi, au fond de mon cachot, je ne puis apercevoir qu’un rayon de soleil qui éclaire vos funérailles. » Sa brochure Extinction du paupérisme en 1844, qui lui fait conquérir le cœur des masses populaires et ouvrières, est un second élément important qui explique son élection triomphale de 1848. Le plus capital a été évidemment sa volonté farouche d’accéder au pouvoir pour appliquer un programme économique et social moderne.

 

Patrick Tudoret est consultant en sciences de la communication. Il est aussi romancier, scénariste, historien, chroniqueur (notamment le dimanche dans le quotidien La Montagne). Il vient de publier en avril 2008, aux éditions de La Table Ronde, le passionnant livre La gloire et la cendre qui nous transporte en cette fin d’année 1840 et nous décrit de manière vivante le pourquoi, le comment et les incidences du retour des cendres de Napoléon Ier.

 

En cette année du bicentenaire de la naissance de Napoléon III, une conférence se devait de rendre hommage à son oncle Napoléon Ier, tant il est vrai que « Sans le Premier Napoléon, il n’y aurait jamais eu de Second Empire » ! Patrick Tudoret l’a fait de la plus belle des façons.

 

 

Liste des 145 membres au 24 mai 2008
145 adhérents - 110 cotisants

75 individuels et 35 couples (ici en gras)

 

1

ANDRIEU Nicole

 

56

KERDREL Laure de

2

ARNAUD Jacques-Laurant Dr

 

57

KESSLER Patrick et Viviane

3

AUPETIT-MALTERRE Madeleine

 

58

KOENIG-ROEHN Alain Mme

4

BARDIAU Hyane

 

59

LACARIN Jacques (maire 1967-1989)

5

BATUT Jacques / Gloria SZPIEGA

 

60

LAVAUD Mali

6

BERNARD Odette

 

61

LAUTREY Georges

7

BLANCHARD Patrick

 

62

LÉCUYER Annick

8

BONNETON Claude

 

63

LEPLAT Fernand

9

BOUHNIK William

 

64

LINCOLN Jean-Claude et Guite-Mary

10

BOUTIER Janine

 

65

LOUCHET Anne-Marie

11

BRESLE Marie-Thérèse

 

66

LUDOT Bernard et Janine

12

BRIAND Jean-Claude et Lilly

 

67

MALOCHET Anne-Marie (Montl.)

13

BRINCOURT Jean

 

68

MARSCHALL Herbert

14

BROUSTINE Simone

 

69

MARTIN René et Me (Thuret)

15

BUISSON Alfred

 

70

MARTIN ST-ETIENNE G. et M.

16

CACHIN Maud

 

71

MASSE Liliane

17

CANTRYN François (La Roche/Yon)

 

72

MATHIEU Jacques (Chevagnes)

18

CARTERET Alain et Michèle

 

73

MAURIANGE Guy et Jeanne-Marie

19

CARTERET Dominique et Danielle

 

74

MAURO Henriette

20

CARTERET Marie-France

 

75

MESTAS Jean-Paul et Christiane

21

CASANOVA Colette

 

76

MEUNIER Jean

22

CASSIER Robert (Pdt All. Française)

 

77

MEYZONNIER Lilienne

23

CEDARD Michel (Pdt Shave)

 

78

MILOSEVIC Bernadette

24

CHAIDRON Monique (Montluçon)

 

79

MORHET Chantal

25

CHARASSE Marcel et Lucienne

 

80

MOURIN Michel

26

CHOQUET Jean-Marie général

 

81

MOUSSARD Anne-Marie

27

CISSAY Monique

 

82

MUGNIERY Colette

28

CLOT Patrick (Sorbier)

 

83

NEBOIT-MOMBET Any Dr

29

CLUZEL Marie-Christine

 

84

NOIX Jean-Yves

30

CLUZEL Michèle

 

85

PAJAULT André Dr (Bourbon Arch.)

31

CORRE Colette

 

86

PARISOT Michelle

32

CORRE Denise

 

87

PERLAT Jean et Marcelle

33

COUREAUD Guy et Fernande

 

88

PILOT Jean

34

DAIN Michel

 

89

POUGNIÉ Marguerite

35

DAMPIERRE Anne de

 

90

RENARD Michel et Mme

36

DÉBORDES Jean et Jacqueline

 

91

RICHARD Jean et Gilberte

37

DEDIEU Denise

 

92

ROBIN Patrick (Clermont-Ferrand)

38

DEGEMARD Monique / José Begue

 

93

ROCHAT Marc et Marie-France

39

DEMOULIN Colette

 

94

ROCHE Jean et Bernadette

40

DÉSARMAUX Michel et Marie

 

95

RONCHAUD Madeleine

41

DOURIS Catherine

 

96

SAGOT Marguerite

42

DUCROS Jean et Gisèle

 

97

SAINT-MARC Jacques

43

DURIN Roland et Mireille

 

98

SALINS Jocelyne de

44

ÉCHAUBARD Christian

 

99

SALLET Gérard et Madeleine

45

FONTAINE Éliane (past-présidente)

 

100

SCHMIDT Marie-France (Paris)

46

FOURNIER Pierre capitaine

 

101

SCHUTZLER Françoise

47

FOURNIOL Anne-Marie

 

102

SUSINI Jeanne

48

FREDIANI Georges colonel et Denise

 

103

TAIN Gilbert (Trézelles)

49

GAILLARD Monique

 

104

TARDY Hubert et Françoise

50

GARNIER Michel et Martine

 

105

TOURNAIRE Henri et Hélène

51

GONTHIER Pierre et Simone

 

106

VERGE Odile Dr

52

GOUJON Louis et Janine (Dompierre)

 

107

VIAIN Jeannine

53

GUYOT Odile

 

108

WARUSFEL Anne-Marie

54

HAUTBOIS Monique

 

109

WATTRELOS Gabriel et Josée

55

HENRY Robert et Bernadette

 

110

ZIMMERMANN Adolphe & Beatriz

Suite à 18 nouvelles adhésions, de décembre 2007 à mai 2008 :

-  Mesdames Fourniol, Goujon, Lécuyer, Sagot et Schutzler

-  Messieurs Michel Baralon, William Bouhnik et Patrick Clot

-  Couples Débordes, Désarmaux, Kessler, Mauriange et Mestas

 

 

Samedi 7 juin 2008  L’Assemblée générale des Amis de Napoléon III de Vichy s’est tenue le samedi 7 juin 2008 au Novotel, de 14 h 30 à 17 heures (cocktail amical), portant officiellement sur les activités de l’année civile 2007.

 

Le rapport moral du président a mis en évidence l’augmentation constante des adhérents depuis quatre ans (62 membres à l’AG de juin 2004) : 145 membres aujourd’hui, après 96 à l’AG de 2005, 115 à l’AG de 2006 et 124 à l’AG de 2007. Les nombres des participants aux repas préalables (31 de moyenne en 2007) et des auditeurs aux conférences connaissent également une forte progression. Les finances étant saines, les cotisations pour l’année prochaine 2009 resteront identiques : 30 euros par personne et 35 € pour un couple. Il est seulement souhaité une meilleure participation des Vichyssois aux passionnantes manifestations organisées par nos amis de Paris.

 

La fête du bicentenaire du dimanche 18 mai 2008 à Vichy a été « impériale » avec 5.000 spectateurs acclamant le défilé costumé dans les rues et un bal somptueux de deux heures dans la salle Berlioz du Grand Casino. Le numéro 3 du Magazine Napoléon III, en kiosque début juillet, nous fera l’honneur de consacrer trois pages à Vichy « cité Napoléon III » et « ville la plus typique du Second Empire ». Le numéro 44 des Nouveaux Cahiers du Second Empire, édité par l’association de Paris, paraîtra également en juillet, avec un article sur « Le coup d’État du 2 Décembre » reprenant l’argumentation « Faux procès » développée lors de la conférence prononcée par Alain Carteret le 28 avril 2007 à Vichy.

 

L’assemblée a renouvelé les cinq administrateurs élus le 18 juin 2005 dont le mandat de trois ans expirait : Colette Corre, Denise Corre, Jocelyne de Salins, Christian Echaubard et Marc Rochat. Un nouvel administrateur a été élu à l’unanimité : le docteur Patrick Kessler (cardiologue en retraite), spécialiste de l’histoire des chemins de fer, qui donnera le 27 septembre la première conférence du nouveau cycle sur « la gare de Vichy » dont la façade aura été reconstruite fin août à l’identique de celle d’origine due à Napoléon III en 1862. Le Conseil d’administration se réunira courant décembre 2008 pour procéder éventuellement à une nouvelle répartition des tâches (agréables) au sein du bureau.

 

Le président a enfin commenté les conférences de l’année 2007, rappelé les manifestations du bicentenaire passées et futures, et indiqué le contenu du prochain cycle de conférences allant de septembre 2008 à mai 2009. Pour finir joyeusement l’année du centenaire, la conférence de fin novembre sera remplacée le 6 décembre 2008 par un spectacle de danses Second Empire dans le théâtre du CCVL. Le Prince Charles Napoléon, qui n’avait pu se libérer à la date initialement prévue du 26 avril 2008, lancera les conférences de l’année 2009. La dernière conférence du cycle sera donnée par Jean-Marc Banquet d’Orx, descendant d’Eugène Bure (1843-1910), fait comte d’Orx le 11 juin 1870, premier fils du futur Napoléon III avec Eléonore Vergeot, La Belle sabotière de Ham (le second Louis Bure, né en 1845, comte de Labenne, est décédé dès 1882 à 37 ans).

 

Le dépliant, tiré à 2.000 exemplaires et largement diffusé dans le monde napoléonien, sera du même type que celui de cette année : trois volets (14,5 cm x 21 cm) tout en couleur sur papier glacé. Les dates étant arrêtées avec les conférenciers et la maquette prête, le dépliant sera lancé à l’impression dès la semaine prochaine et disponible en principe le vendredi 20 juin.

 

Conférences 2008-2009

 

27 septembre 2008

Patrick KESSLER

La gare de Vichy de 1862 à nos jours

25 octobre 2008

David CHANTERANNE

L’entrevue de Plombières : naissance de l’Italie

6 décembre 2008

Quadrille et crinolines

Spectacle de danses du Second Empire

 

 

 

24 janvier 2009

Antoine D’ARJUZON

Victoria et Napoléon III : histoire d’une amitié

28 février 2009

Charles NAPOLÉON

Les Bonaparte : des esprits rebelles

28 mars 2009

Christina EGLI

Le prince Louis-Napoléon Bonaparte à Arenenberg

25 avril 2009

Fabrice WALDUNG

Napoléon III sur internet

30 mai 2009

J.-M. BANQUET d’ORX

Napoléon III prisonnier au fort de HAM

 

L’année 2008 du bicentenaire s’achèvera joyeusement par un spectacle de danses.

 

 

Conférences Vichy

Septembre 2008 - Mai 2009

Amis de Napoléon III de Vichy

- Centre culturel Valery-Larbaud, à 15 h 30 -

 

Samedi 27 septembre 2008

Dr Patrick KESSLER

Historien des chemins de fer

« La gare de Vichy
de 1862 à nos jours »

 

Samedi 25 octobre 2008

David CHANTERANNE

Rédacteur en chef du
Magazine Napoléon III


« L’entrevue de Plombières de 1858 :
naissance de l’Italie »

 

Samedi 6 décembre 2008

QUADRILLE et CRINOLINES

Groupe de Pérignat-lès-Sarliève

« Spectacle de danses
du Second Empire »


Conférences 1er semestre 2009

Samedi 24 janvier 2009

Antoine d’ARJUZON

Spécialiste de l’histoire de l’Angleterre

« Victoria et Napoléon III :
histoire d’une amitié »

 

Samedi 28 février 2009

CHARLES NAPOLÉON

Famille impériale

« Les Bonaparte :
des esprits rebelles »

 

Samedi 28 mars 2009

Christina EGLI

Conservateur du musée d’Arenenberg

Le Prince Louis-Napoléon Bonaparte
à Arenenberg

 

Samedi 25 avril 2009

Fabrice WALDUNG

Réalisateur du site « napoleontrois.fr

« Napoléon III sur internet »

 

Samedi 30 mai 2009

Jean-Marc BANQUET d’ORX

Descendant de Napoléon III

« Napoléon III prisonnier
au fort de Ham »

 

Jeudi 26 juin 2008  Colloque de NICE à l’hôtel Aston, 12 avenue Félix-Faure, organisé à la perfection par la ville de Nice (Raoul Mille) avec la collaboration de Christian Giraud (logistique) et de Patrice Zehr (animateur des débats). L’après-midi a vu se succéder trois tables rondes passionnantes sur le thème « Napoléon III, l’ombre et la lumière ».

 

 

La première, avec Raoul Mille, David Chanteranne (rédacteur en chef du Magazine Napoléon III) et Michel de Decker (qui a travaillé 30 ans avec André Castelot et dressé un portait saisissant du cosmopolite empereur), a essentiellement porté sur le rattachement de Nice à la France en 1860 après l’entrevue de Plombières du 21 juillet 1858 et la guerre d’Italie de juin 1859. C’était un des éléments de la géostratégie de Napoléon III vers la Méditerranée (Algérie, Suez, etc.), projet que Nicolas Sarkozy reprend sous des formes nouvelles et auquel Nice devrait largement contribué.

 

La seconde a mis en évidence le rôle « bâtisseur » (au sens large de créateur, fondateur et novateur en tous domaines) de Napoléon III. Le baron Gilbert Ameil a insisté sur la modernisation de notre marine (flotte et ports), militaire et marchande, qui était devenue plus puissante que celle de l’Angleterre (en qualité, sinon en volume). Antoine d’Arjuzon a aisément démontré que l’amitié entre Napoléon III et la reine Victoria a été le prélude à l’Entente cordiale de 1904 et à notre alliance lors des deux grandes guerres. Lucian Boia, professeur à l’université de Bucarest, a rappelé combien la Roumanie devait sa naissance à la France.

 

La dernière table ronde, sur le caractère social du Second Empire et socialiste de son chef, était honorée par la présence du prince Charles Napoléon, lequel a élargi les perspectives par un exposé remarquable sur le bonapartisme après 1870. Jean Sagnes, spécialiste du saint-simonisme, a approfondi l’origine et le contenu des convictions sociales de l’Empereur exprimées dans son Extinction du paupérisme. Alain Carteret a insisté sur le fait que « le bien-être du peuple » avait été un objectif constant de Napoléon III énoncé dans tous ses écrits de jeunesse. C’était aussi et surtout « le but ultime de sa politique », la prospérité économique n’étant qu’un des moyens pour y parvenir et les multiples mesures sociales, prises une fois au pouvoir, des corrections indispensables. Le professeur Éric Anceau a conclu de façon magistrale ce colloque, en multipliant les exemples significatifs sur l’œuvre sociale de Napoléon III.

 

Les trois jours suivants, du vendredi 27 au dimanche 29, le Festival du livre de Nice (créé en 1996) a accueilli, dans les Jardins Albert Ier, près de 300 auteurs dont la plupart des intervenants au colloque qui ont pu ainsi captivé les visiteurs sur l’importance du Second Empire. Max Gallo, père de la Baie des anges et nouvel académicien, a été honoré par le maire Christian Estrosi, dans les jardins du musée Masséna le vendredi soir 27 juin, en présence de nombreux écrivains et historiens.

 

 

Fin juin 2008  Sortie du numéro 44 des « Nouveaux Cahiers du Second Empire », édités par les Amis de Napoléon III de Paris. Beaucoup d’articles instructifs, notamment sur le coup d’État (quel faux procès !), Offenbach et le canal de Suez. S’ajoutent les textes de l’hommage prononcé par Christian Estrosi à Farnborough le 10 décembre 2007 et du discours de Jean-Claude Magendie pour l’inauguration du buste de Napoléon III (par Leonardo Benatov) au Tribunal de Commerce de Paris le 7 décembre 2007. Les exemplaires destinés aux adhérents de Vichy leur seront remis à la première conférence de rentrée 2008, le 27 septembre.

 

 

 

Mardi 1er juillet 2008  Article de 4 pages (78 à 81) consacré à « VICHY cité Napoléon III »
dans le numéro 3 (9,90 €) du nouveau trimestriel Magazine Napoléon III édité par Soteca.
Inutile de dire que l’achat est recommandé à tous (ci-dessous le chapeau introductif) !

 

Villa Marie-Louise

 

 

Située en plein cœur de la France, dans le Bourbonnais (département de l’Allier),
Vichy doit son essor à Napoléon III qui en fait pour plus d’un siècle « la reine des villes d’eaux ».

Son architecture demeure aujourd’hui la plus typique du Second Empire
et la cité reste profondément reconnaissante à l’Empereur pour ses bienfaits.

 

Casino 1865

 

 

 

Schéma illustrant les innombrables réalisations de Napoléon III à Vichy
(ne figure pas dans l’article)

 

 

 

19 et 20 juillet 2008  PLOMBIÈRES a fêté le 150e anniversaire de l’entrevue secrète du mercredi 21 juillet 1858 entre Napoléon III et Cavour, laquelle a jeté les bases de l’Italie moderne. Expositions, conférences, défilés historiques dans les rues pavoisées de drapeaux français et italiens, feux d’artifice devant le Parc impérial se sont succédé pendant deux jours. Le samedi soir 19 juillet a été inaugurée, au Pavillon des Princes, une plaque s’ajoutant à celle apposée en 1993 pour le 135e anniversaire de la rencontre historique. Le dimanche 20 juillet, en fin de matinée après la messe célébrée par l’évêque de Saint-Dié en l’église Saint-Amé (due à Napoléon III), a été dévoilé par Christian Poncelet, président du Sénat, la Stèle de l’entrevue (photo ci-dessous) réalisée avec la collaboration des « Amis de Napoléon III » de Paris. Le baron Gilbert Ameil a eu cette phrase admirable lors des discours : « Les monuments représentent aussi bien le passé que le futur ».

 

Plaque inaugurée le 19 juillet 2008

Stèle Napoléon III-Cavour
dévoilée dimanche 20 juillet 2008

 

 

Samedi 27 septembre 2008  Le docteur Patrick KESSLER a donné la première conférence de rentrée « La gare de Vichy de 1862 à nos jours  » le samedi 27 septembre à 15 h 30 au Centre culturel Valery-Larbaud (15 rue Foch).

 

Le développement des chemins de fer a été le socle de la prospérité économique du Second Empire, avec une longueur de réseau multipliée par cinq et un volume de marchandises multiplié par dix. Ce boom ferroviaire a révolutionné les transports terrestres qui ne dépendaient que du cheval depuis la nuit des temps. Il a ouvert la voie à une première société de consommation et à une ère de tourisme de masse.

L’ouverture de la gare de Saint-Germain-des-Fossés (à 10 km de Vichy) le 19 juin 1954 facilite la venue des curistes. Napoléon III y descend le 4 juillet 1861 pour sa première cure et décide aussitôt la création de la gare de Vichy qui est ouverte dès le 15 mai 1862.

 

L’Empereur arrive ainsi au cœur de Vichy le vendredi soir 11 juillet 1862 pour sa seconde cure. Pour ses séjours de 1863, 1864 et 1866, il utilisera aussi la gare d’où il quitte pour toujours la ville le 7 août 1866 (avec le Prince impérial). En juillet 1977, la façade de la gare a été défigurée par d’affreux bardages métalliques bleus. Dans le cadre du Pôle intermodal de la Communauté d’agglomération, elle vient d’être reconstruite à l’identique (fin des travaux en août 2008), retrouvant son bel aspect extérieur de 1862 !

 

Le docteur Patrick Kessler, cardiologue en préretraite à Vichy et adhérant à l’association depuis novembre 2007, a traité avec passion ce sujet d’actualité. De parents cheminots, il a présente plus de 200 images, en diapositives Powerpoint, issues de sa bibliothèque d’une rare richesse sur les chemins de fer dont il devenu un grand spécialiste.

 

 

Samedi 25 octobre 2008  David Chanteranne a donné la conférence « L’entrevue de Plombières : naissance de l’Italie » le samedi 25 octobre à 15 h 30 au Centre culturel Valery-Larbaud (15 rue Foch).

 

Que de points communs entre Vichy et Plombières !

 

Ces cités ont reçu les visites d’Adélaïde et Victoire (1761-1762 à Plombières et 1785 à Vichy, d’où la Promenade des Dames à Plombières et l’Allée Mesdames à Vichy), de Madame mère Letizia (1799 à Vichy et 1801 à Plombières), de Louis Bonaparte père de Napoléon III (1799 à Vichy et 1804 à Plombières), de Julie Clary (1810-1811 à Plombières et 1813-1814 à Vichy), de la duchesse d’Angoulême (six années entre 1814 et 1830 à Vichy et 1828 à Plombières).

 

Napoléon III y a effectué pareillement cinq séjours d’environ un mois : 1856, 1857, 1858, 1865 et 1868 à Plombières (sans compter les simples passages des 9 août 1859 et 24 août 1861) et 1861-1864 puis 1866 à Vichy. L’Empereur s’y est comporté de façon aussi admirable : simple, aimable, généreux par ses dons, passionné des environs. Les mêmes personnages l’accompagnaient : les Fleury, Lepic, Mocquard, Piétri, Stoffel, etc. L’impératrice Eugénie est venue 5 jours à Plombières (du 9 au 13 juillet 1857), comme à Vichy (du 23 au 27 juillet 1863).

 

L’Empereur a métamorphosé les deux villes : rues, parcs, thermes (l’architecte des Thermes Napoléon de Plombières Charles-Edouard Isabelle 1800-1880 a réalisé en 1845 la Rotonde de Vichy puis conçu son développement dans l’axe Est-Ouest repris par Napoléon III dans son décret du 27 juillet 1861), églises (sur ses propres deniers : Saint-Amé à Plombières à la demande du curé Balland et Saint-Louis à Vichy sur l’insistance de Louis Dupeyrat, curé de St-Blaise). Les deux paroisses s’appellent également Notre-Dame des Sources et effectuent des processions dédiées à la Vierge chaque 15 août (Coteau de la Vierge à Plombières et église Saint-Blaise à Vichy). Les deux Casinos (dans l’ancienne gare à Plombières) sont gérés par le même groupe Partouche. Napoléon III a véritablement aimé ces stations thermales charmantes du Bourbonnais et des Vosges qui baignent encore aujourd’hui dans un parfum Second Empire.

 

David Chanteranne est un enfant de Plombières. Il lui a donc consacré le premier article « Ville impériale » dans le nouveau trimestriel Magazine Napoléon III dont il est rédacteur en chef (groupe Hommel-Soteca publiant aussi les magazines Napoléon Ier, 14-18 et Guerre d’Algérie). Et il a ensuite offert ses colonnes à Vichy dans le numéro 3 sorti en juillet 2008.

 

Plombières reste dans l’histoire comme le berceau de la naissance de l’Italie moderne, issue de l’entrevue du mercredi 21 juillet 1858 entre Napoléon III et CAVOUR. David Chanteranne nous en a expliqué avec brio le contexte… et les secrets, ayant été l’historien maître d’œuvre de ces journées inoubliables des 19 et 20 juillet 2008 commémorant le 150e anniversaire de l’entrevue.

 

 

L’EXPRESS du 30 octobre 2008 (numéro 2.991) titre sa couverture : « Vichy redore son blason » à propos du Sommet européen consacré à l’intégration qui a lieu les lundi 3 et mardi 4 novembre 2008 au Casino de Napoléon III, palais des congrès.

 

Un article de quatre pages (64 à 68), signé Romain Rosso, montre que Vichy ne veut plus d’histoire et se libérer de son passé de la période 1940-1944. La page 68 contient le passage suivant, sur ce qui baptisé « Napoléonmania » :

 

« La ville célèbre son héros, Napoléon III. Des animations avec défilés et bals costumés, ont eu lieu cette année à l’occasion du bicentenaire de sa naissance. En 2011, Vichy fêtera le 150e anniversaire de son premier séjour… Un événement qu’elle veut national. « On ne parle que de Pétain qui a défait la ville, alors que Napoléon III l’a bâtie. Il est nécessaire de rééquilibrer les choses », avance Philippe Gendre, responsable des services touristiques. »

 

 

La revue LIBRES (trimestriel dirigé par Raphaël Dargent) vient de publier début novembre 2008 son numéro 5 consacré à la « Vie et mort de la Ve République 1858-2008 ». Cet important ouvrage comporte une quinzaine de pages (187 à 200) sur Napoléon III, avec trois articles sur « le Retour des cendres » rédigés par Alain Carteret, David Saforcada et Denis Tillinac.

 

 

Samedi 6 décembre 2008  Pour clore gaiement cette année 2008 du bicentenaire, le groupe « Quadrille et crinolines » de Pérignat (Puy-de-Dôme) a présenté un formidable spectacle de danses Second Empire, le samedi 6 décembre, au théâtre du Centre culturel Valery-Larbaud.

 

La fête Napoléon III du dimanche 18 mai 2008 à Vichy a mis en évidence la beauté des femmes dans leurs magnifiques crinolines de toutes les couleurs. Le bal donné salle Berlioz du Casino, au son des valses interprétées par l’orchestre de Paul Billard, a subjugué le public. Aussi, l’idée est-elle venue d’offrir aux membres de l’association un spectacle de danse Second Empire pour clôturer cette année 2008 du bicentenaire de la naissance de Napoléon III en 1808, à la place de la traditionnelle conférence de fin novembre.

 

De nombreux amis venus de l’extérieur avaient fait le déplacement à Vichy, comme l’historienne Marie-France Schmidt de Paris (qui prépare un livre sur Isabelle II d’Espagne) et le conseiller municipal Guy Barat de Saint-Leu-la-Forêt dont l’église Saint-Gilles (construite sur ordre de Napoléon III en 1851) recueille les tombeaux du père (Louis, roi de Hollande de 1806 à 1810) et des deux frères aînés de Napoléon III. La crypte contient également le sarcophage de CHARLES BONAPARTE, le mari de Letizia et père des cinq frères (Joseph, Napoléon Ier, Lucien, Louis et Jérôme), qui a été enseveli ici jusqu’en 1951, date de son transfert à Ajaccio.

 

Ce spectacle nous a permis d’admirer « Quadrille et crinolines » de Pérignat-les-Sarlièves, commune proche de Clermont-Ferrand. Ce groupe d’une vingtaine de danseurs a été créé en 1983 (la même année que notre association) par Liliane Murat, actuelle présidente. En 25 ans, il a déjà réalisé plus de 500 spectacles à travers la France (à contacter au 04 73 79 16 84 pour d’éventuelles prestations). Il est animé par Gérard Sadot, un ancien élève du collège Jules-Ferry de Vichy (situé alors à côté de la mairie). Celui-ci a présenté chaque danse du spectacle : Pas des patineurs, Quadrille des lanciers (1856 par Olivier Métra), Mazurka des militaires amoureux, Polka des étoiles, Quadrille du Prince impérial, Vie parisienne d’Offenbach, Valse de Vienne de Johann Strauss, etc. Gérard Sadot nous a également commenté le fonctionnement du groupe (confection des tenues, apprentissage des danses, etc.) lors de l’entracte nécessaire pour le changement de costumes, le spectacle étant divisé en deux parties.

 

Le groupe « Quadrille et crinolines » nous a donné l’occasion de revivre les fastes de cette féerie impériale, frénésie de danses qui s’est propagée à toutes les couches de la société avec les bals populaire et les orphéons. Nous avons été entraînés dans un tourbillon de polkas et de mazurkas, dans de somptueux costumes d’époque : robes à crinolines et uniformes chamarrés. Cette initiative tombait fort à propos, coïncidant avec l’ouverture - au Palais Galliera (10 avenue Pierre Ier de Serbie) - de l’exposition sur la mode féminine au Second Empire « Sous l’empire des crinolines » (300 pièces : robes, corsages, chapeaux, bijoux, parures, éventails, ombrelles, tableaux et photos) qui se prolonge jusqu’au 26 avril 2009.

 

 

Mardi 16 décembre 2008. Le Conseil d’administration des « Amis de Napoléon III de Vichy » s’est réuni le 16 décembre, de 15 h 30 à 18 heures au domicile du président à Creuzier-le-Vieux, pour dresser un premier bilan de l’année 2008 du Bicentenaire de la naissance de l’Empereur. La satisfaction était totale au plan local avec cette Fête du 18 mai dans les rues de Vichy et à l’Opéra. Un SCOOP : cette fête sera renouvelée en 2009 et même étendue sur les deux journées des samedi 2 et dimanche 3 mai, avec une probable messe en matinée à l’église Saint-Louis.

 

Les conférences 2008 au CCVL, toutes de très haute qualité, ont été suivies par 90 auditeurs en moyenne, les repas préalables ayant regroupé une trentaine de convives.

 

Le nombre d’adhérents a grimpé à 145 personnes (111 cotisants dont 34 couples) avec 24 nouvelles adhésions au cours de l’année 2008 dont neuf depuis l’été : Guy Barat (de Saint-Leu-la-Forêt où reposent le père - Louis, ex-roi de Hollande - et les deux frères aînés de Napoléon III), Jeanne Cornillon, Dr Jacques Cousseau, Dominique et Jean-Paul Lemaître, Adrienne Mansier, Nicole et Roger Queroux, Monique Verdier.

 

Le CA intégrait Patrick Kessler qui donnera le vendredi 23 janvier à 19 h 30 au Novotel pour le Quartier thermal une nouvelle conférence sur « La gare de Vichy ». Il a voté quelques modifications de fonctions au sein du bureau : Georges Lautrey est nommé trésorier adjoint aux côtés de Dominique Carteret, Marc Rochat devient secrétaire adjoint à la place de Gérard Sallet qui assurera la vérification des comptes après le contrôle de l’exercice 2008 par Guy Coureaud.

 

Au plan national, il a seulement été regretté que la Fondation Napoléon n’ait pas accordé une petite place, dans son colloque de deux jours les 19 et 20 mai 2008, à une intervention sur l’œuvre de Napoléon III à Vichy (l’Empereur ayant autant fait pour la province que pour Paris) et que le projet de retour des cendres de Farnborough, relancé par Christian Estrosi fin 2007, ait été quelque peu mis en veilleuse en raison de la grave conjoncture internationale.

 

 

Bonne année 2009

 

Premier trimestre 2009  Les adhérents de Vichy peuvent se joindre aux Parisiens
pour les quatre premières manifestations 2009 ayant trait à Napoléon III :

Vendredi 9 janvier : Messe à 18 h 30 en l’église Saint-Augustin, organisée par le SN,
à la mémoire de Napoléon III, décédé le 9 janvier (1873).

Jeudi 15 janvier : Conférence sur l’Expansion coloniale au XIXe, par Michèle Battesti,
  à 19 heures, au Musée de la marine (Palais de Chaillot).

29 et 30 janvier : Colloque sur l’Historiographie du Second Empire, organisé par Éric Anceau,
 à l’Université de Paris-Sorbonne : 15 rue Serpente (6e), de 9 H à 17 H.

Samedi 7 mars : Visites organisées par les Amis de Napoléon III de Paris
1. Château des Moyeux (où ont été élevés les deux fils
d’Eléonore Vergeot et de Napoléon III conçus à Ham :
les futurs comtes d’Orx et de Labenne)
2. Château de Fontainebleau.

 

Samedi 24 janvier 2009  La première conférence de la nouvelle année 2009 a été donnée le 24 janvier par ANTOINE D’ARJUZON « Victoria et Napoléon III : Histoire d’une amitié », après un repas au Grand Café (7 rue du Casino).

 

Victoria, reine à 18 ans le 20 juin 1837, impératrice des Indes en 1876, a profondément marqué l’Angleterre pendant les 63 ans de son règne jusqu’à son décès le 22 janvier 1901. Elle a été aussi la grand-mère de l’Europe, tant par sa descendance (9 enfants avec son adoré Prince Albert : leurs descendants ont régné dans la plupart des pays d’Europe) que par son action diplomatique.

 

À l’égard de la France, elle ira même plus loin en amorçant la future « Entente cordiale » avec Napoléon III lors de sa visite à l’exposition universelle de 1855 (18-27 août). De véritables liens d’amitié se sont noués entre eux qui parlaient tous deux français, anglais, allemand et italien. Victoria ne se disait-elle pas subjuguée par « le pouvoir de fascination incroyable » de Napoléon III ?

 

Antoine d’Arjuzon, ancien PDG de banques internationales, est un descendant du comte Félix d’Arjuzon (1800-1874), ami d’enfance et chambellan de Napoléon III. Fin connaisseur de la monarchie britannique au XIXe siècle, il a écrit trois biographies notables sur Castlereagh (1995), Wellington (1998) - les adversaires de Napoléon Ier - et sur Édouard VII (2004), fils et successeur de Victoria. Fin 2007, il a publié un livre passionnant racontant l’histoire de l’amitié entre Victoria et Napoléon III. Au colloque de deux jours à Paris pour le bicentenaire de  Napoléon III en mai 2008, il a été le conférencier le plus apprécié.

 

Debout, sans micro, avec son talent de conteur inégalable, Antoine d’Arjuzon a captivé l’auditoire qui comportait sept nouveaux adhérents : Paulette Beauzac, Bernard Huguet, André Guers, Anne-Marie Mercier, Pierrette Roubeau, ainsi que mesdames Cédard et Dain (dont les maris étaient déjà membres). Le conférencier nous a révélé une « Histoire de Petit chien » qui s’ajoute à celle de Vichy en 1863 avec le trop affectueux Grenadier de Marguerite Bellanger : elle concerne la reine Victoria logeant à Saint-Cloud en août 1855 lors de sa visite lors de l’Exposition universelle de 1855. Pour lui faire plaisir, Napoléon III avait eu l’idée de reconstituer la chambre de la reine à Windsor. Admirant l’exactitude des lieux, elle fit remarquer avec humour qu’il ne lui manquait que son chien… Napoléon III lui fit la surprise d’aller le faire chercher en Angleterre !

 

 

Samedi 28 février 2009  Le Prince CHARLES NAPOLÉON a donné la conférence « Les Bonaparte : des esprits rebelles », (titre de son livre de 2006 chez Perrin) après un repas partagé par 42 personnes à l’Aletti Palace.

 

Le Prince Charles Napoléon est un descendant de Charles Bonaparte (1746-1785), père de Napoléon Ier. Son arrière-arrière grand-père le roi Jérôme de Westphalie (le plus jeune frère de Napoléon Ier) a été fait maréchal par Napoléon III en 1850 et gouverneur des Invalides où il repose depuis son décès en 1860. Son arrière grand-père n’est autre que le fameux Plon-Plon (1822-1891), cousin germain de Napoléon III. Son père, le Prince Napoléon (1914-1997), est venu à Vichy à trois reprises : mi décembre 1942 où il a passé une nuit à l’Hôtel des Lilas, le 27 août 1956 où il signe le livre d’or de la ville en présence de son épouse la Princesse Alix, et le 8 juillet 1984 où il inaugure l’Esplanade Napoléon III avec le docteur Jacques Lacarin (maire de 1967 à 1989).

 

C’est dire les liens qui unissent la ville de Vichy à la famille Bonaparte… Sans compter la présence de Letizia (Madame mère de Napoléon Ier) et de son fils Louis (père de Napoléon III) pendant deux mois l’été 1799, la cure de l’oncle cardinal Fesch en 1800, le décret du 20 juin 1812 où Napoléon Ier crée le Parc des Sources, et la présence des sœurs Clary les saisons 1813 et 1814…

 

Les Amis de Napoléon III ont été très particulièrement honorés de la venue à Vichy du Prince Charles Napoléon. Ils ont pu découvrir que la « famille Bonaparte » ne se limitait pas aux figures prestigieuses des deux empereurs. Elle a aussi comporté beaucoup de fortes personnalités - parfois de tempérament plus républicain qu’impérialiste - comme Charles (le Corse père des cinq frères, décédé à 39 ans), Lucien et le roi Jérôme (frères de Napoléon Ier), Plon-Plon et Marie Bonaparte (arrière petite-fille de Lucien) l’amie de Freud et fondatrice de la psychanalyse en France (Catherine Deneuve dans le téléfilm Princesse Marie de 2003).

 

 

Le Prince Charles Napoléon a publié le 12 mars 2009
un livre de 1.000 citations du Premier empereur :
« Napoléon par Napoléon », aux éditions du Cherche midi.

 

 

Jeudi 19 mars 2009.  Alain Carteret, président des Amis de Napoléon III de Vichy et nouvellement introduit à la prestigieuse Académie du Vernet, a donné, durant une heure trente, une conférence avec diaporama sur « Les Arts au Second Empire » au CCVL de Vichy, dans le cadre des conférences de l’association FAVÉA (Femmes artistes de Vichy). Cent cinq diapositives, incluant près de 350 images, ont été projetées pour démontrer comment la France est entrée en modernité dans le domaine culturel examiné en cinq grands chapitres : architecture, sculpture, littérature (et arts nouveaux : édition, photographie, etc.), musique et peinture. Chaque thème, chaque artiste, presque chaque œuvre (Le Déjeuner sur l’herbe de 1863 ou Olympia de 1865) aurait pu faire l’objet d’une conférence spécifique ! Cette conférence (ou sa seule partie « La Peinture sous le Second Empire ») peut être à nouveau être produite sur demande d’associations historiques, napoléoniennes ou culturelles.

 

 

Samedi 28 mars 2009.  Christina EGLI, conservateur du musée Napoléon d’Arenenberg en Suisse, a donné la conférence « Le Prince Louis-Napoléon Bonaparte à Arenenberg ».

 

Arenenberg en Suisse possède aujourd’hui, avec Compiègne, le plus riche et le plus émouvant musée sur Napoléon III. C’est en effet dans ce village de Salenstein, dominant les splendide rives du lac de Constance (Bodensee), que la reine Hortense, mère de Napoléon III, fit en février 1817 l’acquisition d’un château où elle vécut vingt ans en exil jusqu’à son décès le 5 octobre 1837 à l’âge de 54 ans.

 

L’impératrice Eugénie a fait don de la propriété en 1906 au canton de Thurgovie (la ville de Konstanz, à dix kilomètres, est en Allemagne).

 

C’est là que le prince Louis-Napoléon Bonaparte a passé sa jeunesse. Devant revendre le château en 1843 pendant qu’il était en prison au fort de Ham, il l’avait racheté douze ans plus tard en 1855. Il n’est revenu sur place qu’une seule fois durant le Second Empire : quatre jours à la mi-août 1865, avec Eugénie et le Prince impérial.

 

Christina Égli sait tout sur la vie de Napoléon III à Arenenberg, y compris sur ses premières (et multiples) « fredaines ». Conservateur du Napoleon Museum, elle connaît l’histoire de chaque objet, de chaque souvenir du château-musée. Elle y a organisé en 2008, pour le bicentenaire, une exposition exceptionnelle. Elle nous a fait revivre, illustrations à l’appui, la jeunesse du futur Napoléon III au début du XIXe siècle dans ce cadre idyllique face à l’île de Reichenau (sur laquelle il lançait des tirs depuis le dernier étage du château). Il y parlait le Suisse alémanique (dialecte local), outre le pur allemand (langue de son école à Augsbourg en Bavière), l’italien, l’anglais et le français. Christina Egli affirme également qu’il a su parler le latin et le grec anciens !

 

Le comte Bernard de Martini, président des « Amis de Napoléon III » de Biarritz (qui vont visiter Arenenberg en juin), était présent (avec son épouse) à la conférence de Christina Egli qui a charmé l’auditoire par son entrain. Trois nouvelles adhésions ont été recueillies (Bernard et Monique Méritet, ainsi que Madame Constant), portant l’effectif officiel de l’association à 148 membres dont 34 couples.

 

 

Samedi 4 avril 2009  L’écrivain Denis Tillinac, qui a passé sa jeunesse à Vichy, s’intéresse de près aux activités des Amis de Napoléon III de Vichy où il avait donné une conférence le 26 novembre 2005. Il a dédicacé le 4 avril à la Grande librairie son nouveau livre « Rue Corneille » portant sur ses 17 années d’éditeur à La Table Ronde, ses relations avec le monde politique et… sa visite à Farnborough le 10 décembre 2007 avec le groupe Estrosi (huit pages concernant directement Napoléon III).

 

 

Mercredi 8 avril 2009  L’Assemblée générale des Amis de Napoléon III de Paris s’est tenue au Sénat (rue de Vaugirard - 6e arrondissement), agrémentée par une conférence du colonel Stéphane Faudais sur le maréchal Adolphe Niel, lequel est décédé le 13 août 1869 du même mal (suite à une opération d’Auguste Nélaton) que Napoléon III. Le siège social de l’association de Paris reste fixé dans les locaux du Souvenir Napoléonien au 82 rue de Monceau. Pour la correspondance, il est plus rapide d’écrire à l’adresse personnelle du président Gilbert Ameil : 75 boulevard Pereire 75017 Paris (Tél. 01 80 05 02 73 - Portable 06 12 59 22 49).

 

 

Lundi 20 avril 2009  Pour la deuxième année consécutive, un ravivage de la flamme de l’Arc de triomphe s’est déroulé à 18 h 30 pour honorer la mémoire de Napoléon III (né le 20 avril 1808). Les villes et les entreprises ayant pris leur essor sous le Second Empire ont participé à cette cérémonie marquée un dépôt de gerbe

 

 

Samedi 25 avril 2009. Fabrice Waldung, réalisateur du site « napoleontrois.fr », a donné sa conférence « Napoléon III sur internet » au CCVL.

 

 

Si l’automobile avait existé avant 1870, nul doute que les actifs et ingénieux Boucicaut, Chauchard, Cognacq-Jay et autres Jaluzot, déjà inventeurs des Grands magasins, auraient imaginé les Grandes surfaces en périphérie des villes ! Si Internet avait existé avant 1870, nul doute également que Napoléon III, avant-gardiste en tous domaines et mondialiste, en aurait été le premier utilisateur et le premier propagandiste !

 

Depuis sa naissance grand public au milieu des années 1990 et sa généralisation partout en ce début de troisième millénaire, Internet est devenu incontournable pour communiquer et s’informer rapidement. Les sites, consultables instantanément et gratuitement, touchent toutes les branches de la connaissance, y compris bien sûr l’histoire en général et l’histoire de France en particulier (le site Wikipedia est le plus exhaustif à cet égard). Le Second Empire et son empereur n’échappent pas à cette révolution. Plusieurs sites leur sont consacrés.

 

Le plus remarquable et complet a été créé en décembre 2000 par un jeune originaire de Thionville : Fabrice Waldung, actuellement responsable des achats au CROUS de Nancy. Son site détaille chaque semaine l’actualité : livres, manifestations, expositions, conférences, etc. Fabrice Waldung nous a dévoilé l’origine de son site, né d’une (re)découverte de Napoléon III en lisant la fameuse biographie de Philippe Seguin. Il a présenté l’architecture des rubriques historiques basées sur les écrits originaux des historiens spécialistes du Second Empire, lesquels sont toujours illustrés par des photographies d’époque (le Second Empire est la première époque de l’histoire de France pour laquelle nous disposons de photos). L’autre grande caractéristique de « napoleontrois.fr » [ http://www.napoleontrois.fr ] est le nombre impressionnant de liens donnant un accès direct à une multitude d’autres sites où il est question de Napoléon III : sites d’associations, de professeurs, de particuliers (biographies d’ancêtres) et surtout de collectivités territoriales, le Second Empire ayant laissé son emprunte partout, dans la moindre commune. Les propos très instructifs de Fabrice Waldung, démontrant une fois de plus toute l’actualité et la modernité du dernier empereur, ont été imagés par un diaporama reproduisant les pages d’accueil de la trentaine de sites évoqués.

 

 

Samedi 2 et dimanche 3 mai 2009
2e Grande « Fête Napoléon III » à Vichy

 

 

Devant l’immense succès populaire rencontré le dimanche 18 mai 2008 par la « Fête Napoléon III » de Vichy, à l’occasion du bicentenaire de la naissance de l’Empereur, la ville de Vichy a reproduit en 2009 cette fête et l’a même étendu sur deux journées : le samedi 2 et le dimanche 3 mai. Trois cents figurants nous ont entraîné dans la vie et les fastes du Second Empire.

 

Les multiples manifestations, organisées par l’équipe dynamique (Jérôme Joannet, Philippe Gendre, Céline Lescoche, etc.) de l’Office de Tourisme de Vichy (19 rue du Parc - 03200 Vichy - Tél. : 04 70 98 71 94 - Site www.vichy-tourisme.com ), ont rencontré un vif succès. Détaillées dans le journal « L’incompris » (tiré à 8.000 exemplaires), elles ont comporté de nombreux « temps forts » :

 

Samedi 2 mai

 

De 14 heures à 18h : Balades en calèches

Départ du Parc des sources (2 €)

 

14 h 30, 16 h et 17 h 30 : Visites guidées avec « scènes d’Empire »

Parcours ludique et instructif sur les pas de l’Empereur à Vichy.
Reconstitutions historiques et saynètes humoristiques
(« Histoire du Petit chien » de Marguerite Bellanger : photo ci-dessous).

Départ de l’Office de Tourisme (6 €)

 

 

15 h et 17 h 30 : « Les contes du colporteur »

Contes pour petits et grands par Jacques Le colporteur

 

15 h : « Danse des villes»

Démonstration de danses de salon
par « K’ Danse Bourges XIXe » et « Danses et danseries »

Esplanade des Quatre-Chemins

 

15 h : « Danse des champs »

Démonstration de danses folkloriques lorraines et bourbonnaise
par la « Compagnie Stanislas » et « Vichy et ses sources »,
suivie à 16 h 30 d’une initiation pour le public.

Kiosque à musique

 

16 h 30 : Atelier « Danse des villes »

Initiation au quadrille par « K’ Danse Bourges XIXe » et « Danses et danseries »

Palais des Congrès Opéra : salle Berlioz

20 h à 0 h 30 : Dîner Second Empire à l’Aletti Palace (48 euros)

 

Dîner musical avec menu Second Empire (serveurs en costume d’époque)
4 heures de spectacle dans une ambiance typique Second Empire

Orchestre « Chamlumière » de Paul Billard (Vichy) :
Airs interprétés : ceux du bal du dimanche soir 3 mai (lire plus bas), plus
des morceaux de Carmen (Bizet) et de La Belle Hélène (Offenbach)

Danseurs des groupes « Bourges XIXe » et « Danses et danseries »

Menu Second Empire : Velouté d’asperge - Jambon de Bayonne à la Russe
 Poularde
à la Toulouse - Bombe glacée

 

 

Dimanche 3 mai

 

10 heures : Messe avec chants d’époque

Office religieux en l’Église Saint Louis de Napoléon III (1865)
animé par la chorale Chamlumière, pendant 1 h 30.
Le « Panis angelicus » de César Franck a été remarquable.

 

10 h 30 et 11 h 15 : Visites guidées avec « scènes d’Empire »

Parcours ludique et instructif sur les pas de l’Empereur à Vichy.
Reconstitutions historiques et saynètes humoristiques (Marguerite Bellanger).

Voir plus haut la photo du couple impérial suivi par Margot la Rigoleuse

 

De 14 h à 18 h : Balades en calèches

Départ du Parc des sources (2 €)

 

 

Grand Défilé costumé en centre-ville

 

 

300 danseurs et figurants, un cortège de 5 calèches
(calèche à 4 chevaux pour le couple impérial)
et les musiciens de la « Société Musicale de Vichy »
ont défilé pendant deux heures (de 15 H à 17 H)
dans le centre-ville de Vichy.

 

Départ au milieu de la rue de Paris (niveau rue Dejoux)

Passage rues Clemenceau et Wilson
Entrée dans le parc central au niveau du Hall des sources
Allée du parc menant au Casino : quadrille géant

Arrivée sur l’Esplanade du Casino (Palais des Congrès-Opéra)
Danses sur le parvis du Casino

 

Le plus grand Quadrille du monde a été exécuté par 164 danseurs dans l’allée du parc des Sources

 

Groupes de danses
ayant participé au défilé

 

*     Bourges XIXe : K’ danses (18)

*     Histoire de danses (18 - Bourges)

*     Danses et Danseries de La Chaussée Saint-Victor (41)

 

Ø  Vichy et ses sources (03)

Ø  Quadrille phocéen d’Aix-en-Provence (13)

Ø  Temps danse de Besançon (25)

Ø  Quadrille du Val d’amour de Mont-sous-Vaudrey (39)

Ø  Compagnie Stanislas de Lunéville (54)

Ø  La Varsovienne de Morre (60)

Ø  Quadrille et crinolines de Pérignat-les-Sarliève (63)

Ø  Les Arquebusiers de l’Est (68)

Ø  Autres temps - Autres danses de Paris (75)

Ø  Danses du XIXe de Pussay (91)

 

 

15 h-19 h : Les Métiers au Second Empire

Reconstitution de jeux et métiers d’autrefois
Ambiance Second Empire

Autour du Kiosque à musique des sources

 

15 h 30 : « Absinthe : la fée verte» (au Grand Café)

Découverte de la boisson (terriblement) en vogue au XIXe siècle :
historique, anecdotes (
la canne de Toulouse-Lautrec) et dégustation,
par Jacques Le Colporteur, historien et académicien de l’absinthe !

 

16 h et 17 h 30 : Guignol

Par le théâtre Chignolo - Durée : 30 minutes
Parc des sources : derrière le Hall des Sources

 

18 h-20 h : Concert-bal au Casino (Palais des Congrès Opéra)

 

Deux heures de musique ininterrompue (2 € seulement l’entrée)
avec l’orchestre « Chamlumière » de Paul Billard
et une centaine de danseurs qui se sont produits simultanément
dans les deux splendides salons du Casino de Vichy :
le salon Napoléon III (1865) et la salle Berlioz (1901)

 

Principaux airs interprétés :

Schubert : Marche de bravoure

Strauss fils : Valse de l’Empereur

Offenbach : quadrille français d’Orphée aux enfers

Pell : scottish de Mimi

Strauss fils : polka russe de la Chauve-souris

Strauss fils : valse « Ah valsons tous » de la Chauve-souris

Strauss fils : polka « Champagne » de la Chauve-souris

Offenbach : Barcarolle des Contes d’Hoffmann

 

Olivier Métra : Quadrille des lanciers

(1.    les tiroirs – 2. les lignes – 3. les saluts – 4. les visites – 5. les lanciers)

 

Waldteufel : valse « Je t’aime »

Schrammel : marche « Vienne reste Vienne »

Strauss fils (1825-1899) : valse « Le beau Danube »

Strauss père (1804-1849) : Marche de Radetzky (inoubliable final)

 

 

Samedi 2 et Dimanche 3 mai 2009

Le campement des Arquebusiers

 

 

Les « Arquebusiers de l’Est » de Daniel Régnier (68 - Aubure)
ont bivouaqué dans le parc, derrière des chalets impériaux :
repas au feu de bois, tirs avec armes d’époque, coups de canon (Le Chacal).

Le public s’est passionné pour la vie d’une armée en campagne sous le Second Empire.

Samedi de 14 h 30 à 20 h 30 et Dimanche de 10 h à 15 heures

 

 

Samedi 30 mai 2009  Jean-Marc Banquet d’Orx, descendant de Napoléon III, a donné sa conférence « Napoléon III prisonnier au fort de Ham » au Centre Culturel Valery-Larbaud de Vichy.

 

Jean-Marc Banquet d’Orx, patron la chaîne Longitude (8 hôtels haut de gamme), est un descendant « naturel » de Napoléon III. Il descend d’Eugène Bure, fait comte d’Orx le 11 juin 1870, et de sa maîtresse Jeanne Castagnos (mariée à Jean Banquet). Né Eugène Vergeot le 14 février 1843, il s’appelle ensuite Eugène Bure (adopté en 1858 par Pierre Bure, frère de lait de Napoléon III) puis comte d’Orx. Il était le premier des deux fils (le second, né en 1845, étant Louis Bure, fait comte de Labenne ce même 11 juin 1870) que Napoléon III, emprisonné au fort de Ham le 7 octobre 1840, a eus avec Éléonore Vergeot sa lingère plus connue dans l’histoire sous le surnom de « La Belle Sabotière » (« sabotière » signifiant « repasseuse », le sabot étant le nom donné communément au fer à repasser). Le comte d’Orx, consul et ambassadeur sous le Second Empire, est décédé le 14 février 1910 à 67 ans, tandis que son frère le comte de Labenne est mort dès le 11 février 1882 à 37 ans.

 

Jean-Marc Banquet d’Orx a raconté, avec la plus grande précision et un calme « napoléonien III », les (presque) six années passées par le futur empereur (alors âgé entre 32 et 38 ans) dans cette froide prison de Picardie, près d’Amiens : ses co-détenus (Dr Conneau, Montholon), ses visites (Dumas, Sand, etc.), ses lectures (son Université) et enfin son évasion spectaculaire du 25 mai 1846 sous le déguisement du maçon Alphonse Pinguet surnommé alors « Badinguet » (surnom dont héritera ensuite l’Empereur).

 

Un diaporama de haute qualité a illustré le texte passionnant du conférencier qui avait pour l’occasion laisser pousser une barbiche impériale ! L’émotion était à son comble lorsque vînt l’heure des questions de l’auditoire, une d’entre elles étant posée – surprise – par une descendante du vrai Badinguet (reçu le 25 décembre 1857 aux Tuileries par Napoléon III et mort en 1892 après huit années de bagne en Nouvelle-Calédonie) habitant à Vichy même depuis cinq ans. Vichy mérite assurément son titre de « Cité Napoléon III » !

 

Quant à Eléonore Vergeot, veuve de Pierre Bure depuis quatre ans, elle est décédée le 4 août 1886 au Vésinet, à 65 ans. Elle repose au cimetière de Montmartre avec Pierre Bure qu’elle avait épousé, trésorier de la couronne, le 3 août 1858 et avec qui elle a eu au total trois enfants : deux garçons nés en 1850 et 1857, et une fille née en 1861 et morte à 11 ans en 1872.

 

La forteresse de Ham, que Napoléon III était revenu visiter le 22 juillet 1849 (président) et le 26 octobre 1853 (empereur), a été volontairement détruite par les Allemands le 19 mars 1917 : il n’en reste que quelques murs et des plaques commémoratives…

 

 

Lundi 1er juin 2009  Les « Amis de Napoléon III » de Paris se sont rendus en Angleterre à Chislehurst où ils ont déposé, dans l’église Saint-Mary, une plaque commémorative à la mémoire du Prince impérial tué par les Zoulous le 1er juin 1879, il y a juste 130 ans. L’association de Vichy était représentée par Guy Barat. Voici le texte en français de cette plaque, laquelle comporte également une traduction en anglais :

« Les Amis de Napoléon III ont apposé cette plaque à la mémoire du Prince Impérial le 1er Juin 2009, 130e anniversaire du jour où il fit face à son destin tragique avec un courage exemplaire en Afrique du Sud parmi ses Frères d'armes britanniques, acte de bravoure au titre duquel il figure au nombre des héros de l'Empire britannique.

Sa dépouille a reposé dans cette église auprès de celle de son père l'Empereur Napoléon III jusqu'à leur transfert le 9 janvier 1888 dans la crypte de l'Abbaye de Saint Michel à Farnborough. »

 

 

Jeudi 4 juin 2009  Décès du docteur Jacques Lacarin, adhérent cotisant et président honoraire de l’association des Amis de Napoléon III de Vichy. Né le 20 août 1912, l’érudit et aimable docteur Lacarin allait avoir 97 ans. Il ne voyait presque plus dans son appartement de la rue Roosevelt (se faisant lire nos notes de liaison), mais a gardé jusqu’au bout une lucidité intellectuelle parfaite.

 

Jacques Lacarin a été maire de Vichy pendant 21 ans et demi (le plus long mandat de l’histoire de la ville) du 15 septembre 1967 (suite au décès de Pierre Coulon le 6 août) au 19 mars 1989 (élection de Claude Malhuret). Il avait participé à la création de l’association le 16 avril 1983 (adhérent, cotisant, et de plus président d’honneur), octroyé la salle du Centre culturel Valery-Larbaud (CCVL) pour les conférences Napoléon III et inauguré « l’Esplanade Napoléon III » avec le Prince Napoléon le dimanche 8 juillet 1984.

 

8 juillet 1984 : le Dr Lacarin et le Prince Napoléon inaugurent l’Esplanade Napoléon III.

 

L’inauguration de l’esplanade Napoléon III, située devant le dôme du Grand établissement thermal de 1903, entre la Galerie Napoléon et le Hall des Sources, s’était déroulée le 8 juillet 1984. La plaque, apposée sur la façade de la Galerie Napoléon III, avait été dévoilée à 16 h 32 par le Prince Napoléon. Arrière-petit-neveu de Napoléon III (son père, le prince Victor, était le fils de Plon-Plon), le Prince Napoléon est resté chef de la Maison impériale jusqu’à son décès le 3 mai 1997.

 

Le Dr Lacarin, maire de Vichy depuis 1967, avait rendu un vibrant hommage à Napoléon III, « fondateur du Vichy moderne » : « Le destin de Vichy est lié à Napoléon III », ajoutant « Une ville se doit de faire référence à son passé si elle veut assurer son avenir ». Comme le formule aussi notre compatriote écrivain Denis Tillinac sur l’apport décisif de Napoléon III à la ville de Vichy : « Vichy lui doit tout ».

 

 

Samedi 13 juin 2009  En présence de Charlotte Benoît, adjointe à la culture, l’Assemblée générale des Amis de Napoléon III de Vichy s’est tenue le samedi après-midi 13 juin au Novotel, portant officiellement sur les activités de l’année civile 2008.

 

LISTE des 146 adhérents à l’AG du 13 juin 2009
(113 cotisants dont 33 couples en rouge)

 

1

ANDRIEU Nicole

 

58

HENRY Robert et Bernadette

2

BARAT Guy (Saint-Leu-la-Forêt)

 

59

HUGUET Bernard

3

BARDIAU Hyane

 

60

KERDREL Laure de

4

BATUT Jacques et Gloria SZPIEGA

 

61

KESSLER Patrick et Viviane

5

BEAUZAC Colette

 

62

LAUTREY Georges

6

BERNARD Odette

 

63

LAVAUD Mali

7

BLANCHARD Patrick

 

64

LÉCUYER Annick

8

BONNETON Claude

 

65

LEMAITRE Dom. & Jean-Paul

9

BOUHNIK William

 

66

LEPLAT Fernand

10

BOUTIER Janine

 

67

LINCOLN J-C et Guite-Mary

11

BRESLE Marie-Thérèse

 

68

LOUCHET Anne-Marie

12

BRIAND Jean-Claude et Lilly

 

69

LUDOT Bernard et Janine

13

BRINCOURT Jean (Bourbon-L’Arch)

 

70

MALOCHET Anne-Marie

14

BROUSTINE Simone

 

71

MANSIER Adrienne

15

BUISSON Alfred

 

72

MARSCHALL Herbert

16

CACHIN Maud

 

73

MARTIN ST-ETIENNE G. et M.

17

CANTRYN François (La Roche/Yon)

 

74

MASSE Liliane

18

CARTERET Alain et Miche

 

75

MATHIEU Jacques (Paris)

19

CARTERET Dom et Danielle

 

76

MAURIANGE Guy / Jeanne-Marie

20

CARTERET Marie-France

 

77

MERCIER Anne-Marie

21

CASANOVA Colette

 

78

MERITET Bernard et Monique

22

CASSIER Robert (Pdt All. Française)

 

79

MESTAS JP et Christiane

23

CEDARD Michel (Pdt de la Shave) et Mme

 

80

MEUNIER Jean

24

CHAIDRON Monique (Montluçon)

 

81

MEYZONNIER Lilienne

25

CHARASSE Marcel et Lucienne

 

82

MILOSEVIC Bernadette

26

CHOQUET Jean-Marie (général)

 

83

MOURIN Michel

27

CISSAY Monique

 

84

MOUSSARD Anne-Marie

28

CLOT Patrick (Sorbier)

 

85

MUGNIERY Colette

29

CLUZEL Marie-Christine

 

86

NEBOIT-MOMBET Any Dr

30

CLUZEL Michèle

 

87

NOIX Jean-Yves Dr

31

CONSTANT Odile

 

88

PAJAULT André Dr (Bourbon)

32

CORNILLON Jeanne

 

89

PARISOT Michelle

33

CORRE Colette

 

90

PERLAT Jean et Marcelle

34

CORRE Denise

 

91

PILOT Jean

35

COUREAUD Guy et Fernande

 

92

POUGNIÉ Marguerite

36

COUSSEAU Jacques Dr

 

93

QUEROUX Roger et Nicole

37

DAIN Michel et Elisabeth

 

94

RENARD Michel et Mme

38

DAMPIERRE Anne de

 

95

RICHARD Jean et Gilberte

39

DÉBORDES Jean et Jacqueline

 

96

ROBIN Patrick (Clermont-Fd)

40

DEDIEU Denise

 

97

ROCHAT Marc et MF

41

DEMOULIN Colette

 

98

ROCHE Jean

42

DÉSARMAUX Michel et Marie

 

99

ROUBEAU Pierrette

43

DOURIS Catherine

 

100

SAINT-MARC Jacques

44

DUCROS Jean et Gisèle

 

101

SAGOT Marguerite

45

DURIN Roland et Mireille

 

102

SALINS Jocelyne de

46

ÉCHAUBARD Christian

 

103

SALLET Gérard et Madeleine

47

FONTAINE Éliane (past-présidente)

 

104

SCHMIDT Marie-France (Paris)

48

FOURNIER Pierre

 

105

SCHUTZER Françoise

49

FOURNIOL Anne-Marie

 

106

SUSINI Jeanne

50

FREDIANI Georges (colonel) et Denise

 

107

TAIN Gilbert (Trézelles)

51

GAILLARD Monique

 

108

TARDY Hubert

52

GARNIER Michel et Martine

 

109

TOURNAIRE Henri et Hélène

53

GONTHIER Pierre et Simone

 

110

VERDIER Monique

54

GOUJON Louis et Janine

 

111

VERGE Odile Dr

55

GUERS André

 

112

VIAIN Jeannine

56

GUYOT Odile

 

113

WATTRELOS Gabriel et Josée

57

HAUTBOIS Monique

 

 

 

 

 

Une minute de silence a tout d’abord été observée à la mémoire du Docteur Lacarin, maire de Vichy de 1967 à 1989 et président d’honneur de l’association depuis sa création le 16 avril 1983.

 

Après le rapport moral du président résumant les conférences et les activités nationales du bicentenaire 2008, l’Assemblée a procédé au renouvellement du Conseil d’Administration. Georges Frediani, Jean Meunier (vice-présidents) et Guy Coureaud dont le mandat de trois ans arrivait à échéance ont été réélus. Deux autres adhérents deviennent administrateurs : Monique Verdier et Michel Désarmaux. Deux administrateurs quittent le Conseil : Pierre Fournier et Henriette Martinetti-Mauro. Le nouveau Conseil d’administration est composé, comme le précédent, de 19 membres :

§  Présidente d’honneur (membre de droit du CA) : Éliane Fontaine (présidente 2000-2004).

§  Neuf membres du BUREAU :

-        Alain Carteret (président),

-        Colette Corre, Colonel Georges Frediani et Jean Meunier (vice-présidents),

-        Christian Échaubard (secrétaire général) - Marc Rochat (secrétaire adjoint),

-        Dominique Carteret (trésorier) - Georges Lautrey (trésorier adjoint),

-        Gérard Sallet (vérificateur aux comptes)

§  Neuf membres actifs : Colette Casanova, Denise Corre, Guy Coureaud, Michel Désarmaux, Patrick Kessler, Patrick Robin, Jocelyne de Salins, Marie-France Schmidt et Monique Verdier.

 

Après le vote des cotisations 2009, qui restent inchangées (depuis 2002 !) à 30 euros pour une personne et 35 € pour un couple, a été annoncé le programme des conférences du prochain cycle allant de septembre 2009 à mai 2010. Le dépliant couleur, tiré à 2.500 exemplaires, sera disponible début juillet et alors diffusé dans tout Vichy.

 

Conférences 2009-2010

 

26 septembre 2009

Jean-Denis SERENA

Naissance de l’art de vivre à la française
sous le Second Empire

24 octobre 2009

Raphaël DARGENT

Napoléon III : l’Empereur du peuple

28 novembre 2009

Gérard SALLET

Ferdinand de Lesseps et le canal de Suez

 

 

 

23 janvier 2010

David SAFORCADA

Le bonapartisme : nostalgie ou idée d’avenir ?

27 février 2010

Pierre PELLISSIER

Prosper Mérimée

27 mars 2010

Alain CARTERET

Le retour des cendres de Farnborough en France

24 avril 2010

Dr NEBOIT-MOMBET

Les relations France-Russie sous le Second Empire

29 mai 2010

David FRAPET

Le culte de Napoléon Ier sous Louis-Philippe :
berceau du Second Empire

 

 

Conférences Vichy

Septembre 2009 - Mai 2010

Amis de Napoléon III de Vichy

- Centre culturel Valery-Larbaud, à 15 h 30 -

 

Samedi 26 septembre 2009

Jean-Denis SERENA

Historien et collectionneur

« Naissance de l’art de vivre à la française
sous le Second Empire »

 

Samedi 24 octobre 2009

Raphaël DARGENT

Auteur de « Napoléon III l’empereur du peuple »

« Napoléon III :
l’Empereur du peuple »

 

Samedi 28 novembre 2009

Gérard SALLET

Administrateur de l’association

« Ferdinand de Lesseps
et le canal de Suez»

Conférences 1er semestre 2010

Samedi 23 janvier 2010

David SAFORCADA

Secrétaire général de France Bonapartiste

« Le bonapartisme :
nostalgie ou idée d’avenir ?»

 

Samedi 27 février 2010

Pierre PELLISSIER

Journaliste
Auteur de livres d’histoire contemporaine

« Prosper Mérimée »

 

Samedi 27 mars 2010

Alain CARTERET

Auteur du livre
« Napoléon III : Actes et paroles »

« Le retour des cendres
de Farnborough en France »

 

Samedi 24 avril 2010

Dr Janine NEBOIT-MOMBET
Présidente de France-Russie (Vichy)



Le tsar Alexandre II

« Les relations France-Russie
sous le Second Empire »

 

Samedi 29 mai 2010

David FRAPET
Doctorant sur la Monarchie de Juillet

« Le culte de Napoléon Ier sous Louis-Philippe : berceau du Second Empire »

Le dépliant couleur du PROGRAMME des conférences 2009-2010 de Vichy



est disponible depuis le mercredi 15 juillet 2009.
(un volet original est consacré au Fondateur de la France moderne)

Il est expédié gracieusement à toute personne qui en fait la demande.

 

 

Jeudi 30 juillet 2009  Décès de Robert CASSIER, adhérent de notre association. Né le 17 octobre 1924, Robert Cassier, pharmacien rue de l’Hôtel des postes de 1973 à 1991, a été 19 ans (1967-1986) président national de l’Ordre des pharmaciens d’officine. Élu conseiller municipal de Vichy en 1977, il a été adjoint à la culture du docteur Lacarin de 1983 à 1989. Il avait, à ce titre, organisé les manifestations du dimanche 8 juillet 1984 pour l’inauguration de l’Esplanade Napoléon III en présence du Prince impérial.

Il était aussi, depuis 1990, président de l’Alliance Française de Vichy dont de nombreux Amis de Napoléon III sont également membres. Cet homme aimable et érudit disparaît donc à 84 ans, moins de deux mois après le docteur Lacarin, sans avoir été épargné par la maladie (cancer depuis un an) ni par les pertes de ses proches (son épouse Suzanne en 2001 et un de ses deux fils en 2003).

 

 

Adhésions de l’été 2009  Au cours de cet été 2009 l’association des Amis de Napoléon III de Vichy a eu le plaisir de recueillir neuf nouveaux membres (dont trois couples) :

  1. Marguerite BERNADET, résidant depuis peu à Vichy
  2. Agnès et Yves JACQUET (ex-médecin de Saint-Gérand le Puy, en retraite à Vichy)
  3. Christine JOLY
  4. Pierre et Madevy LEQUIMENER : 18 rue Juge - 75015 Paris
  5. Michel et Jacqueline PARACCHINI, descendante du « vrai Badinguet » (Alphonse Pinguet)
  6. Andy PINOTEAU (égyptologue) : enseignant à l’Université indépendante de Vichy.

 

 

Samedi 26 septembre 2009  Jean-Denis SERENA, historien et collectionneur du Second Empire, a donné sa conférence « Naissance de l’art de vivre à la française sous le Second Empire » à 15 h 30 au CCVL de Vichy.

 

C’est un passionné de toujours de Napoléon III qui a ouvert le nouveau cycle de conférences à Vichy. Une soixantaine de personnes ont assisté à cette conférence passionnante, malgré la vive concurrence en cette fin de saison encore très active dans la « Cité Napoléon III » : présence de José Artur (interviewé par Sylvain Beltran), conférence d’Alain Baraton (le jardinier de Versailles) et colloque départementale à la Maison des Jeunes avec Gérard Larcher (président du Sénat).

 

Diplômé de Sciences-Po Paris et de l’Institut supérieur de banque, Jean-Denis Serena est devenu un des plus importants collectionneurs privés de France sur le Second Empire. Armes, sculptures, tableaux, objets usuels, livres abondent en son domicile parisien qui est un véritable musée. On y trouve même des pièces éminemment historiques comme la porte du carrosse du couple impérial lors de l’attentat d’Orsini le 14 janvier 1858 ou le képi que portait Napoléon III à la bataille de Sedan le 1er septembre 1870 ! Une partie de sa collection avait été exposée fin 2008 à la mairie du VIIIe arrondissement de Paris.

 

Intarissable sur tout ce qui touche au Second Empire, Jean-Denis Serena a évoqué un aspect de cette époque rarement mis en évidence : l’art de vivre qui naît alors et qui caractérise depuis notre mode de vie. Cadre de direction dans le groupe Hermès de 1973 à 2006 (en même temps professeur d’économie internationale à l’École supérieure de commerce), le conférencier a développé plus particulièrement les arts de la table : les couverts (matériaux et fabricants comme Christofle), la manière de dresser la table, les modalités de réception des invités, les usages de comportement, les conversations, les toilettes, les plats, les cuisiniers, etc.

 

Le conférencier a époustouflé le public par ses connaissances… et par son allant des plus sympathiques.

 

 

Samedi 24 octobre 2009  Raphaël DARGENT a donné sa conférence « Napoléon III : l’empereur du peuple » au Centre culturel Valery-Larbaud de Vichy, après un agréable déjeuner au Midland.

 

« Tout pour le peuple et par le peuple » : cette devise napoléonienne, que Napoléon III a reprise dans son testament de 1865, est le cœur du livre que Raphaël Dargent a publié début 2009 sous le titre « Napoléon III, l’Empereur du peuple ». L’auteur effectue la démonstration que son souci du peuple a été la motivation dominante des 18 années du Second Empire, tant au niveau de la recherche du bien-être matériel et du progrès social qu’à celui du soutien populaire qui fondait sa légitimité.

 

Raphaël Dargent (39 ans) a développé avec conviction cette démonstration. Il est rédacteur en chef de la revue « Libres » dont le dernier numéro, le n° 5 (« Vie et mort de la Ve République ») est paru en novembre 2008. Il préside aussi le Cercle Jeune France qui, depuis 1999, regroupe de brillants historiens qui dénoncent la pensée unique en histoire, laquelle dénigre trop souvent le passé glorieux de la France (site internet : http://www.jeune-france.org). Très actif au sein de la Fondation Charles de Gaulle, notre conférencier du jour prépare un ouvrage sur le Général : « Portrait en douze tableaux ».

 

Cette conférence avec diapositives, suivie par une salle de 90 auditeurs, a vu également l’adhésion de nouveaux membres : Patrick et Marie-Hélène Chambron (qui assistaient déjà régulièrement à nos réunions depuis un an) et Alain Gilot, kinésithérapeute à Vichy.

 

 

Samedi 14 novembre 2009

 

« Vichy Cité Napoléon III »

 

Sortie du nouveau livre d’Alain Carteret, avec dédicace à La Grande Librairie de Vichy, rue Burnol.

 

C’est essentiellement un livre d’images (regroupant plus de 400 illustrations, photos et schémas originaux) montrant le Vichy du Second Empire (Vichy reste la ville la plus typique du Second Empire) et le Vichy d’aujourd’hui qui n’a cessé de embellir depuis l’impulsion donnée par l’Empereur.

 

Auto-édité et imprimé à Vichy, ce livre (au format 20 x 25 cm) tout en couleur avec 112 pages (papier couché de 170 g), ne sera présent que dans les librairies de Vichy. Par contre, il peut être expédié aux personnes extérieures intéressées, à réception d’un chèque de 24 euros au domicile de l’auteur : 36 rue de la Viala - 03300 Creuzier-le-Vieux.

 

Quatrième de couverture

 

VICHY

Ville la plus typique du Second Empire

 

Vichy a pris son essor au Second Empire grâce à l’action personnelle de Napoléon III qui y a effectué cinq cures entre 1861 et 1866. Il était véritablement tombé amoureux de la ville : « Je me plais ici plus que nulle part ailleurs, car tout cela est ma création », a-t-il déclaré à Alfred Maury le 21 juillet 1864.

 

Napoléon III a métamorphosé la petite bourgade du centre de la France : digue sur l’Allier, plan d’eau, pont, avenues, parcs, chalets, Casino, église, mairie, etc. Il en a fait une station thermale en vogue qui, dans la lancée, est devenue durant un siècle la Reine des villes d’eaux et ne cesse de s’embellir au fil du temps.

 

Vichy, au charme incomparable, reste aujourd’hui la « cité Napoléon III » par excellence et la plus typique du Second Empire avec Paris… ce que démontre cet ouvrage rassemblant plus de 400 illustrations et documents originaux.

 

*****

Alain Carteret, Sciences-Po Paris, a publié « Napoléon III bienfaiteur » en 2003 et « Actes et paroles de Napoléon III » en 2008.

 

Il préside depuis 2004 l’association des « Amis de Napoléon III » de Vichy, sa ville natale, à laquelle il a consacré trois ouvrages d’histoire : Vichy Deux millénaires en 2001, 100 ans de rugby à Vichy en 2005 et Vichy Charme en 2006.

 

 

Revue de presse

 

« Redécouvrir Vichy »

Par Raphaël Dargent
Site :
http://www.jeune-france.org/

 

Alain Carteret, spécialiste de Napoléon III et du Second Empire, est aussi un passionné de sa ville, Vichy, pour laquelle il se bat avec enthousiasme et énergie afin d’en mettre en lumière le plus beau du patrimoine historique et architectural. Après plusieurs ouvrages consacrés à la cité thermale, voici qu’il publie peut-être le plus réussi, « Vichy, cité Napoléon III », servant dans le même opus ses deux centres d’intérêts. Carteret a raison : Vichy n’est nullement une « cité Pétain » et c’est bien à tort que la ville pâtit de cette image mauvaise d’être la ville qui accueillit l’État français entre 1940 et 1944. Quant à l’Hôtel du Parc, de sinistre mémoire, il n’a point d’attrait particulier.

 

Vichy s’est bel et bien développée grâce au Second Empire et à l’action personnelle de l’Empereur qui y a effectué cinq cures entre 1861 et 1866. Ainsi Vichy mériterait cette appellation officielle de « Cité Napoléon III », comme le réclame l’auteur. C’est à cette visite de la cité impériale qu’il nous invite en présentant entre autres les chalets impériaux, le parc Napoléon III, la villa Marie-Louise, l’histoire du petit chien de Marguerite Bellanger, maîtresse de Napoléon III, la gare inaugurée en 1862, l’église Saint-Louis édifiée en 1865 par l’Empereur, avec cet étonnant vitrail exécuté par le maître-verrier Antoine Lusson qui représente Saint-Napoléon. Mais on y admire aussi les établissements thermaux et le casino, la source des Célestins, les berges de l’Allier, la villa Strauss, l’ancienne église Saint-Blaise qui abrite la Vierge noire ainsi que la nouvelle église Saint-Blaise, Notre-Dame des malades, édifiée en 1931 dans un style « Art Déco », église stupéfiante dont il faut absolument voir l’intérieur, recouvert de vitraux gigantesques et de mosaïques lumineuses. Un bijou.

 

Alain Carteret n’oublie que Vichy est également la ville de Valéry Larbaud ou du journaliste Albert Londres - étonnant spectacle que cette maison natale du journaliste, à la façade néo-gothique qui fait penser à un décor de cinéma, maison malheureusement en état de délabrement avancé et dont on ne comprend pas pourquoi nul n’entreprend de la restaurer pour en faire un lieu culturel.

 

Voici un bien bel ouvrage, richement illustré et agrémenté des photographies qu’a prises l’auteur lui-même. Il faut avoir eu la chance de visiter Vichy en suivant les pas et les commentaires d’Alain Carteret pour comprendre combien l’homme est connaisseur de sa ville et soucieux du moindre détail de présentation, avide de transmettre la moindre anecdote.

 

Bref, un ouvrage indispensable pour redécouvrir Vichy et son riche patrimoine.

 

 

Mardi 17 novembre 2009  Une troisième « Fête Napoléon III », encore plus étendue qu’en 2009, est décidée pour 2010 lors d’une réunion organisée par l’Office de Tourisme de Vichy au Centre Omnisports avec la participation du président des Amis de Napoléon III. Elle commencera, dès le vendredi soir 30 avril 2010, par un dîner musical. La principale journée aura lieu, cette fois, le samedi 1er mai (jour férié) avec le traditionnel grand défilé en centre-ville et les bals au sein du Casino. Elle se terminera l’après-midi du dimanche 2 mai par un concert Second Empire, au sein de la grande salle art nouveau du Théâtre-Opéra, donné par l’orchestre Paul Billard.

 

 

Samedi 28 Novembre 2009  Gérard SALLET a donné sa conférence « Ferdinand de Lesseps et le canal de Suez » au CCVL. Quarante-deux adhérents ont participé au repas préalable dans le restaurant de « La Rotonde du Lac » dont le charmant bâtiment de 1963, au bord de l’Allier, a été complètement rénové en juillet 2009.

 

En ce mois de novembre, correspondant au 140e anniversaire de l’inauguration du Canal de Suez le 17 novembre 1869 en présence de l’impératrice Eugénie, nous nous devions de présenter une conférence sur son génial créateur : Ferdinand de Lesseps.

 

Notre ami Gérard Sallet, adhérent depuis 2005 et membre du bureau (vérificateur aux comptes), a été 35 ans pharmacien à Vichy de décembre 1973 à février 2009 : sa pharmacie, située à l’angle du boulevard de Russie - boulevard du Prince impérial sous le Second Empire - avait été ouverte en novembre 1912 par l’ancien maire PV Léger. Féru de techniques modernes (avions, bateaux, navires et trains), ce collectionneur est très admiratif du Canal de Suez, œuvre majeure de Lesseps, réalisée avec l’appui décisif de Napoléon III pour le plus grand renom de la France.

 

Devant une salle comble (120 personnes), Gérard Sallet nous a fait partager, avec une série impressionnante de diapositives, sa passion pour cet homme hors du commun, très représentatif de l’esprit d’entreprise des hommes du Second Empire. Et la vie mouvementée de Ferdinand de Lesseps (1805-1894), apparenté à l’impératrice Eugénie (voir en page 4), est loin de s’arrêter en 1870. Il y aura encore son projet du canal de Panama avec la Compagnie fondée en janvier 1981 (une « affaire » devenue bientôt un « scandale »)… et la naissance de son 17e enfant en 1985 alors qu’il affichait 80 ans, mais - il est vrai - avec sa seconde épouse Hélène qui avait 43 ans de moins que lui.

 

Une conclusion s’impose : le Canal de Suez fut réalisé « proprement », avec une gestion du personnel qu’on peut ériger en « modèle social », tandis que le Canal de Panama a été entaché, sous une Troisième République donneuse de leçons de moralité, par une multitude de pots de vins et de scandales financiers. Suez fut une œuvre réussie et pleinement française sous le Second Empire, tandis que le Canal de Panama sera américain, achevé par les Etats-Unis et ouvert en 1914 !

 

 

Dimanche 29 novembre 2009  Nous apprenons le décès, ce matin, d’Yves Jacquet qui avait adhéré à notre association cet été avec son épouse Agnès (née Juge) qui était présente la veille à la conférence de Gérard Sallet. Médecin généraliste à Saint-Gérand-le-Puy (à 15 km de Vichy), le docteur Jacquet avait contracté une douloureuse maladie dès sa prise de retraite à Vichy.

 

 

Mardi 8 décembre 2009  Réunion du Conseil d’administration des « Amis de Napoléon III de Vichy », à 15 h 30 au domicile du président : 36 rue de la Viala à Creuzier-le-Vieux.

 

 

Samedi 23 janvier 2010  David SAFORCADA a donné sa conférence « Le bonapartisme : nostalgie ou idée d’avenir » au Centre culturel Valery-Larbaud de Vichy.

 

Après le décès de Napoléon III en 1873, puis du Prince impérial le 1er juin 1879, le parti bonapartiste ira en déclinant, en dépit de quelques soubresauts, dans une IIIe République à la propagande bien huilée. En 1939, le Prince Napoléon (1914-1997) décide d’abandonner toute prétention politique. Depuis lors, toutes les associations napoléoniennes (le Souvenir napoléonien, les Amis de Napoléon III, la Fondation Napoléon) sont purement culturelles et historiques.

 

Pourtant, des Bonapartistes convaincus estiment que l’héritage positif des deux empereurs mérite d’être rappelé et pris en compte par les gouvernants actuels. Ils se sont constitués l’année 2000 en un mouvement au nom de « France Bonapartiste » qui, sans être un parti politique, entend être une association « plus qu’historique ». Ce jeune mouvement défend ainsi plusieurs idées fortes : appel au peuple (recours plus fréquent au référendum), souveraineté nationale (à préserver dans la construction européenne), progrès social (réconciliation du travail et du capital), civisme et respect de l'ordre, refus du clivage droite / gauche.

 

David Saforcada, secrétaire général de France Bonapartiste, a développé ces valeurs susceptibles d’être retirées, encore aujourd’hui, sans remettre en cause le cadre républicain, des idées et des actions entreprises de 1800 à 1815 et de 1851 à 1870.

 

Trois nouvelles adhésions ont été reçues à l’entrée de la conférence de David Saforcada : Mme Suzanne Dupuich (sœur de Jacques Mathieu) de Paris (son mari avait été secrétaire de l’association des Amis de Napoléon III de Paris), Mme Cécile Patient (costumée en robe blanche dans un carrosse au défilé de la Fête du dimanche 3 mai 2009 à Vichy) et Mme Jeannine Retail qui résidait auparavant à Versailles. De plus, le couple Nicole et Gabriel Pommier, qui habite Aix-en-Provence, a adhéré fin janvier. Il en résulte, après les adhésions de Georges Costecalde et du couple Lépée en novembre 2009, après la suppression au 31 décembre de huit membres n’ayant pas réglé leurs cotisations 2009, et après le décès de Jean-Claude Lincoln (beau-frère de l’ancien Premier ministre Raymond Barre) survenu mi-janvier 2010, que l’association de Vichy est composée de 153 adhérents (dont 35 couples) au soir du 23 janvier 2010. Cette liste à jour sera insérée dans la page 4 de la note de liaison de février 2010 annonçant la conférence de Pierre Pellissier sur Mérimée.

 

 

Samedi 27 février 2010  Pierre PELLISSIER a donné sa conférence sur « Mérimée » au CCVL de Vichy.

 

Entre 1830, année où il rencontre en Espagne la famille Montijo (dont la future impératrice Eugénie, alors âgée de 4 ans), et le 23 septembre 1870 où il décède à Cannes (une vingtaine de jours seulement après la chute du Second Empire), Prosper Mérimée a vécu intensément quarante années qui correspondent pour beaucoup à plusieurs vies.

 

Dessinateur de talent, il fut à la fois auteur de « nouvelles » inoubliables (Colomba en 1840, Carmen en 1845, etc.), historien, traducteur (de russe !), archéologue, inspecteur général des Monuments historiques (1834-1960), sénateur (1853) et surtout ami intime du couple impérial.

 

Pierre Pellissier, journaliste (Le Figaro, France-Inter, etc.), a consacré en avril 2009 à Mérimée une biographie qui fera date. Son livre vient d’ailleurs d’être couronné par deux Prix : le prix de la Fondation Napoléon et le prix du Nouveau Cercle de l’Union.

 

Auteur de nombreux ouvrages d’histoire dont Un certain Raymond Barre en 1977, La Vie quotidienne à l’Elysée de Giscard d’Estaing en 1978, et… Philippe Pétain publié en 1980, Pierre Pellissier est venu nous faire découvrir les multiples visages de celui qui disait : « Je n’aime de l’histoire que les anecdotes »

 

Cette conférence, qui a fait le plein au CCVL, a été précédée de l’adhésion de trois nouveaux membres : Jean-Michel Charles, le docteur Emmanuel Hache et Éric Paulet.

 

 

Colloque Morny à Deauville les 5 et 6 mars 2010.  Pour le 150e anniversaire de la création de Deauville par le duc de Morny, la ville a organisé, les 5 et 6 mars, un colloque universitaire de deux jours dédié à son fondateur.

 

Alain Carteret et Patrick Kessler ont représenté Vichy dans l’impressionnante salle du CID. Notre ville a été citée à plusieurs reprises dans l’évocation du château de Nades lors des exposés de Mme Chaline sur "Morny l’Auvergnat » et de Mme Vivier sur Morny gentleman farmer.

 

S’il n’existe aucun lieu baptisé Napoléon III, Deauville honore Morny en donnant son nom à la place principale de la station, au milieu de laquelle la statue en bronze d’Iselin (1826-1905) a trôné d’août 1867 à octobre 1870. L’actuelle statue en pierre fort modeste, par Edmond Moirignot, n’est installée à proximité qu’en août 1955. Les édifices créés en 1861-1866 ont presque  tous disparus (fameuses villas de La Terrasse, gare de chemin de fer de 1863, Casino Breney de 1864 détruit en 1895). Mais ils ont été remplacés par de splendides constructions : Hôtel Normandy achevé en 1912, Casino Wybo de 1912 rénové « Barrière » aujourd’hui, gare de Trouville-Deauville en 1931, etc. Il ne reste pratiquement plus de l’époque d’origine que l’église Saint-Augustin dont Auguste de Morny avait posé la première pierre le 30 août 1864 (vitrail à l’intérieur) et dont la consécration eut lieu le 30 juillet 1865 par l’évêque de Bayeux.

 

Les communications ont mis en avant les multiples facettes du brillant demi-frère de l’Empereur, sans omettre de mentionner le rôle décisif de trois personnages de son entourage méconnus au plan national : le banquier Armand Donon, l’architecte Breney et le docteur Joseph Olliffe qui avait conçu des pilules type Viagra dont Morny faisait un usage tout à fait excessif…

 

 

Samedi 27 mars 2010  Alain Carteret a donné une conférence avec diaporama (plus de 300 images) sur « Le retour des Cendres de Farnborough en France » au Centre culturel Valery-Larbaud de Vichy.

 

Napoléon III, décédé le 9 janvier 1873, repose depuis le 9 janvier 1888 à Farnborough en Angleterre à 50 kilomètres de Londres, avec le Prince impérial (tué le 1er juin 1879) et Eugénie qui les a rejoints le 20 juillet 1920.

 

Pourquoi sont-ils inhumés en cet endroit et pourquoi y restent-ils ?

 

Alain Carteret a répondu à ces deux questions, et notamment à la seconde qui induit, dans l’hypothèse d’un retour des cendres, le choix d’une sépulture en France. Les principaux « sites napoléoniens III » qui auraient une légitimité historique à les accueillir, en province et à Paris, ont été présentés en images avec leurs avantages et leurs inconvénients. Les avis divergent au sein du monde napoléonien sur le choix d’un site dans la capitale, solution la plus solide et surtout la plus efficace pour mieux faire connaître et apprécier au grand public l’œuvre du Second Empire. Ces batailles sur le lieu idéal apparaissent clairement comme un prétexte… à ne rien faire ! Ainsi le principal frein à la translation des trois tombeaux (inséparables : seul point d’accord) en France se trouve-t-il du côté des Napoléoniens eux-mêmes qui affichent leur division. Cette mésentente dissuade les pouvoirs publics d’entreprendre toute démarche officielle de demande de retour des cendres, laquelle avait été « envisagée » par Christian Estrosi en 2008 lors du bicentenaire.

 

Cette conférence a vu l’adhésion de trois nouveaux membres : Mesdames Dominique Balducchi, Andjelka Glastre et Camilla Mazet. Par contre, le docteur André PAJAULT, adhérent depuis trois ans, est décédé début mars. Il venait régulièrement de Bourbon-L’Archambault (à 60 km de Vichy) participer aux repas et aux conférences. Rhumatologue réputé et incontestable érudit, il avait écrit un livre faisant référence sur sa station thermale de Bourbon-L’Archambault en 1960.

 

 

Mardi 20 avril 2010 : ravivage de la flamme à l’Arc de Triomphe.  Au jour anniversaire (20 avril) de la naissance de Napoléon III (en 1808), a eut lieu cette année 2010 un nouveau ravivage de la flamme à l’Arc de triomphe de Paris, à 18 h 30. Le baron Ameil a déposé une gerbe au nom des Amis de Napoléon III. La princesse Alix a également déposé une gerbe.

 

Comme en avril 2008 lors du bicentenaire, une gerbe a été portée par Christian Estrosi. En 2008, il était secrétaire d’État à l’Outre-mer et président du Conseil général des Alpes Maritimes. Il est aujourd’hui ministre de l’Industrie (depuis le 23 juin 2009) et maire de Nice (élu le 16 mars 2008).

 

 

Mercredi 21 avril 2010.  Alain Carteret a donné à Clermont-Ferrand (à 15 h 30, à l’Office de Tourisme) devant une salle pleine une conférence-diaporama sur le thème de « Vichy Cité de Napoléon III » dans le cadre de la semaine de la promotion du département de l’Allier dans la capitale du Puy-de-Dôme.

 

 

Samedi 24 avril 2010  Dr Janine NEBOIT-MOMBET a donné sa conférence sur « Les relations France-Russie sous le Second Empire », dans le théâtre du Centre culturel Valery-Larbaud de Vichy.

 

2010 est l’année France-Russie. L’opportunité était belle de consacrer une conférence à ces deux grands pays qui ont été amis ou adversaires selon les périodes mouvementées de leurs histoires.

 

Amis de longue date avec une profonde admiration réciproque (les philosophes au XVIIIe siècle), ils ont été opposés lors des guerres du Premier Empire (les Français entrent à Moscou le 14 septembre 1913) et de la guerre d’Orient, dite aujourd’hui « de Crimée » en 1854-1855.

 

C’est dans ce contexte global que le docteur Neboit-Mombet, adhérente de l’association depuis cinq ans, a développé les relations entre la France et la Russie sous le Second Empire, c’est-à-dire essentiellement entre Napoléon III et Alexandre II (Tsar libérateur : le « Lincoln russe »), arrivé au pouvoir en 1855: relations « compliquées » (comme disent les journalistes sportifs de manière agaçante et répétitive, comme si l’adjectif « difficile » était banni de la langue française !), notamment lors de l’Exposition universelle de 1867 (le cri Vive la Pologne de Floquet le 4 juin et l’attentat de Berezowski le 6 juin). Le tsar n’est-il pas resté à Paris parce qu’il filait le parfait amour avec Katia (Catherine Dolgorouki : film de 1959 avec Romy Schneider et Curd Jurgens) ? Le Grand duc Nicolas, héritier du trône, était mort à Nice le 12 avril 1865. Alexandre II, né en 1818 est mort sous les bombes de ses compatriotes le 1er mars 1881. Janine Neboit-Mombet, experte en histoire et littérature de la Russie, nous a dévoilé les rapports singuliers entre les deux hommes et les deux nations, débouchant sur la neutralité de la Russie à la guerre de 1870… et à leur alliance en 1892.

 

 

Samedi 24 avril 2010 : « JAV La belle histoire ».  Pour le match de basket JAV-Le Mans (28e journée du championnat de France de Pro A), Alain Carteret, président des « Amis de Napoléon III de Vichy », publie un nouveau livre relatant l’histoire du club de basket de Vichy (la JAV : Jeanne d’Arc de Vichy), de ses origines (1914) à mars 2010.

 

Ce jour-là, 24 avril, sera également fêté - dans la salle du Palais des Sports Pierre-Coulon et lors d’un dîner d’après match au Palais du Lac - le 40e anniversaire de l’épopée 1970, avec la venue des anciens joueurs (désormais réunis en une Amicale) : la JAV était alors la meilleure équipe française et la première (de tous les sports collectifs) à disputer un finale de Coupe d’Europe.

 

L’ouvrage « JAV La belle histoire », au format 21 x 27 cm, comporte 120 pages couleur et 300 illustrations (nombreuses photos de joueurs, d’équipes et de dirigeants). Il sera distribué directement par la JAV (Tél. 04 70 32 87 87) à son siège et le soir des matches. Mais il sera aussi disponible dans les grandes librairies de Vichy, au prix de 24,90 euros. La dédicace officielle en centre-ville aura lieu le vendredi après-midi 30 avril à La Grande Librairie de Vichy, rue Burnol. Les gérants Henri et Hélène Tournaire, membres de l’association des Amis de Napoléon III de Vichy, consacreront une vitrine entière à la JAV et à Napoléon III dont la troisième fête commencera le soir même par un dîner musical dans la salle Berlioz du Grand Casino.

 

 

Totale réussite de la troisième
« Fête Napoléon III » de Vichy
(30 avril - 2 mai 2010)

 

 

 

Pour la troisième année consécutive, la ville de Vichy a organisé sa grande Fête Napoléon III qui s’est déroulé sur trois jours : du vendredi soir 30 avril au dimanche après-midi 2 mai. Cette manifestation populaire, devenue un événement incontournable de la saison à Vichy, a encore connue un fort succès.

 

Rappel de ses quatre temps forts, outre les multiples animations permanentes dans les rues : visites guidées du Vichy Second Empire, avec saynètes humoristiques, les balades en calèche, démonstration des métiers d’autrefois, théâtre de polichinelle, ateliers de danses, ateliers gastronomiques, spectacles de danses sur l’esplanade des Quatre-Chemins.

 

Vendredi soir 30 avril

Dîner musical et dansant : « A la table d’hôtes de l’empereur »

A 20 heures : animé par les musiciens de l’orchestre Paul Billard (Chamlumière)

Danses par les groupes de Bourges et de Blois - Serveurs en costume d’époque

Salle Berlioz : dans le Palais des Congrès-Opéra (Tarif : 48 € par personne)

 

 

Samedi 1er mai

Grand défilé dansé en centre-ville

Départ à 15 heures du Hall des Sources : 300 figurants, danseurs, musiciens et calèches.

Arrivée à 17 heures au Parc des Sources, noir de monde

Immense quadrille dans l’allée centrale - Danses devant la marquise du Casino de Napoléon III.

 

Grand Bal à l’Opéra

De 20 h à 22 h 30 : dans le Palais des Congrès-Opéra (salle Berlioz et bar de l’Horloge).

Bal animé par près de 200 danseurs, musiciens, choristes et solistes en costume d’époque.

 

 

Dimanche 2 mai

Pièce inédite (1861) d’Eugène Labiche : « Les Vivacités du Capitaine Tic »

A 16 heures : dans la salle Art nouveau du Théâtre-Opéra de Vichy.

L’arrivée de Napoléon III, dans sa loge du théâtre, a été acclamée par des « Vive l’Empereur ! ».

 

 

Samedi 29 mai 2010  David FRAPET, doctorant sur la Monarchie de Juillet, a donné sa conférence « Le culte de Napoléon Ier sous Louis-Philippe : berceau du Second Empire » à 15 h 30 au Centre culturel Valery-Larbaud de Vichy (15 rue Foch).

 

Louis-Philippe a-t-il fait le lit de Napoléon III en amplifiant la légende napoléonienne par plusieurs de ses initiatives : notamment par achèvement des monuments napoléoniens (Arc de triomphe, etc.) et retour des cendres de Napoléon Ier le 15 décembre 1840 ?

 

David Frapet, doctorant en Histoire des Institutions à l’Université de Lyon III, a répondu à cette question, en nous donnant les motifs de cette attitude bienveillante du dernier Roi des Français à l’égard de la famille du futur dernier Souverain de France : une tentative d’exploitation du mythe à des fins électorales, en clair de « récupération des Bonapartistes », du fait de la double opposition des légitimistes et des républicains.

 

Cette ultime conférence du programme 2009-2010 nous a permis de mieux connaître et comprendre cette période de 18 ans (1830-1848) qui précède, à quelques mois près, l’élection de Louis-Napoléon Bonaparte à la présidence de la IIe République (par ¾ des électeurs) et à son élévation, également au suffrage universel (par 97 % des votants le 21 novembre 1852), au rang d’empereur.

 

 

Samedi 19 juin 2010  L’Assemblée générale portant sur l’année 2009 a eu lieu le samedi 19 juin 2010, à 14 h 30 au Novotel.

 

Le rapport moral du président Alain Carteret a confirmé « la bonne santé » de l’association riche ce jour de 156 membres (120 cotisants, liste ci-dessus, dont 18 nouveaux en 2009 et 10 au premier semestre 2010), avec une moyenne de trente convives aux repas préalables avec les conférenciers. Le bilan financier, détaillé par le trésorier Dominique Carteret et validé par le vérificateur aux comptes Gérard Sallet, est également positif. En conséquence, le montant des cotisations (30 € personne seule et 35 € pour un couple) et des entrées aux conférences (2 € par membre et 5 € pour un auditeur extérieur) ne changera pas en 2011. Toutes les conférences 2009 ont rencontré un franc succès, avec des intervenants prestigieux de qualité : le prince Charles Napoléon, Antoine d’Arjuzon, Christina Égli, Fabrice Waldung, Jean-Marc Banquet d’Orx, Jean-Denis Serena, Raphaël Dargent et Gérard Sallet.

 

Le Conseil d’Administration (20 administrateurs) a été renforcé par deux jeunes adhérents : Mme Dominique Balducchi et Éric Paulet. Quatre administrateurs sortants (Alain Carteret, Colette Casanova, Patrick Robin et Gérard Sallet) ont été renouvelés. Marie-France Schmidt, qui achève un livre sur Isabelle II d’Espagne, n’a pas souhaité être réélu du fait de son éloignement à Paris.

 

Le prochain cycle de conférences - allant du 25 septembre 2010 au 28 mai 2011 - a été présenté à la quarantaine de membres présents (munis de nombreux pouvoirs). Le nouveau dépliant-programme, de couleur chocolat, a été tiré à 3.000 exemplaires. La couverture met en évidence la première arrivée de Napoléon III à Vichy le 4 juillet 1861, voici 150 ans. Pour célébrer cet événement, la 4e Fête Napoléon III de Vichy sera grandiose, début mai 2011. Un cocktail amical a clôturé cette agréable et instructive assemblée.

 

Conférences Vichy

Septembre 2010 - Mai 2011

Amis de Napoléon III de Vichy

- Centre culturel Valery-Larbaud, à 15 h 30 –

 

 

25 septembre 2010

Raoul MILLE

Nice et Napoléon III 

30 octobre 2010

Michel DÉSARMAUX

Napoléon III : la gloire posthume
de ses deux grands-pères 

20 novembre 2010

Georges COSTECALDE

Le baron de Veauce (1820-1884)

 

 

 

22 janvier 2011

François CANTRYN

Les banques : du Second Empire à la crise mondiale 

26 février 2011

Anne FAUCOU

Marguerite Bellanger 

26 mars 2011

Eddie de TASSIGNY

La descendance naturelle de Napoléon III 

23 avril 2011

Prince MURAT

Murat, l’Italie et Napoléon III 

28 mai 2011

Jean BRINCOURT

L’Algérie de Napoléon III 

 

 

26 Juillet 2010  La date de la quatrième fête Napoléon III de Vichy, d’une ampleur internationale puisque correspondant en 2011 au 150e anniversaire du premier (en 1861) des cinq séjours de l’Empereur à Vichy, est décidée : le samedi 7 et le dimanche 8 mai 2011. Les festivités sont même susceptibles de débuter plus tôt dans la semaine… Le programme complet (reprise des manifestations à succès et nouveautés encore tenues secrètes…) sera élaboré avant la fin de l’année 2010.

 

 

19 septembre 2010  Décès de Jacqueline Débordes, membre assidue de notre association depuis plusieurs années (avec son époux, l’écrivain Jean Débordes) et secrétaire de l’Académie du Vernet. Elle était appréciée de tous pour sa gentillesse, sa disponibilité et ses grandes qualités littéraires. Longtemps directrice de l’école de Bellerive, elle avait publié de charmants contes pour enfants. Elle avait aussi atteint une grande notoriété régionale par son livre « Coco Chanel en Auvergne et en Bourbonnais » publié en 2006 aux éditions de la Montmarie (devenues les éditions des Monts d’Auvergne). La cérémonie en l’église Saint-Louis le mercredi 22 septembre a été suivie par une nombreuse assistance.

 

 

Samedi 25 septembre 2010

Raoul MILLE

Raoul MILLE, écrivain et conseiller municipal de Nice, a donné
une conférence passionnante :

« Nice et Napoléon III »

au Centre culturel
Valery-Larbaud de Vichy
.

 

La première conférence de notre nouveau cycle 2010-2011 a été donnée par Raoul Mille à Vichy qui venait pour la première fois à Vichy. Il était accompagné de son épouse Monique.

 

Raoul Mille est dans les Alpes-Maritimes ce que Jean Anglade (plus âgé de 26 ans) est en Auvergne : un écrivain, à la fois historien et romancier, apprécié de tous. Il est de plus conseiller municipal de Nice et conseiller personnel pour la culture de son maire, le ministre Christian Estrosi. Ils viennent de publier aux éditions du Rocher Le Roman de Napoléon III (éditions du Rocher) : les 20 pages de Christian Estrosi regorgent de formules percutantes (Inventeur de l’urbanisation, un rêveur qui avait le sens pratique, le chaînon reliant le passé et la modernité, etc.) et Raoul Mille nous fait revivre les relations entre l’Empereur et Nice, multipliant les flah-backs sur l’ensemble de la vie du dernier souverain de France. Ils ont organisé ensemble en juin 2010 le 150e anniversaire du rattachement de Comté Nice (formant aussitôt, avec l’ajout de Grasse, le département des Alpes-Maritimes) à la France en 1860, après la guerre d’Italie de 1859 et le référendum du 15 avril 1860 (25.743 oui, pour 160 non).

 

Avec son talent naturel, Raoul Mille a narré comment Nice est devenue définitivement française (elle l’avait été, de force, sous Napoléon Ier entre 1803 et 1814). Sans Napoléon III, Nice serait probablement italienne aujourd’hui ! Il a développé les deux journées triomphales des 12 et 13 septembre 1860 où le couple impérial a été reçu à Nice, avant de se rendre en Corse et en Algérie. Il nous a révélé les pensées intimes de l’Empereur et l’environnement politique et culturel de l’époque : le maire François Malaussena, Alphonse Karr, Isaac Strauss chef d’orchestre du bal, etc. Il a précisé que Napoléon III était revenu, seul, en chemin de fer, à Nice (désenclavée en quatre ans !), le 28 octobre 1864, pour y rencontrer secrètement le tsar Alexandre III (dont le tsarévitch, son fils aîné, est décédé à Nice en avril 1865). Nice est une ville splendide très appréciée des Vichyssois, non seulement pour son carnaval, mais aussi et surtout pour sa beauté et son ambiance Côte d’Azur. Jusque dans les années 1990, nous pouvions nous y rendre d’un simple vol d’avion depuis notre aéroport de Charmeil !

 

Lors des questions clôturant sa conférence, Raoul Mille a évoqué les fêtes à Nice de juin 2010 pour le 150e anniversaire du rattachement : patrouille de France, expositions, etc. Le moment le plus marquant et inoubliable a finalement été la pièce de théâtre « Le Rattachement » écrite spécialement par le Niçois Didier van Cauwelaert (Nice est la patrie des grands écrivains : Le Clézio, Max Gallo, van Cauwelaert et… Raoul Mille) et interprétée par Alexandra Lamy (la Chouchou de la série télévisée avec Loulou Jean Dujardin, le héros du film Brice de Nice) et la charmante Mélanie Doutey. Sept représentations, en nocturne (entrée gratuite) devant le Palais de la Préfecture, ont été suivies par plus de 10.000 spectateurs !

 

Avec les adhésions des couples Avinain, de Champfleur et Jacquis durant l’été, puis celle de Laure Desmarets à la conférence de Raoul Mille, l’association est maintenant forte de 160 membres (dont 37 couples).

 

LISTE des 160 adhérents
au 30 octobre 2010

(123 cotisants dont 37 couples en rouge)

 

1

ANDRIEU Nicole et JM CHARLES

 

62

HAUTBOIS Monique

2

AVINAIN André et Babette

 

63

HENRY Robert et Bernadette

3

BALDUCCHI Dominique

 

64

HUGUET Bernard

4

BARAT Guy (Saint-Leu-la-Forêt)

 

65

JACQUET Agnès

5

BARDIAU Hyane

 

66

JACQUIS Annie et Daniel

6

BATUT Jacques et Gloria SZPIEGA

 

67

JOLY Christine

7

BEAUZAC Colette

 

68

KERDREL Laure de

8

BERNARD Odette

 

69

KESSLER Patrick et Viviane

9

BERNARDET Marguerite

 

70

LAUTREY Georges

10

BLANCHARD Patrick

 

71

LAVAUD Mali

11

BONNETON Claude

 

72

LEMAITRE Dom. & Jean-Paul

12

BOUHNIK William

 

73

LÉPÉE Pierre et Mme

13

BOUTIER Janine

 

74

LEPLAT Fernand

14

BRESLE Marie-Thérèse

 

75

LEQUIMENER Pierre et Mme

15

BRIAND Jean-Claude (Dr) et Lilly

 

76

LINCOLN Marguerite-Marie

16

BRINCOURT Jean (Bourbon-L’Arch.)

 

77

LUDOT Bernard et Janine

17

BROUSTINE Simone

 

78

MANSIER Adrienne

18

CACHIN Maud

 

79

MARTIN ST-ETIENNE G. et M.

19

CANTRYN François (Bourges)

 

80

MASSE Liliane

20

CARTERET Alain et Miche

 

81

MATHIEU Jacques (Paris)

21

CARTERET Domiinique et Danielle

 

82

MAURIANGE Guy et Jeanne-Marie

22

CARTERET Marie-France

 

83

MAZET Camilia

23

CASANOVA Colette

 

84

MERCIER Anne-Marie

24

CEDARD Michel (Shave) et Mme

 

85

MERITET Bernard et Monique

25

CHAMBRON Patrick et Mme

 

86

MESTAS JP et Christiane

26

CHAMPFLEUR (de) Michèle et Jacques

 

87

MEUNIER Jean

27

CHARASSE Marcel

 

88

MEYZONNIER Lilienne

28

CISSAY Monique

 

89

MILOSEVIC Bernadette

29

CLUZEL Marie-Christine

 

90

MOURIN Michel

30

CLUZEL Michèle

 

91

MOUSSARD Anne-Marie

31

CONSTANT Odette

 

92

MUGNIERY Colette

32

CORNILLON Jeanne

 

93

NEBOIT-MOMBET Any Dr

33

CORRE Colette

 

94

NOIX Jean-Yves (Dr)

34

CORRE Denise

 

95

PARACCHINI Jacqueline & René

35

COSTECALDE Georges (Domérat)

 

96

PARISOT Michelle

36

COUREAUD Guy et Fernande

 

97

PATIENT Cécile

37

COUSSEAU Jacques Dr (guide OTSI)

 

98

PAULET Éric

38

DAIN Michel et Elisabeth

 

99

PERLAT Jean et Marcelle

39

DAMPIERRE Anne de

 

100

PILOT Jean

40

DÉBORDES Jean

 

101

PINOTEAU Andy

41

DEDIEU Denise

 

102

POMMIER Gabriel et Nicole (Aix-P)

42

DEMOULIN Colette

 

103

POUGNIÉ Marguerite

43

DÉSARMAUX Michel et Majo

 

104

QUEROUX Roger et Nicole

44

DESMARETS Laure

 

105

RENARD Madame

45

DOURIS Catherine

 

106

RETAIL Jeannine

46

DUCROS Jean et Gisèle

 

107

RICHARD Jean et Gilberte

47

DUPUICH Suzanne (Paris)

 

108

ROBIN Patrick (Clermont-Ferrand)

48

DURIN Roland et Mireille

 

109

ROCHAT Marc

49

ÉCHAUBARD Christian

 

110

ROCHE Jean

50

FONTAINE Éliane (past-présidente)

 

111

ROUBEAU Pierrette

51

FOURNIOL Anne-Marie

 

112

SAINT-MARC Jacques

52

FREDIANI Georges (colonel) et Denise

 

113

SALINS Jocelyne de

53

GAILLARD Monique

 

114

SALLET Gérard et Madeleine

54

GARNIER Michel et Martine

 

115

SCHMIDT Marie-France (Paris)

55

GILOT Alain

 

116

SCHUTZER Françoise

56

GLASTRE Andjelka

 

117

TAIN Gilbert (Trézelles)

57

GONTHIER Pierre (Randan)

 

118

TARDY Hubert et Françoise

58

GOUJON Louis et Janine

 

119

TOURNAIRE Henri et Hélène

59

GUERS André

 

120

VERDIER Monique

60

GUYOT Odile

 

121

VERGE Odile (Dr)

61

HACHE Emmanuel (Dr)

 

122

VIAIN Jeannine

 

 

 

123

WATTRELOS Gabriel et Josée

 

 

Samedi 30 octobre 2010

Michel Désarmaux

Michel Désarmaux, membre du Conseil d’administration des
Amis de Napoléon III de Vichy,
a donné sa conférence :

« Napoléon III : la gloire posthume de ses deux grands-pères  »

à 15 h30, au Centre culturel
Valery-Larbaud de Vichy
(15 rue Foch).

 

Directeur général des services municipaux de la commune de Varennes-sur-Allier (à 25 km de Vichy) pendant plus de trente ans, Michel Désarmaux s’est passionné pour Napoléon III et ses deux grands-pères :

§ côté paternel : Charles Bonaparte (1746-1785), père de Napoléon Ier et de Louis de Hollande

§ côté maternel : Alexandre de Beauharnais (1760-1794), père d’Hortense et premier mari de Joséphine).

 

La particularité des ces « grands-pères » est qu’ils sont morts très jeunes, à moins de 40 ans : 34 ans pour Alexandre de Beauharnais guillotiné et 38 ans pour Charles Bonaparte. Ils n’ont donc pas connu la gloire de leur petits-fils Napoléon III… Charles Bonaparte n’a pu vivre non plus l’élévation de son second fils Napoléon au titre d’empereur, pas plus qu’il n’avait vécu celle de son fils Napoléon Ier !

 

Michel Désarmaux a dressé le portrait de chacun des huit enfants ayant survécu de Charles et Letizia Bonaparte. Il a montré avec la plus grande clarté le destin exceptionnel que chacun avait connu, ainsi que certains de leurs descendants (dont évidemment Napoléon III). Le temps a évidemment manqué pour évoquer la famille Beauharnais (Alexandre, son épouse Joséphine et leur fille Hortense). Cette suite de la conférence sera programmée lors du prochain cycle.

 

 

1er novembre 2010  Décès de notre adhérente Michèle Parisot, née en 1941. Elle était « la joie de vivre »…

 

 

4 novembre 2010 

Régime de Vichy - Ça suffit !

 

Un an après Vichy Cité Napoléon III et six mois après JAV la belle histoire (l’histoire du basket à Vichy), Alain Carteret a sorti le jeudi 4 novembre son huitième livre, le septième sur sa ville.

 

L’ouvrage (rubrique Vichy 1940-1944 pour détails) de 104 pages, tout en couleur au format 21 x 27 cm, contient 364 illustrations.

 

Il pousse un véritable « coup de gueule », pour la première fois très argumenté et documenté, contre cette expression « régime de Vichy » : amalgame inacceptable, car contraire à la réalité historique, entre la ville (géographie) et un régime (histoire).

 

La conclusion met en évidence trois aspects forts du « vrai Vichy » d’aujourd’hui :

  1. Cité Napoléon III la plus typique du Second Empire (cinq pages),
  2. Capitale des sports,
  3. Terre de loisirs.

 

Le livre peut être commandé auprès de l’auteur qui l’expédiera à réception d’un chèque de 26 euros (22 € + 4 € de frais d’envoi).

 

 

19 novembre 2010  Notre réunion du 20 novembre a été précédée, la veille vendredi 19 (à 15 h 30 au CCVL), d’une conférence d’Alain Carteret organisée par la SHAVE (Société d’histoire de Vichy) et intitulée : « La duchesse d’Angoulême : Madame Royale de Versailles à Vichy ». C’est l’histoire à peine croyable de la fille (1778-1851) de Louis XVI et de Marie-Antoinette,

 

Le parallèle est saisissant avec Napoléon III. Ils ont pareillement vécu leur jeunesse à la cour, connu l’exil et la prison, retrouvé le sommet de l’État et fini leurs jours dans un dernier exil. Ils ont aussi fait la gloire de Vichy. L’Antigone de la Restauration est même venue six étés à Vichy pour cinq à l’Empereur. En revanche, la seule réalisation de la Duchesse n’existe plus : son Établissement thermal de 1828 a été remplacé en 1902 par l’actuel Hall des Sources. Au contraire, les nombreuses oeuvres de Napoléon III à Vichy demeurent et en font toujours la ville la plus typique du Second Empire !

 

 

Samedi 20 novembre 2010  Georges COSTECALDE, ancien principal de collège à Montluçon, a donné sa conférence « Le baron de Veauce (1820-1884) » à 15 h 30 au Centre culturel Valery-Larbaud de Vichy (15 rue Foch).

 

Veauce : tout le monde connaît à Vichy et dans le département de l’Allier. C’est pourtant, à 32 km de Vichy, la plus petite commune du Bourbonnais en nombre d’habitants (40 !). La raison ? L’existence d’un château du Moyen Âge dont le propriétaire des années 1980, le (faux) baron Tagori de la Tour, prétendait qu’une LUCIE, assassinée vers 1560, revenait hanter le donjon vers minuit. Les visiteurs affluaient de partout, de nuit, pour essayer de voir son fantôme. Les télés multipliaient les reportages…

 

Pour les amateurs d’histoire locale, Veauce évoque Charles-Eugène de Cadier, baron de Veauce. Il a été député pendant tout le Second Empire (de la circonscription touchant Vichy) et constamment présent lors des séjours de l’Empereur. Ami de Morny (châtelain de Nades, commune voisine), il a été son associé dans l’affaire des Kaolins des Colettes. Le Baron était aussi (comme le demi-frère de l’Empereur) un passionné de chevaux : c’est lui qui fonda les courses de Vichy en 1875 (son buste figure à l’hippodrome de Bellerive). Cette même année 1875, il a acquis à Vichy « le chalet des Roses » construit en 1864 pour le ministre Achille Fould et revendu en 1885 après la mort du baron (élu sénateur en janvier 1876) à la famille Bignon qui le possède toujours.

 

Georges Costecalde, Vichyssois dans sa jeunesse (pilier au RCV rugby aux côtés de notre compatriote Denis Tillinac), est adhérent de notre association depuis 2009. Il vient de mettre à profit sa récente retraite (d’abord professeur d’histoire, puis principal du Collège à Montluçon) pour écrire la biographie du baron de Veauce, publiée par la Société des Écrivains (pour commander : Georges Costecalde, 8 rue de la Chapelle 03410 Domérat - 29 euros plus frais d’envoi). Il nous a fait découvrir avec entrain les multiples facettes et domiciles du personnage, spécialiste national des questions agricoles… sans note, sans micro, en se promenant librement dans la salle !

 

 

Mardi 7 décembre 2010  La réunion annuelle du Conseil d’Administration des Amis de Napoléon III de Vichy est fixée à 15 heures au domicile du président (36 rue de la Viala, à Creuzier-le-Vieux). Est notamment à l’ordre du jour l’interruption de la publication des « Nouveaux Cahiers du Second Empire » par l’association de Paris. La réussite du magazine trimestriel Napoléon III, lancé en 2008 par le groupe Soteca de Christian Castellani et David Chanteranne, conduit en effet à un accord regroupant les articles sur le magazine plus attrayant (nombreuses illustrations en couleur) et bénéficiant d’une distribution nationale.

 

 

Dimanche 9 janvier 2011  A l’occasion de l’anniversaire de la mort de l’Empereur Napoléon III, une messe sera célébrée par le Père Branchu, le dimanche 9 janvier 2011 à 18 h 30, en l’église Saint-Augustin de Paris.

 

 

Samedi 22 janvier 2011  La première conférence de l’année 20011 a été donnée par François CANTRYN, directeur de la Banque de France à Bourges, sur le thème des « Banques : du Second Empire à la crise mondiale actuelle ».

 

Le système bancaire français est véritablement né au Second Empire. Il a permis de financer le premier essor de l’économie moderne : grandes infrastructures (chemins de fer, etc.), industries, machinisme agricole, mécanisation de la production, biens de consommation de masse, marques de luxe, grands magasins, modernisation de Paris et des villes de province (grandes et petites, comme Vichy). L’économie, impulsée par les Pereire, Fould et… combien d’autres, est alors passée au deuxième rang mondial derrière l’Angleterre.

 

Diplômé de Sciences-Po Paris, François Cantryn est passionné par le Second Empire. Il a adhéré à notre association en 2005, à son arrivée à Vichy. Le 20 janvier 2007, il y a juste quatre ans, il nous a déjà donné une brillante conférence sur Théophile Gautier. Il est aujourd’hui directeur de la Banque de France à Bourges, après avoir occupé le même poste dans le Nord, puis à La Roche-sur-Yon pendant huit ans.

 

Son exposé a bien mis en évidence la « véritable révolution » qu’a été la création des banques de dépôts faisant appel à l’épargne populaire, dans un esprit sain-simonien, par rapport à la situation antérieure où régnaient le Haute banque spéculative et les prêteurs usuriers qui n’avaient aucun souci du développement économique. Le conférencier a insisté plus particulièrement sur les rôles joués par Achille Fould et les frères Pereire. Il a répondu enfin, avec grande précision, aux multiples questions de l’auditoire sur les fonctions de la Banque de France actuelle (la succursale de Vichy a fermé le 30 juin 2006) et la crise mondiale de 2008.

 

 

Samedi 26 février 2011  Anne Faucou, historienne à Saumur, a donné la conférence « Marguerite Bellanger (1838-1886) », au Centre culturel Valery-Larbaud de Vichy.

 

Marguerite Bellanger (son vrai nom : Julie Leboeuf) : combien d’encre n’a-t-elle pas fait couler ? Au plan national, dans tout l’empire, dans les milieux bien informés, et surtout à Vichy où « l’histoire du petit chien » (27 juillet 1863) a fait le tour des chaumières. C’est le point d’orgue de la « visite Second Empire » organisée par l’Office de tourisme pour la plus grande joie des touristes !

 

Devant une salle absolument comble, Anne Faucou nous a livré la vérité historique sur cette fille du peuple devenue demi-mondaine. Elle symbolise à tout jamais les appétits coquins de Napoléon III et les dessous de la « fête impériale ». Julie Leboeuf, née le 10 juin 1838 à Saint-Lambert-des-Levées (et non à Villebernier) à côté de Saumur, avait repris le nom de son oncle Bellanger et le prénom Marguerite fort usité dans sa famille.

 

Anne Faucou est affirmative : le fils (Charles Leboeuf) né le 24 février 1864 « de père et de mère inconnus », est bien l’enfant de Marguerite Bellanger et de Napoléon III. Il ne s’agit pas d’une fausse naissance au profit de Valentine Haussmann, fille cadette et mineure du Baron. Les lettres écrites obtenues de Marguerite par le magistrat Devienne lui ont été ensuite arrachées pour préserver les intérêts du fils légitime le Prince impérial…

 

« Margot la rigoleuse », comme on la surnommait, a bénéficié des largesses de l’Empereur pendant leur liaison et après leur séparation. Mariée en 1870 à l’Anglais Kullbach, elle meurt subitement à 48 ans le 23 novembre 1886 dans son château de Villeneuve-sous-Dammartin, laissant une grosse fortune. Elle est enterrée à Paris au cimetière Montparnasse (27e division) dans un caveau « Famille Leboeuf ». Son fils Charles Leboeuf, avocat, la rejoindra après son décès le 7 décembre 1941.

 

 

Samedi 26 mars 2011  Eddie de Tassigny a donné la conférence « La descendance naturelle de Napoléon III », au Centre culturel Valery-Larbaud de Vichy (15 rue Foch). Le repas préalable (30 convives) a eu lieu au restaurant l’Escargot qui tette.

 

Eddie de Tassigny, qui réside vers Rouen, est le premier historien à oser publier sur les descendances naturelles de deux empereurs. Eddie s’est livré avec passion et avec tout le sérieux d’un vrai généalogiste, à de délicates et longues recherches. Il en a résulté deux livres : le premier en 2009 sur Napoléon Ier et le second, sorti fin février 2011, sur Napoléon III.

 

Eddie de Tassigny est venu, en avant première, à Vichy, dédicacé ce dernier ouvrage dans lequel il ne retient que, outre le Prince impérial, que quatre fils avérés de Napoléon III : les deux frères conçus à Ham avec la Belle sabotière Eléonore Vergeot (Eugène Bure 1843-1910, comte d’Orx, et Louis Bure 1845-1882, comte de Labenne), Charles Leboeuf (1863-1941, fils de Marguerite Bellanger) et Arthur Hugenschmidt (1862-1929, fils d’Elisabeth Hauger, lingère aux Tuileries). Le conférencier s’est montré très sceptique sur une trentaine d’enfants « putatifs » dont Georges Feydeau qui serait plutôt l’œuvre de Morny. Mais ne prête-t-on pas qu’aux riches ?

 

Sur la question de savoir si l’Empereur a laissé des traces tangibles de ses fredaines à Vichy lors de ses cinq mois à Vichy (cures et séjours de 1861, 1862, 1863, 1864 et 1866), le conférencier n’a rien trouvé. Toutefois deux Vichyssois ont toujours entendu dire dans la famille que leur grand-père Denis Lochet (1859-1897) serait un fils de Napoléon III avec la blanchisseuse Françoise Lochet (1840-1902). Si tel était le cas (impossible à vérifier), Denis Lochet n’aurait de toute façon pas été conçu à Vichy !

 

 

Vendredi 22 avril 2011 : La SHAVE de Vichy a organisé au CCVL une conférence de Nadine-Josette Chaline sur le duc de MORNY « député du Puy-de-Dôme et châtelain en Bourbonnais ».

 

 

Samedi 26 avril 2011  Le Prince MURAT a donné la conférence « Murat, l’Italie et Napoléon III », au Centre culturel Valery-Larbaud de Vichy (15 rue Foch). Le repas préalable a eu lieu au restaurant de l’Aletti Palace.

 

Murat : un des noms les plus prestigieux du Premier Empire. Comment le fils d’un aubergiste du Lot devient-il maréchal d’Empire et beau-frère de l’Empereur, par son mariage avec sa jeune sœur Caroline en janvier 1800 ?

 

Le nom de Murat est aussi indissociable de l’Italie, bien avant que Napoléon III ne favorise en 1859 l’indépendance de l’Italie qui a fêté le 17 mars 2011 son 150e anniversaire. Nommé roi de Naples en 1808, Joachim Murat tente de récupérer son royaume après les Cent-Jours. Il est capturé et fusillé à Pizzo en Calabre le 13 octobre 1815.

 

Joachim Murat, huitième Prince Murat et descendant direct des maréchaux Berthier, Ney et Magna, a dirigé l’Office de Tourisme de Monaco de 1972 à 2005. Il était déjà présent dans notre cité le 14 septembre 1991, voici exactement vingt ans, pour inaugurer dans les parcs avec le docteur Malhuret le buste de Napoléon III, sculpté par Jean-Auguste Barre (1811-1896). Le Prince Murat a évoqué avec conviction la mémoire de son glorieux ancêtre devant une salle Caillois absolument pleine. Le public a découvert que « le Grand Murat » n’avait pas été que « le sableur de Napoléon Ier », mais aussi un véritable chef d’État passionné par son rôle de « roi de Naples » (ce n’était pas un emploi bidon…).

 

 

Programme de la 4e Grande Fête Napoléon III : 6-8 mai 2011

 

Pour le 150e anniversaire de sa première venue (en 1861) de Napoléon III à Vichy, la Fête Napoléon III de Vichy (la quatrième de suite, depuis le bicentenaire 2008) sera grandiose : du vendredi 6 au dimanche 8 mai 2011.

 

On retrouvera les animations habituelles, comme les visites pédestres du « Vichy Second Empire » (samedi et dimanche matin, avec saynètes théâtralisées organisées par l’Office de Tourisme - 6 €), les villages des artisans et des enfants, les ballades en calèche, le campement des zouaves dans le parc Napoléon III, le défilé des « Petits métiers » au Grand Marché couvert (dimanche matin), les démonstrations de danses de salon sur l’esplanade des Quatre-Chemins, et l’Exposition Guerlain au Casino.

 

Voici les cinq principaux temps forts :

 

Vendredi soir 6 mai à 20 h30 : Spectacle à l’Opéra en deux parties :

§  Pièce de Georges Feydeau intitulée Feu la mère de Madame

§  Opérette créée sur des musiques de Jacques Offenbach : Le petit groom de chez Maxim’s.
(entrée à 6 euros - Billeterie : 04 70 30 50 30)

 

Samedi 7 mai à 18 heures : Conférence d’Alain Carteret sur le thème : « 1861 : année fondatrice du Vichy moderne »
(Auditorium Eugénie du Grand Casino) donnant le cadrage historique de ce 150e anniversaire. Entrée gratuite.

 

Samedi soir 7 mai à 20 h : Dîner musical et dansant (menu et costume d’époque), salle Berlioz de l’Opéra.
Tarif 49 €. Nombre de places limité (moins de 200) : inscription obligatoire au 04 70 98 71 94.

 

Dimanche 8 mai de 15 à 17 heures : Grand défilé de 300 figurants en centre-ville (arrivée Parc des Sources et Grand Casino)

 

Dimanche 8 mai de 18 à 20 heures : Grand bal dans les salons du Casino (3 € l’entrée).

 

Renseignements détaillés : Office de Tourisme de Vichy
19 rue du Parc - Tél. 04 70 98 71 94

 

Les trois journées de la 4e Fête Napoléon III
(les 6, 7 et 8 mai 2011) ont été exceptionnelles
par
les animations, le temps et des milliers de spectateurs.

 

 

Samedi 28 mai 2011  Jean BRINCOURT, descendant du général du Second Empire Henri Brincourt, a donné la conférence « L’Algérie de Napoléon III », à 15 h 30 au Centre culturel Valery-Larbaud de Vichy. Le repas préalable a lieu au Grand Café.

 

Jean Brincourt… chacun se souvenait de sa conférence du 24 mars 2007 (quatre ans déjà !) sur son ancêtre : l’exemplaire général du Second Empire Henri Brincourt (1823-1909). Son fils Alexandre est retourné vivre en Algérie dans la colonie agricole que le Général avait fondée. C’est là où notre adhérent, né le 13 mai 1941, est né et a passé sa jeunesse jusqu’à son retour forcé en métropole en 1962.

 

Jean Brincourt est naturellement resté passionné par l’histoire, toute l’histoire, de son département d’origine. Après une carrière au Crédit du Nord, il a passé, en retraite, (et obtenu) une licence d’histoire à la Sorbonne. Son sujet sur l’Algérie de Napoléon III avait été traité le 20 mai 1989 par Maître Éliane Fontaine, alors vice-présidente de notre association (créée 5 ans auparavant).

 

Il nous a rappelé la conquête et la pacification de l’ensemble du pays par le général Randon, les voyages de Napoléon III en septembre 1860 (trois jours avec Eugénie) et 1865 (seul, cinq semaines du 3 mai au 7 juin, parcourant 3.000 km), et ses projets clairvoyants résumés dans sa célèbre lettre du 6 février 1863 au maréchal Pélissier : « Aujourd’hui, il faut convaincre les Arabes que nous ne sommes pas venus en Algérie pour les opprimer ou les spolier, mais pour leur apporter les bienfaits de la civilisation. (…) L’Algérie n’est pas une colonie proprement dite, mais un royaume arabe. Les indigènes ont, comme les colons, un droit égal à ma protection. Et je suis aussi bien l’Empereur des Arabes que l’Empereur des Français. »

 

Outre son analyse historique, le conférencier - par ailleurs champion d’Allier (vétéran) de tennis - a répondu aux questions sur l’évolution du pays depuis 1962 et son actualité. Sa conférence, très documentée et émouvante à bien des égards, a été suivie par une assistance intégrant une vingtaine de membres de la famille Brincourt venus de toute la France.

 

 

Jeudi 9 juin 2011 : L’Alliance Française de Vichy a programmé, à 15 h 30 au CCVL, une conférence de Florence Martinet sur « Pierrefonds, Compiègne et Napoléon III ». Après la Shave le 22 avril, une autre grande association de Vichy propose donc une conférence sur un thème Second Empire. Ceci confirme pleinement que Vichy est bien « la Cité Napoléon III » !

 

 

Samedi 11 juin 2011 : AG sur l’exercice 2010.

 

L’Assemblée Générale ordinaire des « Amis de Napoléon III de Vichy » s’est tenue au Novotel le samedi 11 juin 2010.

Le rapport moral du président a montré que nous sommes en régime de (belle) croisière.

Les comptes de l’exercice 2010, plus qu’équilibrés, ont été approuvés. La cotisation pour 2012 a donc été maintenue à 30 euros, montant identique (la baisse de cinq euros pour un couple était une nouveauté 2011) pour une personne seule ou pour un couple.

Le Conseil d’administration a été renouvelé : Jeannine Viain (adhérente depuis dix ans) et François Cantryn (résidant désormais à Vichy même) ont été élus pour la première fois, à l’unanimité. Quatre élus de 2008 (mandat de trois ans) ont été réélus : Colette Corre, Denise Corre, Jocelyne de Salins et Christian Echaubard. Un cocktail amical a clôturé cette réunion.

Le programme des conférences 2011-2012 a été dévoilé et explicité :

 

 

Conférences Fin 2011

 

Les conférences ont lieu à 15 h 30
au Centre culturel Valery-Larbaud
15 rue Foch - Vichy

Samedi 24 septembre 2011

Marie-France SCHMIDT
Maître de conférences à la Sorbonne

« Isabelle II (1830-1904)
reine d’Espagne »

 

 

Samedi 22 octobre 2011

Nicolas CHAUDUN
Écrivain

« 1870 : un été en enfer »

 

 

Samedi 19 novembre 2011

Michel DÉSARMAUX
Administrateur de l’association

« Les Beauharnais »

 

Bannière 1864

 

Premier Semestre 2012

 

Samedi 21 janvier 2012

Hughes BRIVET
Galerie d’art et éditeur d’estampes à Vichy

« Les peintres de Vichy
sous le Second Empire »

 

Samedi 25 février 2012

Denis TILLINAC
Écrivain - Ancien Vichyssois

« Dictionnaire amoureux
du catholicisme »

Samedi 24 mars 2012

Gérard SALLET
Administrateur de l’association

« Gustave Eiffel »

 

Samedi 28 avril 2012

Bruno BESSON
Président de la Sté musicale de Vichy

« La Société musicale de Vichy
1862-2012 : 150 ans de musique »

 

Samedi 19 mai 2012

François CANTRYN
Ancien directeur Banque de France

« Zola : faussaire du Second Empire »

 

 

Samedi 18 juin 2011 : Alain Carteret, président des Amis de Napoléon III de Vichy, publie un dixième livre.

Il ne porte pas sur le Second Empire, mais sur « Le tennis à Vichy » (Sporting-Club et Coupe de Galéa).

Le Sporting-Club de Vichy a accueilli 40 ans (1952-1991) la Coupe de Galéa, véritable Coupe Davis des juniors.

Ce livre complète les deux ouvrages précédents sur le rugby (le RCV en 2005) et le basket (la JAV en 2010).

Car l’histoire d’une ville ne se limite pas à la politique, au patrimoine ou à la culture…

Elle intègre aussi le sport, surtout dans une ville comme Vichy qui dispose d’installations uniques en France…

 

 

Juillet 2011 : décès du Dr Jacques Cousseau. Le docteur Jacques Cousseau est décédé le vendredi 22 juillet 2011. Né le 9 juillet 1940, il avait fait ses études de médecine à Clermont-Ferrand et s’était installé en Creuse, puis en 1983 à Saint-Yorre, prenant la suite du Dr Émile Gastal. Optant pour la retraite en 1998, il se passionnait pour l’histoire de la ville de Vichy et notamment pour celle de son parc hôtelier. Guide officiel à l’Office de Tourisme à partir de 2003, il avait initié avec succès les visites « Hôtels » et « Art déco ». Membre très actif de notre association, il avait donné le 26 février 2005 une conférence sur Les hôtels à Vichy sous le Second Empire, puis une seconde le 24 février 2007 sur Les palaces de Vichy à la Belle Époque. Il avait publié en 2007 et 2009 deux ouvrages remarquables sur les « Palaces et grands hôtels de Vichy ». Alliant un talent exceptionnel de conférencier à une multitude d’anecdotes humoristiques, Jacques Cousseau a captivité les touristes venus à Vichy et les Vichyssois eux-mêmes durant huit années. Nous ne l’oublierons pas.

 

Notre association a été aussi endeuillée, une semaine plus tard le 27 juillet, par la disparition de Marie-Françoise Tardy. Elle était adhérente depuis de nombreuses années. Particulièrement érudite (HEC de formation et parlant plusieurs langues étrangères), elle était fidèle à nos réunions avec son époux Hubert (ingénieur et peintre). Préalablement, fin juin, nous avions déploré le décès de Madeleine Ronchaud. Cette adhérente jusqu’à son entrée en maison de retraite avait créé à Vichy en 1975 le comité d’Allier de l’Unicef et l’avait présidé durant 25 ans.

 

 

Été 2011 : la polémique Colcombet-Carteret. Suite à la 4e Fête Napoléon III de 2011, l’ex-député de l’Allier (1988-1993 et 1997-2002) François Colcombet s’est élévé, dans une chronique du 12 mai de l’hebdo La Semaine de l’Allier, contre le fait que Vichy fasse honneur à l’Empereur. Dans le courrier des lecteurs du 26 mai, le président des Amis de Napoléon III de Vichy a ainsi répliqué au membre du PS (tendance Montebourg) cofondateur (puis président) du Syndicat de la magistrature qui avait ambitionné en vain sous l’ère Mitterrand le portefeuille de Garde des Seaux :

 

François Colcombet se permet, dans une chronique parue dans votre hebdomadaire le 12 mai, de vilipender (comme il en a l’habitude depuis de nombreuses années) l’empereur Napoléon III, initiateur de la France moderne en tous domaines.

 

Il récite encore, par aveuglement idéologique, le credo de Victor Hugo qui n’a jamais supporté que sa haute valeur n’ait pas été reconnue en 1848 par un maroquin ministériel. L’auteur aigri s’est vengé par sa plume, ses outrances haineuses étant reprises en paroles d’évangile par les prétendus républicains.

 

L’Ex-magistrat Colcombet qui n’a jamais obtenu non plus (de son Tonton) le moindre poste ministériel, montre une fois de plus sa mauvaise foi ou sa méconnaissance de l’histoire de la IIe République et du Second Empire (Napoléon III a été, lui, chef d’État pendant près de 22 ans).

 

Le coup d’État n’avait rien de « honteux ». Il a épargné, à ce moment là, une guerre civile entre Français. Il se justifiait surtout par le rétablissement du suffrage universel que l’Assemblée de la IIe République avait bafoué par la loi du 31 mai 1850 (réduisant d’un tiers l’électorat populaire) de manière absolument anticonstitutionnelle (articles 24 et 25 de la Constitution). Il a été immédiatement avalisé par le peuple à la majorité écrasante de 92 %, avant que 97 % des Français n’approuvent le retour à l’Empire un an plus tard ! Enfin, il a permis d’ouvrir la voie à 19 ans de prospérité économique (et sociale, pour l’époque, avec reconnaissance du droit de grève en 1864).

 

Les événements de décembre 1851 n’ont pas fait plus de 500 morts, contre le double en 1832 lors de la tentative de révolution décrite dans Les Misérables (funérailles du général Lamarque), contre 6.000 tués lors des journées de juin 1848, et contre 30.000 lors de la Commune qui résulte directement de l’émeute parisienne du 4 septembre 1870 chassant un Empereur qui avait obtenu 82 % des suffrages en Français au référendum du 8 mai précédent (la République, qui se proclamait démocratique, n’organisera le prochain référendum qu’en 1945, soit ¾ de siècle plus tard…).

 

Dans l’Allier, la prise de pouvoir réel par le Président de la République en titre (alors dans un système de cohabitation) n’a pas plu à quelques notables gauchissants du Donjon (on parlerait aujourd’hui de « gauche caviar ») qui ont entraîné leurs obligés. Sous n’importe quel régime, on ne prend pas sans risque les armes contre le pouvoir en place. Baudin en a été victime sur les barricades. L’assaut de Lapalisse, le 4 décembre 1851, par « les insurgés du Donjon » n’a fait qu’un mort : le gendarme Lemaire qui était du côté des forces de l’ordre. Le Prince-président sera reçu en triomphe à Lapalisse le 17 septembre 1852 ! Les personnes arrêtées ont été progressivement relâchées ou amnistiées, jusqu’à l’amnistie totale du 15 août 1859. Hugo a refusé, toujours par orgueil, cette main tendue de l’Empereur, préférant l’exil volontaire… du reste pour le meilleur des lettres françaises.

 

 

François Colcombet n’a pas manqué de contre-attaquer (directement, puis par son ami Prévereaud), ce qui a contraint Alain Carteret à adresser un second courrier des lecteurs qui a été publié le 4 août 2011 :

 

Par sa vindicte incessante (attaque gratuite de François Colcombet contre Napoléon III le 12 mai, récidive le 30 juin en le traitant de « terroriste » et moi-même « d’inconditionnel venimeux », poursuite par J.-P. Gaillard-Préveraud le 7 juillet), l’équipe de François Colcombet démontre que sa haine doctrinale et viscérale contre le dernier souverain de France, fondateur de la France moderne, est sans fin et sans limite…

 

Un mort (depuis le 9 janvier 1873) ne pouvant se défendre, il faut bien qu’un historien lucide se charge de rappeler la réalité des faits à propos de celui dont la dépouille est scandaleusement maintenue en Angleterre alors qu’il fut le premier président de notre république.

 

Tous les constitutionnalistes s’accordent sur l’insuffisance et la fragilité des institutions de la IIe République avec une Chambre unique et un mandat présidentiel court non immédiatement renouvelable. Tous les partis préparaient d’ailleurs en 1851 un coup d’État. Louis-Napoléon a seulement été le plus prompt. Il a été approuvé par les 92 % du peuple après avoir rendu le droit de vote à un tiers des électeurs qui en avaient privé en 1850. Il a fait respecter l’article 24 de la Constitution de 1848 qui indiquait expressément que « Le suffrage est direct et universel ».

 

Monsieur Gaillard-Préveraud se plait à parler de dictature dans son courrier. Il fait semblant d’ignorer que, quand l’ordre a été assuré en 1859 (d’où l’amnistie totale), l’Empire est devenu libéral et parlementaire. La guerre de 1870, provoqué par Bismarck et souhaité par la grande majorité des Français, est subie par l’Empereur qui se conforme démocratiquement au vote du Corps législatif. Il y était personnellement hostile, comme Thiers côté républicain. Ce n’est pas Napoléon III qui l’a perdue, mais la IIIe République naissante qui l’avait chassé dès le 4 septembre (une révolution, par définition « de gauche », est toujours légitime, tandis qu’un coup d’État est par contre toujours jugé de droite, donc « honteux »). C’est la République qui a cédé l’Alsace-Lorraine le 10 mai 1871 (six mois après son éviction) par le traité de Francfort. S’il n’avait pas été renversé le 4 septembre, Napoléon III aurait négocié la remise de quelques bastions de l’Est et, de plus, évité les 30.000 morts de La Commune. La IIIe République a fait pire que Sedan avec les déculottées de 1914 et de 1940 et n’a dû son salut qu’à l’arrivée des Américains, après quatre années de guerre.

 

Oui, aujourd’hui en 2011, en dépit des échecs et scandales de nos Républiques, on peut rester républicain (on est aussi démocrate dans les monarchies constitutionnelles européennes), tout en admirant l’œuvre de progrès économique et social accomplie par le Second Empire.

 

Entre-temps, le 28 juillet, François Colcombet avait continué ses invectives contre Napoléon III dans une chronique parlant de « l’épisode calamiteux du Second Empire » ! Un lecteur de Neuilly-le-Réal, Etienne Roché que nous ne connaissons pas, a pris le relais de la défense de Napoléon III en écrivant notamment le 11 août : « Napoléon III a plus fait pour la démocratie en France que les idéologues républicains ». Alain Carteret a décidé, pour sa part, de ne plus répondre aux incessantes agressions écrites de l’ancien maire (1995-2008) de Dompierre-sur-Besbre qui, pourtant né en 1937, se croit encore au XIXe siècle…

 

Les doctrinaires républicains poursuivent néanmoins leur offensive antibonapartiste. Le secrétaire général de l’association 1851 - Paul Cresp - fait à son tour publier un texte le jeudi 18 août dans le courrier des lecteurs, en deuxième page de La Semaine de l’Allier. Il reprend les notes que lui adresse depuis 2008 un certain André Meunier, domicilié (comme par hasard)… au Donjon ! François Colcombet profite enfin, comme d’habitude, de son statut de chroniqueur pour revenir encore le jeudi 1er septembre sur « la terrible repression » au coup d’État, comparant Napoléon III aux dictateurs arabes fraîchement débarqués. Visiblement, le bienfaiteur de la France au Second Empire empêche toujours François Colcombet de dormir, 160 ans après !

 

 

Samedi 24 septembre 2011  Marie-France Schmidt, agrégée d’espagnol, a donné la conférence « Isabelle II (1830-1904) reine d’Espagne » avec l’appui d’un diaporama. Le repas préalable a eu lieu à l’hôtel des Nations, 13 boulevard de Russie.

 

Le règne d’Isabelle II d’Espagne est très intéressant pour nous car il est directement lié à l’histoire de France et au Second Empire. Tout d’abord, Isabelle II descend de Louis XIV par son père Ferdinand VII (roi de 1814 à 1833), issu de Philippe V, petit-fils du roi-soleil. D’autre part, elle est la fille de Marie-Christine de Bourbon-Siciles, régente jusqu’en 1840 et amie de Napoléon III (qui l’a rencontrée le 5 juillet 1861, le lendemain de sa première arrivée à Vichy). Enfin, son exil imposé en 1868 conduit à la recherche d’un autre souverain en Espagne : ce sera le motif déclencheur de la guerre de 1870, avec la candidature Hohenzollern et la dépêche d’Ems.

 

Marie-France Schmidt est adhérente de notre association depuis 1988. Elle a été trois ans (1961-1964) professeur d’espagnol au lycée des Célestins de Vichy, avant de rejoindre l’université Edgar Faure de Vincennes, puis en 1992 Paris IV où elle a été maître de conférences à la Sorbonne jusqu’en 1998.

 

Sa biographie d’Isabelle II, publiée en janvier 2011 chez Pygmalion, met en évidence la difficulté d’un règne personnel confronté aux menées carlistes et révolutionnaires. La reine déchue, à la vie mouvementée (mariée à un cousin germain homosexuel et collectionneuse d’amants), vivra jusqu’au 9 avril 1904. Mère d’Alphonse XII, roi d’Espagne de 1874 à 1885, Isabelle III est donc à l’origine des actuels Bourbons d’Espagne : de Juan Carlos Ier, roi depuis 1975 à la mort de Franco.

 

 

Samedi 22 octobre 2011  Nicolas Chaudun a donné sa conférence « 1870 : un été en enfer », au Centre culturel Valery-Larbaud de Vichy devant un important auditoire qui l’a longuement applaudi. Le repas préalable au Quartier avait réuni 36 membres et sympathisants (dont Louis Frémont, un des fils de notre président fondateur). Trois nouvelles adhésions ont été recueillies : Velia Batit, Catherine et Philippe Gauthier, et Pierre Mena.

 

Nicolas Chaudun, fondateur en 2004 à Paris d’une maison d’édition d’arts qui porte son nom, est également un auteur s’intéressant particulièrement au Second Empire : son « Haussmann au crible » édité en 2000 par Syrtes a connu un grand succès.

 

En janvier de cette année, il s’est attaché - dans « L’été en enfer. Napoléon III dans la débâcle » - à décrire les souffrances physiques de Napoléon III qui a mis un point d’honneur, comme le faisait son oncle Napoléon, à conduire sur le terrain ses troupes à la guerre de 1870 face à la Prusse et à ses alliés d’Allemagne du sud.

 

Le récit de sa douloureuse chevauchée vers la défaite de Sedan est poignant. Dans un conflit qu’il était l’un des rares avec Thiers à ne pas vouloir, Napoléon III fait preuve d’un courage admirable (« J’ai dans les reins comme une pelote d’aiguilles qui me perforent les intestins »), d’autant plus qu’il n’avait aucune prise sur les opérations militaires.

 

Nicolas Chaudun a expliqué, avec grande aisance et totale clarté, cet enchaînement des faits qui de la fin 1869 à l’été 1870 a conduit au désastre de Sedan, puis à la chute du Second Empire. Napoléon III, affaibli par la maladie, engage le régime dans une voie parlementaire avec le ministère Emile Ollivier le 2 janvier 1870. Il ne songe qu’à tenir jusqu’à la majorité du Prine impérial. La conjoncture internationale et des séries d’événements de politique intérieure en décideront autrement…

 

 

Nouvelles adhésions : enregistrées lors de la conférence de Nicolas Chaudun

  • Velia Batit, apparentée à la famille Broustine
  • Catherine et Philippe Gauthier, propriétaires de la Demeure d’Hortense
  • Pierre Mena, futur Vichyssois
  • Françoise Perraud

 

 

Mardi 8 novembre 2011  Décès de Danielle Carteret, épouse de notre trésorier Dominique Carteret. Née Escazaux, Danielle avait dirigé de 1969 à 1992 l’auto-école François créée par son père en 1931 avenue Doumer, puis « La Maison de Kali » de 1992 à 1995, enfin la mercerie « Le fouillis » rue de l’Hôtel-des-Postes à Vichy entre 1995 et 2004.

 

 

Samedi 19 vovembre 2011  Michel Désarmaux a donné sa conférence « Les Beauharnais », au Centre culturel Valery-Larbaud de Vichy. Le repas avait préalablement réuni 27 adhérents au Midland, 4 rue de l’Intendance.

 

Il y a un an, le 30 octobre 2010, Michel Désarmaux avait entrepris la saga des familles Bonaparte et Beauharnais. Le temps lui a évidemment manqué pour traiter un aussi vaste sujet, réussissant déjà l’exploit d’évoquer les principaux Bonaparte. Membre du CA des Amis de Napoléon III de Vichy depuis juin 2009 (date de sa retraite, après 30 années comme Directeur général des services municipaux de Varennes-sur-Allier), Michel Désarmaux a repris son exposé consacré aux Beauharnais illustré par des séries de diapositives significatives (rassemblées avec talent par Patrick Kessler) pour concrétiser ses propos.

 

Il a commencé par décrire le tableau de Jean-Baptiste Régnault composé en 1810 (acuellement à Versailles) qui représente la scène du mariage de Jérome Bonaparte le 22 août 1907 aux Tuileries. On y voit presque tous les Bonaparte et Beauharnais de l’époque (avec conjoints), à l’exception de Lucien alors fâché avec son empereur de frère. Charles Bonaparte et Alexandre de Beauharnais, grand-pères de Napoléon III (lequel ne naîtra qu’en avril suivant), sont alors décédés et ne figurent donc pas sur la toile.

 

Alexandre de Beauharnais, grand père de Napoléon III, a ensuite initié cette galerie de portraits. Premier mari de Joséphine, le vicomte né en 1760 est mort très jeune (à 34 ans) le 23 juillet 1794, à quatre jours de la chute de Robespierre (Thermidor marquant de fairt la fin de la terreur).

 

Ont suivi les portraits saisissants de Joséphine (1763-1814), première épouse de Napoléon, et des deux enfants qu’elle a eus avant ses 20 ans avec le vicomte Alexandre de Beauharnais :

§  Hortense : née en 1783, elle est la mère de Napoléon III… et du duc de Morny. Elle est représentée par un vitrail Lusson en l’église Saint-Louis de Vichy.

§  Eugène : née en 1781, vice-roi d’Italie de 1805 à 1814, est décédé en 1824, à l’âge de 42 ans. Sa progéniture prendra le nom de Leuchtenberg dont son beau-père, roi de Bavière, l’avait fait duc.

 

Bien d’autres figures marquantes de la famille Beauharnais ont été évoquées par notre conférencier. Ainsi la fille aînée d’Eugène de Beauharnais, Joséphine de Leuchtenberg (même prénom que sa grand-mère), épousera-t-elle en 1823 le fils de Bernadotte (Oscar Ier, né de Désirée Clary en 1799) et sera reine de Suède de 1844 à 1857.

 

Le conférencier a brillement mis en évidence l’importante descendance actuelle des Beauharnais (nombre de têtes couronnées dans les pays nordiques), avec le paradoxe que Joséphine n’a pas eu d’enfant avec Napoléon Ier et que Hortense n’a pas eu de postérité avec ses trois fils légitimes ! Dernier fait, trop rarement soulevé, à propos de l’incident déclenchant la guerre de 1870 : Léopold de Hohenzollern, pressenti pour le trône d’Espagne, était autant un Beauharnais qu’un prince allemand ! Il n’y avait donc pas de quoi s’en offusquer à ce point, au point de faire naître trois conflits meurtriers avec l’Allemagne…

 

 

Jeudi 8 décembre 2011 : réunion annuelle du Conseil d’Administration. Le CA (Guy Coureaud et Marc Rochat étant de fait démissionnaires - Éliane Fontaine restant présidente d’honneur) aura lieu à 15 h 30 au domicile du président, 36 rue de la Viala, à Creuzier-le-Vieux. Sont convoqués les 19 administrateurs élus ou réélus lors de l’AG du 11 juin 2011 :
Dominique Balducchi, François Cantryn, Alain Carteret, Dominique Carteret, Colette Casanova, Colette Corre, Denise Corre, Michel Désarmaux, Christian Échaubard, Georges Frediani, Patrick Kessler, Georges Lautrey, Jean Meunier, Éric Paulet, Patrick Robin, Gérard Sallet, Jocelyne de Salins, Monique Verdier et Jeannine Viain.

 

 

2012

 

Samedi 21 janvier 2012  Hughes BRIVET, éditeur d’estampes (galerie d’art au 15 square de l’Hôpital, à Vichy), a donné la première conférence de l’année 2012 sur le thème : « Les peintres de Vichy au Second Empire ». Cette conférence a été aussi l’occasion de renouveler les cartes d’adhérents 2012 : cotisation de 30 euros (montant identique pour personne seule ou pour un couple) qui est inchangée depuis une dizaine d’années.

 

Hughes Brivet a ouvert en octobre 2010 une galerie d’art et d’estampes sous les arcades de la Source de l’Hôpital (au numéro 15, du côté « antiquaires »). Spécialiste des estampes des XIXe et XXe siècles (il les collectionne depuis l’âge de 16 ans), il assure aussi l’édition d’estampes contemporaines. Il propose également des gravures, des tableaux, des dessins, des aquarelles et évidemment des albums et des ouvrages illustrés sur les arts de 1800 à nos jours. Passionné par la richesse de Vichy, il connaît particulièrement bien les œuvres touchant notre ville.

Hughes Brivet a présenté les peintres et graveurs (vichyssois et artistes extérieurs) de l’époque 1852-1870 à Vichy, notamment : Bour, Henri Chacaton, Clerget, Dauzats, Lopisgich, Jean-François Millet, François Pierdon, Antoine Rivoulon, Armand Queyroy et Théodore Valerio. Certains étaient déjà connus. Bien d’autres ont été découverts… avec l’apport d’un diaporama permettant d’apprécier les œuvres. Beaucoup de ces élements se retrouveront dans prochain son livre sur « Les peintres d’Auvergne », en cours d’édition

 

 

Nouvelles adhésions : 14 enregistrées en décembre 2011, janvier et février 2012 :

  • Jacqueline Bailly, ex-comptable des Ets Gain, puis des Ets Pétillat (Soquino-Disque bleu)
  • Max Bras : industriel résidant à Clermont-Ferrand
  • Hughes Brivet, éditeur d’estampes à Vichy et conférencier le 21 janvier
  • Cordier François-Xavier, médecin anesthésiste, en retraite à Vichy depuis mai 2011
  • Gérard Debeuré, ancien professeur de philosophie au lycée de Presles, résidant à Ebreuil
  • Jean-Marie et Marie-Thérèse Deliège, de Saint-Hilaire (près de Bourbon-l’Archambault)
  • André Devillicitat, de Lavault Sainte-Anne (près de Montluçon)
  • Gaëtane di Franco : cadre de la Banque de France à Clermont-Ferrand
  • Paulette Gros : auparavant infirmière à Châlons et à Grasse
  • Claudie Jobert : présidente de Favéa (Femmes artistes de Vichy)
  • Michèle et Jean Lamy, ex-bijoutier réputé à Clermont-Ferrand
  • Jacques Lougnon : past-président 1980-1995 de la Sté d’Emulation du Bourbonnais
  • Josette et André Nouzille, ancien directeur de la Sté commerciale des eaux de Saint-Yorre
  • Philippe Rosaz, directeur technique 1974-1984 de Manurhin (alors 2.000 salariés) à Cusset.

 

 

Liste des 119 cotisants fin février 2012
(160 adhérents, avec 40 couples)

 

1

ANDRIEU Nicole & JM CHARLES

 

61

GROS Paulette

2

AVINAIN André et Babette

 

62

GUERS André

3

BAILLY Jacqueline

 

63

HACHE Emmanuel (Dr)

4

BALDUCCHI Dominique (Mme)

 

64

HAUTBOIS Monique

5

BARAT Guy (Saint-Leu-la-Forêt)

 

65

HENRY Robert et Bernadette

6

BARDIAU Hyane

 

66

HUGUET Bernard

7

BATIT Velia

 

67

JACQUET Agnès

8

BEAUZAC Paulette

 

68

JACQUIS Annie et Daniel

9

BERNARDET Marguerite

 

69

JOBERT Claudie & Ph. ROSAZ

10

BONNETON Claude (Mme)

 

70

KERDREL Laure de

11

BOUHNIK William

 

71

KESSLER Patrick et Viviane

12

BOUTIER Janine

 

72

LAMY Jean et Michèle

13

BRAS Max (Clermont-Ferrand)

 

73

LAUTREY Georges

14

BRESLE Marie-Thérèse

 

74

LAVAUD Mali

15

BRIAND Jean-Claude et Lilly

 

75

LEMAITRE Dom. & Jean-Paul

16

BRIVET Hughes

 

76

LÉPÉE Pierre et Madame

17

BROUSTINE Simone

 

77

LEQUIMENER Pierre (Paris)

18

CACHIN Maud

 

78

LOUGNON Jacques

19

CANTRYN François

 

79

LUDOT Bernard et Janine

20

CARTERET Alain et Michèle

 

80

MANSIER Adrienne

21

CARTERET Dominique (trésorier)

 

81

MARTIN ST-ETIENNE G. et M.

22

CARTERET Marie-France

 

82

MASSE Liliane

23

CASANOVA Colette

 

83

MATHIEU Jacques (Chevagnes)

24

CEDARD Michel et Mme

 

84

MAURIANGE Guy / Jeanne-Marie

25

CHAMBRON Patrick et Irène-Marie

 

85

MENA Pierre (Tréban)

26

CHAMPFLEUR (de) Michèle et J.

 

86

MERITET Bernard et Monique

27

CHARASSE Marcel

 

87

MEUNIER Jean

28

CLUZEL Marie-Christine

 

88

MEYZONNIER Lilienne

29

CLUZEL Michèle (Dr)

 

89

MILOSEVIC Bernadette

30

COMBE-BALDET Bernadette

 

90

MOURIN Michel et Catherine

31

CONSTANT Odette

 

91

MOUSSARD Anne-Marie

32

CORDIER François-Xavier (Dr)

 

92

MUGNIERY Colette (Dr)

33

CORNILLON Jeanne

 

93

NEBOIT-MOMBET Any (Dr)

34

CORRE Colette

 

94

NOIX Jean-Yves (Dr)

35

CORRE Denise

 

95

NOUZILLE André et Josette

36

COSTECALDE Georges (Domérat)

 

96

PARACCHINI Jacquel. et René

37

COUSSEAU Marie-Thérèse

 

97

PATIENT Cécile

38

DAIN Michel et Elisabeth

 

98

PAULET Éric

39

DAMPIERRE Anne de

 

99

PERRAUD Françoise

40

DEBEURÉ Gérard

 

100

PILOT Jean

41

DÉBORDES Jean (décédé 19 mars)

 

101

POMMIER Gabriel et Nicole

42

DELIÈGE Jean-Marie & M.-Th

 

102

POUGNIÉ Marguerite

43

DEMOULIN Colette

 

103

QUEROUX Roger et Nicole

44

DÉSARMAUX Michel et Marie

 

104

RETAIL Jeannine

45

DESMARETS Laure

 

105

RICHARD Jean et Gilberte

46

DEVILLICITAT André (Lavault)

 

106

ROBIN Patrick (Clermont-Fd)

47

DI FRANCO Gaëtane

 

107

ROUBEAU Pierrette

48

DUCROS Jean et Gisèle

 

108

ROUDAIRE Gérard et Colette

49

DUPUICH Suzanne (Paris)

 

109

SAINT-MARC Jacques

50

DURIN Roland et Mireille

 

110

SALINS Jocelyne de

51

ÉCHAUBARD Christian

 

111

SALLET Gérard et Madeleine

52

FONTAINE Éliane (past-prés.)

 

112

SCHMIDT Marie-France (Paris)

53

FOURNIOL Anne-Marie

 

113

TARDY Hubert

54

FREDIANI Georges et Denise

 

114

TOURNAIRE Henri et Hélène

55

GAILLARD Monique

 

115

VERDIER Monique

56

GARNIER Michel et Martine

 

116

VERGE Odile (Dr)

57

GAUTHIER Catherine & Phil.

 

117

VIAIN Jeannine

58

GILOT Alain

 

118

WATTRELOS Gabriel et Josée

59

GLASTRE Andjelka

 

119

WYSS-LABASQUE Françoise

60

GOUJON Louis et Janine

 

 

 

 

 

Samedi 25 février 2012  Denis Tillinac a donneé sa conférence « Dictionnaire amoureux du catholicisme », au théâtre du Centre culturel Valery-Larbaud de Vichy, devant près de 150 personnes. Le repas préalable à L’Escagot qui tette avait réuni 44 convives.

 

Denis Tillinac a passé cinq ans de sa turbulente adolescence à Vichy, de 1962 à 1967. Il résidait 31 rue Mounin avec ses parents (son père Roger, chirurgien-dentiste, et sa mère Paulette, originaire du Donjon) et ses deux sœurs Elisabeth et Anne.

 

Fidèle en amitié, l’ancien élève de Saint-Do et du collège de Cusset avait accepté fin 2003 d’écrire la préface du livre Napoléon III bienfaiteur (avec cette forte affirmation : «Vichy doit sa géographie urbaine, son architecture, son prestige et pour tout dire son âme à Napoléon III), en 2005 (le 25 novembre) de donner une conférence sur « La Pérennité du bonapartisme dans la vie politique française » et en février 2008 d’éditer le livre « Actes et paroles de Napoléon III » d’Alain Carteret aux éditions de La Table Ronde qu’il présidait alors.

 

Son franc-parler à l’opposé de la pensée unique en fait « un bon client » des médias : chroniques (Le Figaro, Valeurs actuelles, La Semaine de l’Allier, etc.) et émissions radio (RTL) et télévisées. Sa dernière formule, percutante, à la télé sur Napoléon III : « Vichy lui doit tout » !

 

Enrichissant son œuvre littéraire (près de 40 livres dont beaucoup ont reçu des prix) depuis sa villa familiale d’Auriac en Corrèze, il a publié en mars 2011 chez Plon un Dictionnaire amoureux du catholicisme dont il nous a parlé librement pendant près de deux heures, faisant preuve d’une immense culture et d’une finesse d’analyse assez exceptionnelle.

 

Le plus Vichyssois des écrivains célèbres (en activité : outre Valery Larbaud et Albert Londres) reviendra à Vichy le 31 mars pour dédicacer, à La Grande Librairie, son nouveau livre « Considérations inactuelles » publié par Plon.

 

 

1er mars 2012

 

Autres articles
du numéro 18
 :

Republique 1852
(par Gaël Nofri)

La Cochinchine

Les dragons

La microbiologie

Granier de Cassagnac

Le magazine Napoléon III publie, dans son numéro 18 de mars 2012, un article (annoncé en couverture) de quatre pages  d’Alain Carteret sur les « Grandes fêtes Napoléon III de Vichy ».

Le trimestriel, édité depuis 2008 par Soteca (du groupe Hommell) sous la direction de David Chanteranne, est disponible partout : en kiosques, dans les grandes surfaces, ainsi qu’à la Grande Librairie Tournaire de Vichy, rue Burnol. À lire absolument…

 

 

Jeudi 15 mars 2012  Décès de Madeleine de Kerdrel. La vicomtesse Madeleine Audren de Kerdrel, née Des Champs de Verneix en 1908, est décédée le 15 mars, à l’approche de ses 104 ans. Elle n’a cessé d’appartenir à l’association, depuis sa création en 1983, même si elle ne pouvait plus assister aux conférences depuis plusieurs années. Nos condoléances à sa famille, et notamment à sa sœur, la comtesse Anne de Dampierre qui, à 101 ans, est toujours une fidèle adhérente de l’association.

 

Lundi 19 mars 2012  Décès de Jean Débordes. Né le 20 avril 1920, Jean Débordes est décédé le lundi 19 mars 2012. Bras droit du maire Pierre Coulon depuis les années 1950, puis du docteur Jacques Lacarin jusqu’à la fin de son mandat en 1989, il avait consacré sa retraite à l’étude de l’histoire de la ville de Vichy et du Bourbonnais. Il a publié de nombreux ouvrages sur Vichy (Pierre Coulon, la Compagnie fermière, Vichy au fil de ses rues) et sur la période 1940-1944 (Vichy capitale, la Résistance dans l’Allier, etc.). Jean Débordes avait été frappé par la perte de son épouse Jacqueline le 19 septembre 2010.

 

 

Samedi 24 mars 2012  Gérard SALLET a donné sa conférence « Gustave Eiffel », à 15 h 30, au Centre culturel Valery-Larbaud de Vichy. Le repas préalable a reuni 28 convives à la Rotonde du Lac.

 

Gérard Sallet, qui nous avait déjà conté le 28 novembre 2008 la vie de Ferdinand de Lesseps, a encore passionné les nombreux auditeurs (la salle Caillois était comble) avec la présentation, sous forme de diaporama, de la carrière exceptionnelle de Gustave Eiffel (1832-1923), héros français de la technologie.

 

Sa tour a été le l’édifice le plus haut du monde : c’était en 1889 pour la 4e exposition universelle organisée par la France, après les deux expositions du Second Empire (1855 et 1867) et celle de 1878 sous la présidence de Mac Mahon, l’ancien maréchal de Napoléon III. La tour Eiffel est restée le symbole de Paris et de la France, même si ses 300 mètres ont été dépassés en 1930, puis écrasés en 2010 par la tour de Dubaï (828 m). L’immense Gustave Eiffel (1832-1923) ne mesurait que 1,65 m. Mais quel génie et quelle audace pour un ingénieur devenu chef d’entreprise !

 

L’ingénieur (chimiste de formation !) a été formé et s’est révelé sous le Second Empire (centralien). Il est chargé en 1858, à 26 ans, salarié de la Sté Charle Nepveu-Pauwels, de construire le pont ferroviaire de Bordeaux (passerelle inaugurée le 25 août 1860). Il se met à son compte en 1866, avec ateliers à Levallois-Perret. C’est en patron qu’il élève en 1869 dans l’Allier les viaducs de Rouzat (180 m de long et 59 m de haut) et de Neuvial (160 m de long et 49 m de haut) sur la Sioule. Ces ouvrages sont situés à 25 km de Vichy, près de Bègues, pour la ligne du PO Gannat-Commentry qui sera ouverte le 19 juin 1871.

 

La gare de Budapest, le pont sur le Douro au Portugal, l’ossature de la statue de la Liberté de Bertholdi, le viaduc de Garabit de 1884 et la tour Eiffel achevé pour l’exposition de 1889 (2 millions de personnes osent visiter la tour) ont été ensuite ses grands exploits. L’homme d’affires multiplie les contrats à l’étranger, partout dans le monde. Le patriarche meurt en 1923 à 91 ans, veuf depuis 1877 avec cinq enfants, quelques jours avant le décès de son gendre et collaborateur Adolphe Salles (marié à sa fille aînée et préférée Claire).

 

 

Samedi 28 avril 2012  Bruno BESSON, président de la Société musicale de Vichy, a donné sa « conférence musicale » La Société musicale de Vichy 1862-2012 : 150 ans de musique, à 10 h 30 dans l’auditorium Eugénie du Casino (et non au CCVL, comme d’habitude).

 

Cette conférence, avec extraits du répertoire, était intégrée dans la Fête Napoléon III puisque c’est le 150e anniversaire de la création de la plus ancienne association de Vichy fondée en 1862 à l’occasion de la seconde cure de Napoléon III à Vichy. La bannière offerte par l’Empereur en 1864 à la Société musicale sera exposée. L’accès à la conférence était donc totalement gratuit pour tous : adhérents et même non adhérents. Exceptionnellement, il n’y a pas eu de repas préalable « association », du fait des multiples animations qui se déroulent dans Vichy tout au long de la journée.

 

Cette conférence de Bruno Besson a été suivie, à 15 heures, d’une conférence avec diaporama par le docteur Patrick KESSLER, notre dynamique adhérent et membre du Conseil d’administration, sur la GARE de VICHY (due à Napoléon III qui la découvre le 11 juillet 1862 an arrivant pour sa deuxième cure), dont on a également fêté le 150e anniversaire de son ouverture.

 

27-29 avril 2012
Ve Fête Napoléon III de Vichy

 

 

Quelques temps forts :

 

 

Vendredi 27 avril

Opéra bouffe : « Une nuit chez Jacques Offenbach »

au Théâtre-Opéra de Vichy, à 20 h 30  - Tarif unique : 25 euros.

 

Samedi 28 avril

  • Conférence : La Société musicale de Vichy (créée en 1862), par Bruno Besson (à 10 h 30 à l’auditorium Eugénie)
  • Conférence : La gare de Vichy (ouverte en 1862), par Patrick Kessler (à 15 heures à l’auditorium Eugénie du Casino)

§  Conférence : Emile Waldteufel pianiste d’Eugénie, par Alexandre Sorel (à 16 h 30 à l’auditorium Eugénie du Casino)

  • Dîner musical, animé par Chamlumière : salle Berlioz du Casino, de 20 heures à minuit (49 euros) : 280 participants.

 

Dimanche 29 avril

Ø  15 heures : Grand défilé en Centre-ville (par un beau soleil, après un mois de pluie !)

Ø  16 h 30 : Danses sur l’esplanade du Casino (arrivée du défilé)

Ø  18 heures (à 20 h30) : Grand bal, salle Berlioz (2 heures ½ de spectacle) - Entrée : 3 euros.

 

De multiples autres animations sont proposées ce week-end :

1.      Campement des Zouaves dans le parc Napoléon III

2.      Balades en calèche,

3.      Visites guidées théâtralisées, avec jacques Crouzat et JY Bordesoult

4.      Exposition « Crinolines et mode Second Empire » (de Nathalie Harran), au Casino,

5.      (avec exposition de la chaise au porteur de l’impératrice Eugénie, de août 1859)

6.      Ateliers et petits métiers de l’époque,

7.      Théâtre de Guignol, dans le parc des Sources

8.      Jeu « Les Mystères au Palais », dans le Grand Casino,

9.      Danses sur l’esplanade des Quatre-Chemins,

10.   Vitrines Second Empire au square des antiquaires (Source de l’Hôpital),

11.   Présentation, par Philippe Fumoux, de « l’absinthe de Vichy » au Grand marché.

 

 

Dimanche 6 mai 2012 : décès de Jean PILOT. Né le 14 juillet 1922, Jean Pilot est décédé le 6 mai 2012, à l’approche de ses 90 ans. Sa grande modestie ne laissait pas supposer qu’il avait été chef d’entreprise, patron d’importantes tréfileries vers Saint-Chamond (Loire). Il était, par son épouse, de la famille des architectes Percilly-Brière, réputée par nombre de constructions à Vichy depuis la Belle Époque.

 

 

Samedi 19 mai 2012  François CANTRYN, directeur honoraire de la Banque de France, a donné la conférence « Zola : faussaire du Second Empire », à 15 h 30 au CCVL, après un déjeuner au Grand Café (ex-La Restauration).

 

Zola et Hugo ! Ces géants de notre littérature au XIXe siècle ont grandement contribué au discrédit de Napoléon III : Hugo dès 1850 avec une violence inouïe contre celui qui a osé lui refuser un poste ministériel ; et Zola, de 1871 à 1893, par sa série de vingt romans des « Rougon-Macquart ».

 

Ainsi Germinal, le roman le plus populaire de Zola, publié en 1885, situe l’action en 1866-1867 au Second Empire, alors que l'auteur s’inspire de la grève des mines d’Anzin qui a duré du 21 février au 17 avril 1884. Zola s’était rendu une semaine sur place pour enquêter minutieusement. Il n’hésite pas à avancer de 18 ans le conflit social pour condamner le régime impérial ! Alors Zola peut-il être qualifié de « faussaire » ?

 

François Cantryn, qui nous a déjà donné deux belles conférences en 2006 (Théophile Gauthier) et 2011 (Les banques au Second Empire), a fait part de ses analyses, étayées par des preuves concrètes. Zola ne voit sciemment que le côté noir du Second Empire qu’il sélectionne et exagère.

 

Un débat animé a fait suite à la conférence, avec l’intervention de Jacques Thierry vantant les qualités littérarires de Zola. Alain Carteret a ajouté au passif de Zola son roman de 1894 sur Lourdes. Zola s’était rendu sur place en août 1892 et avait « interviewé » deux malades, mourantes car au dernier stade de la tuberculose : Marie Lebranchu (La Graviotte dans le roman) et Marie Lemarchand, Dans son roman, Zola les fait mourir peu après leur retour de pélerinage. Mensonge volontaire pour contester les miracles, puisque les deux guérisons sont reconnues « miraculeuses » par l’Eglise le 6 juin 1906. Marie Lebranchu ne décédera que 28 plus tard, en 1920 !

 

Le repentir d’Émile Zola a été publié dans le journal Le Gaulois en août 1895 : « J’avais grandi au roulement des foudres de Victor Hugo : Napoléon le Petit était pour moi un livre d’histoire d’une vérité absolue […] Mais j’en suis revenu depuis…  » Zola poursuit avec un éloge de l’Empereur : « un brave homme, hanté de rêves généreux, incapable d’une action méchante, très sincère dans l’inébranlable conviction qui le porte à travers les événements de sa vie qui est celle d’un homme prédestiné, à la mission absolument déterminée, inéluctable, l’héritier du nom de Napoléon et de ses destinées. Toute sa force vient de là, de ce sentiment des devoirs qui lui incombent » ! Zola fait amende honorable, mais trop tard : le mal est fait !

 

 

Samedi 9 juin : L’Assemblée générale des Amis de Napoléon III de Vichy s’est tenue le samedi 9 juin à l’hôtel Thermalia. Alain Carteret, président depuis 2004, a mis en évidence la bonne santé de l’association, tant pour le nombre d’adhérents (160), la qualité des conférences mensuelles, l’engouement suscité par les Fêtes Napoléon III (5e édition fin avril 2012), que pour la tenue des comptes.

 

L’élection au Conseil d’administration a vu le renouvellement des mandats de Michel Désarmaux, Jean Meunier et Monique Verdier. Par contre, Guy Coureaud et Georges Frediani, administrateurs de longue date, ont souhaité quitter le CA et ont été chaleureusement félicités pour leur action. Le bureau reste inchangé avec Colette Corre et Éric Paulet vice-présidents, Christian Echaubard secrétaire général et Dominique Carteret trésorier (épaulé par Georges Lautrey). L’assemblée a voté le maintien des tarifs : cotisation annuelle à 30 euros, entrée aux conférences à 2 euros pour les adhérents et à 5 euros pour les auditeurs extérieurs.

 

Le nouveau programme des conférences 2012-2013 a été annoncé :

 

 

Conférences Fin 2012

 

Les conférences ont lieu à 15 h 30
au Centre culturel Valery-Larbaud
15 rue Foch - Vichy

Samedi 22 septembre 2012

Dr Janine NEBOIT-MOMBET
Docteur en médecine - Docteur ès lettres

« Arcachon : un double miracle »

 

 

Samedi 27 octobre 2012

Bernard BOULEAU
Auteur de trois livres sur Napoléon III

« Napoléon III : mes 28 premières années
(1808-1836) »

 

Samedi 1er décembre 2012

Stève SAINLAUDE
Agrégé d’histoire

« Napoléon III et les Etats-Unis
pendant la guerre de Sécession »

 

Premier Semestre 2013

 

Samedi 26 janvier 2013

Thierry CHOFFAT
Président des Vosges napoléoniennes

« Les associations napoléoniennes »

 

Samedi 23 février 2013

Juliette GLIKMAN
Professeur de Faculté

« Napoléon III prisonnier au fort de Ham »

 

Samedi 23 mars 2013

Ronald ZINS
Président de l’Académie Napoléon

« Lyon : un patrimoine
modelé par Napoléon III »

 

Samedi 20 avril 2013

Guy BARAT
Président de « Saint-Leu Terre d’Empire »

« Saint-Leu-la-Forêt
sanctuaire des Bonaparte »

 

Samedi 25 mai 2013

Reynald SECHER
Éditeur et auteur de « Napoléon III en BD »

« 
La Vendée :
du génocide au mémoricide »

 

La 6e Grande Fête Napoléon III de Vichy
aura lieu les 26, 27 et 28 avril 2013

 

 

13 juillet 2012 : Le Magazine Napoléon III de David Chanteranne sort en kiosque un second numéro spécial : ce Hors Série n°2 qui fait suite au Hors Série n°1 publié en février 2011 sur l’Armée de Napoléon III et rédigé par Louis Delpérier.

 

Cet Hors Série, intitulé« Napoléon III le provincial », conçu et écrit par Alain Carteret, débute par les principaux voyages de Napoléon III en province, notamment en 1852, 1858 et 1860.
On découvre l’immense popularité de l’Empereur et les transformations qui ont modernisé les villes sous le Second Empire.

 

Il offre ensuite un vaste panorama des « sites napoléoniens III », avec de nombreuses illustrations d’époque et des photos d’aujourd’hui. Sept pages présentent Vichy et six Biarritz. Lapalisse, Moulins, Montluçon et Clermont ne sont pas oubliés !

 

Cet album, édité par Soteca (14,90 €), comble une lacune des ouvrages sur le Second Empire qui se bornent généralement à n’évoquer « que le Paris Haussmann » érigé en plus belle capitale du monde. Or, en 1865, la province comptait 36 millions d’habitants pour seulement 1,8 million de Parisiens…

 

 

 

Mardi 4 septembre 2012 : décès de Guy COUREAUD. Né en février 1923, Guy Coureaud est décédé, à 89 ans, le 4 septembre 2012. Il repose au cimetière des Bartins à Vichy. Il avait fait carrière dans la comptabilité publique, notamment auprès des collectivités locales. Une fois retraité, il assurait la trésorerie de plusieurs associations, notamment celle des Amis de Napoléon III jusqu’à fin 2004, avant de devenir vérificateur aux comptes. Particulièrement érudit et méthodique, il avait dressé des séries de généalogies dans nos notes de liaison. Son épouse Fernande est ensuite décédée début février 2013.

 

 

Samedi 22 septembre 2012  Docteur Janine NEBOIT-MOMBET, docteur en médecine et docteur ès lettres, a donné la première conférence du nouveau cycle « Arcachon : un double miracle », à 15 h 30 au CCVL, après un déjeuner au Stade aquatique de Bellerive (lieu d’entraînement de Michael Phelps mi-juillet pour la préparation aux JO de Londres).

 

Un décret impérial du 2 mai 1857 a fondé cette commune, par partition de territoires de La Teste de Buch (où se trouve encore la dune du Pyla), avec Alphonse Lamarque de Plaisance comme premier maire. C’est une création des frères Pereire, banquiers bordelais qui vont créer la station balnéaire réputée contre la tuberculose. La gare (ex-Agen) ouvre dès le 26 juillet 1857 (après liaison de 5 km entre La Teste et Arcachon). La loi d’assainissement des Landes de Gascogne du 19 juin 1857 lance la plantation des pins (la tempête Kaus du 24 janvier 2009 a ravagé un tiers des superficies). La « ville d’hiver » est aménagée. Napoléon III « le provincial » visitera, avec Eugénie et le Prince impérial, Arcachon le 10 octobre 1859 (où il n’est resté que 1 h 30 en raison des orages) et le 4 octobre 1863 (en compagnie de Mérimée).

 

Docteur Janine Neboit-Mombet a détaillé l’histoire de cette charmante station balnéaire, depuis l’intervention de Thomas Illyricus en 1819. Nombre de réalisations du Second Empire existent encore aujourd’hui : la basilique Notre-Dame achevée en 1861 face à l’océan, la chapelle ND des Passes au Moulleau (avec sa Vierge de l’Avent) du 24 mai 1864, le belvédère de Paul Régnauld de 1863 également appelé Observatoire Sainte-Cécile, le musée aquarium créé par l’abbé Xavier Mouls en 1867, le parc à huîtres dans le bassin (avec le naturaliste Victor Coste), etc. Ainsi, Louis Veuillot a-t-il écrit dans L’Univers : « Ce désert de sable devint une Californie ». Par contre, le célèbre Casino mauresque, inauguré le 16 août 1863, a été détruit par un incendie le 18 janvier 1977. Le Buffet chinois, ouvert en juillet 1864, a disparu dès 1882.

 

Familière des lieux et membre de notre association, notre conférencière nous avait déjà passionnés le 24 avril 2010 dans une conférence sur « Les relations France-Russie sous le Second Empire ».

 

De nouveaux adhérants nous ont rejoint : Ida Nicolas, Jean-Claude et Christine Thiercelin (résidant à Paris) et Michelle Papon.

 

 

Vendredi 12 octobre 2012 : décès de Colette Casanova, née en 1924, une des fondatrices de notre association. Membre du Conseil d’administration, elle suivait fidèlement nos conférences. Passionnée d’arts et d’histoire, elle aimait aussi beaucoup les voyages, tout en appréciant particulièrement sa ville. Nous regrettons déjà sa présence agréable et souriante.

 

 

Samedi 27 octobre 2012  Bernard BOULEAU a donné la seconde conférence du nouveau cycle « Napoléon III : mes 28 premières années 1808-1836 », à 15 h 30 au CCVL, après un déjeuner au Quartier latin.

 

Bernard Bouleau, professeur d’économie à la l’Université de Créteil, consacre sa récente retraite dans la région de Saumur à sa passion : l’histoire, notamment celle de Napoléon III dont il a imaginé en 2010 un journal apocryphe intitulé « Le Mémorial de Chislehurst », comme les « Mémoires » du baron d’Ambès (qui serait un certain Albert D’Almbert ayant rencontré Napoléon III à Arenenberg dès août 1833 et l’ayant suivi partout pendant 40 ans juqu’à son décès en 1873) publiés en 1909.

 

Le livre est écrit comme un roman autobiographique à la première personne : l’empereur se confie, en commençant, dans le premier tome 1808-1848, par sa jeunesse pendant la Restauration et la Monarchie de Juillet. Le second tome de septembre 2011 porte sur ses quatre années de présidence de la République. Enfin deux nouveaux tomes couvrant 1852-1873 sont à paraitre en 2013.

 

C’est cette partie initiale, jusqu’à la tentative avortée de coup d’État à Strasbourg le 30 octobre 1836, que l’auteur nous a conté : éducation à Arenenberg en Suisse, études à Augsbourg avec son précepteur Philippe Le Bas, voyages à Rome où résident plusieurs Bonaparte, formation militaire à Thoune dirigée par le colonel Dufour, insurrection début 1831 en Romagne avec les Carbonari et son frère aîné (âgé de 27 ans) qui décède à Forli le 18 mars, premier exil de trois mois à Londres, retour à Arenenberg et premiers ouvrages (dont Rêveries politiques de mai 1832 et son Manuel d’artillerie), prétendant depuis la mort du Roi de Rome le 22 juillet 1832, projet de mariage avec sa cousine la Princesse Mathilde (fille du roi Jérôme et sœur de Plon-Plon).

 

L’exposé, avec illustrations, de Bernard Bouleau a permis de mieux comprendre comment un adolescent romantique s’est forgé un caractère lui permettant d’accéder au poste de président de la République, puis d’empereur…

 

 

Samedi 1er décembre 2012. À l’occasion d’un colloque sur « Napoléon et les femmes » le samedi 1er décembre, la ville de Rueil-Malmaison a organisé un Salon du livre Premier et Second Empire. Ce Salon était placé sous la présidence de Jean-Marie Rouart, auteur d’un « Morny voluptueux au pouvoir » en 1995 et cet été de Napoléon ou la destinée. JM Rouart étatit d’ailleurs présent à Vichy le samedi précédent 24 novembre (à 14 h 30) pour une interview à l’Aletti Palace par Sylvain Beltran. De nombreux auteurs venus en conférenciers à Vichy (David Chanteranne, Raphaël Dargent, Jean Sagnes) et à venir (Stève Sainlaude, Ronald Zins et Juliette Glikman) ont dédicacé leurs ouvrages. Alain Carteret a également participé à ce salon, pour présenter le Hors Série n° 2 Napoléon III le provincial publié en juillet dernier par le magazine Napoléon III et l’ouvrage Vichy Cité Napoléon III qui en est à sa quatrième édition depuis sa première sortie en 2009.

 

 

Samedi 8 décembre 2012  Stève Sainlaude a donné sa conférence « Napoléon III et les Etats-Unis pendant la guerre de Sécession », à 15 h 30 au CCVL. Le repas préalable (24 convives) avait lieu au restaurant L’Escargot qui tette, rue de Paris.

 

Cette conférence, initialement prévue le samedi précédent 1er décembre, avait été décalée au 8 décembre car Stève Sainlaude et Alain Carteret avaient été invités à participer au Salon du livre Premier et Second Empire de Rueil-Malmaison.

 

Le mardi 6 novembre 2012, Obama battait Romney à la présidence des Etats-Unis. Un même 6 novembre, mais en 1860 soit 152 ans plus tôt, Lincoln était élu président. L’élection d’un partisan de l’abolition de l’esclavage provoque la sécession de la Caroline du Sud, rapidement suivie par d’autres États qui se regroupent en une Confédération avec siège à Richmond et Jefferson Davis comme président. Ainsi s’engage le 12 avril 1861 (fort Sumter) une effroyable guerre civile qui va durer quatre ans jusqu’à la reddition d’Appomattox du 9 avril 1865 (le sudiste Robert  Lee se soumet à Grant) et entraînant la mort de 620.000 américains.

 

Napoléon III penche nettement en faveur du Sud dont le coton est indispensable à nos filatures (700.000 emplois). Il y voyait aussi, comme en Italie ou en Pologne, une application du Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Le commissaire sudiste John Slidell (1793-1871) se déplace à Vichy le mercredi 16 juillet 1862 pour convaincre, durant une heure dix minutes à la villa Strauss, l’Empereur d’aider et de reconnaître la nouvelle Confédération. Loin d’être l’autoritaire caricaturé par les Républicains, Napoléon III sera réceptif aux arguments opposés de ses ministres successifs des Affaires étrangères (les deux Edouard : Thouvenel, puis Drouyn de Lhuys)…

 

Stève Sainlaude, agrégé d’histoire et grand spécialiste des relations franco-américaines (thèse et deux livres sur le sujet), a développé avec la plus grande clarté l’impact de cette guerre de Sécession sur la politique étrangère du Second Empire. C’est une partie qui se joue à quatre : les deux belligérants, l’Angleterre (ex-pays colonisateur) et la France (qui s’inquiète de l’expansionnisme des Etats-Unis au détriment du Mexique où Napoléon III pense implanter un Etat latin catholique). En 1865, la victoire du Nord, résolu à appliquer la doctrine de Monroe de décembre 1823 (L’Amérique aux Américains), décourage la France de poursuivre son engagement au Mexique.

 

 

Mardi 11 décembre 2012. Réunion du Conseil d’administration des Amis de Napoléon III de Vichy, à 15 heures, au domicile de son président Alain Carteret à Creuzier-le-Vieux. Il sera fait le point sur les activités et les comptes de l’année civile 2012. Pour le 30e anniversaire de l’association (fondée le 16 avril 1983 par le docteur Frémont), est-il utile de prévoir des manifestations en plus de la VIe Grande Fête Napoléon III de 26, 27 et 28 avril 2013 ?

 

 

Samedi 26 Janvier 2013  Thierry CHOFFAT, président des Vosges napoléoniennes, a donné sa conférence « Les Associations napoléoniennes », à 15 h 30 au CCVL.

 

La profusion d’associations se consacrant à l’histoire des deux empires napoléoniens (exemples dans le cadre ci-dessous : sans compter les nombreuses sociétés de reconstitution historique ou de danses, les Amis des musées, les associations de personnages comme Emile Ollivier ou Murat, etc.) méritait une conférence particulière qui - semble-t-il - n’avait jamais été faite.

 

 

Thierry Choffat, docteur en sciences politiques, est maître de conférences à l'Université de Nancy-Lorraine. Il était particulièrement bien armé pour apporter les multiples éclaircissements (circonstance et date de création, vocation particulière, activités notables, principaux dirigeants, relation avec les autres organismes) puisqu’il a été vice-président du Souvenir Napoléonien de 2005 à 2010 et préside les Vosges Napoléoniennes depuis 2010.

 

Thierry Choffat connaît bien Vichy. Il donnait le 27 octobre 2001 sa conférence « La politique sociale de Napoléon III ». Il était à nouveau présent au CCVL le 25 mai 2003 pour une conférence sur Victor Duruy. Il revenait le 23 septembre 2003 à l’Aletti Palace pour présider le colloque « Les Napoléon et l’Europe » et exposer lui-même le thème « Les Napoléon et le principe des Nationalités ». Ce colloque a fait l’objet de la revue N° 451 du Souvenir Napoléonien en février 2004. Sa dernière conférence à Vichy, sur le Bonapartisme de 1870 à nos jours, remonte au 30 avril 2005, il y a déjà presque sept années ! Il avait alors attribué le prix 2005 du CERB (Centre d’Etudes et de Recherches sur le Bonapartisme, fondé en 1997) au livre Napoléon III bienfaiteur de Vichy et de la France (présenté dans le numéro 24 du CERB en mai 2004). En janvier 2006, Thierry Choffat a également publié le poème d’Alain Carteret sur « Napoléon III à Vichy » dans le numéro 28 du CERB, avant qu’ils ne se retrouvent le 20 juillet 2008 à Plombières pour le 150e anniversaire de l’entretien entre Napoléon III et Cavour en 1858.

 

Au cours de sa conférence d’une heure trente, avec diaporama, Thierrt Choffat a naturellement insisté sur le Souvenir Napoléonien, (fondé en 1937 à Nice par Eugénie Gal sous le nom de Société d’Histoire Napoléonienne) principal organisation en nombre d’adhérents : environ 3.500 personnes) et lié à la Fondation Napoléon par le biais du legs de Martial Lapeyre (1904-1984) comprenant notamment l’immeuble du 82 rue de Monceau (8e arrondissement). Pour conclure sur le succès grandissant des associations napoléoniennes, Thierry Choffat a évoqué l’efficacité des sociétés de reconstitution historique (plutôt Premier Empire) ou de danses (plutôt Second Empire) qui permettent de déliver de manière vivante des messages historiques au grand public.

 

 

Samedi 23 février 2013  Juliette Glikjman, maître de conférences à Sciences-Po Paris, a donné sa conférence « Napoléon III prisonnier au fort de Ham », à 15 h 30 au CCVL. Le repas préalable a eu lieu au restaurant du Café des Arts.

 

Après l’échec du coup d’État de Boulogne-sur-Mer le 6 août 1840, le futur Napoléon III est condamné à « la prison à perpétuité » : Comment de temps cela dure-t-il ? demandera-t-il avec humour !

 

Il est emprisonné, à compter du 7 octobre 1840 pour presque six ans dans la forteresse de Ham, dans la Somme (Picardie) à 20 km au sud de Saint-Quentin. Son évasion rocambolesque du 25 mai 1846, sous le déguisement du jeune maçon Alphonse Pinguet (20 ans), lui vaudra ensuite le surnom de Badinguet.

 

Juliette Glikman a publié en février 2011 chez Aubier le livre Louis-Napoléon prisonnier : du fort de Ham aux ors des Tuileries. Debout, sans notes, elle nous a raconté pendant une heure avec la plus grande précision la vie à Ham du prisonnier qui a tenté de joindre l’utile (lectures et publications) à l’agréable (visiteurs et liaison romanesque avec La Belle sabotière). Cette détention fut un tournant dans la destinée de Louis-Napoléon Bonaparte.

 

 

Adhésions 2013

Nous avons eu le plaisir d’accueillir dans l’association de Vichy, depuis la fin 2012 :

  1. Bertrand BELLAN
  2. Joséphine CASULA
  3. Régine DUPEROUX
  4. Jean-Louis et Maria Rosa FIGUET
  5. Michèle PAPON
  6. Françoise ROTTAT
  7. Annecy ROUHER-VAUCHERET
  8. Danielle STOYANOV
  9. Jean-Claude et Christine THIERCELIN
  10. Louisette et Joseph PALLUAUD

 

Par ailleurs, nous déplorons les décès de Jean RICHARD le 22 décembre 2012 et de Madame Fernande COUREAUD début février 2013 (son mari Guy étant décédé le 4 septembre 2012).

 

 

Samedi 23 mars 2013  Ronald ZINS, président de l’Académie Napoléon, a donné sa conférence « LYON : un patrimoine modelé par Napoléon III», au CCVL devant une salle pleine. Le repas préalable s’était tenu au Midland, rue de l’Intendance.

 

La fête des lumières avec la Vierge dorée de Fabisch à Fourvière, le parc de la Tête d’or, les grandes avenues et places (la rue impériale de 1 km devenue rue de la République et la rue de l’Impératrice devenue rue Herriot) de la Presqu’île entre les places des Terreaux (mairie rénovée) et Carnot (alors place Napoléon), le Palais de la Bourse de René Dardel (inauguré par le couple impérial le 25 août 1860), la gare de Perrache (Cendrieux en 1857)… autant de créations dues au Second Empire où « le Haussmann de Lyon » s’appelait Claude-Marius VAÏSSE, à la fois maire, préfet et sénateur… Le maréchal de CASTELLANE (1788-1862), une personnalité originale (strict sur le règlement, mais libre avec les dames), a aussi joué un rôle considérable comme gouverneur militaire de Lyon.

 

Ronald Zins, auteur d’une quinzaine d’ouvrages dont Les Maréchaux de Napoléon III en 1996 chez Horvath et la biographie du Maréchal Lannes en 1995 (rééditée en 2009 chez Horace Cardon), connaît parfaitement toute l’histoire de Lyon et notamment le patrimoine du Second Empire à Lyon. Le 28 septembre 2002, il nous avait donné une conférence sur « Spicheren 6 août 1870 ».

 

Ronald ZINS a présidé, de 2005 à fin 2008, le Souvenir Napoléonien, la plus importante institution napoléonienne. C’est lui qui a instauré la messe du 9 janvier à Saint-Augustin, en hommage à Napoléon III (jour de son décès). Il préside aujourd’hui l’Académie Napoléon, société savante étudiant les deux empires avec organisation de colloques et publication d’une revue (deux numéros par an).

 

Devant une salle pleine et comblée, Ronald ZINS a passé en revue, avec un diaporama Poweroint, les importantes réalisations du Second Empire en matière urbanistique, en insistant sur les grandes avenues de la presqu’île et les décorations des immeubles.

 

 

Mardi 16 avril 2013 : déjà 30 ans…

 

L’association des Amis de napoléon III de Vichy passe, ce jour, le cap des 30 ans. En effet, l’association a été fondée le samedi 16 avril 1983 lors d’une réunion constitutive qui s’est réunie au Centre culturel Valery-Larbaud (salle Constantin-Weyer, côté Expositions aujourd’hui, 20 rue Foch). L’initiative venait de l’association de Paris créée fin 1966, par son responsable au développement Louis Quais. Le premier président fut le docteur Jacques FRÉMONT 1903-1999 (fils du Dr Victor Frémont, constructeur de l’actuel Aletti Palace en 1912). Maître Eliane Fontaine était vic-présidente, dans un bureau où figuraient notamment Jocelyne de Salins, André Corre (trésorier et organisateur des voyages annuels sur tous les sites Napoléon III d’Europe) et le notaire François Chateau.

 

La première conférence eut lieu le samedi 1er octobre 1983. Donnée par Julien MALLET, nouveau président de Paris après le décès le 5 mai 1983 du président fondateur Dr Maurice VEILLET, elle portait sur le « Panorama du Second Empire ». Les statuts ne furent officiellement déposés que le 3 février 1984 à la sous-préfecture de Vichy. L’existence de l’association est reconnue au JO publié le 21 février 1984, sous le numéro n° 003300 / 4.193. Dès l’été 1984, une première manifestation importante était organisée, avec la venue du PRINCE NAPOLÉON qui inaugurait le dimanche 8 juillet 1984 l’Esplanade Napoléon III (à 16 h 32, entre le Grand Etablissement thermal et la Galerie Napoléon III) avec le maire de Vichy (maire de 1967 à 1989), le docteur Jacques LACARIN. Ce même 8 juillet 1984, s’ouvrait salle Napoléon III du Grand Casino une splendide exposition « Second Empire et thermalisme » qui allait durer six semaines jusqu’au 15 août. Organisée conjointement par le ville (Monique Kuntz, bibliothécaire) et la Compagnie Fermière (musée du Chastel-Franc) avec décoration de Jean-Denis Maillart, l’exposition présentait des tableaux et documents prêtés par François de Bourbon-Busset, Jacques Frémont, Jean-Claude Lachnitt, Martial Lapeyre (qui décédera le 27 décembre suivant, à 80 ans), Julien Mallet, Jean-Charles Rouher, Armand Wallon.

 

 

Napoléon III et l’impopularité record de Hollande (18 avril 2013)

 

Celui qui occupe l’Elysée depuis mai 2012, élu sur le seul thème de l’anti-Sarkozisme, tombe en onze mois, mi-avril 2013, à ¾ d’opinions hostiles ! Du jamais vu dans l’histoire de la Ve République, pour ne pas dire dans toute l’histoire de France. Quand on songe que Napoléon III obtenait encore 82 % des votes favorables au référendum du 8 mai 1870 après 22 ans de pouvoir dont 18 de Second Empire ! Et les Républicains ont eu le culot de le traiter sans cesse de « mal-aimé » !

 

 

Samedi 20 avril 2013  Guy Barat, président de l’association Saint-Leu Terre d’empire, a donné sa conférence « SAINT-LEU la Forêt, sanctuaire des Bonaparte», à 15 h 30 au CCVL. Le repas préalable a eu lieu à l’hôtel des Nations.

 

Guy Barat, Palois d’origine et ex-pharmacien à Paris, participe aux activités de notre association depuis cinq ans : suivi des conférences et danse, avec le groupe parisien Autres temps autres danses, aux fêtes Napoléon III de Vichy. Fort de cette expérience, il a créé fin 2008 « Saint-Leu Terre d’empire », ville de 16.000 habitants dont il est conseiller municipal. Saint-Leu est située à 30 km au nord de Paris en bordure de la forêt de Montmorency.

 

Son objet est de valoriser une commune qui abrite les tombeaux du père (Louis, roi de Hollande de 1806 à 1810, frère de Napoléon Ier : Louis de Hollande est décédé à Livourne le 25 juillet 1846 et transféré à Saint-Leu le 15 septembre 1847) et des deux frères aînés (Napoléon-Charles décédé en 1807 à 4 ans et demi et Napoléon-Louis mort à Forli en 1831 à 27 ans) de Napoléon III.

 

Les trois tombeaux reposent dans la crypte de l’église de Saint-Leu la Forêt que Napoléon III a fait bâtir par Eugène Lacroix et inauguré le 31octobre 1851. Jusqu’au 30 avril 1951, il y avait une quatrième sépulture : celle de Charles Bonaparte (1746-1785), le père de la dynastie dont Louis avait récupéré le corps à Montpellier pour le domaine de Saint-Leu acheté en 1804. Le sacophage de Charles Bonaparte est donc vide depuis le lundi 30 avril 1951 où il a pris la direction de la chapelle impériale d’Ajaccio, à côté du Palais Fesch. Hortense de Beauharnais, mère de Napoléon III, sera appelée « duchesse de Saint-Leu » après 1815.

 

Guy Barat nous a raconté, avec la passion qu’on lui connaît, l’histoire de cette ville, de son église sanctuaire et de plusieurs de ses personnalités, comme le Prince de Condé (retrouvé « suicidé » le 27 août 1830 à l’espagnolette dans son château de Saint-Leu qui revient alors à sa maîtresse la baronne de Feuchères et qui sera détruit en 1847 après revente) et la maréchale Ney (née Aglaé Auguié) à qui la duchesse d’Angoulême (Madale Royale, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, viendra six étés en cure à Vichy) a refusé la grace de son mari Le brave des braves condamné à mort fin 1815…

 

Les Vichyssois n’oublient pas que Louis Bonaparte, chef d’escadron âgé de 20 ans, a passé deux mois dans la station thermale du 9 août au 28 septembre 1799 (à la veille du coup d’État de Brumaire) avec sa mère Letizia… Il est à noter que Louis Petitot, sculpteur du monument à la gloire du père de Napoléon III derrière l’autel de l’église de Saint-Leu, est également l’auteur de la statue du roi Louis XIV cavalier sur la place d’armes du château de Versailles (le cheval étant dû à son beau-père Pierre Cartellier, sculpeur en 1825 du tombeau de Joséphine à Rueil-Malmaison). 

 

 

Jeudi 25 avril 2013. La Semaine de l’Allier, hebdomadaire du Bourbonnais fondé en 2003 par Jean de Charon, publie un grand article page 28 « Ce que Vichy doit à Napoléon III » rédigé par Jean-Baptiste Deberry après entretien avec Alain Carteret figurant en gros plan en couverture du magazine, à côté du buste de l’Empereur de 1852 dans le nouveau parc par Jean-Auguste Barre. La partie basse de la page 28 rappelle le programme des manifestations de la VIe Fête en fin de semaine…

 

 

VIe Grande Fête Napoléon III de Vichy
« Temps forts »
26, 27 et 28 avril 2013

  • Vendredi soir 26 avril : Concert original « Il viaggio a Vichy » (à 20 h 30 à l’Opéra - 30 €)
  • Samedi soir 27 avril : Grand dîner dansant (à 20 h 30 salle Berlioz du Casino - 49 €)
  • Dimanche 28 avril : Grand défilé (départ à 15 h) et Grand Bal au Casino (de 18 h à 20 h 30) 3 €.

Samedi et dimanche :

Ø  Exposition Christofle (orfèvrerie) et Mellerio (bijoux), salon Napoléon III du Casino – Entrée libre

Ø  Animation au Grand Marché (10 heures à midi) – Entrée libre

Ø  Visites guidées de Vichy Second Empire (7 €) avec scènes d’époque

Ø  Balades en calèche (1,50 ou 2,50 € selon âge)

Ø  Cirque forain Zampani, en face de la Source de l’Hôpital

Ø  Conférences d’Anne Gros : orfèvrerie Christofle, samedi 15 h et Arts de la table dimanche 10 h

 

Reseignements et réservations

Office de Tourisme de Vichy

19 rue du Parc - BP 62418

03204 Vichy Cedex

Tél. 04 70 98 71 94 (ou 08 25 77 10 10)

Mail : resa@vichy-tourisme.com

Site internet : www.vichy-tourisme.com

 

 

Une délégation de l’association Napoléon III de Paris, conduite par Michèle Rabion, a participé aux Fêtes 2013. Elle comprenait notamment Jean-Denis Serena (notre conférencier du 26 septembre 2009 sur les Arts de la table au Second Empire), Jean-Alexandre et Françoise Degant, Jean-François Ecobichon, Patrick Gohet, Christian Leroux (et madame), Simone Maurousset, Gabriel et Marie Picardat.

 

 

Avril 2013. Le CERB (Centre d’Etudes et de Recherches sur le Bonapartisme) de Thierry Choffat a décerné son Grand Prix 2012 du Bonapartisme à Eddie de Tassigny pour son dernier livre d’histoire et de généalogie Les Napoléonides. L’auteur avait été reçu à Vichy en conférencier le 26 mars 2011. Quatre autres conférenciers venus à Vichy ont également été distingués par le Cerb : Claude Vigoureux en 2003 (premier lauréat pour son livre sur Maupas, ex-préfet de l’Allier), Alain Carteret en 2004 (Napoléon III bienfaiteur de Vichy et de la France), Jean Sagnes en 2008 (Saint-Simonien) et Raphaël Dargent en 2009 (Empereur du peuple). À noter enfin les prix Cerb attribués au ministre Pascal Clément en 2006 pour son Persigny et à Michèle Battesti en 2010 pour son Plon-Plon.

 

 

Samedi 25 mai 2013. Reynald SECHER, auteur et éditeur, donnera sa conférence « La Vendée : du génocide au mémoricide », à 15 h 30 au CCVL.

 

170.000 Vendéens tués (le tiers de la population) : tel est le bilan effroyable, sur lequel tous les historiens s’accordent, de la guerre civile en « Vendée militaire ». Celle-ci a débuté le 11 mars 1793 par le refus des paysans de Vendée d’être enrôlés de force dans la levée en masse pour les armées révolutionnaires et s’est intensifiée en 1794.

Cette guerre contre les Blancs se transforme rapidement (loi du 1er août 1793 confirmée le 1er octobre) en une volonté politique de la Convention d’exterminer les habitants de Vendée. Les colonnes infernales de Turreau, les noyades de Carrier à Nantes, les massacres (un Oradour franco-français aux Lucs-sur-Boulogne le 28 février 1794 : 564 tués dont 110 enfants de moins de 7 ans) témoignent d’atrocités délibérées…

 

Pour nombre d’historiens, la Révolution a commis là, avec Robespierre, un véritable génocide. Pire pour Reynald Secher : le refus de reconnaissance de ce génocide (= le mémoricide) s’ajoute par complicité comme un second crime contre l’humanité ! Reynald Secher, par ailleurs éditeur (une bande dessinée sur Napoléon III en 2003), viendra étayer ses preuves. Sa thèse mérite attention par comparaison avec l’accusation des républicains contre Napoléon III d’un coup d’État sanglant en décembre 1851 (limité à 407 morts sur une bavure le 4 décembre sur les grands boulevards) !

 

Reynald Secher se bat, avec plusieurs parlementaires, pour que « la guerre de Vendée » devienne « le génocide de Vendée ». À Vichy, on devrait aussi se battre davantage pour que « le régime de Vichy » redevienne « le régime de l’État Français » et non celui de la ville d’accueil...

 

 

Samedi 8 juin 2013. L’Assemblée générale des « Amis de Napoléon III de Vichy » s’est tenue le samedi 8 juin 2013 à 15 heures au Mercure Thermalia (ex-Novotel). Elle portait sur les activités de l’année civile 2012. L’habituel cocktail amical (et gratuit) a eu lieu sur place à l’issue de cette AG, à 16 h 30.

 

 

Programme de conférences 2013-1014

 

21 septembre 2013

Christian HUMBRECHT

1812 Napoléon en Russie : de Gumbinnen à la Bérézina

26 octobre 2013

Bernard CHEVALLIER

La reine Hortense : une femme artiste

7 décembre 2013

Jacques CORROCHER

Les escapades de Napoléon III hors de Vichy
(1861-1865) : révélatrices de l’homme

 

 

 

25 janvier 2014

Alain CARTERET

Caricatures anti-Napoléon III : la haine républicaine

22 février 2014

Gérard SALLET

PASTEUR

22 mars 2014

Annecy ROUHER-VAUCHERET

Eugène Rouher : un voisin « Vice-Empereur »

19 avril 2014

Guy MANIVIÈRE

Gilbert Desmaroux de Gaulmin :
député de Vichy au Second-Empire

17 mai 2014

Philippe VALODE

Apports des deux empires dans l’histoire de France

 

Ce programme est, comme chaque année, tiré à 3.000 exemplaires couleur début juillet
et distribué dans tout Vichy et auprès des organisations napoléoniennes.

 

Samedi 22 juin 2013. Dédicace du livre Napoléon III le provincial (retirage 2013 distribué par Belin) par Alain Carteret, à La Grande Librairie Tournaire (rue Burnol), de 15 heures à 19 heures.

 

 

Samedi 21 septembre 2013  Christian HUMBRECHT, spécialiste de la campagne de Russie, a donné sa conférence « 1812 : Napoléon en Russie, de Gumbinnen à la Bérézina», dans le grand théâtre du CCVL. Le repas préalable était italien : au restaurant MichelAngelo, face au Pôle universitaire Lardy.

 

Christian Humbrecht, ex-huissier à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire) et résidant maintenant à Macon, a subjugué l’auditoire par un diaporama impressionnant sur l’écran géant du Théâtre du CCVL : alternant images, animation de textes, lecture enregistrée de citations, musique d’époque.

 

Grand spécialiste de la campagne de Russie de 1812, il s’est rendu de nombreuses fois sur les lieux de batailles, notamment à Borodino où les troupes françaises ont remporté le 7 septembre la bataille de La Moskova, ouvrant la route de Moscou.

 

La conférence n’a pas manqué de révéler le fameux scoop : la bataille de la Bérézina (26-29 novembre 1812), autour de Borisov (la ville actuelle, en Biélorussie, compte 150.000 habitants), a été une victoire française. Mais le massacre des traînards, restés sur la rive de Studenka après la destruction des deux ponts du général Éblé, a donné, pour toujours en France, à ce nom de Bérézina le sens de « défaite catastrophique » !

 

À Vichy, on n’oublie pas que, au départ de l’expédition de Russie, quatre jours avant le franchissement du Niémen par la Grande armée, Napoléon Ier a signé à Gumbinnen (actuel Gusev, dans l’enclave russe de Kaliningrad, l’ex-Kœnigsberg), le samedi 20 juin 1812, le décret qui créait notre actuel « Parc des sources » en plein cœur de la ville.

 

Trois adhésions ont été reçues durant l’été 2013 : Yvonne DEMURGER (de Digoin), Jacky FOURNIER (famille de l’acteur Jean Gabin) et Marie-Agnès LACOUR (ex-professeur de Français à Enghien et résident depuis peu à Chamalières).

 

 

Samedi 26 octobre 2013. Bernard CHEVALLIER, directeur 1989-2008 des musées de Malmaison, a donné sa conférence « La reine Hortense : une femme artiste », au CCVL. Le repas préalable a eu lieu au Quartier latin, à côté du CCVL.

 

Bernard Chevallier a dirigé les musées de Malmaison et Bois-Préau de 1989 à 2008. Il est le spécialiste incontesté de Joséphine de Beauharnais (1763-1814) dont il a écrit la biographie en 1999 avec le sous-titre « douce et incomparable ». Voilà dix ans qu’il n’était pas revenu à Vichy, depuis qu’il nous avait conté « La vie à Malmaison au temps de Joséphine » le 22 février 2003.

 

Il a évoqué pour nous, avec diapositives, les talents artistiques de la reine Hortense (1783-1837), mère de Napoléon III en 1808. Formée à l’école de Madame Campan dès 1795 (à l’âge de 12 ans), Hortense de Beauharnais a toujours gardé une âme romantique et une sensibilité artistique qui la faisaient briller, aussi bien en dessin, peinture, musicienne (harpe et piano). La reine Hortense a ainsi composé une soixantaine de romances : Partant pour la Syrie (1807) est devenue l’hymne du Second Empire dont nous faisons passer la version militaire à chaque conférence.

 

Le conférencier a enchanté l’auditoire (salle pratiquement pleine, avec beaucoup de dames…) et répondu aux nombreuses questions qui se sont étendues… jusqu’à la Maison Bonaparte à Ajaccio et le Musée de l’Ile d’Aix que Bernard Chevallier manageait depuis Malmaison.

 

 

Trois décès d’adhérents fin 2013 Deux membres fidèles de l’association sont décédés en novembre : Anne-Marie Fourniol, le le 8 novembre, mère de l’épouse du président Alain Carteret, et Alain Gilot, ancien du Collège de Cusset et kinésithérapeute, le 14 novembre. Le 3 décembre, c’est Bernard Ludot, ancien chef du personnel, qui nous quittait.

 

 

Samedi 30 novembre 2013  Rueil-Malmaison a organisé le samedi 30 novembre 2013, à la Médiathèque Jacques-Baumel, un colloque consacré aux deux « Empereurs bâtisseurs » et animé par Jacques-Olivier Boudon, président de l’Institut Napoléon. La majorité des communications (de 30 minutes chrono) ont d’ailleurs porté sur Napoléon III. Bernard Chevallier, conservateur général honoraire du patrimoine, est intervenu en fin de journée sur le thème : « Le rôle de Napoléon III dans la construction de la mémoire napoléonienne ». C’est Juliette Glikman, notre conférencière du 23 février 2013 sur Ham et auteur d’un nouveau livre sur « La monarchie impériale », qui a clôturé ce second colloque de Rueil. Son succès du colloque a été total, avec une salle pleine à craquer de 150 auditeurs.

 

David Chanteranne, Carole Berté, Jean des Cars, Alain Carteret, JO Boudon
Patrick Ollier (maire), Stève Sainlaude et le baron Gilbert Ameil
(masqués : Bernard Chevallier et Georges Poisson)

 

En fin de matinée, Patrick Ollier, maire de Rueil-Malmaison, a remis le Prix Napoléon III créé en 1981 à Biarritz par le maire Bernard Marie (meilleur arbitre français de rugby dans les années 1960 et le premier à devenir « international » en 1965). Il n’a pas lieu chaque année, puisque cette année n’était que la 19e en 33 ans. Le jury 2013, présidé par Jean des Cars, comprenait 9 autres spécialistes de l’histoire napoléonienne : le baron Gilbert Ameil (président des Amis de Napoléon III de Paris), Florence Austin-Montenay, Jacques-Olivier Boudon, David Chanteranne, Bernard Chevallier (notre conférencier du 26 octobre 2013), Abel Douay, Dominique de Font-Réaulx, Adrien Goetz et Georges Poisson (déjà membre du premier jury en 1981 !).

 

Deux lauréats ont été retenus « ex-aequo » : Alain Carteret et Stève Sainlaude (conférencier à Vichy le 8 décembre 2012). L’honneur est immense quand on relit la liste (ci-dessous) des prestigieux devanciers : les Académiciens Alain Decaux et Jean-Marie Rouart, Philippe Séguin dont le Louis-Napoléon le grand de 1990 a redoré l’image de Napoléon III auprès du grand public, les grands auteurs que furent Jean Autun et Louis Girard (le prédécesseur de Jean Tulard), les membres du jury Jean des Cars (président du jury) et Jacques-Olivier Boudon (président de l’Institut Napoléon). La plupart des lauréats sont venus en conférenciers à Vichy, comme récemment Pierre Pelissier (le 27 février 2010, avec son nouveau livre sur Mérimée) et Jean Sagnes (le 26 janvier 2008).

 

PRIX NAPOLÉON III
de 1981 à 2013

 

Année

Auteur

Titre

1981

Robert AGERON

De l'Algérie Algérienne de Napoléon III à de Gaulle

1982

Alain DECAUX

Pour l'ensemble de son œuvre sur le Second Empire

1983

Claude DUFRESNE

Morny, l’homme du Second Empire (Perrin)

1984

Jean AUTIN

Les frères Pereire - Le bonheur d'entreprendre (Perrin)

1985

Colonel WILLING

L'armée de Napoléon III

1986

Pierre PELISSIER

Émile de Girardin, Prince de la presse

1987

Louis GIRARD

Napoléon III (Fayard 1986)

1988

Inès MURAT

La IIe République III (Fayard 1987)

1989

Jean des CARS

La Princesse Mathilde (Perrin 1988)

1990

Stép. AUDOIN ROUZEAU

1870 : la France dans la guerre

1991

Philippe SÉGUIN

Louis-Napoléon le Grand (Grasset 1990)

1992

Frédéric BARBIER

La dynastie des Fould (A. Colin 1991)

1993

Françoise WAGENER

La Reine Hortense (JC Lattès 1992)

1996

Jean-Marie ROUART

Morny, un voluptueux au pouvoir (Gallimard 1995)

2001

Jean-Jacques LEFRERE

1er Prix « Arthur Rimbaud

 

Robert LAMOUCHE

2e Prix « 1840-1846, le prisonnier du fort de Ham

2003

Jacques-Olivier BOUDON

Paris capitale religieuse sous le Second Empire (Cerf 2001)

2005

Jean Claude YON

Le Second Empire : Politique - Société - Culture (A. Colin)

2007

Jean SAGNES

Les racines du socialisme de Louis Napoléon Bonaparte

2013
(Rueil)

Alain CARTERET  19e Prix
Stève SAINLAUDE
ex-aequo

Napoléon III le Provincial (album La France du Second Empire)
La Guerre de Sécession (en 2 volumes)

 

Simultanément à ce 19e Prix national Napoléon III remis ce samedi 30 novembre 2013 au Vichyssois Alain Carteret, l’Office de Tourisme de Vichy a obtenu trois prix (affiche, photo et label Qualité) de la « Fédération française des fêtes et spectacles historiques » pour les fêtes Napoléon III d’avril 2013.

 

Le prochain Prix Napoléon III, le 20e, ne sera décerné que 10 ans plus tard : le 25 novembre 2023, à Rueil, à Edouard Vasseur. Il est alors décidé qu’il ne sera à l’avenir décerné que tous les deux ans : soit fin 2025 pour l’attribution du 22e Prix.

 

Samedi 7 décembre 2013  Jacques CORROCHER, chercheur en histoire régionale, a donné sa conférence « Les escapades de Napoléon III hors de Vichy (cures 1861-1864) : révélatrices de l’homme », à 15 h 30 au CCVL. Le repas préalable à L’Escagot qui tette a réuni 28 convives.

 

Dans la lignée des plus grands historiens de Vichy, Gilbert Décoret (1830-1902) et Antonin Mallat (1857-1928), Jacques Corrocher a publié trois best-sellers locaux : Vichy antique en 1981, Vichy historique en 1982, puis Renaissance et illustration du passé monumental de Vichy. Il a étendu ses recherches aux communes qui entourent Vichy : grandes (Bellerive et Cusset) et petites (Creuzier-le-Vieux, Serbannes, etc.). Il est devenu un modèle pour les nouvelles générations d’historiens de la ville.

 

Jacques Corrocher, professeur aggrégé de Lettres modernes, est également docteur en histoire. Il était, le samedi 16 avril 1983, de l’équipe constitutive de l’association des « Amis de Napoléon III de Vichy » : vice-président avec Eliane Fontaine.

 

Il avait rédigé en 1993 un important article (Napoléon III et les antiquités nationales) dans le numéro 30 des Nouveaux Cahiers du Second Empire et en 1995 l’article sur Vichy dans le dictionnaire du Second Empire édité par Fayard sous la direction de Jean Tulard.

 

Sa dernière conférence pour Amis de Napoléon III de Vichy remontait à plus d’un quart de siècle, 26 ans très exactement : le 18 décembre 1987 ! Jacques Corrocher est revenu, pour notre plus grand plaisir, traiter du « bienfaiteur de Vichy » sous l’angle de ses déplacements hors de la ville elle-même lors de ses quatre premières cures de 1861, 1862, 1863 et 1864. Il a multiplié les anecdotes concernant les promenades et excursions de l’Empereur « dans les environs », comme disaient les guidfes touristiques de l’époque. Il a apporté la preuve des faits en lisant des passages des chroniques de presse et des mémoires de personnes présentes sur place (Madame Jules Baroche et Alfred Maury notamment).

 

Le conférencier a mis en évidence la forte attirance de Napoléon III pour la vallée du Sichon (Cusset, site de L’Ardoidière), sa passion réelle presque universitaire pour l’histoire romaine (visites à Gergovie, près de Clermont-Ferrand), son intérêt réél pour le monde ouvrier et les innovations technologiques (visite des entreprises à Cusset, Thiers, Montluçon, etc.). La réponse a été donnée à l’absence d’information sur sa visite potentielle à la Filature des Grivats (300 ouvriers) sur la route de L’Ardoisière : soit elle a été faite inconito, soit il s’est abstenu parce que le propriétaire était un Bourbon (comte de Bourbon-Busset). On aurait la même explication pour la non-visite du château de Randan qui appartenait aux Orléans…

 

Lors de toutes ses sorties, l’Empereur a montré un caractère actif, plein d’humour, passionné d’économie et d’environnement, curieux de tout, à l’écoute de tous, généreux et… profondément humain (que de dons, autant aux particuliers qu’aux institutions !).

 

 

Quatre nouvelles adhésions ont été reccueillies lors de la conférence de Jacques Corrocher le 7 décembre 2013 :

1.      Josiane et Jean BERNIGAUD (affaires maritimes) venus d’Aurillac

2.     Jean-Louis MALDANT : secrétaire général de l’Amicale des Anciens du Collège de Cusset

3.     Lucie-Jeanne MANNE qui arrive de Nice

4.     Beatriz et Adolphe ZIMMERMANN bien connus de tous.

 

 

Samedi 25 janvier 2014  Alain Carteret, auteur de Napoléon III le Provincial (Prix Napoléon III 2013) a donné une conférence sur  « Les caricatures anti-Napoléon III : la haine républicaine », à 15 h 30 au CCVL, devant une salle pleine. Le déjeuner préalable a réuni 23 personnes au Restaurant des Quatre-Chemins du Casino du groupe Partouche.

 

Les caricatures sur le Second Empire : un sujet qui n’a pratiquement jamais fait l’objet d’une conférence, ni d’un ouvrage spécifique ! Pourtant, les caricatures féroces à l’encontre de Napoléon III ont grandement contribué au discrédit de l’Empereur et de son régime. Ces caricatures dépassaient l’objectif habituel d’amuser en exagérant le (por)trait. Leur but était carrément politique : ridiculiser et déconsidérer Napoléon III pour empêcher, pour toujours, le retour à un systèle impérial.

 

Le conférencier a sélectionné près de 400 caricatures pour montrer que les dessins anti-Napoléon III ont été d’une rare véhémence, jamais atteinte jusque là, même au temps de la royauté et du Premier Empire. L’Empire libéral des années 1860 (droit de grève reconnu en 1864), aboutit à une loi du 11 mai 1868 sur la liberté de la presse enfin dégagée de la censure qui a pratiquement toujous existé en France (sauf au tout début de la Monarchie de Juillet et de la IIe République). S’ensuit aussitôt, une profusion de journaux satiriques d’opposition et de caricatures féroces dans L’Éclipse (succédant à La Lune) d’André Gill (1840-1885) et La Charge du redoutable Alfred Le Petit (1841-1909).

 

Après la défaite de Sedan, on assiste à une explosion de caricatures hostiles à Napoléon III. Le but des caricaturistes républicains est clairement de le déconsidérer à jamais, lui et son régime impérial. Ce déchaînement - avec la Ménagerie impériale de Paul Hadol, le Trombinoscope et les Histoires tintamaresques de Touchatout, les Piloris Hippolyte Mailly, le Grelot de Bertall, les desseins « charge » de Faustin, Gilbert-Martin, Moloch, Pépin, Pilotell, Saïd, et combien d’autres - va durer pendant plus d’une dizaine d’années après le départ en 1870, puis le décès de Napoléon III en 1873. Il faudra attendre le milieu des années 1880 pour que cette chasse à l’homme cesse, les caricaturistes s’attaquant alors à Boulanger, la nouvelle menace, puis à l’affaire Dreyfus et aux scandales de la République.

 

Même si elles ne sont pas directement responsables de la chute du régime, toutes ces caricatures assassines anti-Nampléon III ont grandement contribué (et pour longtemps) au discrédit de l’Empereur, au même titre que les violents écrits d’un Hugo ou les leçons partisanes des instituteurs (Hussards noirs) de la République. Elles ont été d’une véhémence jamais atteinte jusque là, et même jamais dépassé jusqu’à nos jours : par comparaison, les caricatures actuelles semblent bien douces et gentillettes !

 

 

Quatre nouveaux adhérents ont encore rejoint l’association lors de la conférence du 25 janvier sur les caricatures au Second Empire : Mesdames Claude ADHÉMAR, Jeanine LESCURE, Nicole MOSNIER et Monsieur André KAVALSKY résidant à Combronde dans le Puy-de-Dôme.

 

 

Samedi 22 février 2014. Gérard SALLET, pharmacien en retraite et actuel vérificateur aux comptes de l’association, a donné sa conférence sur « PASTEUR », à 15 h 30 au CCVL, devant une salle comble de plus de 100 auditeurs. Le déjeuner avait réuni 25 personnes auparavant au Café des Arts (1 boulevard de Russie).

 

Louis Pasteur est venu à Vichy en août 1894 avec son épouse pour la cure. Le savant mourut l’année suivante, le 28 septembre 1895. Une rue de la ville, en haut de la rue de Paris, porte son nom depuis 1909. Bellerive et Cusset ont également leur rue Pasteur. C’est dire l’aura de Pasteur classé, en mai 2013 par un sondage Historia, 3e (et 1er Français) des personnages qui « ont le plus changé le monde » !

 

Gérard Sallet, pharmacien du 1er décembre 1973 au 15 février 2009 à l’angle du boulevard de Russie (boulevard du Prince impérial, au Second Empire) près du pont de Bellerive, s’est spécialisé dans la vie des grands hommes de sciences (et d’action) ayant eu une double carrière, au Second Empire pour débuter et sous la Troisième République ensuite. Ses conférences illustrées du 28 novembre 2009 sur Lesseps et du 24 mars 2012 sur Eiffel avaient passionné l’auditoire.

 

Il nous fait clairement comprendre les notions de pasteurisation, de microbiologie, de vaccination dont Pasteur est le découvreur. La vie de Pasteur est aussi intéressante, notamment son amitié avec Napoléon III dont il a dit, dès le 5 septembre 1870, dans une lettre au maréchal Vaillant : « L’Empereur peut attendre avec confiance le jugement de la postérité. Son règne restera l’un des plus glorieux de notre histoire ».

 

 

Samedi 22 mars 2014. Annecy Rouher-Vaucheret a donné sa conférence « Eugène Rouher : notre voisin vice-empereur », au CCVL de Vichy devant un public passionné. Le déjeuner avait réuni 24 personnes au Resturant « Le 7 » avenue Gramont.

 

L’année 2014 est celle du bicentenaire de la naissance d’Eugène Rouher (né le 30 novembre 1814) et des 130 ans de son décès (le 3 février 1884). Il était donc impératif de lui conscrar une conférence, qui plus est par une historienne membre de la famille : Annecy Rouher-Vaucheret qui descend d’un oncle du ministre (Jean-Bapiste Denis 1783-1860, un des frères du père d’Eugène). Peu d’ouvrages ont été consacrés à ce grand serviteur de l’État : le livre de base a été écrit en 1949 par Robert Schnerb et Alain Malglaive a sorti en 2005 une biographie éditée par l’association Azi La Garance de Broût-Vernet.

 

Eugène Rouher  a été un personnage considérable sous le Second Empire et même au-delà : il avait été, près de deux ans, ministre de la Justice du Prince-Président sous la IIe République et il sera député sous la IIIe République jusqu’en 1881 (tout en dirigeant le parti bonapartiste de l’Appel au peuple) ! Au Second Empire, il n’a pratiquement pas quitté un poste ministériel jusqu’à sa nomination le 18 juillet 1869 comme président du Sénat. Emile Ollivier l’avait surnommé le « vice-empereur »… avec dérision en ajoutant « sans responsabilité ». On parlait dans les années 1860 de Rouhernement et non de gouvernement !

 

Rouher mérite aussi le qualificatif de « voisin » dans la mesure où l’ex-avocat est originaire de Riom, à 40 km de Vichy, et où il repose depuis le 8 avril 1885 (après 14 mois dans la crypte de l’église Saint-Augustin de Baltard) dans un mausolée au cimetière de Broût-Vernet, à 15 km de la station thermale. Rappelons qu’il avait été, le 27 juillet 1861, co-signataire avec Napoléon III du fameux décret d’urbanisme qui a métamorphosé la bourgade de Vichy en « Reine des villes d’eaux » !

 

Annecy Rouher-Vaucheret, membre de notre association, est domiciliée à Néris-les-Bains où elle préside un « Atelier de l’histoire ». Elle a passé en revue, avec brio, clarté et punch, toutes les grandes étapes du Second Empire en précisant pour chacune le rôle joué par Eugène Rouher. C’est lui, par exemple, parlant couramment anglais, qui a négocié avec Michel Chevalier et Richard Cobden le traité de libre-échange avec l’Angleterre du 23 janvier 1860. Elle s’est attachée, à l’appui de documents de famille (même si l’essentiel des archives a disparu à Cerçay en 1871 au passage des Allemands), à définir le portrait psychologique du ministre.

 

Rouher était surtout un homme de dossiers, un bourreau de travail, un Auvergnat de la terre, un modeste (refusant les honneurs et voulant vrester dans l’ombre). À la fête impériale, il préférait la vie campagnarde dans la propriété du Pointet de Broût-Vernet avec son épouse Léontine (fille du maire de Clermont-Ferrand) et ses deux filles Léonie et Louise. Rouher était l’exact opposé du flamboyant et affairiste Morny favorable à un empire libéral. Les deux hommes seront constamment en froid depuis l’affaire Fanny Lehon, l’ex-maîtresse et financière de Morny qui l’a abondonnée pour se marier avec Sophie Troubetskoï. L’ascension du plateau de Gergovie, le mercredi 9 juillet 1862, où Napoléon III avait pris dans sa calèche Morny (fait « duc » la veille à Clermont-Ferrand) et Rouher, ne fut qu’une réconciliation de façade.

 

Eugène Rouher est l’incarnation, avec l’impératrice Eugénie, de l’empire dit « autoritaire ». Eugène et Eugénie resteront très liés, d’autant plus que Rouher qui n’a pas eu de fils portera une grande affection au Prince impérial. Rouher sera d’une fidélité totale et sans faille à l’égard de son maître Napoléon III, même lorsque ce dernier amorce des politiques contraires à ses opionions personnels. Parfait exécutant (comme Haussmann auquel Rouher reproche les coûts exorbitants de la transformations de Paris, avec cette formule astucieuse « Tout est grand en cet homme : les qualités et les défauts »), il n’était pas très doué en politique extérieure : il qualifie l’expédition du Mexique de « la plus grande pensée du siècle » et il affirme après Mentana fin 1867 que « Jamais l’Italie n’entrera dans Rome », ce qui vaudra à Napoléon III sa réplique la plus fameuse « En politique, il ne faut jamais dire jamais ! »…

 

 

Nouvelles adhérents en avril 2014 :

  • Blanchet Jacques (ex-opticien 5 rue Georges-Clemenceau) et son épouse Paulette, née Laurent

§  Roger Pelletier : ex-coiffeur, 15 avenue Doumer.

 

 

Vendredi 4 avril 2014  Les Amis de Napoléon III de Paris (fondée fin 1966) et l'Académie du Second Empire (créée le 15 février 1969) ont fusionné lors de l’AGE du 4 avril 2014. Un nouveau nom est adopté : « Association Napoléon III - Second Empire », en abrégé « ANIII. SE ». Le baron Gilbert Ameil est élu président de l’ensemble, avec Abel Douay et JP Jerabek en vice-présidents, Michèle Rabion au secrétariat général. Le siège de l’association est fixé au 82 rue de Monceau dans le 8e arrondissement (même bâtiment que le Souvenir Napoléonien).

 

 

Samedi 19 avril 2014  Guy Manivière a donné une conférence intitulée  « Gilbert Desmaroux de Gaulmin : député de Vichy au Second Empire », à 15 h 30 au CCVL. Le déjeuner préalble aura lieu au Midland, rue de l’Intendance.

 

Si Rouher (1814-1884) est l’homme de dossiers, bras droit idéal pour Napoléon III, Gilbert-Désirat Desmaroux de Gaulmin (1815-1885) en est l’équivalent pour sa fidélité exemplaire, au niveau d’un député de base. Ils n’ont qu’une année d’écart. Desmaroux est la parfaite illustration de la qualité et de la stabilité du Corps législatif du Second Empire limité en nombre (de 262 députés en 1852 à 292 en 1869, après augmentation de la population dont Niçois et Savoyards). Ce polytechnicien et docteur en droit, élu dès 1849, a été constamment réélu (1852, 1857, 1863 et 1869) et même surnommé « Monsieur Très bien » pour son approbation soutenue au gouvernement.

 

Également président du Conseil général de l’Allier de 1861 à 1870, il sera présent auprès de Napoléon III, avec son collègue député le Baron de Veauce (auquel Georges Costecalde a consacré une conférence le 20 novembre 2010), lors de toutes les cures et les manifestations à Vichy. Il a même dîné à la table de l’Empereur, dans son chalet, le 26 juillet 1864 Napoléon III, soirée rapportée Alfred Maury dans une de ses lettres à son épouse. Desmaroux sera du voyage à Chislehurst en Angleterre pour les funérailles de Napoléon III le 15 janvier 1873 et encore en 1879 pour les obsèques du Prince impérial.

 

Guy Manivière, l’historien des communes de Forterre (entre Varennes et Lapalisse), était le mieux placé pour nous faire découvrir ce secteur proche de Vichy (20 km) et sa principale figure historique. Desmaroux de Gaulmin fut maire de Saint-Gérand-le-Puy de 1846 à 1870 et habita à partir de 1856 le château de Saint-Alyre à Sanssat (Préventorium à partir de 1936, puis Impro de 1967 à 2007). Notre conférencier a été instituteur spécialisé à l’Impro de Sanssat durant une douzaine d’années entre 1978 et 1990.

 

 

7e Grande Fête Napoléon III : 25-27 avril 2014

 

 

Pour cette 7e édition consécutive, on a retrouvé les animations habituelles :

§  Visites guidées pédestres du « Vichy Second Empire » (samedi et dimanche matin), agrémentées de saynètes, avec la gracieuse participation de la charmante Alla Picozh initiatrice de la nouvelle association Les Beaux jours de Vichy - 7 € la visite.

§  Ballades en calèche (2,50 euros par personne)

§  Campement des ZOUAVES (Les Arquebusiers de l’Est présidés par Daniel Reignier 68150 Aubure) dans le parc Napoléon III, avec un chirurgien cette année (accès libre, à l’arrière des chalets Napoléon III)

§  Démonstrations de danses de salon sur l’esplanade des Quatre-Chemins (samedi à 16 h 30).

 

L’exposition « L’ÉVENTAIL au SECOND EMPIRE » entre objet d’art et accessoire de mode » a été visitée par 4.000 personnes (entrée gratuite), salle Napoléon III du Casino, en deux jours et demi : du vendredi 25 à 14 heures au dimanche soir 27 à 19 heures (vendredi 14h-19h, samedi 10h-18h et dimanche 10h-19h). Cette exposition a été formidable, avec des prêts de l’association Le Cercle de l’éventail, du Musée Galliera de Paris, du Fan Museum de Londres et de collectionneurs privés (la Suissesse Maryse Volet et le Vichyssois Michel Laval). On a notamment admiré l’ombrelle de l’impératrice Eugénie, modèle Degivry datant de 1869 et offert par la ville de Lyon ! Une conférence « L’éventail dans l’air du temps » a été donnée par Marie-Françoise Tordeux le samedi 26 avril à 15 heures, dans l’auditorium Eugénie du Grand Casino. Une seconde conférence sur « les Corsets » a également fait le plein dimanche matin.

 

De plus, à l’occasion de la réédition du livre de cuisine de Jules Gouffé (1807-1877) publié en 1867, huit restaurateurs vichyssois (Brasserie du Casino, Caudalies, Lutèce, Napoléon Nations, Piquenchagne de St-Yorre, Pyl-Pyl, Table d’Antoine, Table de Marlène) ont proposé des menus Second Empire.

 

La télévision régionale FR3 Auvergne a présenté, à son journaml télévisé du samedi soir 26 avril, un reportage de Sébastien Kerrou de 3 minutes sur ces fêtes Napoléon III, avec les intervieuws du maire Claude Malhuret et du guide Jean-Yves Bordesoult. Bruno Pinard-Legris, directeur de Vichy-Développement, avait patricipé le matin même à une émission radio de 2 heures en direct de France bleu Pays d’Auvergne au Grand Marché.

 

Les principaux temps forts

 

Vendredi soir 25 avril à 20 h30 : Concert à l’Opéra

·   Concert lyrique impérial : Les fastes de l’opérette et de l’opéra sous Napoléon III

·   Avec l’exceptionnelle participation du baryton Kristian PAUL (1,96 m et 130 kg)

·   Par l’orchestre Chamlumière de Paul Billard (entrée : 22 euros - Billeterie : 04 70 30 50 30)

 

Samedi 26 avril à 20 heures : Dîner musical et dansant (menu et costume d’époque)
  -  Salle Berlioz de l’Opéra (250 places maximum) et salle de l’Aletti palace (150 places maximum)
  -  Tarif unique 49 € (tout compris)  -  Inscription obligatoire au 04 70 98 71 94.

 

Dimanche après-midi 27 avril

  • de 15 à 17 heures : Grand défilé en centre-ville avec le couple impérial en calèche et 300 figurants
    (Alexandre Emard et Olivia Wely ont formé un nouveau couple impérial très crédible,
    après quatre années 2009-2012 du couple Yves Monimar, de Blois, et Danielle Serre, de Bourges)

§  Départ : rue de Paris - Arrivée : Parc des Sources (l’Esplande du Casino était en réfection)

§  17 heures : Concert dans le Parc des sources, avec la Garde impériale de Dijon:

 

Dimanche soir 27 avril de 18 à 20 h 30 : Grand bal final dans les salons du Casino (3 € l’entrée).

 

Couple impérial 2014
Olivia Wely et Alexandre Emard

Manifestations organisées par
Office de Tourisme de Vichy
19 rue du Parc - Tél. 04 70 98 71 94

 

 

Samedi 24 mai 2014 Philippe VALODE a donné une conférence intitulée « Apports des deux empires à l’histoire de France », à 15 h 30 au CCVL. Le repas préalable à l’hôtel des Nations a réuni 17 convives.

 

Cette conférence du 24 mai, la dernière avant la coupure de l’été, était initialement prévue le samedi 17 mai. Elle a été repoussée d’une semaine en raison de manifestations culturelles concurrentes le 17 mai pouvant également intéressées notre habituel auditoire.

 

   

 

Philippe Valode, né le 18 juin 1945, a accumulé les diplômes : docteur en droit, Sciences-Po Paris, maîtrise d’histoire… Il a managé des établissements bancaires et des groupes d’édition (dont Horvath). Directeur de la revue Actualités de l’histoire, il a surtout multiplié les ouvrages d’histoire, sur la France comme sur les pays étrangers (Égypte des pharaons, Grèce antique, Etats-Unis, Russie, etc.). Il a passé au peigne fin les rois, reines, présidents de la République, premiers ministres et chefs militaires de la France. Écrivant au moins trois livres par an, il va sortir d’ici la fin de l’année un ouvrage sur « La Cinquième République » et un second tome sur « Les Hommes de Pétain », après un premier volume en 2011 et un Livre noir de la collaboration en 2013.

 

Philippe Valode s’est évidemment beaucoup intéressé aux deux empires napoléoniens. Il a notamment publié en 2004 une « Histoire de Napoléon : empereur européen » et fin 2005 un best-seller aux Éditions De Vecchi : « Les Quatre Napoléon ». Il est venu de Lyon spécialement à Vichy nous livrer ses réflexions sur les multiples apports à la France de Napoléon Ier et de son neveu Napoléon III. Pour le premier Bonaparte, il a insisté sur son rôle réunificateur de l’Italie et sur la remise en ordre des structures civiles (administratives, bancaires, judiciaires, éducatrices et religieuses) de la France dont beaucoup demeurent aujourd’hui. Sur le Second Empire, notre conférencier a fortement loué les progrès économpiques et sociaux incomparables réalisées en une petite vingtaine d’années. Après son brillant exposé, aussi complet que clair, Philippe Valode a répondu aux questions de l’auditoire, notamment sur cette malheureuse guerre de 1870 dont Napoléon III ne voulait pas…

 

 

Samedi 14 juin 2014. L’Assemblée générale des « Amis de Napoléon III de Vichy » se tiendra le samedi 14 juin 2014 à 15 heures au Mercure Thermalia (ex-Novotel). Elle portera sur les activités de l’année civile 2013. L’habituel cocktail amical (et gratuit) aura lieu sur place à l’issue de cette AG, vers 16 h 30. Tous les adhérents à jour de leur cotisation 2014 (30 euros) peuvent participer et faire au besoin acte de candidature au Conseil d’administration auprès du président (Tél. 04 70 31 80 67). Le président Carteret dévoilera le programme des conférences pour le prochain cycle de septembre 2014 à mai 2015 :

 

 

Samedi 28 juin 2014. Claude Malhuret, maire de Vichy, a inauguré la nouvelle promenade des Berges de l’Allier, s’étendant sur 1,5 km de La Rotonde du Lac à la Plage des Célestins, au pied et au-dessus de la digue sur l’Allier construite en 1862 par l’empereur Napoléon III. Le maire a cité avec éloge, à cinq reprises, le nom de Napoléon III lors de son discours. Le coût total de 8,5 M€, payé pour moitié par la ville de Vichy, a bénéficié du soutien de l’Europe (3,3 M€ du Feder), de VVA et du département de l’Allier (0,7 M€ chacun). Carlos Goncalves, l’architecte lyonnais réalisateur de ces nouvelles berges a reçu, le vendredi soir 26 septembre 2014, le Prix de l’Académie du Vernet, des mains de son président Jean-Pierre Petit.

 

 

Trois décès l’été 2014

Trois membres fondateurs de l’association en 1983 nous ont quittés cet été 2014 :

 

Anne de DAMPIERRE, née le 28 avril 1910, est décédée le 24 juillet 2014 dans sa 105e année.

Doyenne de notre association, Anne de Dampierre tenait absolument à cotiser, même si elle ne pouvait plus assister aux conférences. Après avoir vécu à l’hôtel du Parc, elle avait rejoint la maison de retraite de où elle aimait suivre les nouvelles de l’association dans les notes de liaison. Sa nièce, Christine Thiercelin, est également adhérente.

 

Le docteur Jacques-Laurant ARNAUD est décédé début août 2014 dans sa 91e année.

Jacques Arnaud faisait partie de l’équipe fondatrice en 1983, étant en liaison avec le Parisien Louis Quais chargé de développer des associations Napoléon III en province (Vichy, puis Biarritz en 1985). Résidant villa Murillo au 115 boulevard des Etats-Unis à proximité des chalets impériaux, notre docteur était aussi écrivain, auteur notamment en 1997 de La Marquise boit à 5 heures sur Madame de Sévigné qui fit deux cures à Vichy en 1676 et 1677. Malade, il n’assistait plus aux conférences depuis le début des années 2000.

 

Maître Eliane FONTAINE, présidente 2000-2004 des Amis de Napoléon III de Vichy, présidente d’honneur,
est décédée le samedi après-midi 9 août 2014 à l’âge de 95 ans.

 

Elle était née le 14 mars 1919 à Saint-Yorre dans la famille Guignatier, propriétaire de l’Hôtel des Eaux, 101 rue du maréchal-Lyautey à Vichy. Elle avait perdu son père en 1941, alors qu’elle n’avait que 22 ans.

 

Après une brillante carrière d’avocate à Paris dans le droit des affaires, elle était revenue dans la cité thermale en 1971. Veuve dès 1976 d’Elie Fontaine, ingénieur EDF, Eliane Fontaine avait été particulièrement active à la création de l’association le 16 avril 1983. Nommée Vice-présidente, elle gérait ses activités avec trois autres personnes très impliquées : le docteur Jacques Frémont président, le trésorier et organisateur des voyages André Corre et la Secrétaire générale Jocelyne de Salins.

 

Principale organisatrice des conférences, elle avait efficacement œuvré à la réussite des deux grandes inaugurations de 1984 (Esplanade Napoléon III) et de 1991 (Buste Napoléon III par JA Barre). Après le décès du premier président, le docteur Jacques Frémont, le 25 décembre 1999, elle avait exercé avec compétence et dynamisme la direction des Amis de Napoléon III de Vichy.

 

Madame Fontaine avec le Prince Murat et Jean-Claude Lachnitt

 

L’été 2004, elle passait le flambeau à Alain Carteret élu officiellement président à l’AGE du 11 décembre 2004. Restée une Présidente d’honneur très motivée, elle avait accepté de donner le 20 mai 2006 une conférence sur son personnage préféré : l’aventureux maréchal Achille de Saint-Arnaud (1798-1854). En 2009, elle avait abandonné son domicile de La Valloirette (7 avenue Walter Stucki) pour la maison L’Hermitage de Bellerive. Jusqu’en 2013, elle venait encore, avec sa filleule Marie-Christine Grasset, suivre une ou deux conférences par an.

 

Éliane Fontaine faisait une très forte impression, aussi bien physiquement (très grande, très droite, beaucoup d’élégance et d’allure) qu’intellectuellement par ses connaissances historiques et juridiques. Malgré son caractère bien trempé, elle laissera le souvenir de « femme de cœur ». Elle a été inhumée mercredi matin 13 août 2014 au cimetière de Saint-Yorre, dans le caveau Guignatier, après une émouvante cérémonie célébrée par le Père Jean-Paul Chantelot, curé de l’église Saint-Louis construite par Napoléon III. Étaient notamment présents aux cérémonies d’adieux, outre sa famille, ses amies Jocelyne de Salins et Denise Corre, Alain Carteret et Louis Frémont (fils du docteur Frémont).

 

 

Programme de conférences 2014-1015

 

27 septembre 2014

Christian HUMBRECHT

L’expédition d’Egypte de Bonaparte

25 octobre 2014

David CHANTERANNE

Napoléon III au cinéma

6 décembre 2014

Michel DÉSARMAUX

Les cinq princes Napoléon
de Plon-Plon (né en 1822) à Jean-Christophe (2014)

 

 

 

24 janvier 2015

Jacques Macé