Napoléon III

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Livre 2003 |
Association des « Amis |
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Visites
guidées de Vichy « Second Empire »
Départ de l’Office de tourisme : 19 rue du Parc à
Vichy -
Tél. 04.70.98.71.94
« Napoléon III bienfaiteur
de Vichy et de
Publié le 15 novembre
2003
282 pages - 22 euros
dont 8
pages d’illustrations et 29 pages d’annexes
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Éditions de 63880 - Olliergues *** Livre épuisé : se
trouve parfois sur E’Bay |
Prix décernés
1.
« Grand Prix du Bonapartisme 2004 » décerné le 17 décembre 2004
par le CERB (Centre d’études et de
Recherche sur le Bonapartisme)
2.
Prix « Agir 2004 » décerné le 12 juin 2004
par l’association Agir (délivrant
également le prix Fallet à Jaligny)
L’auteur
Alain Carteret s’est passionné pour
l’histoire du Second Empire en écrivant, en 2001 (en deux tomes, parus en juin
et octobre), son premier livre « Vichy Deux millénaires ».
C’est à la fois un Quid et un Who’s who
sur Vichy. Six cents exemplaires ont été achetés au total, avec plusieurs
rééditions (regroupées en un seul livre) en 2002 et 2003. La dernière édition
est actualisée au 30 septembre 2003. Cet ouvrage (28 €), épuisé, ne sera à
l’avenir retiré que sur demande d’une trentaine d’exemplaires adressée à
l’auteur. Alain Carteret est aussi l’auteur du livre « 100 ans de rugby
à Vichy 1905-2005 » publié le 1er octobre 2005 par
le RC Vichy rugby (180 pages avec 200 photos) et de « Vichy Charme »
sorti en librairie le 11 avril 2006 (dédicacé le samedi 15 avril à

Alain Carteret, à côté du buste de Napoléon III
(Bronze 1852 de JA Barre, en mairie de Vichy)
Né
le 23 juin 1946 à Vichy (fils du chirurgien Alexis Carteret et de Ginette
Huguet).
Ancien
élève de Saint-Dominique Vichy, du Sacré-Cœur de Moulins et du Collège
de Cusset.
Ancien joueur de
Licencié en droit
(Clermont) et diplômé 1971 Sciences-Po Paris (IEP rue Saint-Guillaume).
Chargé
de mission Formation continue à l’Université de Clermont : 1973-1976.
Cadre
de direction commerciale à Manurhin-Cusset (Machines
alimentaires) : 1976-1984.
1984-1992 :
RSCG-Ségala (publicité), Cabinet Roux expertise, Centre Intérim de Montluçon.
Président des DCF de
Vichy (Dirigeants Commerciaux de France) en 1990 et 1991.
1992-2001 : Chef d’entreprise, gérant de
« Forces Informatiques » à Vichy
(société de formation en bureautique, avenue de
2001-2002 :
Juge patronal au Tribunal des Prud’hommes de Vichy.
Préface de Denis Tillinac
Écrivain et président
des éditions
Vichy doit
ses débuts de notoriété nationale aux lettres de
Armé
d’une solide érudition, le Vichyssois Alain Carteret (ancien du RCV et de
Alain
Carteret sait ressusciter agréablement l’ambiance de l’Empire dit
« libéral ». En le lisant, je redécouvre Vichy, où s’est écoulée ma
folle adolescence. A l’époque, je n’y voyais que des curistes au teint cireux.
Grâce à son livre, je lui décerne des charmes presque juvéniles. Séduit par son
modèle qui était un fin lettré, un bon vivant, un
solide dragueur et finalement un homme d’État moins nul que d’autres, l’auteur
établit des parallèles éclairants. Avec Hugo, bien sûr, l’« exilé ».
Avec De Gaulle (que je préfère de loin). Avec Mitterrand (pas d’avis).
Avec Napoléon Ier (que j’admire malgré tout). Avec Pétain (que
je n’admire en rien). Ces aperçus sont vivants et toujours bien documentés.
Tous
les Vichyssois tant soit peu concernés par l’histoire de leur ville se doivent
de lire ce livre. Ils y prendront autant de plaisir que moi et apprendront
beaucoup. Mais il intéressera aussi les amateurs d’histoire du Second Empire,
car il fourmille d’informations inédites. Pour tout dire, je soupçonne Alain
Carteret de ne s’être pas voué au hasard à la célébration des séjours
vichyssois de l’empereur à barbiche : son épouse Michèle, née Fourniol, dont nous étions tous plus ou moins amoureux à
l’époque (mais elle était sage, hélas ! et amoureuse de son futur mari,
trois fois hélas !) a passé son enfance dans la « villa
Marie-Louise ». C’était en 1863 le chalet de l’Empereur, devenu propriété
de son père. Les lieux sont restés célèbres pour avoir été les témoins d’une
scène de ménage corsée entre Napoléon III et son épouse Eugénie, consécutive au
célèbre épisode du « chien de Margot ». Les petits détails font
parfois les grandes histoires. Éventuellement, ils suscitent des vocations
d’historiens. Celle d’Alain Carteret, par exemple. Je souhaite qu’elle nous
procure l’aubaine d’autres pérégrinations dans le temps et l’espace.
Dos de couverture
Napoléon III est venu cinq fois en cure à
Vichy, dans l’Allier, entre 1861 et 1866. Il a personnellement contribué à
l’essor de la ville. Il l’a modernisée et lui a donné le charme qui en a fait
une station thermale en vogue, devenue « Reine des villes d’eaux ».
Alain Carteret invite le lecteur à revivre
cette époque des crinolines en suivant l’Empereur lors de ses séjours et à
apprécier l’œuvre qu’il a accomplie à Vichy où il a passé quatre mois et dont
il était tombé amoureux.
Mais c’est surtout un prétexte pour mieux
montrer au quotidien la personnalité profonde de celui qui a été le premier
président de
L’auteur s’évade au-delà de l’aventure
vichyssoise pour dresser des analyses originales sur les relations entre
Napoléon III et cinq autres grandes figures de notre pays : son oncle
Napoléon Ier naturellement, son contemporain Victor Hugo qui a brisé
son image pour de mesquines raisons personnelles, le maréchal Pétain qui fut,
lui, un occupant de Vichy imposé à la population, le général de Gaulle avec
lequel la comparaison est saisissante, et enfin François Mitterrand dont le
tempérament était en bien des points comparable à celui de Napoléon III. Ces
rapprochements surprenants montrent tout l’apport et l’actualité du dernier
Empereur des Français.
Table des matières
I - Napoléon III : bienfaiteur de
Vichy
1. Vichy avant 1861 : les Bonaparte.......................... 9
2. 1861 : l’urbaniste................................................. 21
3. 1862 : le généreux................................................ 53
4. 1863 : le frivole (Marguerite Bellanger).................... 67
5. 1864 : l’éclectique................................................ 93
6. 1866 : le courageux............................................ 109
7.
Mort et renaissance............................................ 131
Illustrations (8 pages)..................................... 153 à 160
II - Napoléon III : bienfaiteur de
8. Napoléon Ier....................................................... 163
9. Victor Hugo....................................................... 185
10. Pétain................................................................. 211
11. De Gaulle........................................................... 223
12. Mitterrand.......................................................... 237
III – Annexes (29 pages)
1.
Généalogie de Napoléon III............................................ 249
2.
Records politiques de Napoléon III................................. 250
3.
Chronologie Second Empire et Vichy....................... 251-252
4.
Dirigeants 1861-1866 du Second Empire.................. 253-254
5.
Personnalités influentes de Vichy............................. 255-258
6.
Les cinq cures de Napoléon III à Vichy
(résumé)............. 259
7.
Patrimoine à Vichy de l’époque Napoléon III........... 260-261
8.
Chalets Napoléon III à Vichy................................... 262-263
9.
Décret du 27 juillet 1861................................................ 264
10.
Plan de Vichy 1865....................................................... 265
11.
Confessions de Marguerite Bellanger (livre de
1882)....... 266
12.
La ville de Vichy aujourd’hui......................................... 267
Bibliographie............................................................................ 269-278
Table des matières................................................................... 279-282

Buste de Napoléon III
(A. Carrier - 1864)
Hôtel Sofitel-Célestins de Vichy
(quotidien
de l’Auvergne)
24 novembre 2003
Nouvel éclairage sur
Napoléon III
Le Vichyssois Alain Carteret consacre son
deuxième ouvrage à « Napoléon III bienfaiteur de Vichy et de
Napoléon III, dernier empereur des Français, a
résidé cinq fois à Vichy, entre 1861 et 1866. Alain Carteret, auteur en 2001 de
« Vichy Deux millénaires » , a
approfondi ses connaissances de la période en s’intéressant aux cinq cures et
aux 126 jours que l’empereur a passés à Vichy.
L’écrivain a également porté son attention sur
les changements qu’il a apportés à
Intitulé « Napoléon III bienfaiteur de
Vichy et de
Destiné aux amateurs d’histoire, à ceux qui
veulent découvrir Vichy sous un nouvel angle ou en apprendre plus sur Napoléon
III, le livre d’Alain Carteret présente également une analyse de sciences
politiques sur le Second Empire et dessine des parallèles entre Napoléon III et
Napoléon Ier, Pétain, de Gaulle et Mitterrand.
Les illustrations et les annexes, très riches,
ajoutent encore à l’érudition de l’ouvrage.
21 juin 2004
Napoléon III : un
prix littéraire
Napoléon III bienfaiteur de Vichy et de
Magazine « A
N° 108 de décembre 2003
Napoléon III, un
bienfaiteur ?
par Didier Dorsemaine
Napoléon III, un bienfaiteur ? C’est, pour
le moins, ce que soutient avec talent Alain Carteret dans un livre qui vient de
sortir aux éditions de
Les cinq cures de Napoléon III sont fort
intéressantes à suivre : tout y est beau et joyeux, et même les érudits de
notre bonne ville thermale seront étonnés des découvertes révélées par l’auteur
sur l’activité pédestre, architecturale et… amoureuse, quand même, du
souverain.
Dignes d’intérêt, aussi, dans la deuxième
partie de ce Napoléon III, les parallèles établis entre le héros de l’ouvrage
et chronologiquement Napoléon Ier, Victor Hugo, Philippe Pétain,
Charles de Gaulle et François Mitterrand.
En fin de livre, nombre d’annexes montrent le
travail de recherches effectué par cet admirateur de Badinguet.
N° 115 de juillet 2004
Napoléon III
couronné par des républicains
L’association Agir vient de reconnaître
les qualités de l’œuvre d’Alain Carteret « Napoléon III, bienfaiteur de
Vichy et de
Cette distinction est d’autant plus remarquable
que le jury est composé de républicains purs et durs.
Massif central (mensuel)
N° 61 de janvier 2004
Rien que le titre semble tout droit sorti d’un
discours du Second Empire ! Alain Carteret, Vichyssois de naissance et de
cœur, ne cache pas son admiration pour celui dont il dit, dès les premières
pages, que le règne « a été une période particulièrement faste de
l’histoire de France ».
Mais, foin d’admiration, le propos de ce chef
d’entreprise se concentre rapidement sur un compte rendu circonstancié des
rapports entre Napoléon III et la ville bourbonnaise qui lui est
« redevable d’être devenue Reine des villes d’eaux pendant plus d’un
siècle ».
On appréciera, ainsi que nous y invite dans sa
préface de Denis Tillinac, intime de l’auteur, les
éclairages intéressants apportés par ailleurs sur cette période historique.
Les Cahiers Bourbonnais
N° 187 du printemps
2004
Compte rendu de lecture
par Jean-Paul Perrin
Voilà au moins un auteur qui ne fait pas
mystère de sa démarche, en choisissant un tel titre : réhabiliter Napoléon
III et donner tort à ceux qui, tel Victor Hugo, voyait dans ce Napoléon là « le second en pire »… Bien plus, faire de Napoléon III un véritable
« bienfaiteur » de Vichy (cela ne fait guère de doute) mais aussi de
Dans la première partie de son ouvrage, Alain
Carteret est convaincant quand il analyse, comme cela n’avait guère été fait
avant, les cinq séjours de l’empereur à Vichy, entre 1861 et 1866, lorsqu’il
venait y soigner sa goutte et ses rhumatismes. Alain Carteret allie érudition
et passion pour faire revivre ce monde qui s’égaillait entre Plombières, Vichy
et Biarritz. A chaque séjour, correspond un Napoléon III, tantôt urbaniste,
tantôt généreux, avant de laisser place au frivole, puis à l’éclectique
et enfin au courageux. Un autre thème intéressant est l’étude de la
« mémoire impériale » à Vichy entre divorce, reniement, émergence du
souvenir et remise à l’honneur avec célébrations.
Le livre aurait pu en rester à cette évocation
purement régionale, mais l’auteur a voulu le prolonger par un essai sur l’œuvre
et l’héritage de Napoléon III. Il le met en perspective avec Napoléon « le
grand », mais aussi avec l’iconoclaste Victor Hugo, tout comme il le
confronte au maréchal Pétain, puis au général de Gaulle, pour lequel il dresse
une comparaison saisissante et, enfin, à François Mitterrand. Entre « le
Florentin » et l’empereur à barbiche, il entrevoit bien des points de
convergence : même charme, même comportement, voire méthodes et politiques
proches…
Ce livre en agacera plus d’un, par le choix de
son parti pris. Il n’en apporte pas moins une pierre intéressante et passionnée
à la relecture de ce Second Empire qu’on n’en finit pas de redécouvrir
aujourd’hui. La toute récente biographie de Napoléon III par Pierre Milza est là pour en attester. On conseillera donc un
détour par le Milza, pour aborder le
Carteret en toute sérénité.
Société d’Emulation du
Bourbonnais
Bulletin du 2e
trimestre 2004 (Tome 72)
Alain
Carteret, né à Vichy, fils du chirurgien Alexis Carteret, est bien un enfant du
pays. Sa vie professionnelle bien remplie ne l’empêche pas de se passionner
pour l‘histoire. En 2001, il a déjà publié Vichy Deux millénaires,
ouvrage qui évoque l’histoire toujours surprenante de la reine des villes
d’eaux, célèbre dans le monde entier.
Dans
le présent ouvrage, Alain Carteret s’est intéressé à Napoléon III. Il raconte
en détail les cinq séjours de l’Empereur à Vichy de 1861 à 1866, brossant avec
subtilité la personnalité de ce politique exceptionnel, inventeur du modèle de
nos sociétés modernes.
Dans
la deuxième partie du livre, il compare l’œuvre de Napoléon III avec des
personnages d’une envergure telle que Napoléon Premier, Victor Hugo, Pétain, de
Gaulle et Mitterrand. Une drôle de confrontation. Voici un livre qui promet au
lecteur d’être passionnant.
Bulletin du CERB
N° 24 de mai-juin 2004
Centre d’Études et de
Recherches sur le Bonapartisme
(Thierry Choffat, président, et Christophe Guay, directeur de
publication)
Napoléon III
bienfaiteur
Un récent livre du
Vichyssois Alain Carteret, « Napoléon III bienfaiteur, de Vichy et de
Sous couvert d’une
première partie régionaliste décrivant la complète transformation opérée par
Napoléon III dans la cité thermale de Vichy au cours de ses cinq cures entre
1861 et 1866, l’auteur met à la portée du grand public une biographie claire et
vivante du dernier empereur. Celle-ci fait ressortir ses immenses qualités
humaines et politiques. Elle rectifie l’image négative de l’Empereur et du
Second Empire que Victor Hugo a créée de toute pièce au profit des républicains
et que les hommes politiques de droite n’ont jamais contestée depuis lors, à
l’exception de Philippe Séguin avec son Louis Napoléon le Grand de 1990.
Le meilleur chapitre du livre est probablement celui qui décrit
l’évolution des relations entre Napoléon III et Hugo. Il démonte méthodiquement
l’aigreur croissante du poète qui ne voit pas arriver de portefeuille
ministériel (malgré ses multiples efforts) et sa soif de vengeance par sa plume
acerbe.
En avance sur son temps
Napoléon III est présenté,
à juste titre, comme un visionnaire, très en avance sur son temps. Il
disposait, par son histoire personnelle, d’une culture et d’une pensée
étonnement moderne qui ne sera jamais égalée par un autre chef d’État français.
Il parlait couramment quatre langues : français, anglais, allemand et
italien. Il était féru de technologies modernes : chemin de fer,
télégraphe, éclairage, réseaux d’eaux potables et usées, machines à vapeur,
armements. Il était passionné d’économie, écrivant des traités sur le sucre et
le canal du Nicaragua. Il était écologiste avant l’heure : amoureux de la
nature, il adorait les parcs et jardins qu’il a multipliés tant à Paris qu’à
Vichy (nouveau parc de onze hectares sur les bords de l’Allier endiguée). Il
était historien, recherchant sans cesse de la documentation sur
Le courage en politique
A ce socle fort,
Napoléon III a joint un tempérament peu commun pour l’action. Courageux
physiquement, il risque sa vie lors de ses trois coups d’État (Strasbourg 1836,
Ham 1840 et Deux-Décembre 1851), partant à la tête des armées en 1870 et
souffrant le martyre du fait de son calcul vésical pendant ses dix dernières
années jusqu’à son décès le 9 janvier 1873. Il ose affronter les protestations
en éventrant Paris pendant quinze ans, pour en faire « la plus belle ville
du monde » dont nous bénéficions aujourd’hui. Ses réalisations d’urbaniste
restent encore très vivantes à Vichy : parcs, avenues, chalets, Casino,
église Saint-Louis, gare, etc.. Il a été le père du
Vichy actuel, dynamisant de plus la fréquentation de la station par sa seule
présence. Il ose contrarier le patronat en signant le traité de libre échange avec l’Angleterre en 1860 et en accordant le
droit de grève aux ouvriers en 1864. Il ose défier le parti catholique en
favorisant l’unité italienne, sans aller toutefois aller assez loin sur la question
romaine, ce qui lui vaudra la défection funeste de l’Italie lors de la guerre
avec
L’essor économique
Les passages les plus
instructifs du livre d’Alain Carteret se trouvent dans sa seconde partie où il
amorce une comparaison entre la personnalité de Napoléon III et les
réalisations du Second Empire avec celles de Napoléon Ier, Pétain,
de Gaulle et Mitterrand. Il apparaît nettement que Napoléon III fut un empereur
démocratique et social et que le Second Empire a connu une prospérité inégalée
depuis (sauf, peut-être, entre l’indépendance de l’Algérie en 1962 et la fin
des Trente Glorieuses en 1974). Napoléon III a connu en vingt-deux ans de
pouvoir (un record depuis Louis XV), en intégrant sa présidence de
Des accusations
contestables
Que reste-t-il au final
à l’encontre de Napoléon III ? Toujours les deux mêmes accusations :
avoir pris le pouvoir par la force le 2 décembre 1851 et avoir été battu à
Sedan. Il est pourtant aisé de les battre en brèche. Le coup d’État répondait
au souhait du peuple face à une République réactionnaire et discréditée après
le massacre de 3.000 ouvriers en juin 1848. Un crime avalisé par 92 % des
Français, moins de vingt jours plus tard ! À Sedan, Napoléon III n’avait
perdu qu’une bataille, pour reprendre une expression du général de Gaulle
soixante-dix ans après.
Il reste aussi le
reproche que l’Empire a « fait la guerre », comme le Premier -
soutiennent les adversaires de Napoléon III. Oui, Napoléon III a fait la
guerre, et même plusieurs. Elles ne sont ni de même nature ni de même ampleur
que celles de Napoléon Ier. Ce seront d’abord des expéditions
lointaines pour étendre les colonies de
Est-ce à dire que Napoléon III était
parfait ? S’il y a une grande faiblesse à lui reconnaître, c’est bien sa
passion des plaisirs charnels extra-conjugaux. Sa position et son charme
irrésistible lui ouvraient les portes de toutes chambres. Alain Carteret
consacre presque un chapitre (1863 : Frivole) à cette particularité du
dernier empereur qui serait classé de nos jours parmi les « obsédés
sexuels ». L’auteur raconte en détail « l’histoire du petit
chien » qui s’est déroulée à Vichy le 27 juillet 1863. L’épagneul de sa
maîtresse Marguerite Bellanger court faire la fête à Napoléon III se promenant
au bras d’Eugénie. L’impératrice lui fait une scène effroyable et quitte sur le
champ la ville pour n’y jamais plus revenir. Comme l’écrit Denis Tillinac, en préface du livre, dans son style très
nature : « C’était un chaud lapin. Est-ce un défaut ? »
Reflets d’Allier
Décembre 2004
Magazine du Conseil général
du département de l’Allier
On a lu et aimé
Un ouvrage brillant, de ceux qui donnent envie
d’écouter l’histoire locale.
L’auteur fait mouche,
domine son sujet, excelle entre anecdotes et faits avérés,
remet l’histoire à sa place :
- celle de Vichy et de
Napoléon III, véritable mécène et architecte
de ce qu’a pu devenir cette station ;
- les liens de parenté,
Morny demi-frère de l’Empereur ;
- les éphémérides
sentimentales de Napoléon III ;
- le fameuse incartade
d’Eugénie à cause du petit chien de Mlle Bellanger ;
- l’appétit intellectuel de cet
homme qui parlait anglais, italien et allemand,
aimait les arts autant que les découvertes techniques ;
- sa générosité prouvée sur
ses propres fonds.
Une lecture enrichissante et plaisante grâce à
Alain Carteret qui sait nous faire partager ses bonheurs et son érudition.
Nouveaux Cahiers du Second
Empire
N° 41 d’avril 2005
Les Amis de Napoléon
III de Paris
(Gérard Hertault : « Livres récemment parus
page 58)
Un livre original à
imiter
« Napoléon III bienfaiteur de Vichy et
de
On est étonné et ravi de constater qu’avec au
total quatre mois de présence à Vichy, Napoléon III ait pu y réaliser tant de
choses ! Les chapitres intitulés « l’urbaniste, le généreux, le
frivole, l’éclectique, le courageux » sont autant
de visites agréables dans Vichy et ses alentours qui illustrent parfaitement
les charmes de cette ville d’eaux... et, pour ceux qui hésiteraient encore à
s’y rendre, de magnifiques photos en couleur illustrent l’ouvrage.
On remarque deux chapitres insolites et
intéressants : « Pétain et Napoléon III » et « De Gaulle et
Napoléon III ». Ce dernier surtout car il fait particulièrement ressortir
les filiations des idées politiques des deux hommes d’État.
Ce livre devrait être imité, disions-nous, car
il contribue à faire connaître et apprécier les villes où séjourna l’Empereur
et, par là même, l’Empereur lui-même. Plombières et Biarritz ont des droits à
faire valoir leurs liens avec Napoléon III, Deauville, Cabourg, Compiègne,
Pierrefonds avec l’Empereur et la famille impériale.
Avec l’ouvrage d’Alain Carteret, président des
Amis de Napoléon III de Vichy, nous souhaitons voir le départ d’un tour de
France des villes impériales.
* * * * * **
Outre les 7 articles ci-dessus, le livre
« Napoléon III bienfaiteur »
a été présenté par les périodiques suivants :
-
Info
(hebdomadaire de l’Allier) n° 947 du 23 décembre 2003
-
Le
Nouvel Écho n° 1.428 du 3 janvier 2004
-
-
Positions
(revue de Jean Cluzel, de l’Institut) n° 25 de mars 2004
-
Candidat
au « Prix Second Empire » de
le livre n’a pas été primé, comme aucun autre : ce prix n’a pas été
décerné en 2005.
Par
ailleurs, Alain Carteret a été interviewé sur :
-
Radio
France bleue / Pays d’Auvergne le 15 décembre 2003 (Jean-Marc Millanvoye)
-
FR3
Auvergne le 26 décembre 2003 (reportage télévisé de Jean Levin)
-
Radio
France bleue / Pays d’Auvergne le 13 janvier 2004 (Lionel Herrmani)
Extraits de
« Napoléon III bienfaiteur »
Histoire
du « Petit chien »
de Marguerite Bellanger
(Chapitre IV :
« 1863 - Frivole », pages 81 à 89)

Nous
arrivons à Marguerite Bellanger qui allait provoquer un scandale à Vichy le 27
juillet 1863. […]
Le lundi
27 juillet 1863, Eugénie en est à son quatrième jour à Vichy. Marguerite
Bellanger s’y trouve donc également, logée à proximité du chalet impérial dans
la maison Bru (emplacement devenu ensuite hôtel du Chalet, puis Cécil hôtel et aujourd’hui hôtel des
Nations, 13 boulevard de Russie). Dans l’après-midi, Napoléon III fait
une promenade au bras d’Eugénie. Ils arrivent place Rosalie. […]
Napoléon
III et Eugénie arrivent donc en promenade sur la place Rosalie grouillante de
monde. C’est alors qu’un chien se précipite avec allégresse vers l’Empereur et
lui manifeste des signes ostensibles de connaissance et même de reconnaissance.
C’est le chien de Marguerite Bellanger ! […]
La
brave bête va provoquer, bien inconsciemment, un drame épouvantable.
L’Impératrice est loin d’être dupe des démonstrations de sympathie de ce toutou
compromettant. Furieuse, elle prend aussitôt, sans mot dire, la direction de
ses appartements, au chalet impérial (villa Marie-Louise aujourd’hui). Elle
laisse sur place un Napoléon III qui aperçoit, au milieu de la foule des
curieux, une Marguerite Bellanger consternée […]
Napoléon
se décide à rejoindre son épouse au chalet impérial. Là, il doit subir la scène
de ménage la plus violente qu’il ait connue depuis son mariage ! Eugénie
se sait trompée depuis les premiers jours. Mais son orgueil d’épouse,
d’impératrice et de mère ne supporte pas d’être bafoué publiquement et, qui
plus est, par une simple fille du peuple. Eugénie hurle à l’encontre de son
infidèle mari, tantôt en français, tantôt en espagnol, ce qui est le signe le
plus manifeste d’une colère folle. « Vous avez eu le front d’amener ici
votre maîtresse, cette fille ramassée on ne sait où », lui reproche
Eugénie avec véhémence. L’Empereur, tout penaud, se contente dans ce cas de
baisser la tête, comme un petit garçon fautif, et de lisser la pointe de ses
moustaches. Le plus gros de l’orage passé, il fait une tentative pour calmer
son épouse en furie : « Je ne te comprends pas, Ugénie [avec
son accent suisse-allemand, Napoléon prononçait « Ugénie »
au lieu de EUgénie].
Pourquoi montrer tant de sévérité aujourd’hui pour Mademoiselle Béranger ?
Tu acceptais bien, hier encore, mes bêtises avec Madame Walewska
» Quelle maladresse ! À vouloir se justifier, l’Empereur, gros ballot,
vient de s’enfoncer, d’aggraver son cas ! « Comment ? Madame Walewska était aussi votre maîtresse ? »,
réplique Eugénie complètement hors d’elle. Napoléon rougit de son énorme gaffe
et baisse encore plus le nez, tentant d’allumer une ixième cigarette. Il entend
Eugénie conclure, plutôt sèchement : « Je l’ignorais… Mon
Dieu, oui, je l’ignorais… Voici la première fois que j’apprends une de vos
infidélités de votre propre bouche ! »
Ces
mots à peine prononcés, Eugénie assemble ses affaires et demande à Napoléon de
la conduire sur le champ à la gare de Vichy. Elle regagne Saint-Cloud. Le Journal
des Communes écrira laconiquement le 31 juillet 1863 : « L’Impératrice
a quitté le 23 juillet le palais de Saint-Cloud pour se rendre à Vichy. […]
Sa Majesté est rentrée au palais de Saint-Cloud le 27 juillet. »
Jamais plus Eugénie ne reviendra à Vichy. Elle refusera toujours à l’avenir de
retrouver cette ville dont elle garde le souvenir épouvantable d’une cruelle
humiliation.
Les
chalets impériaux
de Vichy
(Annexes : pages
262 et 263)

Sur les six chalets actuels du boulevard des
Etats-Unis, un seul n’existait pas sous le Second Empire : le chalet Saint-Sauveur construit en 1897
(ou 1905 ?).
Par contre il y avait le chalet Thérapia construit pour le
banquier-député Ernest André en
1864. Son fils Edouard André a épousé Nelly Jacquemart et créé 158 Bd Haussmann
à Paris la villa devenue Musée
Jacquemart-André. Le chalet, racheté en 1873 par le Dr Léon Mauban et possédé en dernier par le radiologue René Francoz, a été détruit
en 1989 avec l’hôtel Queens à
côté pour édifier le Spa Hôtel des Célestins.
Les cinq autres sont d’époque, attribués à
l’architecte Jean Lefaure et inscrits Monuments
historiques entre 1972 et 1990. Les trois premiers chalets depuis l’hôtel des
Célestins ont un style Louisiane (à toit assez plat), les trois suivants
vers le pont de Bellerive font plus alpins, savoyards ou « suisses »
(toits pentus).
Les trois chalets ayant appartenu à Napoléon III
Napoléon III n’a
possédé personnellement que trois chalets : la villa Marie-Louise, le
chalet de l’Empereur et le chalet Eugénie. Ils seront revendus aux enchères le
17 juillet 1873 lors de la liquidation de la « liste civile ».
Villa Marie-Louise
Ce chalet, numéro 109 aujourd’hui, fut le
premier construit sur le boulevard des Etats-Unis. Il porte le nom de
« Villa Marie-Louise ». L’Empereur ne l’occupa qu’à sa troisième cure
de 1863, du 11 juillet au 5 août. C’est là que se déroula le 27 juillet 1863 la
terrible scène de ménage que fit l’impératrice Eugénie, à la suite de
« l’histoire du petit chien » de Marguerite Bellanger.
Racheté en 1873 par le banquier grec Maximos Sakakini, il fut ensuite
acquis par Sicre du Breilh
en 1881, le Dr Amodru, en 1891 et le député Fould en
1922. Il est acheté le 12 mars 1928 par
Chalet de l’Empereur
Ce chalet n°
Chalet Eugénie
Ce « chalet de l’Impératrice »,
achevé en 1864, ne fut jamais occupé par Eugénie à qui il était destiné (lettre
« E » dans la ferronnerie au dessus de la
porte d’entrée). Le khédive Ismaïl Pacha y loge en 1865. Il porta aussi le nom
de « chalet AS », initiales d’Auguste Solet, son premier acquéreur en
1873. Entièrement rénové en 2001 et repeint en vert clair, il abrite
aujourd’hui, au numéro 105, des locataires privés et professionnels (cabinet Safin-Preuilh).
Les trois autres chalets
Chalet de Clermont-Tonnerre
Numéroté 109 bis, il est achevé le 15 juin 1863
en même temps que la villa Marie-Louise : un splendide petit pigeonnier
gris les sépare. Il appartient alors au capitaine de Clermont-Tonnerre,
officier de Napoléon III et décédé dès 1866. Le roi des Belges, Léopold Ier, y loge deus semaines pendant la cure de 1864. Il appartient
pendant 130 ans (de 1887 à 2017) à la famille de Lalaubie.
Le Dr Jean du Fayet de
Chalet des Roses
Il fut dénommé Chalet Achille-Fould, du nom du
ministre des Finances de Napoléon III qui le fait construire en 1864. Fould
décède le 5 octobre 1867. La duchesse Marie, sœur du tsar Alexandre II, y loge
en 1869. Ce chalet n° 101 face à la rue de Belgique a ensuite (en 1875)
appartenu au baron Eugène Cadier de Veauce, ex-député
du Second Empire. Depuis 1885, il était la propriété de la famille Bignon qui
dut accueillir en 1940 l’ambassade de Hongrie. Le 23 avril 2021, le chalet des
Roses (ex- chalet Fould) est acquis par Jean-Yves Larraufie
(directeur de CAP, l’usine de cosmétique L’Oréal
en ZI de Vichy Rhue, à Creuzier-le-Vieux) et son épouse Anne-Flore.
La petite villa basse à côté (n° 101 bis),
ancienne écurie du chalet des Roses, avait été connue de
Chalet Saint-Sauveur
C’est le seul des six chalets actuels à ne pas dater
du Second Empire. Construit pour le Dr Eugène Willemin
en 1905 par Percilly, ce chalet n°
Napoléon III et Vichy
(Annexes : pages
251 et 252)

Napoléon III et Eugénie le 27 juillet 1863
Avant 1861
|
1799 (9 août) |
Letizia
Bonaparte en cure à Vichy, avec son fils Louis |
|
1800
(juin-juillet) |
Joseph
Fesch, futur cardinal, en cure à Vichy |
|
1808 (20 avril) |
Naissance
de Louis-Napoléon, futur Napoléon III |
|
1810
(5 novembre) |
Premier
décret de Napoléon Ier sur le parc de Vichy |
|
1812 (20 juin) |
Décret
de Gumbinnen de Napoléon Ier sur le parc Vichy |
|
1828
(15 août) |
Établissement
thermal de la duchesse d’Angoulême |
|
|
|
|
1831 (26 avril) |
Louis-Napoléon
et Hortense refusent refuge à Vichy |
|
1836
(30 octobre) |
Échec
de la tentative de coup d’État à Strasbourg |
|
1840
(6 août) |
Échec
de la tentative de coup d’État à Boulogne |
|
1840
(7 octobre) |
Louis-Napoléon
emprisonné au fort de Ham |
|
1846
(25 mai) |
Louis-Napoléon
s’évade du fort de Ham |
|
|
|
|
1848
(17 septembre) |
Louis-Napoléon
est élu député à la Constituante |
|
1848
(10 décembre) |
Louis-Napoléon
élu président de la IIe République |
|
1851 (2 décembre) |
Le
coup d’État conduit à une République décennale |
|
|
|
|
1852 (2 décembre) |
Le Second Empire est instauré, après référendum |
|
1853 (30 janvier) |
Mariage de Napoléon III avec Eugénie à Notre-Dame |
|
1853 (10 juin) |
Loi concession à Lebobe-Callou,
future Cie fermière |
|
1854 (19 juin) |
Ouverture de la gare de Saint-Germain, près de
Vichy |
|
1856 (16 mars) |
Naissance du Prince impérial « Loulou » |
|
|
|
|
1858 (26 juin) |
Ouverture des Thermes Badger de 2e
classe à Vichy |
|
1858 (21 juillet) |
Entrevue Napoléon III et Cavour à Plombières |
|
1858 (30 septembre) |
Arthur Callou président
de |
|
1859 (15 août) |
Amnistie générale des condamnés du coup d’État |
Napoléon III à Vichy (1861-1866)
|
1861 (4 juillet) |
Première cure de Napoléon III à Vichy (villa Strauss) |
|
1861 (27 juillet) |
Le décret impérial, signé Rouher, transforme Vichy |
|
1861 (31 juillet) |
Fin de |
|
|
|
|
1862 (11 juillet) |
Deuxième cure de Napoléon III à Vichy |
|
1862 (9 août) |
Fin de la deuxième cure (villa Strauss) |
|
|
|
|
1863 (7 juillet) |
Troisième cure de Napoléon III à Vichy |
|
1863 (23 juillet) |
Arrivée de l’impératrice Eugénie à Vichy (4 jours) |
|
1863 (27 juillet) |
Départ de l’impératrice Eugénie de Vichy |
|
1863 (5 août) |
Fin de la troisième cure (chalet : villa
Marie-Louise) |
|
|
|
|
1864 (7 juillet) |
Quatrième cure (consécutive) de Napoléon III |
|
1864 (7 août) |
Fin de la quatrième cure de Napoléon III à Vichy |
|
1864 (30 août) |
Le Dr Larrey décèle le calcul vésical de Napoléon
III |
|
|
|
|
1865 (2 juillet) |
Le Casino est inauguré, en l’absence de l’Empereur |
|
1865 (2 juillet) |
L’église Saint-Louis est consacrée |
|
1865 (15 septembre) |
Joseph Bousquet est élu maire de Vichy |
|
1865 (12 novembre) |
La mairie du Fatitot est
inaugurée à Vichy |
|
|
|
|
1866 (28 juillet) |
Cinquième et dernier séjour de Napoléon III à
Vichy |
|
1866 (4 août) |
Arrivée du Prince impérial (2 jours entiers à
Vichy) |
|
1866 (7 août) |
Napoléon III et le Prince impérial quittent Vichy |
|
1868 |
Barrage mobile à aiguilles : 1er
plan d’eau de Vichy |
|
1870 |
Ouverture de |
|
1870 (20 mai) |
Nouveau pont de Bellerive (actuel élargi en 1932) |
Fin du Second Empire
|
1870 (2 septembre) |
Capitulation de Sedan, face à |
|
1870 (4 septembre) |
L’Empire est renversé : début de la IIIe
République |
|
|
|
|
1873 (9 janvier) |
Napoléon III décède à Chislehurst,
à près de 65 ans |
|
1879
(1er juin) |
Le
Prince impérial (Loulou) est tué, à 23 ans |
|
1888
(9 janvier) |
Les tombeaux de Napoléon III et du Prince impérial |
|
1920
(11 juillet) |
L’impératrice
Eugénie décède à Madrid, à 94 ans |
Depuis 1930 à Vichy
|
1933 |
Nom
de « Galerie Napoléon » aux ex-thermes Badger |
|
1937
(2 août) |
Ouverture
du musée du Chastel-Franc à Vichy |
|
1961
(7 mai) |
Reconstitution
des séjours de Napoléon III à Vichy |
|
|
|
|
1983 (16 avril) |
Création
des « Amis de Napoléon III » à Vichy |
|
1984
(8 juillet) |
Esplanade
Napoléon III inaugurée à Vichy |
|
1991
(14 septembre) |
Statue
Napoléon III dans les parcs d’Allier à Vichy |
|
1995
(21 mai) |
Plaques
Napoléon pour trois avenues de Vichy |
|
1995 (22 septembre) |
Palais
des Congrès dans le Casino de Napoléon III |
|
2003 (15 novembre) |
Publication
de « Napoléon III bienfaiteur de
Vichy » |
Pour une chronologie plus complète sur
l’ensemble du Second Empire,
cliquez
sur la ligne ci-dessous (rubrique « La chronologie de l’Empire ») :
http://secondempire.site.voila.fr/ (site de Pascal Pingouroux)
Les cinq cures de Napoléon
III à Vichy
(Annexe : page 259)
|
1861 |
|
1862 |
||
|
Jeudi 4
juillet 1861 |
Arrivée St-Germain |
|
8 au 10
juillet |
Voyage en Auvergne avec Eugénie |
|
Dimanche 7 |
Messe à St-Blaise |
|
Vend.
11 juillet |
Arrivée à Vichy (de Bourges) |
|
Lundi 8 |
Ardoisière (Cusset): |
|
Vendredi
18 |
Entretien avec le général Forey |
|
Dimanche
14 |
Ardoisière : |
|
Lundi 21 |
Bal : danse avec Marie Boine |
|
Mercredi
17 |
RANDAN |
|
Jeudi 24 |
CUSSET : visite de la prison |
|
Dimanche
21 |
CUSSET: Papeterie |
|
Samedi 26
juillet |
Ardoisière |
|
Samedi 27 |
Décret rénovant Vichy |
|
Mercredi
6 août |
CUSSET: église |
|
Mercredi
31 juillet |
Départ à 10 heures |
|
Samedi
9 août |
Départ en matinée |
|
1863 |
|
1864 |
||
|
Mardi 7
juillet 1863 |
Arrivée Vichy 17 heures |
|
Jeudi 7
juillet |
Arrivée 17 heures |
|
Samedi 18 |
Arrivée de Galliffet |
|
Vendredi 15 |
Ardoisière |
|
Dimanche
19 |
Drapeaux du Mexique |
|
Dimanche
17 |
Messe à l’église de Cusset |
|
Jeudi
23 juillet |
Arrivée d’Eugénie |
|
Jeudi
21 juillet |
Arrivée de Léopold Ier |
|
Vendredi
24 |
Ardoisière : dîner |
|
Dim 24 |
THIERS |
|
Samedi 25 |
RANDAN |
|
Lundi 25 |
Fête au Pré Catelan |
|
Dimanche
26 |
Messe à Saint-Blaise |
|
Mardi 26
juillet |
Théâtre des singes |
|
Lundi
27 juillet |
Départ d’Eugénie : Histoire du Petit chien
de Marguerite Bellanger |
|
Vendredi 5
août |
Départ de Léopold Ier, |
|
Dimanche 2
août |
GANNAT |
|
Dimanche
7 août |
Départ à 8 heures |
|
Mercredi 5
août |
Départ en matinée |
|
|
Arrêt à Montluçon |
|
1866 |
|
|
Samedi 28 juillet |
Arrivée 19 heures |
|
Dim. 29
juillet |
Messe à
Saint-Louis |
|
Lundi 30 juillet |
Opéra au Casino |
|
|
|
|
Samedi 4 août |
Arrivée du Prince impérial à 19 heures |
|
Dim. 5
août |
Messe à
Saint-Louis avec le Prince impérial |
|
Lundi 6 août |
Théâtre au Casino avec le Prince impérial |
|
|
|
|
Mardi 7 août 1866 |
Départ à 10 heures avec le Prince impérial |
« Napoléon III à Vichy »
Composé par Alain
Carteret le 4 septembre 2004
pour la
revue n° 28 du CERB (janvier 2006)
dans une
première version
***
Publié dans sa version
définitive (ci-dessous)
en avril
2006 dans « Vichy Charme » (page 124)

Photo
Napoléon III en civil
Collection Alain
Carteret
Treize
ans : j’étais jeune et bien naïf encore.
Je
versifiais un peu, me prenant pour Victor.
J’ignorais
alors que le poète roi,
Par dépit
et sans répit,
Criait sa
haine de Napoléon III,
Un grand
qu’il appelait « le petit ».
Pourtant,
proche de la classe ouvrière,
L’Empereur
a rendu le pays prospère.
Et, cinq
étés durant, il donna sa confiance
À une
petite bourgade du cœur de
Agrémentée
de sources et aux charmes exquis.
Son nom est
simple et clair : elle s’appelle Vichy.
Il offrit à
la cité Casino, parcs et chalets,
Routes,
mairie, poste et gare : que de nouveautés !
Marques
d’amour pour la ville et de grande bonté.
Certes, de
frivolité on l’accusa souvent ;
Eugénie fut
séduite, mais elle pleura souvent.
Mondaines,
courtisanes et Marguerite Bellanger
Ne surent
résister à ses nombreux attraits.
Mais il
avait le cœur bon et une certaine piété.
Il donna à
Vichy une vaste église
À la gloire
de Dieu et de Louis sanctifié.
C’est
Napoléon III qui l’a vraiment créée.
de Napoléon III
chef d’État
(Annexes : page
250)
Six records en cours
(dont trois imbattables),
le 7e record étant battu (en apparence) par Jacques Chirac en 2002.
Imbattables
(trois records définitifs)
1.
1er
président de
2.
1er
président élu au suffrage universel direct (le 10 décembre 1848)
Le suivant sera le général de Gaulle le 20 décembre 1965 (117 ans après)
3.
1er
président de
Difficiles à battre : mais battu en 2017
4.
Le
plus jeune président de
40 ans 7 mois ½ (né le 20 avril
1808) le 10 décembre 1848,
suivi par Jean Casimir-Perrier (47 ans) élu le 27 juin 1894
(démissionne après six mois et demi, le 16 janvier 1895)
et par Valéry Giscard d’Estaing (48 ans : né le 2 février 1926) élu le 19
mai 1974.
Emmanuel Macron a battu le record le
7 mai 2017 : élu à 39 ans 4
mois ½ (né le
21 déc. 1977)
Impossibles à battre
5.
Au
pouvoir pendant 22 ans : 4 de République + 18 de Second Empire
(15 ans au total pour le consul Bonaparte et l’empereur Napoléon Ier).
Depuis Louis XV (50 ans 1723-1774), il détient le record de durée.
Napoléon III devance Louis-Philippe (18 ans), François Mitterrand (14 ans)
et le général de Gaulle (12 ans ½ dont 1 an ½ à
6.
Dernier
souverain de France (monarchie ou empire).
Septième record battu en 2002 ?
Score de 74,53 % à la 1re élection
au suffrage universel, le 10 décembre 1848,
battu avec 82,21 % par Jacques Chirac le 5 mai 2002 (154 ans plus tard).
Comparaison
à nuancer :
Il
n’y avait qu’un seul tour en 1848 (six candidats) et deux tours en 2002 (16
candidats).
Jacques Chirac n’a obtenu que 19,88 % des voix, au 1er tour du
21 avril 2002,
(avec le système en vigueur en 1848, Jospin aurait été élu par
l’Assemblée !)
réalisant même le plus mauvais score de premier tour
pour un président ensuite élu sous
Jacques Chirac n’a pas battu le record de
Louis-Napoléon au premier tour !
Jacques Chirac dépasse le record de
Louis-Napoléon au second tour décisif.
(Boutéflika est réélu président de l’Algérie en avril 2004
avec 83 ½ % des voix !)
Un soutien populaire
imbattable
HUIT
élections VICTORIEUSES
au suffrage universel :
22 ans de suite !
q Présidentielle du 10
décembre 1848 (IIe République) : ¾ des suffrages
q
Trois
référendums :
v
21
décembre 1851 : 92 % approuvent le coup d’État du 2 décembre
v
21
novembre1852 : 97 % approuvent le rétablissement de l’empire
v
8
mai 1870 : 82 % approuvent l’Empire libéral (4 mois avant le 4 septembre)
q Quatre législatives
consécutives : 1852, 1857, 1863 et 1869
Napoléon III est le seul chef d’État
soutenu si longtemps par le vote du peuple.
Le peuple lui a été reconnaissant d’avoir assuré à la fois l’ordre et la
prospérité.
Pour preuves de la différence de confiance avec
aujourd’hui :
- De Gaulle est déjugé
après 11 ans, au référendum du 27avril 1969
- Mitterrand, élu en 1981
perd les législatives de 1986, réélu en 1988 celles de 1993
- Chirac, élu en 1995,
perd les législatives dès 1997 (deux ans après) !
(après
18 ans de Second Empire)
Comparativement, où nous situons-nous
aujourd’hui ?
Second Empire

Cette
bibliographie est constamment mise à jour
- Alain Carteret
possède, à titre personnel, les 2/3 de ces 1.000 références -
(Utilisez la
fonction : « Édition > Rechercher sur la page »)
Biographies
sur Napoléon III (Ouvrages de base)
Actes
du « Colloque Napoléon III » des 19-20 mai 2008 (nov. 2008 - éd.
Magazine Napoléon III)
Anceau
Éric : Napoléon III, un
Saint-Simon à cheval (mars 2008 - Tallandier)
Anceau
Éric : Numéro spécial Second Empire, de la revue « Parlements » (novembre 2008)
Anceau
Éric : L’Empire libéral (2017
– SPM) 2 volumes
Anceau
Éric : La 1re électuion
présidentielle de 1848 (Colloque
du 10 décembre 2018 – SPM mai 2022)
Anceau
Éric : Ils ont fait et défait le
Second Empire (avril 2019 - Tallandier)
Aubry
Octave : Napoléon III (1929 - Fayard + Tallandier 1932)
Barbier
A. : Histoire de L.-N. Bonaparte jusqu’à ce jour (1852 - Barbier
Paris)
Bac
Ferdinand : Napoléon III inconnu (1932 - Librairie Félix Alcan)
Beauregard
comte Durand de : L’Empereur
Napoléon III (1911 - Pub. Lit. Illustrées)
Bertaut
Jules : Napoléon III secret (1939 - Grasset)
Blot
Sylvain : Napoléon III : histoire de son règne (1898 - Sté
d’édition scientifique)
Boia
Lucian : Napoléon III le mal aimé
(mars 2008 - éditeur Les Belles Lettres)
Bordonove Georges
: Napoléon III (1998 - Pygmalion)
Borel
Richard : Napoléon III (1990)
Bouleau
Bernard : Le Mémorial de Chislehurst (2 tomes 2010-2011 - Paquereau)
Bruley
Yves: Le Second
Empire (2012 - mémo Gisserot)
Bruley
Yves: Napoléon
III L’empereur mal aimé (2012 – Ils ont fait
Burnand
Robert : Napoléon III raconté (1952 - Gründ Paris - Illustré par
J.-J. Pichard)
Burnand
Robert : Napoléon III et les siens (1948 - Hachette)
Carteret
Alain : Napoléon III bienfaiteur (2003 - éd. de
Carteret
Alain : Actes et paroles de Napoléon
III (21 février 2008 -
Carteret
Alain : Vichy Cité Napoléon
III (novembre 2009 – Imprimerie Vidal)
Carteret
Alain : Napoléon III le Provincial (Mag
Napoléon III : HS2 de juillet
2012 - Soteca) Prix
Napoléon III 2013
Cassagnac
(Adolphe Granier de) : L’Empereur Napoléon
III (1874 - Imp. Boyer)
Castelot André : Napoléon
III (2 tomes 1973-1974 - Perrin - réédités en un seul livre en 1999)
Tome I « Des prisons au pouvoir » - Tome II « L’Aube des temps
modernes »
Castelot
André : Napoléon III et le Second
Empire (1974 - Tallandire - 6 tomes)
Choisel
Francis :
Choisel
Francis : Penséesz politiques de Napoléon III (2021 – SPM)
Christophe
Robert : Napoléon III au tribunal de l’histoire (1971 - France
Empire)
Dansette
Adrien : Napoléon III
(1977 - éditions Famot Genève) -
Nombreuses illustrations
Dargent
Raphaël : Napoléon III, l’Empereur
du peuple (2009 - éditions Grancher)
Davons et
Boudin : Napoléon III (1865)
Delord
Taxile : Histoire illustrée du Second Empire
(6 tomes - 1892 - Baillière)
Desert
Gabriel :
Desternes
Suzanne et Chandet Henriette : Napoléon III,
homme du XXe siècle (1961 - Hachette)
Ducatel
Paul :
Dufreigne
Jean-Pierre : Napoléon III, un si
charmant jeune homme (mars 2007 - Plon Tome 1)
Dufreigne
Jean-Pierre : Napoléon III, un
empereur qui rêvait (juin 2007 - Plon Tome 2)
Duval
Georges : Napoléon III. Enfance-jeunesse (1894 -
Flammarion)
Encyclopédie
par l’image: Napoléon III (1951 - Hachette)
Estrosi
Christian et Raou l
Mille : Le Roman de Napoléon III
(juin 2010 - Éditions. du Rocher)
Étèvenaux
Jean : Napoléon III, un empereur visionnaire à réhabiliter (2006 -
De Vecchi)
Exposition
Spectaculaire Second Empire (27 sept
2016 au 15 janv 2017) : catalogue 2016 (Extra)
Fourmestraux
Eugène : Étude sur Napoléon III (1862 - Librairie militaire Dumaine)
Frerejean
Alain : Napoléon III (mars 2017 - Fayard)
Galix et
Guy : Louis-Napoléon Bonaparte, depuis sa naissance à ce jour (1852
- Morel)
Gilis
JM : Sous Napoléon III
(1940 - éditions J. Dupuis à Charleroi)
Girard
Louis : Napoléon III (1986, réédité 1997 - Fayard) - Prix Napoléon
III 1987
Giraudeau
Fernand : Napoléon III intime (1895 - Paris)
Gorce
Pierre de la : Histoire du Second Empire (1894 à 1905 - 7 volumes -
Plon)
Guérard Albert :
Napoléon III (1943 -
Guéronnière
Arthur de la : Napoléon III (1853)
Guériot
Paul : Napoléon III (1933 - Payot : 2 volumes réédités en
1980, format poche)
Guétary
Jean : Un Grand méconnu : Napoléon III (1905 - Librairie
Universelle)
Henri-Pajot
Jeanne : Napoléon III, l’Empereur calomnié (1972 - Beauchesne, 1er
tirage 1943)
Jerrold B. : Life of Napoléon III (4 volumes, en anglais)
Juste
Théodore : Napoléon III avant 1852
Comment il devient empereur (1879)
Laborde-Guiche
R. : Napoléon III (1950 - Nathan)
Lacroix
Paul : Histoire politique,
anecdotique et populaire de Napoléon III (1853 - Jacob, 4 tomes)
Lahlou
Raphaël : Napoléon III ou l’Obstination couronnée (octobre 2004 -
Bio Express)
Lahlou
Raphaël : Napoléon III
(réédition février 2008, par éd. Bernard Giovanangeli)
Langlois Hippolyte : Histoire anecdotique
de Napoléon III (Fin XIXe - Paul Boizard)
Lano
Pierre de : L’Empereur Napoléon III (1893 - Victor Havard, réédité par Flammarion)
Leguèbe
Éric : Napoléon III le Grand (1978 - Guy Authier)
Lentz
Thierry : Napoléon III (1995 - PUF « Que sais-je ? »
n° 3.021)
Lentz
Thierry : Napoléon III La modernité
inachevée (octobre 2022 – PUF)
Les
Contemporains (hebdo) : L’Empereur
Napoléon III (n° 544 du 15 mars 1903)
Loliée
Frédéric : Rêve d’Empereur, Napoléon III (1913 - éditeurs
Émile-Paul Frères)
Mac
Millan James : Napoléon III (1991 - Longman)
Magen
Hippolyte : Histoire du Second Empire (1877 - Librairie illustrée Dreyfous)
Mansfeld
Alfred : Napoléon III (1860 - deux volumes - Traduit de l’allemand)
Marco
de St-Hilaire Emile : Histoire du
prince Louis-Napoléon Bonaparte (1853 - Krabbe)
Mauduit
Xavier : Flamboyant Second Empire
(2016 – Armand Colin)
Mauduit
Xavier : Le ministère du faste
(2016 – Fayard)
Mauduit
Xavier : Napoléon III (janvier 2023 – PUF)
Merlat-Guitard
Odette : Louis-Napoléon Bonaparte, de l’exil à l’Elysée (1939 -
Hachette)
Meyrac
Albert : Histoire de Napoléon III
(1887 - Edition Jeunesse : très hostile, typique IIIe Rép.)
Michelet
Maxime : L’invention de la
présidence de
Michelet
Maxime : Napoléon III
,
Mille
Raoul et Christian Estrosi (ministre) : Le Roman de Napoléon III (2010 - Éditions du Rocher)
Milza
Pierre : Napoléon III (février 2004 - Perrin)
Minc
Alain : Louis-Napoléon revisité (1997 - Gallimard)
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Maladie
et mort de Napoléon III
Androutsos
Georges : La maladie urogénitale de
Napoléon III (2000 - Institut histoire médecine)
Cabanès
Augustin docteur : Morts
mystérieuses de l’histoire (1912- Albin Michel)
Darimon
Alfred : La maladie de Napoléon III
(1886 - Dentu)
Giraudeau
Fernand : La mort et les funérailles
de Napoléon III (1873 - Amyot)
Gagnière
Paul (Dr) : La maladie et la mort de
Napoléon III (1988 - Revue n° 362 SN)
Gouhot
Pierre (Dr) : Cette médecine en
forme d’histoire (1991 - Cahiers Bourbonnais)
Grasset
Daniel : La pierre de Napoléon III
(29 juin 2009 - Académie Sciences Montpellier)
Gueniffey
Patrice : Les derniers jours des
rois (Napoléon III par Eric Anceau
(2014 - Perrin)
Hannotin
Denis : Auguste Nélaton, chirurgien
de Napoléon III (2016 - Editions SPM)
Lecomte
Georges : Napoléon III : sa
maladie, son déclin (1937 - Lab. Ciba Lyon)
Rentchnick
Pierre : Ces malades qui font
l’histoire (1983 - Plon)
Hugo
et Napoléon III (2e
partie du livre « Napoléon III bienfaiteur »)
Victor Hugo : Napoléon-le-Petit (publié en
août 1852)
Les Châtiments (Bruxelles novembre 1853 - Paris octobre 1870)
Actes et paroles : « Avant, pendant et après l’exil » (1875-1876)
Histoire d’un crime (écrit en 1852 - publié en 1877)
Choses vues (posthume 1887-1899)
- Gallimard Quattro 1972-2002 par Hubert Juin + Folio en poche -
Napoléon III : Six ouvrages principaux :
- Rêveries
politiques (écrites à Londres en mai 1832)
- Des Idées napoléoniennes
(écrites à Londres juillet 1839 - publiées par Paulin),
- L’Idée napoléonienne (brochure
de juillet 1840, ajoutée ensuite en tête des Idées)
- L’Extinction du paupérisme
(1844, rédigé à Ham - 1re édition par Pagnerre
à Paris)
- Histoire de Jules César
(Préface et tome I le 9 mars 1865 + 2e volume en mai 1866)
- Les Titres de la dynastie
napoléonienne (brochure 1868 - Imp. nationale - 31 pages)
« Œuvres de Napoléon III » : publiées en 1869 (5 tomes) par PLON et Amyot
incluant « Discours et proclamations 1856-1869 » (Tome 5) et cinq
publications :
1. Considérations politiques et
militaires sur
2. Manuel d’artillerie (1835 - Imprimé à Zurich)
3. Fragments historiques : révolutions de 1688 et 1830 (1841 à Ham)
4. Analyse de la question des sucres (1842)
5. Le Canal de Nicaragua, projet de jonction des océans Atlantique-Pacifique
(1846)
« Discours, messages, lettres et proclamations 1849-1861
de Sa Majesté l’Empereur Napoléon III » :
publiés en 1861 (184 pages) par Humbert
« Œuvres posthumes de Napoléon III », publiées en 1873 (Lachaud)
par le comte Alfred de
ABCdaire (Patrick Besnier) : Victor Hugo (2002 - Flammarion - n° 147)
Angrand Pierre: Victor Hugo raconté par les papiers d’État
(1961 - Gallimard)
Barthou
Louis : Les Amours d’un poète (1927 - Arthème
Fayard)
Besson
André: Victor Hugo - Vie d’un géant (2001 -
éditions France-Empire)
Biré
Edmond : Victor Hugo, Après 1830 (1830-1851 : Tome II
de 1899 - Perrin)
Carteret
Alain : Napoléon III
bienfaiteur, de Vichy et de
25 pages 185 à 210 sur Hugo et Napoléon III (2003 -
Decaux Alain : Victor
Hugo (1927 - Hachette)
Decaux
Alain : Victor Hugo (avril 1976 - Historia n° 363)
Decker
Michel de : Hugo, Victor pour ces dames (2002 - Belfond)
Dessemond
Maurice : Victor Hugo, le génie sans frontières (2002 - Ed. Georges
Naef)
Dossiers
de l’histoire: Victor Hugo (mai-juin 1985 -
Numéro 54)
Dussart
Delphine : Victor Hugo (2002 - Hatier : Figures de
l’histoire n° 4)
Encyclopédie
par l’image : Victor Hugo (1927 - Hachette)
Fuligni
Bruno : Victor Hugo président (2002 - éditions de Paris)
Gallo
Max : Victor Hugo, en deux tomes (2001 - XO éditions - réédité
Pocket 2002 n° 11.696-7)
Gamarra
Pierre :
Génies
et réalités (collection Hachette, avec 9 auteurs) : Victor Hugo (1967 -
Hachette)
Giorda :
Victor Hugo, la légende d’un siècle
(1983 - Hachette)
Grossiord
Sophie : Victor Hugo “S’il n’en reste qu’un… » (1998 -
Gallimard Découvertes 341)
Grossiord
Sophie : Maison de Victor Hugo. Guide général (1993 - Paris musées)
Grands
écrivains : Victor Hugo, le géant (Fascicule numéro 20)
Gregh
Ferdinand : Victor Hugo : sa vie, son oeuvre
(1933 - Flammarion - réédité en 1954)
Guillemin
Henri : Victor Hugo par lui-même (1951 - Le Seuil, Écrivains de
toujours - réédité en 1994)
Hovasse
Jean-Marc : Victor Hugo (deux volumes 2001-2002 - Fayard)
Hugo
Adèle : Victor Hugo raconté par un témoin de sa vie (1863 - Lacroix
+ réédité Plon 1985)
Kahn
Jean-François : Victor Hugo, l’extraordinaire métamorphose (1984 -
Fayard)
Juin
Hubert : Victor Hugo (3 tomes : I en 1980, II 1984 sur
1844-1870 et III 1986 - Flammarion)
Keim
Albert et Lumet Louis : Victor Hugo (1913 - Lafitte :
collection Les grands hommes)
L’Histoire :
Victor Hugo, portrait d’un génie (janvier 2002 - Spécial L’Histoire
n° 261)
Lacretelle
Pierre de : Vie politique de Victor Hugo (1928 - Hachette)
Larguier
Léo : Victor Hugo en vingt images (1935 - Albin Michel)
Laster
Arnaud : Victor Hugo raconté en images (1984 - Belfond)
Laurent
Franck : Victor Hugo, écrits politiques (2001 - Livre de
poche : références 587)
Les
Grands de tous les temps : Victor Hugo (1968 - Dargaud)
Magazine
littéraire : Victor Hugo, deux siècles de légende (janvier 2002 -
numéro 405)
Marseille
Jacques : Les Années Hugo 1802-1885 (2002 - Larousse)
Maurois
André : Olympio ou la vie de Victor
Hugo (1954 - Hachette)
Maurois
André : Victor Hugo (1965 - Hachette, cartonné de 144 pages
illustrées)
Maumusson
Véronique : Victor Hugo, une force qui va (1991 - Médialogue)
Malécot
Claude : Le Monde de Victor Hugo, vu par les Nadar (2003 - Monum)
Mitterrand Frédéric : Le Duel
Napoléon III et Victor Hugo (2019 – XO éditions)
Novarino
Albine : Victor Hugo - Juliette Drouet, dans l’ombre du génie (2001
- Acropole)
Paris-Match :
Victor Hugo (1970 - Collection Les Géants de la littérature
mondiale)
Pelletan
Camille : Victor Hugo homme politique (1907 - Ollendorff)
Pena-Ruiz
Henri (et JP Scot) : Un Poète en politique (2001 - Flammarion)
Roy
Claude :
Souchon
Paul : Juliette Drouet, inspiratrice de Victor Hugo (1942 -
Tallandier)
Souchon
Paul : Pages d’amour de Victor Hugo (1949 - Albin Michel)
Tolédano
André : Les Grands orateurs républicains (Hugo Tome X - Hémera Monaco)
Van Tieghem Philippe : Dictionnaire du centenaire de
Victor Hugo (1985 - Larousse)
Site
internet universitaire (Guy Rosa) : http://groupugo.div.jussieu.fr
Napoléon
Ier, postérité et Bonapartisme
Aronson
Théo : Les Bonaparte : histoire
d’une famille (1967 - Fayard)
Bluche
Frédéric : Le Bonapartisme (1981 - PUF « Que
sais-je ? » n° 1.980)
Bluche
Frédéric : Le Bonapartisme, droite autoritaire 1800-1850 (1980 - Nlles éditions latines)
Boudon
Jacques-Olivier : Les habits neufs
de Napoléon (2009 - Bourin Editeur)
Boudon
Jacques-Olivier : Les Bonaparte
(2010 - Dossier 8073 La documentation photographique)
Branda
Pierre :
Carteret
Alain : Napoléon III bienfaiteur, 2e partie Bienfaiteur de
Carteret
Alain : Napoléon III le provincial Conclusion (2012 Soteca - Prix Napoléon III
2013)
Casali
Dimitri :
Castelot-Decaux-Koenig :
Le Livre de la famille Bonaparte
(1969 - Perrin)
Charles
Napoléon : Les Bonaparte : des
esprits rebelles (2006 - Perrin)
Charles
Napoléon : Napoléon mon aïeul, cet inconnucitations (2009 - XO éditions)
Charles
Napoléon : Napoléon par Napoléon -
Pensées, maximes, citations (2009 - Le Cherche midi)
Chateaubriand :
De Buonaparte et des Bourbons (1814 -
Retirage 2004 Arléa)
Choisel
Francis : Bonapartisme et gaullisme
(1987 - Albatros)
Désarmaux
Michel : Les Bonaparte et les
Beauharnais : leur prodigieuse
saga (2016 - Ed. Christian)
Duhamel
Alain :
Flammarion
J. Dr : Le Bonapartisme (1950 - Les éditions napoléoniennes)
Guillemin
Henri : Napoléon tel quel (1969 - Trévise)
Hulot
Frédéric : Les Frères de Napoléon (2006 - Pygmalion)
Jospin
Lionel (ex-Premier ministre) : Le
Mal napoléonien (mars 2014 - Seuil)
Jourdan
Annie : Mythes et légendes de
Napoléon (2004 - Privat)
Kern
Emile : Napoléon 200 ans de légende (juillet 2016 - Soteca)
Labarre
de Raillicourt : Louis Bonaparte,
roi de Hollande (1963 - Peyronnet)
Lamoureux
Sophhie : Légendes noires Anthologie des personnages détestés (2014 - Casterman)
Lucas-Dubreton J. : Le Culte de Napoléon Ier
(1959 - Albin Michel)
Martineau
Gilbert : Le Retour des cendres
(1990 - Tallandier)
Masson
Frédéric : Napoléon et sa famille
(13 tomes 1897-1913 - Ollendorff)
Miège
Gérard :
Paoli
Dominique Mme : Clémentine, princesse Napoléon 1872-1955 (1992 -
éditions Duculot)
Perfettini
Philippe : Guide Napoléon à Ajaccio
(mars 2015 - Albiana)
Revues
1997 du SN : Hommage au Prince Napoléon 1914-1997 (n° 413 de
juillet et 414 d’août 1997)
Rioux
Jean-Pierre : Les Bonaparte (1968 Rencontre - réédité en 1982 par
Complexe)
Rouhart
Jean-Marie : Napoléon ou la destinée
(2012 - Gallimard)
Saint-Bris
Gonzague : Les Dynasties brisées (1992 - Lattès)
Tassigny
Eddie de :
Tassigny
Eddie de :
Trésor
du Patrimoine : Napoléon,
bâtisseur d’empire (2005 - Préface Prince Murat)
Valode
Philippe : Les Quatre Napoléon (2005 - De Vecchi)
Vanoyeke
Violaine : Les Bonaparte (1991 - Critérion)
Volkmann Jean-Charles :
Witt de Laetitia : Le Prince Victor Napoléon (fils de Plon-Plon) (2007 - Fayard)
ABCdaire
(Lentz, Tulard, et.) : Napoléon et l’Empire (1998-2004 - Flammarion n° 56)
Bonardi
Pierre : Accusé Napoléon… levez-vous (1961 - APD)
Boudon
Jacques-Olivier : Histoire du Consulat et de l’Empire (2003 -
Tempus 30 Perrin)
Boudon
Jacques-Olivier : Napoléon expliqué à mes enfants (2009 - Seuil)
Boudon
Jacques-Olivier : Les Habits neufs de Napoléon (2009 - Bourin Editeur)
Caratini
Roger : Napoléon, une imposture (1998 Michel Lafon
+ 2002 L’Archipel)
Casin
Renée : Napoléon Ier et les bicentenaires des grandes
institutions (2003 - Résiac)
Chanteranne
David : Sur les pas de Napoléon Ier en terre de
France (2004 - éd. Ouest France)
Chevallier
Bernard : Napoléon : les lieux
de pouvoirs (2004 - ArtLys)
Christophe
Robert : Napoléon controversé (1967 - France Empire)
Cosseron
Serge : Les Mensonges de Napoléon (2004 - Perrin)
Donteville
J. : Napoléon Ier, son œuvre au dedans et au dehors
(1912 - Jouve)
Garros
Louis & Jean Tulard : Napoléon Ier
au jour le jour (2002 - Tallandier)
Jamet
Dominique : Napoléon (2003 - Plon)
Jourdan
Annie : L’Empire de Napoléon (2000 - Flammarion, Champs
Universitaires n° 3007)
L’Histoire :
Napoléon : Révolution ou dictature ? (juillet
1989 - numéro spécial 124)
Lentz
Thierry : Napoléon « Mon ambition était grande » (1998 +
2002 - Gallimard Découvertes 361)
Lentz
Thierry : Napoléon Idées reçues (2001 - Le Cavalier bleu)
Lucas-Dubreton Jean : Le
Culte de Napoléon 1815-1848 (1960 - Albin Michel)
Melchior-Bonnet
Bernardine : Dictionnaire de
Petiteau
Nathalie : Napoléon, de la mythologie à l’histoire (1999 - Seuil,
réédité Points H 338)
Revue
de l’Histoire (La) : Napoléon, le jugement de l’histoire (2003 - HS
n° 14)
Souvenir
Napoléonien : Les Napoléon et
l’Europe Colloque de Vichy 2003 (n° 451 de février 2004)
Tranié
Jean : Napoléon et son entourage (2001 - Pygmalion)
Tulard Jean : L’anti-Napoléon (1965 Gallimard +
réédité Folio histoire en avril 2013)
Tulard Jean : Napoléon ou le mythe du sauveur
(1977 - Fayard)
Tulard Jean : Dictionnaire Napoléon (1987 -
Fayard - réédité en 1998, en 2 volumes)
Tulard Jean & Louis Garros : Napoléon Ier
au jour le jour (2002 - Tallandier)
Tulard Jean : Dictionnaire amoureux de Napoléon (février
2012 - Plon)
Ageron
Robert : L’Algérie algérienne de Napoléon III à de Gaulle (1980 - Sindbad) – 1er Prix Napoléon III 1981
Charlot
Jean : Le Gaullisme (1970 - Armand Colin, dossiers U2)
Choisel
Francis : Bonapartisme et gaullisme (1987 - Albatros)
Choisel
Francis :
Duclos
Jacques : De Napoléon III à de Gaulle (1963 - éditions sociales)
Mauduit
Laurent : Jacques le Petit (septembre 2005 - Stock)
Maugarlonne
François : Des Bonaparte et de l’exception de Gaulle (1993 - Belisane)
Mitterrand François : Le Coup d’État permanent
(1964 - Plon + collection 10/18)
Mitterrand François : Mémoires interrompus
(posthume avril 1996 - Odile Jacob)
Ardisson Thierry : Louis XX, contre-enquête sur
la monarchie (1986 - Olivier Orban)
Bodineau & Verpeaux : Histoire
constitutionnelle (2000 - « Que sais-je ? » n° 3.547)
Bouthillon Fabrice : L’illégitimité
de
Duverger Maurice : Constitutions et documents
politiques (1966 - PUF Thémis)
Hermet Guy : Le Peuple contre la démocratie
(1989 - Fayard)
Lacotte Daniel : Les Mots célèbres de l’histoire
(mars 2003 - Albin Michel)
Morabito Marcel : Le Chef de l’État en France
(1996 - Clefs Montchrestien)
Ponteil
Félix : Les Institutions de
Rémond
René :
Rémond
René : Les Droites aujourd’hui (2005 - Audibert)
Rosanvallon
Pierre : Le Sacre du citoyen (1992 - Gallimard, réédité 2001 Folio H 100)
Rosanvallon
Pierre :
Sementéry
Michel : Les Présidents de
Sévillia
Jean : Historiquement correct (2003 - Perrin)
Sirinelli
Jean-François : Histoire des droites en France (1992 - Gallimard)
Figures
du Second Empire
(sélection de livres : par ordre de parution)
Famille impériale
Ordre
chronologique des principales publications
Hortense (mère de Napoléon III)
Cochelet
Louise (ép. Parquin) : Mémoires sur la reine
Hortense (1836 - Ladvocat - 4 volumes)
Fourmestraux
Eugène :
Arjuzon
Caroline d’ : Hortense
de Beauharnais (1897 - Paris)
Arjuzon
Caroline d’ : Madame
Louis Bonaparte (1901 - Paris)
Carette
Mme, née Bouvet : Mémoires sur la reine Hortense (1926 - Albin
Michel)
Prince
Napoléon & Jean Hanoteau : Mémoires de
(réédité - arrêt 1815 - en 2006 par Mercure de France, préface Christophe Pincemaille)
Turquan
Joseph :
Bordeaux
Henry : Le Cœur de
Lacretelle
Pierre de : Secrets et malheurs de
Masuyer
Valérie : Mémoires, avec notes de Jean Bourguignon (1937 - Plon)
(Biographie Masuyer : Sous le signe des abeilles, par Anne Leflaive
1943 Pavois)
Normand
Suzanne :
Nabonne
Bernard :
Gobineau
Marcel :
Pagès
Émile :
Bertaud
Jules : Connaissez-vous la reine
Hortense ? (1959 - Bloud et Gay)
Wright
Constance : Hortense, reine de
l’Empire (1964 - Arthaud)
Bernardy
Françoise de :
Musée
Napoléon d’Arenenberg : Arenenberg (brochures 1984 et
2008)
Duc
de Castries :
Wagener
Françoise :
RMN
expo 1994 Malamaison : La reine Hortense, une femme artiste (catalogue Expo)
Dufresne
Claude :
Grellet
Pierre : Hortense, une reine en
exil, à Arenenberg (2008 - Cabédita)
Jarry
François : Hortense de Beauharnais
(2009 - Bernard Giovanangeli)
Baylac
Marie-Hélène : Hortense de
Beauharnais (2016 - Perrin)
Louis roi de Hollande (père de Napoléon III)
Rocquain
Félix : Napoléon Ier et le roi Louis, père de
Napoléon III (1875)
Du
Casse baron : Les Rois frères de
Napoléon Ier (1883)
Lacretelle
Pierre : Secrets et malheurs de
Maillart
A. : Saint-Leu-la-Forêt (1936 -
Paris)
Labarre de Raillicourt :
Louis Bonaparte, roi de Hollande
(1778-1846)
frère et père d’empereurs
(1963 - Peyronnet)
Tulard
Jean : Dictionnaires Fayard > Napoléon
1987 et Second Empire 1995
Hulot
Frédéric : Les Frères de Napoléon (2006 - Pygmalion)
Défossez
MP et Solange Bastin : Saint-Leu-la-Forêt (2008 - Valhermeil)
Barat
Guy et Jean-Michel Pinon : Saint-Leu / Saint-Gilles (février 2012)
Eugénie (impératrice)
Bouscatel
Édouard : L’Impératrice et le Quatre Septembre (1872 - Amyot)
Imbert
de Saint-Amand : Louis-Napoléon et Mlle de Montijo
(1878 - Dentu)
Carette
Mme (née Bouvet) : Souvenirs intimes de la cour des Tuileries (1888 – Ollendorff)
Lano
Pierre de : L’Impératrice Eugénie, le secret d’un empire (1891 - Havard)
Daudet
Lucien : L’Impératrice Eugénie (1912 - Fayard - réédité L’Inconnue
en 1922)
Debussy
Paul: L’Impératrice Eugénie (1913 - Pierre
Lafitte)
Debussy
Jacques : L’Impératrice Eugénie (1914 – Lafitte)
Filon Augustin : Souvenirs sur l’impératrice
Eugénie (1920 - Calmann Lévy)
Metternich Pauline de : Souvenirs 1859-71(1922 – Plon, réédité 2008 Tallandier et Poche Lettre-Plume 2010)
Lacour-Gayet Georges : L’Impératrice
Eugénie (1925 - Ed. Albert Morancé, avec 40 gravures)
Bac Ferdinand : Le Mariage de l’impératrice Eugénie (1928 - Hachette)
Larminat
comtesse de (Marie des Garets) : Souvenirs
auprès de l’impératrice Eugénie (1928)
Loliée
Frédéric :
Paléologue Maurice : Les Entretiens de l’impératrice Eugénie
(1928 - Plon)
Aubry
Octave : L’Impératrice Eugénie (1931 - Fayard)
Sencourt
Robert :
Daudet
Lucien : Dans l’ombre de l’impératrice Eugénie (1935 - Gallimard)
Eugénie :
Lettres familières de l’impératrice à
sa famille en Espagne (1935 - Le Divan)
René-Lafarge
Th. : L’Impératrice Eugénie et ses
femmes (1938 - Hachette)
Duff
David : Eugénie et Napoléon III
Legge Edward : The empress Eugénie (Harpers)
Hermant
Abel : Eugénie, impératrice des Français 1826-1920 (1942 -
Hachette)
Desternes
Suzanne et Henriette Chandet :
Bertaut
Jules : L’Impératrice Eugénie et son temps (1956 - Amiot Dumont)
Desternes
Suzanne et Henriette Chandet : L’Impératrice
Eugénie, intime (1964 - Hachette)
Kurtz
Harold : L’Impératrice Eugénie (1967 - Perrin : The Empress Eugénie 1964)
Lachnitt
Jean-Claude : Méconnue et calomniée,
l’impératrice Eugénie (1982 – Cahiers Second Empire)
Sencourt
Robert : La vie de l’impératrice Eugénie (1983 - Gallimard)
Dufresne
Claude : L’Impératrice Eugénie, roman d’une ambitieuse (1986 -
Perrin)
Smith William : Eugénie, impératrice et
femme 1826-1920 (1989 - Olivier Orban)
(2e édition en 1998 - Bartillat, avec le
sous-titre « Impératrice des Français »)
Autin
Jean : L’Impératrice Eugénie, ou l’Empire d’une femme (1990 -
Fayard)
Mérimée
Prosper : Lettres à la comtesse de Montijo (1995 – Mercure de France)
Chauvel
Geneviève : L’inoubliable Eugénie, impératrice des Français (1998 -
Pygmalion)
Pincemaille
Christophe : L’Impératrice Eugénie, de Suez à Sedan (2000 - Payot)
Des
Cars Jean : Eugénie, la dernière impératrice (2000 - Perrin - Prix
Napoléon)
Lachnitt
Jean-Claude : Eugénie ne s’appelait pas de Montijo (Magazine Napoléon III n° 4 d’octobre 2008)
Chirat Didier : Les
secrets d’alcôve de l’histoire de France (2012 - Vuibert)
Solnon Jean-François : Les
couples royaux dans l’histoire (2012 - Perrin)
Lecat Marie-France : Villa
Eugénie, ou les promenades d’une impératrice (2014 - éditions Cairn)
Jean des Carshaël : Eugénie,
l’impératrice mal-aimé (dossier du magazine Napoléon III n° 31 de 2015)
Descours
Nicole : Eugénie Les larmes aux yeux
(2016 - Michel de Maule)
Dargent Raphaël : L’impératrice
Eugénie L’obsession de l’honneur (novembre 2017 - Belin)
Chilot Etienne : Dans
l’ombre d’Eugénie : la dernière impératrice en exil (2019 – LeChamoiset)
Michelet
Maxime : L’impératrice Eugénie : une vie politique (janvier 2020 – CERF)
Gilles Grandjean et Laure Chabanne
(Compiègne) : L’impératrice Eugénie (sept. 2020 – Flammarion)
Prince impérial (Loulou)
Deléage Paul : Trois mois chez les Zoulous, les derniers
jours (1880 - Dentu)
Hérisson Maurice comte d’Hérisson : Le
Prince impérial (1890 - Paul Ollendorff)
Martinet
André : Le
Prince impérial (1895 - éditions Léon
Chailley)
Quentin-Bauchart Maurice
(Jean Berleux) : Fils d’empereur, le Petit
prince (1901 - Flammarion)
Derennes Charles :
Praviel Armand :
Filon Augustin : Le Prince impérial,
souvenirs et documents (1912, réédité en 1935 - Hachette)
Augustin-Thierry
Amédée : Le
Prince impérial (1935 - Grasset)
Decaux Lucile : Loulou, Prince impérial
(1938 - Gallimard)
Vautel
Clément : Le Prince impérial (1946 - Albin Michel)
John
Katherine : Le Prince impérial (1947 - Julliard)
Desternes
Suzanne & Chandet Henriette : Louis,
Prince impérial (1957 - Hachette)
Decaux
Alain : Le Prince impérial (1970 - Perrin)
Philippon
Jacques Dr : Le Prince impérial 1856-1879 (1979 -
Saint-Bris
Gonzague : Les Dynasties brisées
(1992 - JC Lattès)
Frèrejean
Alain : Napoléon IV, un destin brisé (1997 - Albin Michel)
Lachnitt Jean-Claude : Le
Prince impérial, Napoléon IV (1997 - Perrin)
Magazine
Napoléon III : Le Prince impérial,
par Jean-Claude Lachnitt
(N° 10 d’avril 2010)
Lachnitt Jean-Claude : Le Prince impérial, un héritier
(2011 - Le Rubicon)
Catalogue expo RMN Compiègne :
Maison
Françoise & Elisaberh Caude:
Guay
Christophe : L’Évolution politique du Prince impérial (janvier 2004
- CERB n° 23)
Valode
Philippe : Les Quatre Napoléon (2005 - De Vecchi)
Tassigny Eddie de :
Tassigny Eddie de : Les Napoléonides, généalogie IVe dynastie (2012 - éd.
Mémoire & documents)
Pradelles
Éric : Le Prince impérial, Napoléon IV Correspondance I (2013 - éd.
Mémoire & documents)
Magazine Napoléon III : Le Prince impérial et l’armée
(dossier du n° 30 de mars 2015)
Pradelles Éric : Le Prince impérial, Napoléon IV Correspondance II (2015 - éd.
Mémoire & documents)
Pradelles Éric : site internet http://prince.imperial.over-blog.com/
(cliquez sur le lien en bleu, pour ouvrir mle blog)
Morny (demi-frère de Napoléon
III)
Castille
Hippolyte : M. de Morny (1859 -
Dentu)
Baulny
Louise baronne de (fille cadette de Rouher) : Trop vengée (1895 - Ollenforff)
Loliée
Frédéric : Le Duc de Morny et
Prugnard
Léon : Le Duc de Morny et l’Auvergne (1911 - Clermont Ferrand)
Boulenger
Marcel : Le Duc de Morny, prince français (1925 - Hachette)
Vivent
Jacques :
Augustin-Thierry
Amédée : Son élégance le duc de Morny (1951 - Amiot-Dumont)
Christophe
Robert : Le Duc de Morny, « empereur » des Français sous N.
III (1951 - Hachette)
Pauy
Émile : Morny et la terre de Nades (1957 - Bulletin 10 des Amis de Montluçon )
Paul
Pierre : Connaissez-vous le duc de
Morny (1958 - Blood & Gray)
Grothe
Gerda : Le Duc de Morny (1966 - Fayard)
Parturier
Maurice : Morny et son temps (1969 - Hachette)
Bernardy
Françoise de : Flahaut, fils
de Talleyrand et père de Morny (1974 - Perrin)
Barbarat
Irénée-Henri : Le Duc de Morny et la terre de Nades
(1984, réédité en 2001 par Lalizolle)
Dufresne
Claude : Morny, l’homme du Second Empire (1983, réédité en 1993 et
2002 - Perrin) Prix Napoléon III 1983
Rouart
Jean-Marie : Morny, un voluptueux au pouvoir (1995 - Gallimard)
Prix Napoléon III 1996
Moisan
Michel (ex-sous-préfet d’Issoire) : Le Duc de Morny (2001 - Carlat)
Carmona
Michel : Morny, le vice-empereur (Fayard - 2005)
Collectif : Morny et l’invention de Deauville Actes du colloque Deauville 5-6 mars 2010 (2011 -
Armand Colin)
Magazine
Napoléon III : Spécial Morny
(numéro 16 d’octobre 2011) par Jacques Jourquin
Angio-Barros
Agnès : Morny, le théâtre du pouvoir (2012 - Belin)
Aublet Yves : Auguste de
Morny Biographie illustrée (juin 2018 - Cahiers du temps)
Prince
Napoléon (Plon-Plon,
cousin de
Napoléon III)
Martinet
André : Jérôme Napoléon, roi de Westphalie (père de Plon-Plon)
(1902 - Ollendorff)
D’Hauterive
Ernest : Correspondance de Napoléon III et du Prince Napoléon
(1925 - Calmann-Lévy)
Fanfani
Révérend-Père et MT Porte : Clotilde de Savoie (épouse de
Plon-Plon) (1929 - Téqui)
Bac
Ferdinand : Le Prince Napoléon (1932 - Éditions des Portiques)
Berthet-Leleux
François : Le Vrai prince Napoléon Jérôme (1932 - Grasset)
Flammarion
Jules Dr : Le Prince Napoléon 1832-1891 (1939 - Tallandier)
Bertaut
Jules : Le Roi Jérôme (1954 -
Flammarion)
Melchior-Bonnet Béatrice : Jérôme Napoléon
(1979 - Perrin)
Bedat
Jean-Michel : Le Prince Napoléon et
le Jérômisme (1990 - Mémoire DEA)
Pappalardo Alfio et Marie-Anne : Le Plonplonismo
(2004 - SDE)
Hulot
Frédéric : Les Frères de Napoléon (2006 - Pygmalion)
Witt de Laetitia : Le Prince Victor Napoléon (fils de Plon-Plon) (2007 - Fayard)
Boudon
Jacques-Olivier : Jérôme Bonaparte, roi de Westphalie (2008 - Fayard)
Battesti Michèle : Le Prince Napoléon Plon-Plon (2009, préface de Charles Napoléon -
Perrin)
Dargent Raphaël : Le
Prince Napoléon, un cousin indocile (dossier du magazine Napoléon III n° 32
de 2015)
Princesse
Mathilde
(cousine de Napoléon III)
Bac
Ferdinand :
Faye
Jacques de la :
Kuhn
Joachim : La princesse Mathilde (1935 - Plon)
Augustin-Thierry
Amédée : La princesse Mathilde, Notre-Dame des arts (1950 - Albin
Michel)
Castillon
du Perron Marguerite :
Querlin
Marguerite :
Des
Cars Jean :
Maison
Françoise : Le Comte de Nieuwerkerke (2000 - RMN)
Martinoir
Francine de : Mathilde et Eugénie
(1992 - Criterion)
Goldschmidt Fernande :
Nieuwerkerke, le bel
Émilien (1997 - Art international Paris)
Nieuwerkerke
comte : Art et pouvoir sous Napoléon
III (Expo Compiègne 2000)
Picon
Jérôme : Mathilde, princesse Bonaparte (2005 - Flammarion)
Des
Cars Jean : Mathilde ou le règne de l’esprit ((Magazine Napoléon III n° 3 de juillet 2008)
Walewski (cousin de Napoléon III)
D’Escamps
Henry : Le Comte Walewski (1868 - Paris)
Poirson
Philippe : Walewski, fils de Napoléon (1943 - éditions Balzac)
Ornano
Comte d’ :
Valynseele
Joseph :
Bernardy
Françoise de : Walewski, le fils polonais de Napoléon (1976 -
Perrin)
Toussaint
du Wast Nicole : Rachel amours et tragédie (1980 - Stock)
Nouveaux
Cahiers du Second Empire : Généalogie
et bibliographie Walewski (Numéro 33 de 1996)
Lahlou
Philippe : Walewski, un Aiglon grand commis (Magazine Napoléon III n° 9 de janvier 2010)
Autres “grandes figures” françaises
Achille Fould
Bornecque-Winandy Edouard: : Achille Fould (1985)
Barbier
Frédéric :
Brabant
Jacques (de) : Achille Fould et son temps (2002 - Cairn, éditeur à
Pau)
Haussmann (et Paris)
Biographies Haussmann
Touttain
Pierre-André : Haussmann, créateur du Paris moderne (1868 - Gründ)
Lameyre
Gérard : Haussmann, préfet de Paris (1958 - Flammarion)
Des
Cars Jean : Haussmann, la gloire du Second Empire (1978 - Perrin)
Carmona Michel : Haussmann
(2000 - Fayard)
Chaudun
Nicolas: Haussmann au crible (2000 - Éditions
des Syrtes)
Valance Georges :
Haussmann le grand (2000 - Flammarion)
Rauzy
Monique : Georges-Eugène Haussmann (2002 - Hatier : Figures
de l’histoire n° 7)
Chaudun
Nicolas : Haussmann, baron-préfet de
Sur Paris haussmanien
Doré
Gustave (texte Émile de Labédollière) : Le Nouveau Paris (1860 Barba, réédité
1986 Sacelp)
Touttain
Pierre-André : Haussmann, créateur
du Paris moderne (1871 - Gründ)
Beaujoint
Jules : Histoire des Tuileries (1878 - Fayard)
Joanne
Adolphe : Guide Paris illustré
(1870 et 1876, 3e édition - Hachette)
Montemont
Alban : Guide universel de
l’étranger dans Paris (12e édition 1875 - Garnier frères)
Genouillac
H. Gourdon de : Paris à travers les
siècles - Tome V 1830-1881 (1882 - Roy)
Poëte
Marcel :
Boulenger
Jacques : Les Tuileries sous le Second Empire (1932 - Calmann-Lévy)
Morizet
André : Du vieux Paris au Paris moderne. Haussmann et ses prédécesseurs
(1932 - Hachette)
Lenotre
G. (Académie française) : Les
Tuileries, fastes et maléfices (1933 - Firmin-Didot)
Gaillard Jeanne : Paris la ville 1850-1870
(1977 et 1997 - L’Harmattan)
Poisson Georges : L’Élysée, histoire d’un palais (1979, réédité 1988 - Perrin)
Girard
Louis : Paris pendant
Cabaud
Michel : Paris et les Parisiens sous
le Second Empire (1982 - Pierre Belfond)
Maneglier
Hervé : Paris impérial (1990 - Armand Colin)
Marchand
Bernard : Paris, histoire d’une ville (1993 - Seuil + Points H 176)
Gaillard Marc : Paris, de l’Hôtel de ville à
Haussmann
Baron : Mémoires (édition établie par Françoise Choay : 2000 -
Seuil)
Gaillard Marc : Paris de Napoléon III, au
temps de Baudelaire (2002 - Presses village)
Moncan
Patrice de & Claude Heurteux : Le Paris
d’Haussmann (2002 - éd. du Mécène)
Pinon
Pierre : Atlas du Paris haussmannien, en héritage du SE (2002 - Parigramme)
Dansel
Michel : Les Cimetières de Paris (2002 - Godefroy)
Limido
Luisa : L’Art des jardins sous le
Second Empire, Barillet-Deschamps (2002 - Champ Vallon)
Larousse
librairie (préface d’Alfred Fierro) : Mémoire de Paris (2003 - Larousse)
Moncan Patrice de : Villes
haussmaniennes Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille
(2003 - Le Mécène)
Carmona
Michel : Le Louvre et les Tuileries,
huit siècles d’histoire (2004 -
Payen
Pascal (Apenzeller) : Paris à travers les âges (2007 - éd. Place des Victoires)
Plan itinéraire de Paris 1850 (2007 - éditions Arts & culture)
D’Orcival
François : Le Roman de l’Élysée, de
Massin
éditeur (collectif) : Paris d’église
en église (2007 - Massin Reconnaître)
Bauer
Pierre : Deux siècles d’histoire au
Père-Lachaise (2007 - Memodoc)
Spindler
Bernard : Le Mystère des Tuileries
(2007 - éditions du Rocher)
Minvielle Anne-Marie : Guide des curiosités funéraires à Paris (2008 - Parigramme)
Magazine Napoléon III N° 2 : Dossier
Haussmann et Napoléon III urbaniste (numéro
n° 2 d’avril 2008)
Moncan Patrice de : Le Paris
d’Haussmann (octobre 2009 - éditions du Mécène)
Fonkenell Guillaume : Le
Palais des Tuileries (2010 - Honoré Clair et Ité)
Larbodière Jean-Marc : Haussmann
à Paris (2012 - Massin)
Papot Emmanuelle : Paris
sous Napoléon III (2013 - Hors Série 3 du
magazine Napoléon III)
Le Parisien N° 4 : Le Paris d’Haussmann,
sur les pas de Laurent Deutsch (mai 2018 - Le Parisien)
Casali Dimitri : Paris
Napoléon(s) GUIDE de Paris Deux empires (2018 - éditions Télémaque)
Sur les Expos universelles Paris 1855-1867
Ageorges
Sylvain : Sur les traces des
expositions universelles Paris 1855-1937 (2006 - Parigramme)
Carmona
Michel : Les Expositions
universelles de Paris (Historia n°437 d’avril 1983)
Carteret
Alain : Les Expositions universelles
de Paris 1855-1937 (conférence Vichy 10 décembre2015)
Frerejean
Alain : Paris 1855 capitale mondiale
du progrès (Historia d’avril 2005)
L’Illustration :
Les Expositions universelles (1987 - Sefag) Série Les
Grands dossiers 1843-1944
Mathieu
Caroline : Les Expositions
universelles à Paris : architectures (2007 - Musée d’Orsay)
Ory
(Pascal) : Les Expositions
universelles de Paris (1982 - Ramsay images)
Poisson
Georges : L’Exposition de 1855 (Revue n° 457 du Souvenir Napo -
février 2005)
Poisson
Georges : L’Exposition de 1867 (Magazine Napoléon III n° 1 de janvier 2008)
Patrimoine
éditions : Paris et ses expositions
universelles 1855-1937 (Expo Conciergerie 2008-2009)
Plombières :
Expositions universelles : une
innovation du Second Empire (catalogue 1996)
Saint-Mandé
(ville) : catalogue Expo 1989 « Les
expos universelles et les transports »
Vasseur
Edouard : L’Exposition universelle
de 1837 (Perrin – février 2023) Prix Napoléon III
2023
Militaires
Broglie
Gabriel de : Mac Mahon (2000 - Perrin)
Burnand
Robert : Bazaine (1939 - Floury)
Christophe
Robert :
Fabre
Marc-André : Jérôme Bonaparte, roi de Westphalie (1952 - Hachette)
Girard
Georges :
De
Charbonnières L. : Une Grande figure, Saint-Arnaud, maréchal de France
(1960)
Laforge
Léon : Histoire complète de Mac Mahon (1898 - Lamulle
et Poisson)
Maspéro
François : L’honneur de Saint-Arnaud (1993 - Plon)
Maze-Sengier
Geneviève : Dictionnaire des maréchaux de France (2000 - Perrin)
Monat
Christophe : Galliffet, le marquis aux talons rouges (1985 -
Godefroy)
Montbrillant
A. de : Le Maréchal de Mac Mahon (1894 - Imp. ND des Près)
Quatrelles
L’épine : Le Maréchal de Saint-Arnaud (1928 - Plon)
Semur
François-Christian : Mac Mahon ou La gloire confisquée (2005 - Gawsewitch)
Valyynseele
Joseph : Les Maréchaux de Napoléon III, leur famille, leur
descendance (1980 - Paris)
Zins Ronald (président du SN) : Les Maréchaux de
Napoléon III (1996 - Horvath Lyon)
Ministres
Baroche
Céleste, épouse du ministre Jules : Notes et souvenirs 1855-1871
(1921 - Grès Paris)
Blayau
Noël : Billaut, ministre de Napoléon III (réédition
1969)
Case
Lynn : Édouard Thouvenel et la diplomatie du Second Empire
(1976 - Pedone)
Chrétien
Paul : Le Duc de Persigny (1943 - Thèse à Toulouse)
Clément
Pascal (Garde des Sceaux) : Persigny,
l’homme qui a inventé Napoléon III (2006 - Perrin)
Farat
Honoré : Persigny, un ministre de Napoléon III (1957 - Hachette)
Fortoul
Hippolyte : Journal (2 volumes
1979-1989- Massa-Gille, Droz à Genève)
Geslot
Jean-Charles : Victor Duruy,
historien et ministre 1811-1894 (2009 - Septentrion)
Gontard
Maurice et Paul Raphaël : Hippolyte Fortoul ministre de l'Instruction
publique (1976 - PUF)
Jourquin
Jacques : Persigny, l’indomptable
bonapartiste (Magazine Napoléon III n° 1 de janvier 2008)
Maurain
Jean : Baroche, ministre
de Napoléon III, d’après ses papiers inédits (1936 - Félix Alcan)
Najjar
Alexandre : Ernest Pinard
(1822-1909), le procureur de l’Empire (2001 - Balland)
Ollivier-Troisier
Geneviève : Souvenirs de la fille d’Émile Ollivier (1965)
Rohr
Jean : Victor Duruy, ministre de Napoléon III (1967 - LGDJ)
Saint-Marc
Pierre : Émile Olivier 1825-1913 (1950 - Plon)
Souloumiac Michel et Chandon Christian : Le Marquis de
Yvert
Benoît (sous la direction) : Dictionnaire des ministres 1789-1989
(1990 - Perrin)
Yvert
Benoît : Premiers ministres et présidents du Conseil depuis 1815
(2002 - Perrin)
réédité par Perrin en Tempus n° 187
en octobre 2007
Lesseps et Suez
Académie
Second Empire : Dossier Grandeur du
canal de Suez (bulletin 17 de novembre 2008)
Alex
de Lesseps (son petit-fils) : Moi,
Ferdinand de Lesseps (1985 - Olivier Orbanca)
Beatty
Charles : Ferdinand de Lesseps
(1957 - Del Duca)
Diebasch
Ghislain de : Ferdinand de Lesseps (1998 - Perrin)
Donadello
Claude-André : Ferdinand de Lesseps,
sa famille, sa descendance (1989 - Christian)
Heimermann
Benoît : Lesseps : Suez et
Panama (1998 - Édition Arthaud)
Magazine
Napoléon III : L’épopée du Canal de
Suez (dossier du n° 12 d’octobre 2010)
Masse
Danièle : Lesseps, l’homme de Suez
(2007 - Magellan)
Pincemaille
Christophe : L’impératrice Eugénie
de Suez à Sedan (2000 - Payot)
Piquet Caroline : Histoire du canal de Suez (2009 - Perrin)
Mérimée
Autin
Jean : Prosper Mérimée,
écrivain, archéologue, homme politique (1982 - Perrin)
Bac
Ferdinand : Mérimée inconnu
(1939 - Hachette)
Baschet
Robert : Mérimée, du romantisme au
SE (1959 - Nlles éditions latines)
Darcos
Xavier (ministre) : Mérimée
(1998 - Flammarion)
Filon
Augustin : Mérimée (1898 - Hachette)
Grands
écrivains : Dossier Mérimée n° 46 (formidable synthèse avec illustrations)
Luppé
marquis de : Mérimée (1945 – Albin Michel
Maison
Françoise :
Mérimée
Prosper : Correspondance générale (1941-1964 - Privat) 17 volumes
Mérimée
Prosper : Lettres à Madame de Montijo
mère (1995 en 2 tomes - Mercure de France)
Morel Elisabeth : Prosper Mérimée (1988 -
Hachette)
Pélissier Pierre : Prosper Mérimée (2009 - Actes Sud)
Samaran Charles : La dictée de Mérimée (Historia n°348 de novembre 1975)
Offenbach
Kracauer
S. : Jacques Offenbach ou le secret du Second Empire (1937 -
Grasset)
Decaux
Alain : Offenbach, roi du Second Empire (1958 - Pierre Amyot)
Pourvoyeur
Robert : Offenbach (1994 - Seuil)
Bonami
Jean-Paul : Hortense Schneider, la diva d’Offenbach (1995 &
2002 Romillat)
Yon
Jean-Claude : Jacques Offenbach (2000 - Gallimard, coll. NRF
Biographies)
Luez
Philippe : Jacques Offenbach, un musicien européen (2000 - Séguier)
Bercy
POP : Jacques Offenbach (programme mai 2004 sur l’opéra Les
Contes d’Hoffmann)
D’Estienne
d’Orves Nicolas : Offenbach (2011)
Rouher
Schnerb
Robert : Rouher et le Second Empire (1949 - De Bussac Clermont)
Chalaron
Frédéric : Le Bonapartisme dans le Puy-de-Dôme (1980 - Revue
d’Auvergne Tome 94 n°3)
Mandet
(musée de Riom) : Catalogue de l’exposition du centenaire du décès
Rouher (1984)
Université
de Clermont-Ferrand : Colloque Rouher de mars 1984 (1985 - Fascicule 28 IEMC)
Malglaive
Alain : Eugène Rouher, un ministre de Napoléon III, et
Broût-Vernet (2005 - Azi
Malglaive
Alain : Eugène Rouher, le vice-empereur (Magazine Napoléon III n° 4 d’octobre 2008)
Adolphe Thiers
Dosne
Sophie : Mémoires de Madame Dosne, l’égérie
de Thiers (1928 -2 tomes notes Malo - Plon)
Dreyfus
Robert : Thiers contre l’empire, la
guerre,
Reclus
Maurice : Monsieur Thiers (1929 - Plon)
Malo
Henri : Thiers 1797-1877 (1932)
Lucas-Debreton Jean : Monsieur Thiers (1948 - Fayard)
Roux
Georges : Thiers (1948 -
Nouvelles éditions latines)
Christophe
Robert : Le Siècle de Monsieur Thiers (1966 - Perrin)
Duc
de Castries : Monsieur Thiers (1983 - Perrin)
Guiral
Pierre : Adolphe Thiers, ou de la nécessité en politique
(1986 - Fayard)
Valance
Georges : Thiers, bourgeois et
révolutionnaire (2007 - Flammarion)
Diverses
personnalités (par auteur)
Autin
Jean : Les Frères Pereire, le bonheur d’entreprendre (1984 -
Perrin) Prix Napoléon III 1984
Bernard
Hervé : Le docteur Henri Conneau,
confident de Napoléon III (2008 - SAI Biarritz)
Bonvicini
Stéphanie : Louis Vuitton, une saga française (2004 - Fayard)
Bouvier
Jean : Les Rothschild (1967 - Fayard)
Brissac
Elvire de : O Dix-neuvième (bio Eugène Schneider - 2001
Grasset + Poche 2003)
Burlion
Emmanuel : Winterhalter Franz Xaver
(2011 - 66 rue Massillon 29000 Brest)
Carmona
Michel : Eiffel (2002 - Fayard)
Fargette
Guy : Émile et Isaac Pereire (2001 - L’Harmattan)
Fritsch
Pierre : Les Wendel, rois de l’acier français (1976 - Laffont)
Gesztesi
Jules : Pauline de Metternich, ambassadrice aux Tuileries (1947 -
Flammarion)
Hannotin
Denis : Mocquard chef de cabinet de
Napoléon III (2014 - Editions Christian)
Haymann
Emmanuel : Labiche ou l’Esprit du Second Empire (1988 - Olivier
Orban)
Haymann
Emmanuel : Pauline de Metternich,
Lacombe Hervé : Georges
Bizet (2000 - Fayard)
Le
Roux Bernard : Louis Veuillot, un homme, un combat (1984 -
réédition 2005 Tequi)
Leflaive
A. : Valérie Masuyer, dame d’honneur de la
reine Hortense (1943 - Pavois)
Luez
Philippe : Pauline de Metternich, l’éventail brisé (2004 - Payot)
Matthieu
C. (et D. Schneider) : Les
Schneider, Le Creusot (1995 - Fayard)
Pellissier
Pierre : Émile de Girardin prince de
la presse (1985 - Denoël) Prix Napoléon III 1986
Ravel Alain-Georges : Eugène Stoffel, un
homme-lige de Napoléon III (2004 - Thales)
Salomon Henry : L’ambassade de Richard de Metternich à Paris (1930 - Firmin Didot)
Schnerb Robert :
Ledru-Rollin (1948 – PUF)
Roy J.-A. : Histoire
de la famille Schneider et du Creusot (1962 - Rivière)
Saint-Marc Pierre : Émile Ollivier (1951 -
Plon)
Zevaes Alexandre : L’Affaire Pierre Bonaparte :
meurtre de Victor Noir (1925 - Hachette)
Personnalités étrangères
Bismarck
Bismarck :
Mémoires - Guerre 1870-1871 (Tome I de 1898 - Charpentier & Fasquelle)
Bismarck :
Pensées et souvenirs (1984)
Bled
Jean-Paul : Bismarck, de
Bravard-Thévenet
Hélène: Otto von
Bismarck (2001 - Hatier Figures de l’histoire n° 8)
Gall
Lothar : Bismarck (1984 -
Fayard, réédité 2000 par « Le Grand livre du mois »)
Grosrichard
Yves : Les Cent visages de Bismarck (1970 - Presses de la
cité)
Ludwig Emile :
Vallotton Henry :
Belges
Castelot
André : Maximilien et Charlotte (1977 - Perrin)
Colin
Gerty : Rois et reines de Belgique (1984
et 1993 - Presses de
Grèce
Michel de : L’Impératrice des adieux (1999, sur Charlotte du
Mexique)
Juste
Théodore : Napoléon III et
Léo
Jean : Napoléon III et
Paoli
Dominique Mme : Clémentine princesse
Napoléon épouse du Prince Victor (1992 - Duculot)
Reinach
Foussemagne comtesse : Charlotte de Belgique, impératrice du Mexique
(1925 - Plon)
Reine Victoria
Alexandre
Philippe (et B. de l’Aulnoit) : Victoria, la
dernière reine (2000 - Laffont)
Arjuzon
Antoine d’ : Victoria
et Napoléon III, histoire d’une amitié (2007 - Atlantica)
Charlot
Monica : Victoria, le pouvoir
partagé (1989 - Flammarion)
Chastenet
Jacques : Une grande reine Victoria
(Fayard - 1947)
Engel
Claire-Engel :
Expo
Compiègne octobre 2008-janvier 2009 : catalogue Napoléon III et la reine Victoria
Muhlstein
Anna : Victoria (1978 -
Gallimard)
Langlade
Jacques de :
Gauthier
Guy : Victoria l’apogée de
l’Angleterre (2000 - France Empire)
Victoria
(reine) : Pages du journal :
séjour à Paris en 1855 (Sept 2008 - Gallimard)
Moulin
Joanny : Victoria reine d’un siècle (2011 - Flammarion)
Autres
Alexandre II, le tsar libérateur, par Henri Troyat (1990 - Flammarion)
Alexandre II, le printemps de
Cavour, un grand réaliste, par Maurice Paléologue (1926 - Plon)
Henri Dunant, l’apogée de
Henri Dunant, l’homme qui inventa
Garibaldi, le mythe : par Hubert Heyriès (2002 - Privat)
François-Joseph,
par Jean-Paul Bled (1987)
Isabelle II, reine d’Espagne : par Pierre de Luz
(1934 - Plon)
Sissi, ou la fatalité : par Jean des Cars (1983, puis 2005 - Perrin)
Sissi, une impératrice de tragédie : par Philippe de Montjouvent
(2008 - Timée éditions)
Souvenirs
de contemporains (mémoires et témoignages)
Ambès (baron d’) : Mémoires inédits (1909
- Sté des publications littéraires illustrées Paris)
annotés par Charles Simond et Maffeo-Charles
Poinsot
Allain-Targé Henri :
Apponyi
Rodolphe : Journal du comte Apponyi
(1913-1926 - 4 volumes)
Apponyi
Rodolphe : De
Barail
général Charles du : Mes Souvenirs 1820-1879 (3 tomes - Plon 1896)
Baroche
Céleste, épouse du ministre : Notes et souvenirs 1855 - 1871 (1921
- Grès Paris)
Barthez
Ernest Dr (de Marmorières) : La famille
impériale à Biarritz (1889 - Laville)
Bavoux
Évariste : Chislehurst-Tuileries. Souvenirs intimes sur l’Empereur
(1873 - Dentu)
Bellanger Marguerite : Confessions, mémoires
anecdotiques (1882 - Librairie populaire)
Benedetti Vincent comte : Ma mission en Prusse (1871 - Plon)
Berthomier
des Prost Arthur (colonel) : De Sébastopol à Sedan (1962 - Cahiers
Bourbonnais)
Beyens
Auguste baron : Le Second Empire vu par un diplomate belge (1924 -
Plon - 2 volumes)
Beust (chancelier d’Autriche) : Mémoires (1888 - 2 volumes)
Bourachot
Christophe : Bibliographie critique des mémoires du SE (1994 -
Boutique de l’histoire)
Carette Mme (née Bouvet) : Souvenirs intimes
de la cour des Tuileries (trois séries - 1891 - Ollendorff)
Castellane
(maréchal comte de) : Journal du maréchal de Castellane (1897 -
Plon - 5 tomes)
Claude
(chef de la police sous le Second Empire) : Mémoires (1881 - Jules Rouff)
Cornu
Hortense : Mémoires inédits
(août 1938 - Revue de Paris)
Darimon
Alfred : Histoire de douze ans 1857-1869 (1883 - Dentu) et Le
Tiers parti (Dentu - 1987)
Du
Camp Maxime : Souvenirs d’un demi-siècle (1949 - Hachette, 2
volumes 1830-1870 et 1870-1882)
Duchesse
de Dino : Chronique de 1831 à 1862 (1910)
Duruy
Victor : Notes et Souvenirs (1901, deux volumes -
Hachette)
Evans
Thomas Dr (dentiste de l’Empereur) : Mémoires (1910 - Plon, réédité en 1935)
Feuillet Octave Madame : Souvenirs et correspondance (1896)
Flammarion Camille : Mémoires d’un astronome (1911 - Ernest Flammarion)
Fleury
Émile (général comte) : Souvenirs 1837-1867 (1897 - Plon, en deux
tomes)
Garets
comtesse des (Marie de Larminat) : Auprès de
l’impératrice Eugénie (1928 - Calmann-Lévy)
Garets
comtesse des (Marie de Larminat) : L’impératrice
Eugénie en exil (1929 - Calmann-Lévy)
Goncourt
les : Journal (1956 Fasquelle, réimprimé 1989 Bouquins Robert Laffont, en 3 tomes)
Gramont
Agénor de (ministre) :
Guiral
Pierre et autres : L’historiographie du Second Empire (janvier
1974, Tome XXI - RHMC)
Halévy
Ludovic : Carnets (1935 - Calmann Lévy -
2 volumes)
Haussmann
Baron : Mémoires (édition établie par Françoise Choay : 2000 -
Seuil)
Houssaye
Arsène : Souvenirs d’un demi-siècle (1885-1891 - 6 volumes - Dentu)
Hübner
Alexander comte : Neuf ans de souvenirs d’un ambassadeur d’Autriche
(1904 - Plon)
Jolivet
Gaston : Souvenirs d’un Parisien sous le Second Empire (1928 -
Tallandier)
Maugny
comte : Souvenirs du Second Empire
(1889)
Maupas
(comte) : Mémoires sur le Second Empire (2 tomes)
Mérimée
Prosper : Correspondance générale (1941-1964 - Privat) 17 volumes
Mérimée
Prosper : Lettres à Madame de Montijo
mère (1995 en 2 tomes- Mercure de France)
Metternich
Pauline (princesse) : Souvenirs 1859-1871 (1922 - Plon)
Metternich
princesse : Souvenirs 1859-1871, annotés par Georges Poisson (2008 - Tallandier)
Persigny
par Henri de Laire, comte d’Espagny :
Mémoires du duc de Persigny
(1896 - Plon)
Reiset
comte : Mes Souvenirs (1901/1903
- Plon - 3 volumes)
Stoffel
Eugène (colonel) : Rapports
militaires écrits de Berlin 1866-1870 (1871 - Garnier)
Tascher
de
Vanel
Gabriel : Le Second Empire -
Souvenirs d’un contemporain (Marigny & Joly)
Verly
Jacques-Albert : Souvenirs du Second
Empire (1894-1908 - Ollendorff, 3 tomes)
Véron
Louis Dr : Mémoires d’un bourgeois de Paris (1857 - Lib. Nouvelle 5
volumes)
Viel-Castel (Horace de) : Mémoires sur le règne de
Napoléon III (1re édition en 1883)
(réimprimé en 1942 par Guy Le Prat, en 2 tomes
réédité 2005 par Robert Laffont Bouquins
avec notes d’Éric Anceau)
Wimpffen
général de : Sedan (même titre pour les témoignages de Ducrot et
Picard)
ARTS
sous le Second Empire
Badea-Paün
Gabriel : Le Style Second Empire
(novembre 2009 - Citadelles & Mazenod)
Bertinet
Arnaud : Les Musées de Napoléon III
1849-1872 (2015 - Mate et Martin)
Cachin
Françoise : L’Art du XIXe
siècle 2e moitié 1850-1905 (Citadelles - 1990)
Christ
Yvan : L’Art au XIXe
siècle II Second Empire (1962 - Flammarion)
Clouzor
Henri : Le Style Louis-Philippe -
Napoléon III (1939 - Larousse)
Crepaldi
Gabriele : L’Art au XIXe
siècle (2005 - Hazan « Guide des arts »)
Exposition
Spectaculaire Second Empire (27 sept
2016 au 15 janv 2017) : catalogue 2016 (Orsay)
Ferrier
Jean-Louis : L’Aventure de l’art au
XIXe siècle (1991 - Chêne Hachette)
Goldschmidt Fernande :
Nieuwerkerke, le bel
Émilien (1997 - Art international Paris)
Granger
Catherine : L’Empereur et les arts - La liste civile (2005 - École
de Chartres)
Hourticq
Louis : Dix-neuvième siècle, album d’images des arts (1928 -
Hachette)
Kunsler
Charles : L’Art au XIXe
siècle en France 1815-1870 (1954 - Guy Le Prat)
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en France sous le Second Empire : Expo 1979 au Grand Palais (catalogue RMN
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Lévêque
Jean-Jacques : 1848-1869 L’aube de
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Françoise : Le Comte de Nieuwerkerke (2000 - RMN)
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1979)
Ravelle
Françoise : Fastes et rayonnement du
Second Empire (2016 - Parigramme)
Spectaculaire
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2017 (catalogue 2016 - Orsay)
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Nicole : L’Art au XIXe siècle
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Yon
Jean-Claude : Le Second Empire : politique, société, culture
(2004 - Armand Colin) Prix Napoléon III 2005
Peinture
Alexandrian Sarane : Les Maîtres de la lumière (1970 -
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Écrits sur l’art (1998 - Présentation
Draguet - Flammarion n° 1010 GF)
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Emmanuel : Winterhalter Franz Xaver
(mai 2011 - 66 rue Massillon 29000 Brest)
Cunningham
Antonia : Les impressionnistes
(2004 - Paragon)
Néret
Gilles : Manet (2003 - Tashen)
Néret
Gilles : Delacroix (2004 - Tashen)
Expo
1961 (juin-août) Vichy : D’Ingres à
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1988 Petit Palais : Winterhalter et
les cours d’Europe 1830-1870 (catalogue)
Faure
Élie : Histoire de l’art Tome II
L’art moderne écrit en 1920 (1976 -
Livre de poche n° 1932)
Fride-Carrassat Patricia : Les Maîtres de
la peinture (2001 - Larousse)
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n° 271)
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Karin : Ingres (2006 - Taschen)
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Histoire de l’art « Romantisme
et réalisme » (1997 - Tome 18)
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Jacques : L’Impressionnisme
(1966 - Rencontre Lausanne)
Lécharny
Louis-Marie : L’Art pompier
(1998 - PUF Que sais-je n° 3392)
Lévêque
Jean-Jacques : L’Aventure de
l’impressionnisme (1998 - ACR éd. poche couleur)
Lévêque
Jean-Jacques : Orsay à travers ses
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Orsay
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(1996 - Hors série Beaux-Arts)
Orsay
(Françoise Bayle) : Guide de visite
du Musée d’Orsay (2002 - Artlys)
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Henri :
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(1985 - Somogy)
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Tome I 1855-1873 (1955 - Albin
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célèbres (1968 - Larousse)
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Laure-Caroline : Les Œuvres-clés de
l’impressionnisme (2007 - Larousse)
Zeideler
Birgit : Claude Monet (2006 -
Ed. Place des victories)
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Belleiche
Georges : Statues de Paris (2006
en 2 tomes : Rrives droite et gauche - Masson)
Compiègne :
Carrier-Belleuse, le maître de Rodin
(catalogue de l’Expo 2014 à Compiègne - 192 pages)
Dossier
de l’Art N° 220 : Carpeaux, un
sculpteur pour l’empire (catalogue de l’Expo 2014 à Orsay)
Gallimard :
Jean-Baptiste Carpeaux (catalogue de l’Expo 2014 à Orsay - 360 pages)
Huguenaud
Karine : Les Audaces de Carpeaux (Magazine Napoléon III n° 2 d’avril 2008)
Hachette :
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l’art n° 136 : Grands sculpteurs)
Kjellberg
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(1973 - Bibliothèque des arts)
Lecomte
Georges :
Néret
Gilles : Auguste Rodin (1994 - Tashen)
Pingeot
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Sellier
Marie : Carpeaux (2004 - Paris
musées)
Architecture
Leniaud
Jean-Michel : Charles Garnier (2003 - Momum)
Leniaud
Jean-Michel : Jean-Baptiste Lassus (1980 - Arts & métiers
graphiques)
Gout Paul : Viollet-le-Duc, sa vie, son œuvre, sa
doctrine (1914 - Champion)
Leniaud
Jean-Michel : Viollet-le-Duc, ou les délires du système (1994 - Mengès)
Blanchard-Dignac :
Viollet-le-Duc, la passion de l’architecture (2014 - Sud
Ouest)
Beaux-Arts
(magazine) : Spécial Viollet-le-Duc (2014 - Hors Série du magazine)
Poisson
Georges et Olivier : Eugène Viollet-le-Duc
1814-1879 (2014 - Picard)
Crochet
Bernard : Viollet-le-Duc et la sauvegarde des MH (2015 -
Ouest-France)
Mobilier
Antiquités Magazine : Redécouvrez le style Napoléon III
(numéro 101 d’octobre 2006)
Dion-Tanenbaum Anne : Les
Appartements Napoléon III au Louvre (2007 - BA éditions)
Favelac
Pierre-Marie : Aujourd’hui
s’installer en… Napoléon III (Massin - Collection Mobilier)
Jullian
Philippe : Le Style Second Empire (éditeur Baschet)
Marabout :
Le Style Second Empire (Marabout
Flash n°282 de 1968)
Arts décoratifs
Antiquités Magazine : Christofle, le grand argentier (numéro
101 d’octobre 2006)
Viruega
Jacqueline :
Amours
de Napoléon III (Fête
impériale et Vie parisienne)
Alexandre-Debray
Janine :
Allem
Maurice :
Alméras
Henri d’ :
André-Maurois
Simone : Miss Howard, femme qui fit un Empereur (1956 Gallimard)
Anon :
Marguerite Bellanger (1871 - Office de publicité Bruxelles)
Apraxine
et Demange : La comtesse de
Castiglione par elle-même (catalogue Expo 1999 Orsay)
Auriant :
Les Lionnes du Second Empire (1935 - Gallimard)
Bac
Ferdinand :
Beaumont-Vassy :
Histoire intime du Second Empire
Bellanger
Marguerite : Confessions, mémoires anecdotiques (1882 - Lib.
populaire)
Bellessort
André :
Bertaut
Jules : Amoureuses et femmes galantes
Bertaut
Jules : Le Boulevard (1924 - Flammarion)
Bertaut
Jules : Marguerite Bellanger, le fol amour (décembre 1959 - Miroir
histoire 120)
Bonaldi
Pierre et Maurice Duplay : Cora Pearl (N°
44 de la collection «
Bonami
Jean-Paul : Hortense Schneider, grande duchesse du Second Empire
(1995 - Hérault)
Bouchot
Henri : Les Élégances du Second Empire (1898 - Librairie illustrée)
Boulanger
Jacques : Les Tuileries sous le Second Empire (1932 - Calmann Lévy)
Boulenger
Marcel :
Bradier
A. : Les Journées de Napoléon III (1882 - Librairie Napoléonienne Daizeux)
Breton Guy : Histoires d’amour de l’histoire
de France (tomes IX et X)
- édité par Pocket en 1965 - réédité chez Omnibus en 1991 -
Briais
Bernard : Grandes courtisanes du Second Empire (1981 - Tallandier)
Carteret
Alain : Napoléon III bienfaiteur (2003 -
Carteret
Alain : Vichy Cité Napoléon III
(novembre 2009 - 400 illustrations) sur Marguerite
Bellanger
Castelot
André :
Célarié
Henriette : Marguerite Bellanger (mai 1955 - Œuvres libres
n° 108 - Fayard)
Chevalley
Sylvie : Rachel (1989 -
Calmann-Lévy)
Christophe
Robert : Les Grandes amoureuses de
l’histoire (France-empire)
Colombier
Marie : Mémoires fin d’Empire (Flammarion - 1898)
Crapouillot :
Histoire de l’amour en France (numéro
47 de janvier 1960 - Tome II)
Croidys
Pierre : Amours impériales, Napoléon III et l’impératrice Eugénie
(1935 - Arthaud)
Dansette
Adrien : Les Amours de Napoléon III (1938 et 1975 - Hachette)
Dauven L.-R. : Céleste Mogador (N° 9 de la
collection «
Decaux
Alain : Amours Second Empire (1958 Hachette et 1982 Perrin)
Decaux
Alain :
Decker
Michel de : Napoléon III ou l’Empire
des sens (2008 - Belfond)
Delvan
A. : Amours Second Empire (1958) - Les Plaisirs de Paris
(1967)
Eaubonne
Françoise d’ : Les Scandaleuses (1990 -
Vernal/Lebaud)
Églé
duchesse : Les Courtisanes du Second Empire : M. Bellanger
(1871 - Tome II)
Émerit
Marcel : Madame Cornu et Napoléon III (1937 - Presses modernes)
Ferry Jean : Histoire de France au féminin
(1970 - André Balland)
Frichet
Henry : Amours et plaisirs de Paris au XIXe siècle
(Librairie Astra)
Fleischmann
Hector : Napoléon III et les femmes (1913 - Bibliothèque des
Curieux)
Frémy
A. : Les Mœurs de notre temps (1861)
Garçon
Maurice :
Gasnault
François : Guinguettes et lorettes 1830-1870 (1986 - Aubier)
Gillois
André : L’art d’aimer à travers les âges (1954 - Éd. André
Vial : Tome premier p. 161-193)
Gorsse
Pierre de : Aimables inconstantes (1961 - Plon)
Griffin
Susan : Le Livre des courtisanes (2001 - Albin Michel)
Hermant
Abel :
Houssaye
Arsène : Souvenirs d’un demi-siècle 1830-1880 (1891 - Dentu, 6
vol.)
Imbert
de Saint-Amand : Napoléon III et sa cour (1897 - Dentu)
Jan
Claude : Amours impériales, Napoléon III et Eugénie (1960 -
Laffont)
Jean
des Cars :
Jollivet
Gaston : Souvenirs de la vie de plaisir sous le Second Empire
(1927 - Tallandier)
Joly
Maurice (avocat 1829-1878) : Dialogue aux enfers (1865), pamphlet
hostile
Labarre
de Raillicourt Dominique : La descendance de Napoléon III (1970 -
Paris)
Lambert :
Paris sous le Bas-Empire (1871 - Londres) évoque Marguerite Bellanger
Lambert
André :
Lamouche
Robert : Eléonore Vergeot, pour l’amour d’un
prince (2005 - Vague verte)
Lasio
(de) P. : L’Amour à Paris sous le Second Empire (1896)
Le Collen Klervi : Marguerite
Bellanger l’insoumise (Magazine
Napoléon III n° 4 d’octobre 2008)
Lenotre
G. : Femmes, amours évanouies (1933 - Grasset)
Lano Pierre de : -
- Bals travestis sous le Second Empire
(1893 - Simonis Empis)
- L’Amour à Paris sous le Second Empire (1896 - Simonis Empis)
- Les Femmes et Napoléon III (1948 - Flammarion)
Laver
James : Idées et mœurs au siècle de l’optimisme 1848-1914 (1969 -
Flammarion)
Leclercq Pierre-Robert : Céleste Mogador, une
reine de Paris (1996 -
Lecrou Marcel : L’histoire
en rose (années 1930 ? 62 pages SE par Jacques Rullière)
Loliée Frédéric : * Le Duc de Morny et
* Les Femmes du
Second Empire (1906-1913 -
Tallandier) - 3 Tomes :
1. Papiers intimes : Pauline
de Metternich et la comtesse Walewska
2.
3.
Loviot Louis : Alice Ozy
(1910 - Dorbon Aîné)
Madinier Renée : Amours royales et impériales
(1967 - Perrin)
Mariel Anne :
Maurois André :
Meilhac Henri et Halévy Ludovic :
Mirecourt
Eugène de : Les Femmes galantes des Napoléon (1882 Genève + 1907
Félix Juven)
Moser
Françoise : Vie et aventures de Céleste Mogador (1935 - Albin
Michel)
Nahon
Marianne :
Nauroy
Charles : Les Secrets de Bonaparte (1889 - Émile Bouillon)
North-Peat
Anthony : Paris sous les SE : les femmes, les modes, la cour
(1864-1869)
Palewski
Jean-Paul : Miss Howard, une maîtresse de Louis-Napoléon (1968 -
Paris)
Pauvert
Jean-Jacques : L’Érotisme Second Empire (1985 - Carrère)
Pearl
Cora (Crouch E.) : Mémoires (1876 - Jules
Lévy)
Peneau Léon : Les Nuits du Second Empire
Richardson
Joanna : Les Courtisanes - Le demi-monde au XIXe siècle
(1968 - Stock)
Rouffe M.
et Casewitz T. : Hortense Schneider
(1930)
Sacquard de Belleroche (Maud) : Cinq personnages en
quête d’empereur (1962 - Del Duca)
(Castiglione,
Morny, Mathilde, Mérimée, Miss Howard)
Saint-Pierre Isaure de :
Sans nom d’auteur : L’Empereur aux yeux bleus
(1930 - Albin Michel)
Saurel Louis : Hortense Schneider (N° 31
de la collection «
Schoelcher Victor : Les Amours de Napoléon III (1871 - Pamphlet)
Simond
Charles (et Maffeo-Charles Poinsot) :
Sinn René :
Sonolet Louis :
Stiegler Gaston : Amours tragiques de Napoléon III (1900 - Albin Michel)
Taisey-Chatenoy marquise de : A la cour de Napoléon III (1891 - éditions Savine)
Tassigny Eddie de :
Toussaint du Wast
Nicole : Rachel, amours et tragédies
(1980 - Stock)
Treich Léon : Les Alcôves de Napoléon III (1948
- éditions Les Deux Sirènes)
Vaudoyer Jean-Louis : Alice Ozy, ou l’Aspasie moderne (1930 - Trémois)
Vendex
Victor (Jules Vallès) : Les
passe-temps secrets de Napoléon III (1871 - Brun Toulouse)
Vento
Claude : Les Grandes dames
d’aujourd’hui (1886 - Dentu)
Visinier Pierre : Les Amours secrètes de Napoléon III
(1884 - Librairie populaire)
Yon
Jean-Claude : Spectacles sous le Second Empire (2010 - Armand
Colin)
Zed (comte Albert de Maugny) :
Souvenirs du Second Empire (1889 -
Ernest Kolb)
Le Demi-monde sous le Second Empire (1892 - Ernest Kolb)
Cinquante ans de souvenirs 1859-1909
(1914 - Plon)
Santé de Napoléon III
Androutsos
Georges :
Cabanès
A. Dr : Les Morts mystérieuses de l’histoire (1950, Série 2 - Albin
Michel)
Carteret
Alain : Napoléon III bienfaiteur, de Vichy et de
Darimon
Alfred :
Gouhot
Pierre Dr : Cette Médecine en forme d’histoires (1991 - Cahiers
Bourbonnais)
Hannotin
Denis : Auguste Nélaton, chirurgien
de Napoléon III (2016 - SPM)
Lecomte
Georges : Napoléon III, sa maladie, son déclin (1937 - Ciba Lyon)
Rentchnick Pierre docteur : Ces
Malades qui font l’histoire (1983 - Stock)
Schmitt Hervé : Napoléon III : naissance,
vie et mort (1995 - Thèse Lille II)
Sée Germain Dr : Maladie et mort de Napoléon
III (1875 - Gazette des hôpitaux)
Vichy
et Napoléon III (cinq
cures : 4 de 1861 à 1864 + 1866)
(en gras : les références essentielles - 96 citées dans le livre « Napoléon III
bienfaiteur »)
Ambès (baron d’) : Mémoires inédits sur Napoléon III
(1909 : pages 837 à 848 sur Vichy)
Association
des Amis de Napoléon III de Vichy : Notes
de liaison et album d’André Corre
Barthez
François : Guide des eaux de Vichy (éditions annuelles, 6e
en 1861 - Baillière)
Brainne Charles et
Barthez François : Vichy
sous Napoléon III (1863 - Bougarel)
Cahiers
du Second Empire : nombreux articles dont les numéros 10, 11, 12 (de
1984-1985)
Carré
Jacqueline : Napoléon III et Vichy (1950 - DES Clermont)
Carteret Alain : Vichy Deux millénaires (2001 en deux
tomes, regroupés en octobre 2003)
Carteret
Alain : Napoléon
III BIENFAITEUR, de Vichy et de
(Prix 2004 CERB : Centre d’études et de recherches sur le Bonapartisme)
Carteret
Alain : Vichy Charme (avril 2006 - éditions de
Carteret
Alain : Dépliants des églises
St-Louis et St-Blaise de Vichy (été 2006)
Carteret
Alain : Napoléon III et Vichy (octobre 2007 - Magazine Modergnat : pages 102-105)
Carteret Alain : ACTES ET PAROLES de Napoléon
III (21 février 2008 -
Carteret Alain : Le Coup d’État du 2 décembre, un vrai Faux
procès (NC du SE n° 44 de juin 2008)
Carteret Alain : Vichy Cité Napoléon III (numéro 3 du Magazine Napoléon III - Juillet 2008)
Carteret Alain : Le Retour des cendres, pourquoi et comment
(revue Libres n° 5 de novembre 2008)
Carteret Alain : VICHY CITÉ NAPOLÉON III (novembre 2009 - 400
illustrations - 112 pages quadri)
Carteret Alain : Régime de Vichy Ça suffit ! (novembre 2010 - 104 pages dont dizaine Second Empire)
Carteret Alain : RCV rugby
(2005), JAV basket (2010), Tennis Sporting Vichy et Coupe de Galéa (juin 2011)
Carteret Alain : Les Fêtes Napoléon III de Vichy (numéro
18 du Magazine Napoléon III - Mars
2012)
Carteret Alain : NAPOLÉON III LE PROVINCIAL (Mag Napoléon III :
HS2 de juillet 2012 - Soteca) Prix Napoléon III 2013
Carteret Alain : L’église Saint-Louis de Vichy (numéro
164 du Bulletin de
Carteret Alain : L’église St-Louis et le Casino de Vichy
150 ans (numéro 32 du Magazine Napoléon
III - Septembre 2015)
Castanié F. de : Guide
de Vichy 1864 (édité par Garnier frères)
Chambriard
Pascal : Aux sources de Vichy (1998 - Bleu Autour)
Christophe
Robert : Regards sur l’histoire
d’une grande ville d’eaux (avril 1961 - Connaissance du monde)
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Maurice (prix Goncourt 1928) : Vichy et son histoire (1947 - Szabo)
Cornillon
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et médical (1982. - Cahiers Bourbonnais - Pages 105-128)
Corrocher
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Corrocher
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Corrocher
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III, par Alain Carteret (numéro 3 de Juillet 2008)
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de Lafosse : Travaux
d’embellissements de Vichy (1874 - Annales Ponts & Chaussées)
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(revue culturelle) : nombreux articles dont celui du curé Léon Côte (n° 4
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Maurice : Napoléon III à Vichy du 4 au 31 juillet 1861 (Allier Généalogie
n° 94 de juin 2011)
Sarazin
Maurice : Napoléon III bâtisseur à Vichy en 1863 (Cahiers Bourbonnais n°
224 été 2013)
Sarazin
Maurice : Cure 1863 de Napoléon III à Vichy (Allier Généalogie n° 102 de
juin 2013)
Sarazin
Maurice : La 4e cure 1864 de Napoléon III à Vichy (Allier
Généalogie n° 106 de juin 2014)
Second Albéric : Vichy Sévigné - Vichy Napoléon (1862 -
Plon - réédité en 1981 par Laffitte)
Shave
(société historique) : nombreux articles dont le n° 122-123 sur les
chalets impériaux
Susini
Paul :
Vauthey
Max : Les cures thermales de
l’Empereur (1984 - Shave)
Ville
de Vichy : Second Empire et thermalisme (catalogue de l’exposition
de 1984 - Médiathèque)
Volcy de Boze : Souvenirs
de Vichy (1874 - Imp. Campoin Marseille)
Wallon Armand :
Wirth
Thierry : Vichy 1860-1914, la jeunesse de
Wirth Thierry : Hier à Vichy 1830-1930 (2008 - Les Trois Roses)
Napoléon
III et le Puy-de-Dôme
Chalaron Frédéric : Le
Bonapartisme dans le Puy-de-Dôme (1980 - Revue d’Auvergne Tome 94/n°3)
Cormont
CL : Voyage de leurs majestés impériales en Auvergne (1862)
Coulandon
Aimé : Clermont-Ferrand sous le Second Empire (1963 - De Bussac)
Crégut
Régis (chanoine) : Voyage en Auvergne 1862 (conférence de 1920)
Malglaive
Alain : Eugène Rouher, un ministre de Napoléon III et
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Ribeyre
Félix : L’Empereur et l’Impératrice en Auvergne (1862 - Pick)
Semonsous J. : Pages d’histoire du Puy-de-Dôme
(1938 - Privat)
Napoléon
III « le provincial » (HS2
de 2012) : 3 grands voyages
1852 : Laurent
François : Voyage de Napoléon III dans l’est, le centre et le midi (1853 -
Rançon)
[voir aussi : Pascal Adrien : Histoire de Napoléon III, empereur des Français (1853 - Barbier)]
1858 : Poulain-Corbion J.-M. :
Récit du voyage
en Normandie et Bretagne (1858 - Amyot)
1860 : Voyage
de leurs majestés impériales dans le sud-est de
(Sans nom d’auteur)
Ajaccio
Perfettini
Philippe : Guide Napoléon -
Promenades dans les rues d’Ajaccio (mars 2015 - Albiana)
Arcachon
Nouveaux Cahiers du Second
Empire n° 29 de 1992 (Roger Martin)
Bulletin SHA d’Arcachon n° 142
de novembre 2009 (Michel Boyé)
LECAT Marie-France:: Napoléon III bâtisseur du Sud-Ouest (2021 Cairn)
Biarritz
Barthez
Ernest Dr (1811-1891) :
De
Lecat
Marie-France :: Villa Eugénie-Ouest (2014 Cairn)
Vulliez Wanda : Gloire de Biarritz (1979 - éditions
France-Empire)
Compiègne
Connaissance des Arts : Compiègne
(2000 - Numéro spécial)
Souvenir Napoléonien :
article Jean-Marie Moulin dans le numéro 300 de juillet 1978
Sylvanecte :
Deauville
Colloque
5-6 mars 2010 (actes) : Morny et l’invention de Deauville (2010 - Armand
Colin)
Hébert
Didier : Deauville, une cité de villégiature (2004 - Images du patrimoine)
Pessis Jacques : Deauville (2005 - éditions
Chronique-Dargaud)
Fontainebleau
Lamouche Robert : Napoléon III et
Napoléon III et Eugénie recoivent à Fontainebleau Art de vivre sous le SE (Expo
2012 - )
Malmaison
Bourguignon Jean :
Malmaison, Compiègne, Fontainebleau (Gedalge)
Chevalier Bernard : Malmaison,
guide de visite (2001 - Artlys)
Hubert Gérard :
Malmaison (1980 - éditions des RMN)
Marseille
CCI de Marseille :
Marseille sous le Second Empire (1960 - Plon)
Segond André : Marseille ville impériale (2010 - Autres
temps)
Plombières
Chanteranne
David : Plombières-les-Bains au temps de Napoléon III (2008 - Soteca)
Cornilleau
Roland : Plombières-les-Bains, hier et aujourd’hui (1986 - Pierron)
Cornilleau
Roland : L’entrevue de Plombières (1991 - Presses universitaires Nancy)
Kastener Jean : Napoléon III à Plombières (1967 - Cie des
Thermes de Plombières)
Littérature
(et presse) sur le Second Empire
About
Edmond : biographie par Marcel Thiébaut (1936 -
Gallimard)
Baudelaire
Charles : Les Fleurs du mal (25 juin
1857, puis 1861)
Chabrillan
comtesse (Mogador) : Un Miracle à Vichy (1861 - Bougarel
Vichy)
Daudet
Alphonse : Le Nabab (1876 - inspiré par la vie de Morny)
Dumas fils :
Le Demi-monde (1855)
Flaubert Gustave : Madame Bovary (paru
octobre-décembre 1856 en feuilleton)
Goncourt (Edmond & Jules de) : Journal des Goncourt
- Tome 9, Rigate - éditions Monaco (1903 & 1957)
- Collection Bouquins de Robert
Laffont (en trois volumes)
Hugo
Victor : voir rubrique spéciale, plus haut.
Labiche Eugène : Un Chapeau de paille d’Italie
(1851)
Le Voyage de Monsieur Périchon (1860)
[Par Emmanuel Haymann :
Labiche ou l’esprit du Second Empire (1988 - Olivier Orban)]
Marx
Karl : Le Dix-huit Brumaire de Louis Bonaparte (1re
parution en 1852)
Mérimée Prosper : Lettres à Mme de Montijo (1995 - Mercure de France - 2 tomes)
Saint-Simon Henri de : Le Nouveau Christianisme (1969 - Seuil)
Scribe
Eugène : biographie par Jean-Claude YON (2000 - Nizet)
Zola Émile : Les « Rougon-Macquard »,
série de 20 romans dont notamment :
-
- Son
Excellence Eugène Rougon (1876) : inspiré par la vie de Rouher
- Nana
(1880) : inspiré par la vie de Blanche d’Antigny et de la Deslions
- Au
Bonheur des dames (1883) : inspiré par Le Bon marché de
Boucicaut
- Germinal
(1885) : concerne en fait la grève des mines d’Anzin du 21 février 1984
- La
Débâcle (1892) : évoque le désastre de Sedan en 1870
ESSAIS
Jacques
Attali : Karl Marx ou l’esprit du
monde (2005 Fayard)
Bellet
Roger : Presse et journalisme sous le Second Empire (1967 - Kiosque
30 Armand Colin)
Bibliographie
de
Doumic
René : Portraits d’écrivains, Augier, Sardou, Feuillet, Daudet,
Goncourt (1911 - Perrin)
Duchet
Claude : Histoire littéraire de
Leclerc
Yvan : Crimes écrits : la
littérature en procès au XIXe siècle (1991 - Plon)
Ledré
Charles : Histoire de la presse (1958 - Fayard)
Livois
René de : Histoire de la presse
française (1965 - Les Temps de la presse : 2 tomes)
Mollier
Jean-Yves (avec Pascal Ory) : Pierre Larousse et son temps (1995 -
Larousse)
Mollier
Jean-Yves : Louis Hachette (1999 - Fayard)
Munier
Brigitte : Quand Paris était un
roman (2007 - éditions de
Pailleron
Marie-Louise : Les Écrivains du Second Empire (1924 - Perrin)
Pierre
Dominique : Les Polémistes français depuis 1789 (1962 -
Reclus
Maurice : Émile de Girardin, le
créateur de la presse moderne (1934 - Hachette)
Roger-Mouliéras Madeleine : Villemessant naissance du Figaro 1854 (2003 - Ed. Officine)
Rubel
Maximilien : Karl Marx devant le
bonapartisme (2003 - Sulliver)
Thierry
Poyet :
Trotat
Henri : Zola (1992 - Flammarion)
Manuels
scolaires
Castex
Pierre-Georges : Manuel de littérature XIXe siècle (1950 -
Hachette)
Didier-Privat
(Crouzet-Léger) : Les Grands écrivains XIXe siècle (1937 et
1938 : 2 tomes)
Lagarde
et Michard : Littérature XIXe siècle (Tome V 1967 - Bordas)
Magnard
(Biet, Brighelli-Rispail) :
XIXe siècle (1983 - éditions Magnard)
Nathan
(Rincet-Lecherbonnier) : Littérature XIXe
(1986 - Nathan : collection Henri Mitterrand)
Illustrations
(Iconographie) sur le Second Empire
Les meilleurs livres sur le Second
Empire qui présentent de nombreuses images (reproductions de caricatures,
dessins, gravures, lithos, photographies, tableaux et sculptures)
significatives sur les personnalités et les événements de cette époque :
Ouvrages du XIXe
(multiples illustrations en noir et blanc)
1860 : Alfred MANSFELD (2 tomes,
traduits de l’allemand)
1872 : Jules CLARETIE (Histoire de la révolution de 1870-71 -
L’Eclipse)
1874 : Granier
de CASSAGNAC (imprimerie Boyer)
1977 : Hippolyte MAGEN
(librairie illustrée Dreyfous)
1884 : Henri MARTIN (6 tomes Histoire de France - éditeur Jouvet)
1884 : Ernest HAMEL (2 tomes -
éditeur Degorce-Cadet)
1892 : Taxile
DELORD (6 tomes - éditeur Baillère)
Livres des quarante
dernières années
1969 : Le
Livre de la famille impériale (Perrin)
1969 : Napoléon
III, par Georges Roux (Flammarion, réédité 1984 Robert Laffont)
1973-1974 : Des
prisons au pouvoir et L’aube des
temps modernes, par André Castelot
1977 : Napoléon
III, par Adrien Dansette (éditions Famot)
1978 : Le Journal de
1979 : Le Second Empire (Trésors de
avec texte de Pierre Miquel (Duponchelle éditeur)
1979 : L’Art en France sous le Second Empire
(Musées nationaux)
1982 : Paris
sous le Second Empire (1982 - Belfond)
1988 : Le Second Empire 1852-1870, de
Catherine Salles
(Larousse : Histoire de France illustrée et Reader’s
1992)
1989 : Le Second Empire 1852-1870, par Castelot et Decaux
(Robert Laffont : Histoire de
1990 : Paris impérial, de Hervé Maneglier (Armand Colin)
1994 : L’aube de
l’impressionnisme 1848-1869, par
Jean-Jacques Lévêque (ACR éditions)
1995 : Dictionnaire du Second Empire
de Jean Tulard (Fayard)
1995 : Napoléon
III et le Second Empire (Historia spécial n° 37)
2000 : Chronique de
2000 :
2002 : Paris sous le Second Empire, de
Marc Gaillard (Prestige)
2003 : Le Monde de Victor Hugo vu par les
Nadar (Momum)
2004 : Des photographes pour l’empereur
(Albums de
2004 :
2005 : Agenda Prestigieux Second Empire,
(éd. Louis Pariente)
2005 : Les Quatre Napoléon, de Philippe Valode (De Vecchi)
2006 : 1856 Napoléon III et l’Europe
(catalogue de l’exposition)
2006 : Napoléon III visionnaire, par Jean Étèvenaux (De Vecchi)
2006 : Les Français sous le Second Empire
(éditions Privat)
par Thierry Dahan et Sandrine Sénéchal
2008 : Bicentenaire
de Napoléon III
Revue du
Souvenir Napoléonien (RSN) Hors-Série n°
1 décembre 2008
2013 : Portraits de cour, par Stéphane Bern
& Franck Ferrand (2012 - Chêne)
Caricatures
sur le Second Empire
Bryant Mark : Napoléon en caricatures (2010 - Hugo
& Cie)
Dayot
Armand : Le Second Empire (sans date - Beaucoup d’illustrations -
Flammarion)
Daumier :
Catalogue Visions de Paris de
l’exposition de Londres 2013-2014 (Fonds Mercator)
Deberdt
Raoul : La caricature et l'humour
français au XIXe siècle (1899 - Larousse)
Duché
Jean : Deux siècles d’histoire de
France par la caricature (1961 - Ed. du Pont
royal)
Duprat
Annie : Histoire de France par la
caricature (1999 - Larousse)
Gill
André : Chargez ! Le Second
Empire et les débuts de la 3e Rép. (1981 - Ed. Le Chemin vert)
Grand
Carteret John : Les mœurs et la
caricature en France (1888 - Librairie illustrée)
Lévêque
Jean-Jacques : Honoré Daumier (1999
- ACR édition poche couleur)
Mensuel
médical : L’Histoire de France par la caricature (mars 1969 - Lep Monaco)
Historia
(numéros spéciaux caricatures) : N° 651 de mars 2001 (Chirac) et N° 724
d’avril 2007 (Sarko-Ségo)
Régnier
Ph. & J. Hellemans : L’imagerie
satirique 1830-1880 (1996 - Presse universitaire Lyon)
Rouit
Diane : La caricature, dans le Dictionnaire
Tulard du Second Empire (1995-Fayard)
Robert-Jones
Philippe (belge) : La caricature du
Second Empire à
Sites
internet (trois sont incontournables) : Caricadoc.com - Caricatures&caricature.com - Histoire-image.org
Tillier
Bernard : La caricature en France de
1789 à 2000 (2005 - Ed. de l’Amateur)
Tulard
Jean : L’anti-Napoléon (1965,
réédité avril 2013 par Folio Histoire n° 214)
Valmy-Baysse Jean : André
Gill l’impertinent (1991 - Éditions du Felin)
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Les Amis de Napoléon III
de Vichy
Création et activités
|
|
L’association des « Amis de Napoléon III de
Vichy » a été fondée le samedi 16 avril 1983 (salle Barnabooth
du CCVL) par le docteur Jacques Frémont (1903-1999), avec Maître
Éliane Fontaine (vice-présidente), Maître François Château (1912-1996)
secrétaire général, André Corre (1919-2003) trésorier et Mlle Jocelyne de
Salins. Les statuts n’ont été
déposés que le 3 février 1984 et publiés au Journal Officiel le 21 février
1984 (numéro 003300/4193, page 1.794). Ils ont été modifiés le 18 février
1992 (JO du 25 mars 1992), pour ajouter la mention « société
historique et littéraire » à sa dénomination, et dernièrement en
avril 2001. |
Au cours de ses dix
premières d’existence où les effectifs grimpent jusqu’à près de 200 membres,
l’association a œuvré pour une meilleure reconnaissance de Napoléon III au sein
même de la ville de Vichy. Parmi les « Réalisations notables » de cette
période (détaillées ci-après), il y a eu trois grandes journées : 8
juillet 1984 (inauguration de l’esplanade Napoléon III), 14 septembre 1991
(statue Barre dans le parc d’Allier) et 21 mai 1995 (plaques d’avenues de la
famille impériale). André Corre a élaboré en 1999 un album à cuir noir « Vichy
et Napoléon III » regroupant
les photos et articles relatant ces grandes manifestations. Cet album très
documenté conservé par Eliane Fontaine et ensuite Alain Cartereet,
a été remis le 27 septembre 2025 à Stéphane Merucci.
Maître Éliane Fontaine-Guignatier, née le 14 mars 1919,
ancienne avocate au barreau de Paris, est devenue présidente en 2000 après le
décès de Jacques Frémont survenu le 25 décembre 1999. André Corre, né en 1919
et trésorier depuis l’origine et cheville ouvrière de l’association, est décédé
en juin 2003.
|
|
Jusqu’à sa
disparition en juin 2004, André Corre avait organisé de multiples voyages
qui ont permis aux membres de découvrir tous les sites où vécut l’empereur
Napoléon III, notamment : Compiègne (mai 1987), Arenenberg
(mai 1988), Versailles (septembre 1988), Nice et Italie (mai 1989), Quercy
(octobre 1989), Bavière (mai 1990), Périgord (octobre 1990), Prague (mai
1991), Compiègne (octobre 1991), Vienne (mai 1992), Montpellier (septembre
1992), Hollande (mai 1993), Aunis-Saintonge (octobre 1993), Chislehurst et Farnborough (mai 1994), Cannes et retour
par la route Napoléon (octobre 1994), Madrid (septembre 1995), Kassel, Ems et
Wurtemberg (juin 1996), Biarritz (juin 1997), Paris Sénat et Versailles
(septembre 1997), Rueil-Malmaison (octobre 1998). |
Les activités
consistent essentiellement en des conférences mensuelles qui ont lieu,
hors saison estivale, au Centre culturel Valery-Larbaud de Vichy, l’un des deux
derniers samedis du mois, à 15 h 30 (un repas avec le conférencier dans un
restaurant de Vichy, au prix de 28 € par personne, précède chaque conférence).
Les membres des autres associations napoléoniennes (liste après cette rubrique
Vichy) ou historiques (locales ou nationales) sont cordialement invités à y
assister, à l’occasion de leur passage dans la cité thermale.
Voir, plus bas, le
programme annuel des huit conférences toujours présentées de
septembre à mai (alors que la cotisation est établie sur la base de l’année
civile : 30 euros en 2009 pour une personne seule et 35 € pour un couple).
Le droit d’entrée à une conférence est limité à deux euros pour les membres (5
euros pour les auditeurs extérieurs).
Le bureau de
l’association édite une « Note de liaison » postée à chacun
des membres au début de chaque mois. Celle-ci présente la conférence prévue du
samedi de fin de mois, annonce le lieu (et le menu) du déjeuner préalable avec
le conférencier, commente un fait historique notable sur le Second Empire, et
donne des nouvelles brèves sur l’association (nouvelles adhésions, décès,
etc.).
L’association de Vichy
remet aussi à ses membres (à jour de cotisation), en mai de chaque année, un
exemplaire des « Nouveaux cahiers du Second Empire ». Cette
revue, conçue et réalisée par l’association doyenne de Paris, présidée par le
baron Gilbert Ameil depuis 2002, est de très haute qualité à tous points de
vue. Le dernier numéro paru, le n°44 distribué fin juin 2008, comporte des
articles passionnants. L’association des Amis de Napoléon III de Paris, fondée
en décembre 1966 par le Dr Maurice Veillet, avait
grandement contribué à la création de l’association de Vichy en 1983, notamment
grâce à l’action de Louis Quais, son délégué national.
L’association de Vichy
participe enfin aux multiples manifestations locales, nationales ou
internationales touchant au bonapartisme, et plus particulièrement au
Second Empire et à son époque.
L’adhésion à
l’association de Vichy est simplement effectuée par demande au président, que
ce soit par courrier, téléphone ou mail (la règle des deux parrains, jugée
désuète, a été abandonnée). Les demandes d’adhésion sont donc à adresser à
Alain Carteret, président : 36 rue de
Réalisations
notables
Le triple hommage de 1984, 1991 et 1995
Extrait de « Napoléon III
bienfaiteur » d’Alain Carteret
(Chapitre VII : « Mort et renaissance » :
pages 145 à148)
Une série de signes de reconnaissance
mérités envers le bienfaiteur de Vichy est à mettre au crédit de l’association
des « Amis de Napoléon III » de Vichy. Une association
avait été créée au plan national par le Dr Maurice Veillet
en novembre 1966 pour perpétuer la mémoire et l’action de Napoléon III. Le
docteur Jacques Frémont, d’une famille illustre de Vichy, fonde le 16 avril
1983 une délégation locale à Vichy avec Éliane Fontaine, Jocelyne de Salins,
André Corre et Maître François Château. L’association vichyssoise va œuvrer pour
que Napoléon III retrouve la place qui lui est due dans la ville. Elle parvient
à obtenir trois réalisations notables en ce sens.

Dimanche 8 juillet 1984

La première décision est le retour du nom de Napoléon III sur
une plaque de voie communale. Il ne s’agit pas d’une rue, mais d’une esplanade
baptisée « Esplanade Napoléon III ». C’est le terre-plein situé devant le
dôme du Grand établissement thermal de 1903, entre

14 septembre 1991 : le Prince Murat
avec le maire Dr Malhuret,
La seconde manifestation sera l’inauguration sept ans plus tard, le samedi 14 septembre 1991 à 17 heures, du buste
de Napoléon III dans le parc d’Allier par le maire Claude Malhuret et le Prince Murat. Il s’agit en fait de la
copie, par le fondeur Lhuillier de Lapalisse, de l’original en bronze se
trouvant actuellement dans le salon des mariages de l’hôtel de ville. L’œuvre a
été sculptée en 1852 par Jean-Auguste Barre
(1811-1896). Elle a été acquise par Julien Mallet au « Louvre des
antiquaires » grâce au soutien financier de
Une troisième « journée
impériale » se
déroulera le dimanche 21 mai 1995 en fin de matinée. L’initiative en revient aux Amis
de Napoléon III de Vichy qui ont organisé la veille, dans les salons
de l’Aletti Palace, l’assemblée générale de
l’association nationale présidée par Bernard Petit. Elle consiste à inaugurer les plaques vertes de
rues venant compléter trois noms officiels de rues, ex-routes
impériales entre 1861 et 1870. Sous la plaque bleue « Boulevard des
États-Unis », est désormais apposée la plaque verte « Ex-Avenue
Napoléon III ». C’est du reste une double erreur historique puisqu’il
s’agissait alors d’un boulevard et que ce boulevard s’appelait de 1865 à 1870
« Boulevard Napoléon » tout
court, sans référence directe au troisième empereur. Probablement les
initiateurs souhaitaient-ils tout simplement bien rappeler le Napoléon qu’il
convenait de remercier. Une seconde plaque, portant la mention « Ex-Avenue
de l’Impératrice Eugénie », est accolée à côté du nom de l’avenue Doumer
qui va de la gare SNCF à l’église Saint-Louis. S’il s’agit bien cette fois
d’une avenue, la précision du prénom Eugénie n’existait pas à l’époque du
Second Empire. La troisième plaque verte « Ex-Boulevard du Prince
impérial », dans le boulevard de Russie, est, elle, parfaitement dénommée.
Le maire Claude Malhuret
fait un discours remarquable, louant Napoléon III : « Celui auquel
la ville de Vichy doit en grande partie le développement qu’elle a connu et son
visage d’aujourd’hui ». Il insiste sur son influence sur
l’architecture de Vichy « capitale de l’Europe de 1861 à 1866 » et ne
manque pas de vanter les mérites de l’Empereur dans les domaines économiques et
sociaux. Le Dr Frémont, président des Amis de Napoléon III (jusqu’à son décès
le 25 décembre 1999), se réjouit pour sa part de ce que « la valeur du
règne du créateur de

21
mai 1995 : André Corre, Bernard Petit (debout à gauche),
baron Gourgaud, Dr Lacarin, Prince Murat, Dr
Frémont (assis)
Colloque de Vichy « Les
Napoléon et l’Europe »
Samedi 13 septembre 2003
Ce
colloque, organisé par
-
Jacques-Olivier
BOUDON : Napoléon Ier et l’Europe.
-
Michel
KERAUTRET : Le blocus continental.
-
Alain
PIGEARD : La Grande armée.
-
Alain de
SÉDOUY : Le congrès de Vienne.
-
Thierry
CHOFFAT : Le principe des nationalités.
-
Francis
CHOISEL : Napoléon III et l’Europe.
-
Philippe
BARJON : L’Europe du libre-échange sous le Second Empire.
-
Jacques
CHATELAIN : Les traités de libre-échange.
-
Jean-François
SUAGHER : L’Union monétaire latine.
-
Florian
WALEWSKI : Le Congrès de Paris de 1856.
Le comte Florian Walewski est
décédé au cours de la nuit du 13 au 14 septembre dans sa chambre de l’hôtel Aletti.
Bureau élu le 26 juin 2004
Les Amis de Napoléon
III de Vichy, réunis en Assemblée Générale le samedi 26 juin 2004 au Novotel de
Vichy, ont élu le Conseil d’administration (quinze membres dont les deux
présidents d’honneur : docteur Jacques Lacarin,
maire de Vichy de 1967 à 1989, et docteur Pierre Broustine,
ancien adjoint au maire) qui a désigné le nouveau bureau :
q Présidente :
Maître Éliane Fontaine-Guignatier
q Vice-présidents :
Alain Carteret et colonel Georges Frediani
q Secrétaires : Mlle
Jocelyne de Salins et Pierre Fournier (adjoint)
q Trésoriers : Guy Coureaud et Jean Meunier (adjoint)
Conférences 2004-2005
Amis de Napoléon III de Vichy
(Centre
culturel Valery-Larbaud, à 15 h 30)
|
Samedi 25 septembre 2004 Louis CANIER |
|
Samedi 30 octobre 2004 M. Baudime
JAM |
|
Samedi 27 novembre 2004 Laurence CHATEL de BRACION |
|
Samedi 29 janvier 2005 Alain BOUMIER |
|
Samedi 26 février 2005 Jean-Loup BECQUEVORT |
|
Samedi 26 mars 2005 Dr Jacques COUSSEAU |
|
Samedi 30 avril 2005 Thierry CHOFFAT |
|
Samedi 28 mai 2005 Pascal CHAMBRIARD |
Nouvelles de l’association de
Vichy
3 avril 2004. Inauguration
au Canada, en Acadie (musée de Rustico, sur l’île du
Prince-Édouard) du buste de Napoléon III reproduit à partir du bronze original
1852 de Jean-Auguste Barre en mairie Vichy (dont une copie est placée dans le
parc d’Allier le 14 septembre 1991, pour le 130e anniversaire de la
première venue de l’Empereur à Vichy en 1861). C’est une reconnaissance forte
des dons importants faits par l’Empereur sur sa cassette personnelle à Rustico, sur sollicitation de son curé l’abbé Belcourt, appuyée par l’économiste catholique Rameau.
Napoléon III fut bienfaiteur de l’Acadie, comme il fut bienfaiteur de Vichy… et
de
8 août 2004. Décès de Mlle
Marguerite Frémont, membre de l’association et sœur du Dr Jacques Frémont
(1903-1999), président-fondateur en 1983 des Amis de Napoléon III de Vichy. Née
en 1906, elle avait quitté Nice pour Vichy en 1993. Elle manifesta jusqu’à la
fin une culture rayonnante.
14 août 2004. La note de
liaison 207 sur l’AG du 26 juin est postée aux membres, aux conférenciers et
aux médias locaux. Le programme des conférences 2004-2005, réalisé pour la
première fois en couleur, est joint à cet envoi. Ce dépliant sera disponible
sur quatre sites en centre-ville, pour informer tous les Vichyssois et les
touristes : à l’Office de tourisme, au Centre culturel Valery-Larbaud, à
2 septembre 2004 L’association a enregistré deux nouvelles adhésions : Madame
Michelle Parisot et Dominique Carteret, ancien assureur place de la mairie et
frère du vice-président. Henri Tournaire, libraire le
plus important de Vichy, adhère aussi fin septembre. Enfin, Robert-Louis Liris, ancien président des « Amis de Glozel » et
historien local fort apprécié, rejoint l’association en octobre 2004, tandis
que Gérard Sallet, pharmacien réputé à Vichy, adhère à son tour le 26 novembre
2004.
4
septembre 2004 Alain Carteret, vice-président, compose le poème « Napoléon III à Vichy ».
6 septembre 2004 Philippe Séguin (né en 1943), auteur de « Louis-Napoléon le Grand » publié
par Grasset en 1990 (Prix Napoléon III 1991), est installé Premier président de
25 septembre 2004 La conférence
de rentrée, assurée par Louis Canier d’Yzeure, a été suivie (et non
précédée, comme c’est le cas le plus fréquent) d’un dîner à l’Aletti Palace réunissant 25 membres. Cette conférence sur
George Sand et Colette
correspondait à leur double anniversaire en 2004 : le 200e
anniversaire de la naissance de George SAND (1804-1876) et le cinquantième
anniversaire de la mort de COLETTE (1873-1954). La conférence, suivie au CCVL
par une soixantaine de personnes, a été passionnante, Louis Canier multipliant
les anecdotes et les citations de mémoire, sans aucune note.
Le point commun entre ces deux femmes de Lettres et
d’exception, épouses rangées à leurs débuts, est l’indépendance d’esprit et de
mœurs dans un monde dominé par les hommes : SAND, portant souvent un
pantalon, avec (entre autres) Casimir Dudevant, Jules
Sandeau, Musset, le docteur Pagello, Chopin,
Alexandre Manceau., et COLETTE, n’hésitant pas à danser nue, avec son premier
mari Willy, puis sa maîtresse Missy (la dernière fille, née le 26 mai 1863, du
duc de Morny et de Sophie Troubetskoï), et enfin Bertrand de Jouvenel, le jeune
fils de son second mari.
Toutes les deux ont eu aussi la particularité d’écrire
des romans plutôt sages et innocents, à l’opposé de leurs vies privées
mouvementées, jugées vraiment scandaleuses par leurs contemporains…
Fin octobre 2004 Décès du docteur Yvette Bertrand, membre de l’association
depuis de nombreuses années.
30 octobre 2004 La seconde
conférence, évoquant le compositeur auvergnat George Onslow
(1784-1853), a été donnée par Baudime Jam,
musicologue clermontois, qui a publié en septembre 2003 une biographie
remarquable d’Onslow aux éditions du Mélophile.
Fils
aîné d’un Milord anglais venu s’installer à Clermont-Ferrand fin 1781, George Onslow est né à Clermont en 1784. Il a connu une carrière
internationale éblouissante comme compositeur de musique de chambre (36
quatuors et 34 quintettes), outre ses nombreuses autres œuvres musicales (4
opéras, 4 symphonies, pièces pour piano, cantiques, etc.).
Formé
à l’étranger pendant
Diminué
physiquement (ouïe et perte d’un œil), il décède le 3 octobre 1853, à Clermont.
Il est enterré au cimetière des Carmes. En novembre 1924, la municipalité de
Clermont-Ferrand a donné son nom à une rue proche de la place des Salins.
Oublié celui que ses contemporains surnommaient « le Beethoven français » ?
Baudime Jam sait le faire revivre, et avec quelle
passion !
Note de liaison 209 d’octobre 2004
Morny
« l’Auvergnat »
En
1802, Napoléon Ier unit Hortense, la fille de Joséphine, à son frère
Louis. Les deux époux ne s’entendirent jamais. Louis était un caractériel
extrêmement jaloux et Hortense une femme très sensible à l’hommage masculin.
Après que Napoléon Ier eut accepté sa séparation avec Louis
Bonaparte, roi de Hollande, elle fit la connaissance de Charles de Flahaut, fils adultérin de Mme de Souza (alors épouse du
vieux Flahaut) avec Talleyrand. C’est en juin 1811
qu’Hortense avoua sa faute à Eugène, son frère venu à Paris pour le baptême du
roi de Rome. C’est Eugène qui organisa l’accouchement d’Hortense qui eut lieu
entre le 15 et le 20 septembre 1811 en Savoie. Morny était donc le
demi-frère de Napoléon III et le petit-fils de Talleyrand. Mais il fallait
des parents pour le nouveau-né ! Il n’est officiellement déclaré à l’état
civil qu’un mois plus tard, le 22 octobre 1811, sous le nom de Auguste Demorny. En contrepartie de sa fausse paternité, le
prête-nom Demorny reçut une rente annuelle de 6.000
francs, avant de décéder en 1814.
Morny
est élevé par sa grand-mère, Mme de Souza, qui a connu et aidé Louis-Philippe
en exil sous le nom de M. Chabot, professeur de français. Après les Trois
glorieuses en 1830, Morny obtient ainsi facilement le grade de sous-lieutenant
et il est admis en 1831 à l’école d’application d’État-major où il fera la
connaissance de Fanny Lehon, sa maîtresse et
financière. Puis Morny devient une vedette à Paris, réputé pour « ses
cravates et ses gilets à
Puis
Morny entre dans la cavalerie et participe courageusement à la campagne
d’Algérie. Rapatrié, il démissionne de l’armée et se lance dans les affaires.
Il connaissait et appréciait Clermont-Ferrand où il avait séjourné en garnison
une partie de l’année 1836 avec son escadron de lanciers. Il achète la
sucrerie de Bourdon à Aulnat, le 30 avril 1837, pour 183.000 francs. Cette
sucrerie de betteraves, fondée en 1830, existe toujours aujourd’hui sous forme
coopérative, avec une centaine de salariés et cinq-cents betteraviers. Morny
est localement un homme d’affaires puissant. En juillet 1842 sous
Le 10 décembre 1848, Louis-Napoléon Bonaparte est élu
président de
Le
10 février 1853, il achète la terre de Nades
sur la commune de Lalizolle dans l’Allier. Il agrandit considérablement la
propriété qui passera de 82 à
Morny
reste un homme d’affaires actif au plan national avec la
lancement du « Grand central », une compagnie de
chemins de fer destinée à couvrir tout le centre de
Pour
terminer sur le rôle efficace de Morny, ne convient-il pas de rappeler qu’il
est de ceux qui ont convaincu l’Empereur de venir en cure à Vichy en
1861 ? Morny sera encore présent dans la cité thermale en juillet 1862,
recevant lors du voyage préalable à Clermont-Ferrand le titre de duc. Homme
politique avisé et libéral d’esprit, le duc de Morny meurt le 10 mars 1865
à l’âge de 54 ans. Ce sera une perte immense pour l’Empire, mais aussi pour la
région Auvergne dont il n’avait cessé de favoriser le développement.
Fin-novembre 2004 Les Amis de Napoléon III de Paris éditent un « Hors série n° 5 » aux Nouveaux cahiers
du Second Empire. Ce bulletin spécial contient des articles remarquables et
passionnants de Gérard Hertault (expansion coloniale,
vie des travailleurs), Abel Douay (Godin), Thierry Choffat (réalisations au début du règne en économie),
Bernard Petit (Abd-El-Kader), Emmanuelle Papot (proclamation de l’Empire et mariage religieux du 30
janvier 1853 à Notre-Dame, sans le pape Pie IX : bénédiction de Mgr Sibour,
mais présence du roi Jérôme, père de Plon-Plon, qui était absent au sacre de
son frère Napoléon Ier) et Roger Martin (République décennale).
Cette brochure de 43 pages est disponible, à faible prix, pour les adhérents de
Vichy (contacter Alain Carteret).
Par
ailleurs, il est prévu à Paris un tirage du « Procès
verbal des funérailles de Napoléon III en janvier 1873 »,
rédigé par le duc de Cambacérès (neveu de l’archichancelier de Napoléon Ier
et grand maître des cérémonies de Napoléon III). Le coût de souscription est
limité à huit euros.
27 novembre 2004 La dernière
conférence de l’année
Jean-Jacques
Régis de Cambacérès, magistrat à Montpellier, est élu en 1792 à
Député
des Cinq-Cents, puis ministre de
Laurence
Chatel de Brancion est la grande spécialiste de Cambacérès dont elle publié
chez Perrin ses Mémoires inédits en 1999 et sa biographie Cambacérès,
maître d’œuvre de Napoléon en 2001, laquelle a encore fait
Le
samedi 20 novembre, le quotidien régional
Note de liaison 210 de novembre 2004
Le
sacre de Napoléon Ier
L’année
2004 est marquée par trois grands anniversaires : le 60e
anniversaire du débarquement (6 juin 1944), le centenaire de l’Entente cordiale
avec l’Angleterre (8 avril 1904) et le bicentenaire de l’instauration du
Premier Empire (avec le sacre de Napoléon Ier le 2 décembre 1804,
précédé par le Code civil promulgué le 21 mars 1804 à la fin du Consulat).
Un sacre impérial
C’est
évidemment le sacre de Napoléon qui nous intéresse, comme acte initiateur de
l’œuvre future de Napoléon III, son neveu. Les livres abondent en 2004 sur le
sacre de l’Empereur (Laurence Chatel de Brancion, David Chanteranne,
Sylvain Laveissière, Thierry Lentz, Jean Tulard,
etc.). Un « salon du Premier Empire » est organisé du 3 au 5 décembre
2004, au Palais des Congrès de Paris,
porte Maillot, pour commémorer cet événement fastueux.
Le sacre de Napoléon Ier, initialement
prévu le 18 brumaire, fut décalé, à cause du retard du pape, au dimanche 2
décembre 1804. Ce jour du 2 décembre, qui correspondra par hasard à la victoire
d’Austerlitz en 1805, sera volontairement repris par le président de
Le
sacre n’est que la confirmation, la consécration, l’onction de l’Empire qui
date officiellement du 18 mai 1804, sept mois auparavant, par un
sénatus-consulte valant Constitution de l’an XII (28 floréal).
Par ce texte organique, Napoléon Bonaparte Premier consul (à vie depuis le
2 août 1802) « est empereur des Français » et « la dignité
impériale est héréditaire ». En juillet, le peuple ratifie ce changement
de régime par plus de trois millions et demi de oui (2.579 contre).
Son neveu suivra cet exemple en faisant aussi approuver par le
suffrage universel le coup d’État (92 % de oui le 21 décembre
1851) et le retour à l’empire (96,87 % de oui le 21 novembre 1852).
En
quatre ans et demi de Consulat, Bonaparte a alors réalisé l’essentiel de
l’œuvre civile qui restera longtemps (et demeure aujourd’hui sur bien des
points et notamment dans l’esprit jacobin) le socle de l’organisation
administrative et judiciaire de
Quatre heures de cérémonie
Un
événement imprévu se produit la veille du sacre. Marié civilement à Joséphine
le 9 mars 1796, Napoléon Ier fut presque contraint par le pape Pie
VII (à qui Joséphine avait vendu la mèche) de se marier religieusement.
C’est évidemment l’oncle-cardinal Fesch qui s’est chargé de donner la
bénédiction à 11 heures du soir le samedi 1er décembre. Le
lendemain matin, dimanche 2 décembre 1804, un demi million
de Parisiens se pressent avec curiosité au passage des ecclésiastiques et des
dignitaires se rendant à la cérémonie du sacre à Notre-Dame de Paris.
Celui
qui a le plus succès, en terme de risée populaire, est
Mgr Speroni qui défile, aussi raide que ravi, sur la
mule du pape en portant péniblement une immense croix. L’Empereur, parti des
Tuileries, arrive à 11 heures à la cathédrale avec un cortège de 8.000
cavaliers. Notre-Dame a été complètement transformée et somptueusement décorée
par les architectes Percier et Fontaine
Commence
la cérémonie elle-même, mise au point par le comte de Ségur. Elle dure quatre
heures devant 25.000 personnes. Le point d’orgue est évidemment le double
couronnement : Napoléon se couronne lui-même (pour bien marquer qu’il ne
tient le pouvoir que de lui-même), puis couronne Joséphine prosternée à ses
pieds. La cérémonie se termine par la prestation de serment de Napoléon, le
pape s’étant retiré à la sacristie.
Le tableau de David
La
scène du couronnement de Joséphine a été immortalisée par le tableau de David
(ancien conventionnel, régicide en 1793 :
il devra s’exiler en 1815 à Bruxelles où il meurt fin 1825) peint en
1807. Napoléon Ier n’a pas manqué de lui demander quelques retouches
pour lesquelles il fut accusé de falsifier ou de manipuler l’histoire. Dans le
choix de cette véritable « galerie de portraits » (80 visages sont
identifiés), il a fait éliminer les ministres (comme Fouché) ou maréchaux jugés
les plus républicains. Ont été à l’inverse ajoutées des personnes absentes
comme le cardinal Caprara et Madame mère Letizia qui figure en bonne
place au milieu de l’immense toile de
Par
contre, il y a beaucoup de détails exacts et intéressants dans le tableau de
David. On distingue nettement Hortense de Beauharnais, la fille de Joséphine et
future mère de Napoléon III. Elle est placée entre Elisa et Julie Clary (femme
de Joseph). Elle tient la main de son fils Napoléon-Charles. Il est fort
douteux que ce premier fils, ce Petit chou qui n’a alors que deux ans
(né le 10 octobre 1802), ait assisté à une aussi longue cérémonie. Aucun écrit
n’évoque sa présence et aucun autre enfant n’est représenté sur le tableau. On
pense que Napoléon qui n’avait pas d’enfant a demandé à David de faire figurer
celui qui était alors l’héritier présomptif. Mais Napoléon-Charles décède en
Hollande à moins de cinq ans, le 5 mai 1807, et l’Empereur devient père du Roi
de Rome en 1811 avec la nouvelle impératrice Marie-Louise. Le second frère aîné
de Napoléon III, Napoléon-Louis, celui qui mourra dans ses bras à Forli en mars
1831, était né moins de deux mois avant le sacre, le 11 octobre 1804.
La
partie droite du tableau de David montre, de profil, quatre personnages
importants : Lebrun (architrésorier), Cambacérès (archichancelier),
le maréchal Berthier qui porte le globe impérial, et Talleyrand (grand
chambellan) enveloppé dans une grande cape rouge. Deux des quatre frères de
Napoléon, Lucien et Jérôme, en disgrâce pour cause de mariages non approuvés,
étaient absents à ce spectacle grandiose et ne figurent pas sur la toile. Les
deux autres, Joseph (à qui le nouvel empereur a murmuré : « Joseph,
si notre père nous voyait… ») et Louis, futur roi de Hollande et père
légal de Napoléon III, sont justement représentés à l’extrême gauche du
tableau.
Le
tableau du sacre, le plus grand en taille après Les Noces de Cana de
Véronèse et en renommée après
Le
2 décembre 2004, bicentenaire du sacre, est aussi l’occasion de multiples
autres manifestations à Paris : salon du Ier Empire au Palais
des Congrès (porte Maillot), Trésors de
11 décembre 2004 Une assemblée
Générale Extraordinaire des « Amis de Napoléon III » de Vichy a eu
lieu, le samedi 11 décembre 2004, à 15 h 30 au Novotel, pour élargir le Conseil
d’administration et procéder à l’élection d’un nouveau bureau. En effet, les
trois membres les plus éminents du bureau ont souhaité prendre un peu de recul
à compter du 31 décembre 2004 :
- Maître Éliane Fontaine-Guignatier,
présidente depuis cinq ans (janvier 2000), après avoir été vice-présidente du
Dr Jacques Frémont
depuis la fondation de l’association le 16 avril 1983 ;
- Jocelyne de Salins, secrétaire générale depuis 1991,
après avoir été l’adjointe de Me François Château à 1a création de
l’association ;
- Guy Coureaud, trésorier
depuis juin 2003, après le décès d’André Corre dont il fut l’adjoint très actif
à partir de 1996.
|
|
Madame
Fontaine a ouvert la séance en
demandant une minute de silence à la mémoire des membres qui nous ont
quittés, puis en rappelant les nombreuses réalisations de l’association
depuis sa fondation en 1983. Elle a ensuite donné la parole à Alain Carteret,
pressenti pour prendre sa suite à la présidence. Celui-ci a vivement remercié les trois membres
quittant le Bureau pour leurs actions efficaces et chaleureuses au sein de
l’association, d’autant plus qu’ils acceptent de rester membres du Conseil
d’administration. Puis il a proposé que Madame Éliane Fontaine soit nommée
aussitôt « présidente honoraire ». L’assemblée a adopté
cette proposition par des applaudissements nourris. |
Alain Carteret a affirmé qu’à ses yeux « le
but de l’association n’est pas de glorifier Napoléon III, comme il y a parfois
un culte de Napoléon Ier. Il est de rappeler les réalisations du
Second Empire en général et de ses bienfaits à Vichy en particulier ». Et
d’ajouter : « Il convient aussi de rectifier systématiquement les contre vérités historiques émises à l’encontre du coup
d’État (souhaité et plébiscité par le peuple), de la perte de l’Alsace-Lorraine
en mai 1871 (conséquence de l’émeute parisienne renversant l’Empire le 4
septembre 1870), du caractère social et démocratique du régime, de l’efficacité
économique et de la qualité culturelle de la période 1851-1870 ». Les
conférences proposées par l’association permettent aussi de « mieux
connaître et mieux comprendre l’histoire du XIXe siècle,
soubassement de
Il
a ensuite indiqué que les activités de l’association (conférences, repas
d’avant conférence, notes de liaison avec articles historiques) se poursuivront en
2005 dans un même esprit convivial et avec le même souci d’une saine gestion.
Il
annonce enfin son intention de renforcer les liens avec les autres associations
napoléoniennes : Napoléon III (Paris, Biarritz, Vosges et Académie du Second
Empire) et Premier Empire (Fondation Napoléon et Souvenir Napoléonien).
À défaut d’organiser de grands voyages comme le faisait si bien André Corre, il
a souhaité que Vichy devienne la destination favorite des autres associations,
pour des congrès et des voyages. À cet effet, il a lancé une invitation au
baron Gilbert Ameil, président des Amis de Napoléon III de Paris, à Bernard de
Martini, président des Amis de Napoléon III de Biarritz, et à Suzanne Henseleit, correspondante de
Il a été procédé par l’assemblée générale à l’élection
et à l’entrée au Conseil d’administration de trois nouveaux membres
actifs : Patrick Robin, Gérard Sallet et Dominique Carteret. Le Conseil
d’administration, ainsi complété le 11 décembre 2004, est désormais composé
de 17 membres :
q Trois « présidents honoraires » : Me
Éliane Fontaine, Dr Jacques Lacarin et Dr Pierre Broustine.
q Sept membres actifs : Colette Casanova, Monique Cissay, Guy Coureaud, Henriette
Mauro, Jocelyne de Salins, Marie-France Schmidt et Marguerite Vidal-Rougeron.
q Sept membres du Bureau (voir ci-dessous).
Le Conseil d’administration se réunit à son tour pour
choisir les 7 membres du Bureau :
§ Vice-présidents : Colonel Georges Frediani
Colette Corre
§ Secrétaire adjoint : Gérard Sallet
§ Trésorier adjoint : Dominique Carteret
A l’issue de cette Assemblée
générale, le verre de l’amitié était pris dans les salons du Novotel.
Rendez-vous est donné l’an
prochain : au samedi 29 janvier 2005, pour la conférence d’Alain Boumier, président de l’Académie du Second Empire, sur le
thème « Faut-il reconstruire les Tuileries ? ».
13 décembre 2004 Le Dr
Pierre Broustine est décédé, à l’âge de 78 ans.
|
|
Président
honoraire de l’association, il n’avait pu, fatigué, assister à l’Assemblée
générale du 11 décembre. Il avait grandement contribué, par sa sympathique
force de conviction, au renouvellement du Bureau, assurant ainsi la pérennité
de l’association. Membre
depuis l’origine en 1983, il avait été un des principaux organisateurs des
cérémonies d’inauguration du buste de Napoléon III à Vichy le 14 septembre
1991. C’est
lui qui avait retrouvé, dans les combles de la mairie, deux grands tableaux
de l’école Winterhalter représentant l’Empereur et d’Eugénie. Restaurées par
Alain Pellegrini, ces toiles sont exposées dans le
salon Napoléon III du Casino. |
|
Né
le 5 novembre 1926, marié à Simone Blanchet (pharmacienne de profession), il
s’était installé chirurgien dentiste, rue Lucas,
fin 1949. Passionné de sports, il a présidé le RCV rugby (1956-1959 et
1969-1970) et le club de natation DVB (1960-1985 ; il fut également
vice-président de Conseiller
municipal du Dr Jacques Lacarin dès 1977, il avait
été son adjoint à l’environnement en 1983 avant de devenir celui de son
successeur Claude Malhuret de 1989 à 1995. Nos
condoléances attristées à son épouse Simone notre amie, sa fille Brigitte
(Mme Pierre Garat, qui avait été championne de France du relais 4 x |
|
20 et 24 janvier2005 Alain Carteret, qui avait évoqué « Les présidents
de
§
Lundi 12 décembre
2005, à Thiers (pour
à 20 h 30, à la mairie de Thiers (Puy-de-Dôme), situé à
La journée du dimanche 24 juillet 1864 sera détaillée pour nos amis de
Thiers :
l’Empereur a été accueilli triomphalement dans la capitale de la coutellerie.
29 janvier 2005 La première
conférence de l’année
« Faut-il
reconstruire les Tuileries ? »
|
Alain Boumier |
Catherine
de Médicis fait construire le palais des Tuileries, à partir de 1564, par
Philibert Delorme. Résidence de Louis XVI après son retour forcé de
Versailles le 6 octobre 1789, le château est pris d’assaut le 10 août 1792
(une centaine de gardes suisses sont massacrés). Dès
lors, les Tuileries deviennent le siège du pouvoir exécutif jusqu’au 4
septembre 1870, hormis les trois années 1849-1851 où le président de |
Les
Tuileries sont incendiées par
Ingénieur
des travaux publics par sa formation, aujourd’hui à la tête d’une société
d’ingénierie financière, Alain Boumier est
l’initiateur de ce dossier. Succédant à Jean-Claude Lachnitt,
il préside depuis 1992 l’Académie du Second Empire, après avoir été un
des 4 membres fondateurs en
Le
Comité national pour la reconstruction des Tuileries a ouvert un site
internet
très
documenté et persuasif : http://www.tuileries.fr
(cliquer sur la ligne au dessus
pour atteindre directement le site).
15 février 2005 La note de liaison 213 annonçant la conférence sur
Edmond About reproduit, pour les nombreux nouveaux membres de Vichy,
l’excellent texte du dépliant de présentation de l’association de Paris :
C’est Napoléon III
Qui,
dès 1849, fit construire en France la première cité ouvrière à Paris, rue
Rochechouart ;
Qui institua
Qui institua les Chambres consultatives d’agriculture,
par décret du 25 mars 1852 ;
Qui organisa, au profit de l’ouvrier, les conseils de
Prud’hommes, par la loi du 1er juin 1853 ;
Qui supprima
Qui, en 1855, créa les fourneaux économiques, pour
lesquels il versa chaque année des sommes importantes, sur sa caisse
particulière ;
Qui fonda en 1856
Qui, toujours soucieux de l’égalité civile, donna aux
travailleurs le droit de débattre leurs salaires avec le patron et reconnut la
liberté de coalition, autrement dit « le droit de grève » par la loi
du 25 mai 1864 ;
Qui, mû par la même pensée humanitaire, inspira la loi
du 22 juillet 1867, et supprima la contrainte par corps qui faisait du débiteur
malheureux l’esclave du créancier ;
Qui, par la loi du 11 juillet 1868, institua pour tous
les travailleurs des villes et des campagnes les premières caisses
d’assurances, en cas d’accidents suivis d’infirmités ;
Qui établit l’égalité de valeur des témoignages entre
employés et employeurs par la loi du 2 août 1868 ;
Qui, soucieux de l’instruction publique populaire
comme du bien-être matériel, institua la liberté d’enseignement, créa les cours
d’adultes, etc., de sorte que, en 1868, les écoles instruisaient deux millions
d’enfants de plus que quand il prit le pouvoir ;
« Ainsi Napoléon III fut-il
fidèle à son inoubliable livre
en faveur de l’extinction du paupérisme. »
Ajoutons
que, en 1870,
26 février 2005 La seconde
conférence de l’année
|
Edmond About |
Jean-Loup Becquevort |
« Edmond ABOUT
(1828-1885)
journaliste, romancier et polémiste »
Edmond
About partage, avec Émile Augier, Octave Feuillet, Alphonse Karr, Octave
Mirbeau, Aurélien Scholl, Eugène Scribe et quelques autres, le triste sort de
faire partie des auteurs aujourd’hui complètement oubliés. Il est vrai que le
XIXe siècle de Balzac, Chateaubriand, Lamartine, Stendhal, Zola et…
Victor Hugo a été particulièrement riche en très grands écrivains.
Pourtant,
About a été une des plumes les plus célèbres de son temps, et même bien au-delà
avec des romans populaires comme Le Roi des Montagnes (1857), L’Homme
à l’oreille cassée (1864) ou Le Roman d’un brave homme (1880),
best-sellers de la « Bibliothèque des chemins de fer » et constamment
réédités jusqu’à la dernière guerre !
Journaliste
réputé pour son sens de la formule, About est inévitablement cité dans tous les
livres concernant le Second Empire. Son essai de 1864 intitulé Le Progrès
constitue une analyse sérieuse et toujours d’actualité sur les questions
sociales et politiques. Élu à l’Académie en 1884 au fauteuil de Jules Sandeau,
il décède en janvier 1885 avant d’avoir pu siéger…
Jean-Loup
Becquevort, notre conférencier, est un descendant
direct d’Edmond About qui est son arrière grand-père :
sa mère Noëlle About est une des filles de Michel About, lequel est le 4e
et dernier fils d’Edmond About. Ancien directeur de la division électronique
Merlin Gérin à Grenoble, il a fait de l’entreprise Wichard (ZI de Fellet, à Thiers,
à
Résumé de la conférence
Edmond About
Edmond About est né le 14 février 1828 en Lorraine, à
Dieuze (Moselle). Son père, petit épicier dans la ville, décède rapidement. Sa
mère lui fait faire ses premières études au séminaire de Pont-à-Mousson (d’où
il est renvoyé pour indiscipline), puis l'envoie à Paris au Lycée Charlemagne
(François-Victor Hugo et Gustave Doré). L'élève joyeux, qui se lie avec Taine,
Prévost-Paradol et surtout son camarade Francisque Sarcey, se montre brillant,
toujours premier quoique paresseux. Il remporte le prix d'honneur de latin au
Concours général. Il entre à l'École normale supérieure en 1848. Reçu premier à
l'agrégation des lettres en 1851, il est nommé membre de l'école française
d'Athènes et vit deux ans et demi en Grèce, publiant à son retour en 1854 son
premier ouvrage :
About renonce vite au professorat et veut réussir comme
journaliste et écrivain. Toute sa vie, il collabore à plusieurs journaux,
rédigeant des articles pour : Le Moniteur universel, Le Constitutionnel,
l'Opinion nationale, Le Soir de Bruxelles,
About triomphe en revanche par ses romans dont les lecteurs
apprécient les sujets fantaisistes et le style vif, incisif, ironique : Les
Mariages de Paris en 1856, puis, l'année suivante 1857, Le Roi des
montagnes où gendarmes et bandits grecs se montrent complices. Le
romancier multiplie les succès, avec notamment : L'Homme à l'oreille cassée
(1862) ou Les Mariages de province (1868). About est l’auteur le plus en
vue du Tout-Paris et le plus en vogue du Second Empire. Il est aussi un penseur
anti-étatiste, résumant sa doctrine dans son essai Le Progrès en 1862.
Selon lui, les forces conservatrices
(administration, armée, diplomatie) s’opposent aux forces novatrices
(artisanat, paysans, ouvriers). Il réclame, comme Hugo, l’abolition de la peine
de mort. Il confirme ses idées en 1869 dans son
livre L’ABC du travailleur. En 1864, il se marie avec Véronique
Guillerville dont il aura 8 enfants : 4 filles (dont l’aînée Valentine) et
4 garçons (dont Michel, grand-père maternel de Jean-Loup Becquevort).
Il exprime des vues bienveillantes pour le Second Empire.
Napoléon III lui inspire dès 1859 le terrible pamphlet
Mais la guerre de 1870, qu’il a réclamée aveuglément comme toute
la presse à l’époque, rallie cet Alsacien (sa propriété devient allemande) à
Il achève en 1880 Le Roman d'un brave homme. Ce
livre, son dernier, véritable « art
d’être bon patron, bon mari, bon père et bon patriote », deviendra un
modèle d’éducation civique républicaine (avec dictées) jusqu’à la guerre de
1940. Il est systématiquement offert lors des distributions de prix aux
meilleurs élèves !
Edmond About reste l’homme des bons mots et des formules
percutantes, dans une langue française impeccable, écrivant avec une facilité
déconcertante, sans aucune rature. Sur
26 mars 2005 Le docteur
vichyssois Jacques Cousseau a donné une conférence
(avec diapositives) qui a fait le plein de la salle Caillois, avec 130
personnes dont 90 auditeurs extérieurs :
Les Hôtels à Vichy
sous le Second Empire
Les
hôtels sont de tous temps, avec les thermes et les commerces de détail, à la
fois les fleurons et les baromètres de l’activité économique de Vichy.
On
se doute que la prospérité économique sans précédent créée par le Second Empire
et l’engouement pour Vichy résultant des cinq cures de Napoléon III ont
complètement dynamisé et transformé le parc hôtelier de la station thermale
entre 1851 et 1870.
Il
sera passionnant pour nous, Vichyssois, de suivre dans le détail, presque hôtel
par hôtel, cette évolution sur laquelle vivra Vichy pendant une trentaine
d’années jusqu’au début du XXe siècle, à
Jacques
Cousseau, longtemps médecin réputé à Saint-Yorre,
s’est spécialisé depuis plusieurs années sur l’hôtellerie thermale, constituant
une collection unique de cartes postales anciennes. Il a pris l’initiative de
lancer en 2004, pour les touristes, la visite guidée « Vichy
Hôtels ». Nul n’était mieux placé que lui pour nous faire revivre, avec
diapositives, le Vichy hôtelier du Second Empire.
26 mars 2005 Au soir de la conférence de Jacques Cousseau, l’association des « Amis de Napoléon
III » de Vichy compte 92 membres : 56 individuels et 18
couples (soit 74 cotisations), après les 17 adhésions nouvelles (dont 5
couples) en janvier, février et mers 2005 : Dr Jean-Claude Briand
(chirurgien à
30 avril 2005 Le professeur
Thierry Choffat de Nancy, directeur du CERB, a donné
une conférence remarquable sur :
Le Bonapartisme
de 1870 à nos jours
Les
Amis de Napoléon III de Vichy avaient déjà pu apprécier, à deux
reprises, les conférences de Thierry Choffat,
professeur à l’université de Nancy et directeur du CERB (Centre d’Études et de
Recherches sur le Bonapartisme) : le 27 octobre 2001 sur la politique
sociale de Napoléon III et le 24 mai 2003 sur Victor Duruy. Thierry Choffat était également intervenu brillamment le 13
septembre 2002 à l’hôtel Aletti de Vichy sur le thème
« la politique des nationalités », dans le cadre du « Colloque
Europe » organisé par le Souvenir napoléonien d’Auvergne. Il nous a
dévoilé le samedi 30 avril 2005 ce qu’il en est advenu du bonapartisme après
1870.
Le
4 septembre 1870, lorsqu’une émeute parisienne renverse le Second Empire (qui
avait obtenu 82 % des suffrages au référendum quatre mois auparavant), c’en est
fini à tout jamais de l’empire en France. Les fidèles (anciens parlementaires,
maires, préfets) sont pratiquement « interdits de candidatures » à
l’élection de
L’objet
du bonapartisme aujourd’hui n’est plus la conquête politique du pouvoir. Mais
le rappel des réalisations positives des deux Napoléon (œuvre civile pour le
Premier, œuvre économique et sociale pour le Troisième) et de la modernité des
idées de la doctrine sous-jacente au bonapartisme pour le progrès social :
le triptyque « démocratie directe – État fort – Grandeur nationale ».
Maison impériale Bonaparte
|
Napoléon Ier (15 août 1769 - 5 mai 1821) &
Marie-Louise (1791-1847) ê Roi de Rome L'Aiglon (20 mars 1811 - 22 juillet
1832) Mort sans postérité |
Louis (1778-1846) Roi
de Hollande (1806-1810) &
Hortense de Beauharnais (10
sept.1783 - 5 octobre 1837) ê Napoléon III (20 avril 1808 - 9 janvier
1873) & Eugénie de Montijo (5 mai 1826-11 juillet
1920) ê |
Jérôme (1784-1860) Roi
de Westphalie (1807-1814) &
Catherine de Wurtemberg ê Prince Napoléon Jérôme Plon-Plon (9 sept. 1822 - 17 mars
1891) & Clotilde de Savoie
(1843-1911) ê |
||
|
|
Prince impérial (Loulou) (16 mars 1856 - 1er
juin 1879) Mort sans postérité |
Prince Victor & Clémentine de
Belgique ê Prince Napoléon (23 janvier 1914 - 3 mai
1997) Présent à Vichy mi-décembre
1942 & Princesse Alix de Foresta 4 enfants |
||
|
|
ê
êê 2.
Catherine née le 11 octobre 1950 3.
Laure née le 10 décembre 1952 4.
Jérôme né le 14 janvier 1957 |
ê 1. Charles-Napoléon né le 19 octobre 1950 (divorcé
en 1989 et remarié en 1996) De son 1er
mariage en 1978 avec ê Jean-Christophe né le 11 juillet 1986 |
||
28 mai 2005 La dernière
conférence avant la coupure de l’été
La concurrence entre sources
à Vichy : de 1843 à 1873
Pascal
Chambriard est depuis de nombreuses années, malgré
son jeune âge, le spécialiste incontesté de l’histoire de la vie thermale à
Vichy. Archiviste de
Il
a bien voulu revenir sur l’époque qui nous intéresse plus directement :
les sources de Vichy au Second Empire. Mais la compréhension de la situation
implique de revenir légèrement en arrière, au moins à 1843, pour des motifs
qu’il nous expliquera. De même, on ne peut arrêter subitement l’analyse en
1870. Son propos nous amènera donc jusqu’en 1873, pour des raisons qu’il nous
développera également.
Il
nous a permis d’assister, à trente années de batailles économiques encore plus
extraordinaires et virulentes que celles du le monde capitaliste actuel. Car il
s’agissait alors, en plus, de la fortune personnelle et de la fierté d’hommes
d’exception.
*****
18 juin 2005 L’Assemblée générale 2004
des « Amis de Napoléon III de Vichy » (95 membres) s’est tenue le
samedi 18 juin 2005 dans les salons du Novotel. Le rapport moral 2004 (Mme
Fontaine assurait alors la présidence) et le bilan financier 2004 (déficit de
312 euros dû à la tenue de deux assemblées en 2004) sont approuvés. Le Conseil
d’administration (20 membres au total, pour un minimum de 17 exigé par les
statuts) voit la réélection de Colette Corre et Jocelyne de Salins (élues en
2002 pour trois ans) et l’arrivée de 3 nouveaux administrateurs : Denise
Corre (épouse du regretté André Corre), Christian Echaubard
et Marc Rochat (ces deux derniers étant des nouveaux membres 2005). Le bureau
reste inchangé. Alain Carteret, président, rappelle que les exercices (et donc
les cotisations) portent sur l’année civile, tandis que le cycle de conférences
est, lui, à cheval sur deux années civiles (septembre à mai).
|
|
28 juin 2005 Première
visite guidée (pour touristes, curistes et Vichyssois) des « églises
impériales de Vichy » : Saint-Blaise où Napoléon III a
assisté aux messes pendant ses 4 premières cures de 1861 à 1864 et Saint-Louis
construite en 1865 à ses frais (il la découvre 29 juillet 1866 et participe à
l’office le 5 août 1866 avec le Prince impérial). Ces
visites, animées en alternance par Alain Carteret et le Dr Jacques Cousseau (notre conférencier du 26 mars), ont lieu chaque
mardi à 16 heures les deux mois de juillet et août 2005. Deux
dépliants couleurs ont été réalisés : celui de l’église Saint-Louis
(couverture ci-contre) est sous-titré « Don de Napoléon III ». Cette
visite groupée d’environ 1 h 30 se situe dans le cadre de la
« découverte du patrimoine religieux de Vichy » initiée par |
Août 2005 Outre la
préparation du cycle de conférences 2005-2006, le président Carteret s’est
essentiellement consacré cet été à la rédaction d’un nouveau livre :
« 100 ans de rugby à Vichy 1905-2005 ». Cet ouvrage, qui
comprend 200 photos de joueurs et d’actions de jeu, paraîtra le 1er
octobre 2005 sous la bannière du RCV rugby. Malgré un grand effort
d’imagination, il ne lui a pas été possible d’évoquer Napoléon III dans cet
ouvrage, si ce n’est le rappel qu’en 1905, à la création l’USV (premier club de
rugby à Vichy), la mairie de Vichy était encore celle qu’avait fait construire
l’Empereur en 1865 (ce n’est qu’en 1910, après 45 ans de fonctionnement,
qu’elle sera abandonnée pour être détruite et remplacée par un palace (hôtel Ruhl, ensuite rebaptisé Radio) devenu
aujourd’hui la résidence du « Palais des parcs ».
7 septembre 2005 La note de
liaison 218 est postée aux membres et aux associations du Second Empire. Elle
annonce le cycle de conférences 2004-2005. Celui-ci fait l’objet, comme l’an
dernier, d’un dépliant couleur qui est déposé dans tout Vichy (Office du
tourisme, CCVL et médiathèque Valery-Larbaud, notamment). Imprimé à 1.200
exemplaires, il reproduit en couverture (photo ci-dessous) le tableau de la
famille impériale (une « chromo-lithographie »
en fait) qui a été acheté dans une brocante au Mayet-de-Montagne le 29 mai.
Conférences 2005-2006
Amis de Napoléon III de Vichy
(Centre
culturel Valery-Larbaud, à 15 h 30)

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Samedi 24 septembre 2005 (à 14 h 30) Jean-François GLOMET et
Alain MALGLAIVE de l’association Azi la Garance |
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Samedi 29 octobre 2005 Bernard TRAPES |
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Samedi 26 novembre 2005 Denis TILLINAC
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Samedi 21 janvier 2006 Pierre FOURNIER |
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Samedi 25 février 2006 Colonel Georges FREDIANI |
|
Samedi 25 mars 2006 Thierry WIRTH |
|
Samedi 29 avril 2006 Me Guy LAURENT |
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Samedi 20 mai 2006 Maître Éliane FONTAINE |
24 septembre 2005 La 1re
conférence de rentrée est prévue le samedi 24 septembre 2005, à 14 h 30 (et non
à 15 h 30, comme habituellement) au CCVL. L’association d’histoire locale Azi
|
|
Les
Amis de Napoléon III de Paris (une trentaine de personnes) seront
présents à cette occasion, effectuant leur visite annuelle à Vichy le
vendredi 23 et le samedi 24 septembre (retour après la conférence). Ils
logeront à l’Aletti Palace où aura lieu, en commun, le
traditionnel repas d’avant conférence, à 12 h 30. Le baron Gilbert Ameil, président, et le
baron Jérôme Reille ont été
accueillis le lundi 11 juillet 2005 par Alain Carteret pour
mettre au point ces deux journées exceptionnelles. Elles
comportent une visite guidée de la ville « cité Napoléon III » le
vendredi après-midi 23 (de 16 h 30 à 18 h 30), et le samedi matin 24 : § 9 h 45 :
tour en car du plan d’eau (Cos, Creps, hippodrome, golf et tennis du
Sporting) et visite de l’église Saint-Saturnin de Cusset. § 11 heures :
réception à la mairie de Vichy. |
23 et 24 septembre 2005 La visite à Vichy d’une trentaine de membres des « Amis
de Napoléon III de Paris » s’est déroulée dans les meilleures conditions
sous la paternelle direction du baron Gilles Ameil. Le vendredi après-midi 23,
pendant plus de deux heures, les Parisiens ont pu découvrir Vichy « cité
Napoléon III » : villa Strauss (avec visite exceptionnelle des
appartements qui vont être rénovés en suite de l’hôtel), parc d’Allier Napoléon
III, routes thermales, chalets impériaux, maisons anglaises, galerie Napoléon
III (ex-Bains Badger de 1858), esplanade Napoléon III (inaugurée le 8 juillet
1984 par le Prince Napoléon), église Saint-Louis (don de l’Empereur en 1865),
Casino de 1865 (devenu Palais des Congrès, avec son fameux théâtre 1900 où les
pleins pouvoirs ont été accordés au maréchal Pétain le 10 juillet 1940) avec
les 4 Cariatides de Carrier-Belleuse et sa Nymphe des eaux (déplacée à
proximité), la vieille église Saint-Blaise où Napoléon III a assisté aux
offices lors de ses 4 premières cures (de 1861 à 1864). A l’issue de cette
visite pédestre, Mme Éva Ameil, la charmante épouse du président de Paris, a
fait cette confidence inoubliable : « Je suis éblouie par le beauté architecturale de cette ville ».
Le
dimanche matin 24 septembre 2005, un tour du plan d’eau en car sur Bellerive
(dont le pont date de la fin du Second Empire) a montré, sous un soleil
radieux, le visage très séduisant du Vichy moderne « ville des sports » :
extension modernisée, par le maire Pierre Coulon au début des années 1960, du
premier plan d’eau créé par Napoléon III avec son « barrage mobile à
aiguilles » construit en 1868. Un déplacement à Cusset a enfin permis
d’apprécier le style gothique de l’église Saint-Saturnin (véritable petite
cathédrale) achevée en 1867 sur les plans de l’architecte Lassus grâce au
financement majoritaire de Napoléon III (
Après
un sympathique repas en commun à l’Aletti Palace (50
couverts), la conférence de l’association Azi
« Mauduit
le Mauvais »
Un certain Laurent Mauduit, éditorialiste au journal
Le Monde, vient de publier chez stock un pamphlet intitulé
« Jacques le Petit ». La couverture, censée prouver une
« mauvaise » filiation, représente le visage de Napoléon III duquel
s’échappe celui de l’actuel président de
Sous couvert d’abattre Jacques Chirac, le but de
Mauduit est uniquement de descendre en flamme la droite et les institutions de
Sa critique acerbe du régime impérial s’appuie
constamment sur des citations, aussi éculées qu’aigries, de Hugo et de Karl
Marx. Il reproduit encore à foison les versions républicaines et communistes
hostiles du soi-disant « despote ». L’auteur gomme sciemment tous les
bienfaits du Second Empire en matière économique (n’y voyant que de la
corruption), sociale (que quelques « œuvres de charité ») et
démocratiques (que de la démagogie populiste) !
Ou Mauduit ne connaît rien à l’histoire de France
ou, c’est l’évidence, il fait preuve d’une mauvaise foi hargneuse contre
Napoléon III, croyant ainsi doper les ventes de son livre-imposture. Bref,
Mauduit est « mauvais », dans tous les sens du terme.
29 octobre 2005 La 2e
conférence du nouveau cycle a été donnée par Bernard Trapes
sur Théodore de Banville, le poète parnassien de Moulins(
préfecture de l’Allier).
Bernard
Trapes est très apprécié de notre association devant
laquelle il donne régulièrement des conférences passionnantes : Berlioz le
28 février 2004, Waldteufel le 23 novembre 2002, Richard Strauss le 30
septembre 2000, les Jansénistes le 24 avril 1999, Madame de Sévigné le 19 avril
1997 et Offenbach le 8 janvier 1994.
Fin connaisseur des « figures célèbres de l’Allier » (titre de son livre
publié en 2002), il évoquera cette fois la personnalité surprenante de Théodore
de Banville, le plus célèbre des Moulinois (né à Moulins le 14 mars 1823) et
chef de file en poésie de l’école parnassienne qui s’est développée sous le
Second Empire. Subventionné par le régime et auteur en 1860 d’un
Nice française faisant l’éloge des Bonaparte, Banville a reçu
Bernard
Trapes nous a permis de mieux connaître cet
intellectuel fantaisiste, intime de Baudelaire et ami de tous les hommes de
lettres de son temps. Comme notre compatriote Valery Larbaud, Banville n’est
pas reconnu aujourd’hui à son juste mérite. Outre ses Odes funambulesques
(1857) aux rimes parfaites, Théodore Faullain de
Banville (décédé en 1891) n’est plus cité que pour sa comédie Gringoire
(1866), une de ses 17 pièces de théâtre, jouée devant l’Empereur à Compiègne le
13 décembre 1866. Banville meurt le 13 mars 1891. En 1896, cinq ans plus tard,
son nom est donné au lycée de Moulins (1er lycée de France fondé par
Napoléon Ier) et à une rue de Vichy (rue sympathique de petits
restaurants, derrière le Casino).
Octobre 2005 Huit nouvelles adhésions ont été enregistrées depuis
l’Assemblée générale du 18 juin 2005 :
§
Dr
Jacques-Laurant ARNAUD (Bellerive), auteur en 1997 de «
qui faisait partie des fondateurs en 1983 et avait été un membre fidèle
jusqu’en 2003 ;
§
Hyane
BARDIAU, dessinatrice, spécialisée en portraits de femmes à l’encre de
Chine ;
§
Marie-France
CARTERET, sœur du président et du trésorier adjoint ;
§
Général
Jean-Marie CHOQUET, Saint-Cyrien qui assistait déjà régulièrement à nos
conférences,
et son épouse Marie-Martine ;
§
Mme Monique
GAILLARD, professeur d’histoire en retraite (son mari était pharmacien à
Bellerive)
§
Mmes Lilliene MEYZONNIER et Hélène VALLA, parrainées par
Madeleine Ronchaud.
14 novembre 2005
Le Conseil d’administration des Amis de Napoléon III de
Vichy s’est réuni le lundi 14 novembre au domicile de son président à
Creuzier-le-Vieux. Il a été décidé de constituer une bibliothèque interne
avec, pour démarrer, une trentaine de livres qui ont été donnés à
l’association, l’album André Corre de 1999 et le tableau « Famille
impériale ». Pierre Fournier, membre du bureau, a été chargé d’assurer la
conservation avec le titre de « conservateur de la bibliothèque ». La
liste des livres sera communiquée à tous les membres dans la note de liaison de
janvier 2006 qui donnera ainsi le feu vert à un service de prêt.
L’association est toute disposée à confier cette bibliothèque à
Un
nouveau bureau de 9 membres a été élu par le Conseil d’administration.
Il est marqué par les entrées de MM. Echaubard et Rochat et par la promotion de Jean Meunier (ex-trésorier) comme vice-président :
-
Président :
Alain Carteret
-
Vice-présidents :
Colette Corre, Colonel Georges Frediani et Jean
Meunier
-
Secrétaire :
Christian Échaubard
-
Secrétaire
adjoint : Gérard Sallet
-
Trésorier :
Dominique Carteret
-
Trésorier
adjoint : Marc Rochat
-
Conservateur de
la bibliothèque : capitaine Pierre Fournier
26 novembre 2005 Une salle
pleine (130 personnes) a accueilli l’écrivain Denis Tillinac,
l’enfant du pays, pour la dernière conférence de l’année 2005, sur le thème
« Pérennité du bonapartisme dans la vie politique française ».
Sa mère, sa famille (ses neveux Wright, sa cousine Odile Grande), ses amis
(Briand, Bouvard), ses anciens maîtres (Gérard Debeuré,
professeur de philosophie), ses copains rugbymen du RCV de la grande époque
(Jean-Paul Bonnefoy, Pierre Fagegaltier, Georges
Beaux, etc.) étaient tous bien présents.
Denis
Tillinac a été complètement Vichyssois 5 ans lors sa
turbulente adolescence : il a en effet vécu à Vichy (31 rue Mounin) de 1962 à 1967 auprès de son père Roger dentiste de
profession, de sa mère Paulette et de ses deux sœurs Anne et Élisabeth.
Depuis
cette époque, le petit Tillinac a fait bien du
chemin... Devenu journaliste localier dans sa Corrèze familiale après
Sciences-Po Bordeaux, il accède à la notoriété par ses trois premiers
romans : Le Bonheur à Souillac (1982), L’Été anglais (1983)
et Spleen en Corrèze (1984). Dès lors, les titres se succèdent
annuellement, près de 35 aujourd’hui. Les prix s’accumulent : Roger
Nimier, Populiste (pour son Vichy de 1986), Kléber Haedens,
Jacques Charonne, Littérature sportive (Rugby Blues en 1993), Paul Léautaud
et Prix du livre politique pour Le Venin de la mélancolie en mars 2005.
Sa plume aussi souple que percutante n’a d’égale que sa verve légendaire, à
l’opposé de la pensée unique ambiante. Son franc-parler et son humour imagé le
font apprécier des médias télévisés qui l’invitent sans cesse aux émissions
littéraires ou politiques. N’ayant jamais fait mystère de son admiration pour
le général de Gaulle ni de son affection pour l’homme Jacques Chirac (son côté
« bon vivant sympa » plus que ses idées), il s’engage résolument dans
la campagne présidentielle de 1995 en faveur de celui qui n’avait pas alors la
faveur des pronostics face à Balladur… et se retrouve trois ans conseiller
(bénévole) à la francophonie. Depuis 1990, Denis Tillinac
est également président de la société d’éditions
Auteur
en 1986 d’un « Vichy » qui avait défrayé la chronique locale,
il ne manque d’évoquer notre ville dans ses essais. Il accepte même d’écrire
fin 2003 la préface originale du livre « Napoléon III bienfaiteur de
Vichy » d’Alain Carteret. Hommage lui est rendu dans le livre que
vient de publier début octobre 2005 le RCV (Racing Club de Vichy rugby) « 100 ans de
rugby à Vichy » : .les propos de Tillinac sur la période où il talonnait au RCV en cadets et
juniors servent de conclusion. Quel talent !
Denis
Tillinac nous a donné sa vision de l’histoire du
bonapartisme, autant romantique (notamment entre 1815 et 1851) que politique.
Il s’est attaché à développer les résurgences occasionnelles du bonapartisme
après 1870, notamment avec le boulangisme, un avatar qui a failli réussir. Pour
lui, le gaullisme est clairement une forme de bonapartisme par ses institutions
instaurant la primauté du chef et un appel direct au peuple (référendums et
élection directe du président au suffrage universel), au
delà des partis et de la bipolarité droite-gauche. Les héritiers de
cette posture napoléonienne seraient plus à rechercher aujourd’hui du côté des
contestataires populistes Le Pen, Tapie ou Bové que du côté des républicains
classiques comme Sarkozy ou Villepin. En répondant ensuite (brillamment) aux
questions de l’auditoire, Tillinac a observé que,
pour l’étranger, bonapartisme est synonyme d’arrogance nationaliste et que les
Français attendent trop des politiques qui n’ont pas le
moyens de résoudre tous les problèmes de société dans un monde en
perpétuelle mutation, donc en crise permanente.
Trois nouvelles adhésions
ont été enregistrées fin 2005 :
2. Patrick Blanchard, spécialiste en iconographie
militaire du Second Empire
3. Michel Mourin, un Parisien
venu en retraite à Vichy (ville idéale de ce point de vue).
Suite
à la démission de Monique Cissay (quittant Vichy pour
Nantes),
l’association de Vichy comporte 104 membres au 31 décembre 2005 :
84
cotisants : 64 individuels à 30 € et 20 couples à 35 €.
21 janvier 2006 La première
conférence de l’année
Connaissant parfaitement les détails de cette
expédition de police internationale qui s’achève par l’exécution de Maximilien
le 19 juin 1867, Pierre Fournier a répondu avec érudition à de nombreuses
questions devant 80 auditeurs (salle Caillois presque pleine) :
Le
Mexique : simple expédition (moins de 6.000 morts : 754 tués au
combat, 3.860 décès de maladies et 615 disparus) ou vraie guerre ? Idée
géniale au point de vue géostratégique pour tenir tête à l’expansionnisme
américain en créant un empire latin catholique ou éloignement de l’élite de
l’armée (36.000 soldats engagés permettant un funeste Sadowa ?
Responsabilités de Maximilien (frère de l’empereur d’Autriche) et de Charlotte
de Belgique (fille du roi Léopold Ier qui est un ascendant de la
famille Bonaparte actuelle : le premier roi des Belges a passé 15 jours
avec Napoléon III à Vichy en 1864) dans l’échec de cet empire ? Valeur et
rôle des généraux français sur le terrain : Julien de
Pierre
Fournier a révélé « des scoops » sur cette campagne 1861-1867
(lettres de simples soldats) et sur des tentatives antérieures de Français au
Mexique : expédition de l’amiral Baudin de 1838 à Veracruz avec le duc
d’Aumale (le fils de Louis-Philippe avait alors 20 ans) et aventures du comte
de Raousset-Boulbon dans
Lors de la conférence de Pierre Fournier, huit
nouvelles adhésions ont été enregistrées (par contre Mme FAU a dû
démissionner) :
§ Jean Brincourt dont la
famille comportait un général (1823-1909) de Napoléon III
qui avait participé héroïquement (que de blessures !) à toutes les
batailles du Second Empire :
Algérie, Crimée, Italie, Mexique et 1970.
§ Michel Dain, ancien PDG d’une scierie à Courpière
(Puy-de-Dôme)
§ Jean Ducros, ancien directeur de l’usine Couzon de
Courpière, et son épouse Gisèle
§ Jacqueline Joly, ancienne cantatrice et professeur de
musique
§ Georges et Micheline Martin Saint-Etienne (madame est
la sœur de Simone Broustine)
§ Madeleine Sallet (pharmacien), épouse de notre
secrétaire adjoint.
25 février 2006 Cette seconde
conférence
Le
Colonel Georges Frediani, membre de l’association
depuis 1994, est aussi un conférencier apprécié : souvenirs de guerre
1939-1945 (27 mars 2004), le problème corse (25 janvier 2003),
Il
évoquera cette fois le thème qui lui est le plus cher : la gendarmerie. Et
sur la période qui nous concerne directement : le Second Empire. C’est à
ce moment-là que cette institution militaire prend toute son importance. Un
décret du 1er mars 1854 réorganise la gendarmerie avec 27 légions
dont celle de Moulins ; et des brigades sont constituées dans chaque
canton. Sa mission est vaste. Outre la responsabilité des accidents et des
enquêtes, il lui faut assurer la sécurité alors qu’une France nouvelle se met
en place : des foules de ruraux et de migrants se déplacent sur les routes
et dans les chemin de fer pour aller travailler dans
les industries. La gendarmerie a aussi participé aux expéditions du Second
Empire et contribué à la naissance de l’empire colonial français.
Le
Colonel Frediani nous a fait revivre avec précision
et passion les temps forts de la gendarmerie sous Napoléon III, tout en sachant
recadrer l’évolution de son rôle entre
24-25 mars 2006 Commémoration
du 150e anniversaire du Congrès de Paris de 1856 :
les 24 et 25 mars au musée d’Orsay.
La
guerre de Crimée, gagnée par la prise finale de Sébastopol le 10 septembre
Pour
fêter le 150e anniversaire de cet événement fondateur, les
« Amis de Napoléon III » de Paris co-organisent
(avec le ministère des Affaires étrangères et l’Université de
Samedi 25 mars 2006 Thierry
WIRTH, président de la société philatélique, a présenté en diapositives des
documents sur le Second Empire à Vichy : lettres, timbres et photos.
Thierry
Wirth s’est toujours fortement impliqué dans la vie vichyssoise, que ce soit au
plan politique ou au plan culturel. Fils de Thibault Wirth, adjoint du Dr Lacarin (au commerce et à l’artisanat) durant 18 ans (de
1971 à 1989), Thierry avait pris la tête d’une liste modérée aux municipales de
juin 1995, obtenant au second tour 17 % des voix et trois élus (dont lui-même).
Depuis lors, il a approfondi ses recherches historiques, publiant fin 2000 Vichy
1860-1914 (ou « la jeunesse de la reine des villes d’eau ») et en
août 2003 Vichy Mémoire en images (chez Alan Sutton) qui est un
formidable recueil de cartes postales da
Prenant
la suite en 1998 du regretté Pierre Broustine à la
présidence de
La
conférence de Thierry Wirth a connu un franc succès ce 25 mars avec près
de 80 auditeurs. L’historique des débuts du timbre-poste, initié en Angleterre
le 6 mai 1840 par Rowland Hill (le Penny Black à l’effigie de la
reine Victoria), a surpris quant à son objectif premier de faire payer
l’affranchissement par l’expéditeur (au lieu du destinataire qui refusait
souvent le courrier). Le premier timbre français, représentant Cérès
la déesse de l’Agriculture, date du 1er janvier 1849, soit trois
semaines après l’élection de Louis-Napoléon Bonaparte à la présidence de
Le
graveur du premier timbre français était Jacques-Jean Barre (3 août 1793 - 10
juin 1855). Précisons que ce ciseleur était le père de Désiré-Albert
(1818-1878) qui prendra sa suite en 1855 comme graveur général des Monnaies) et
de Jean-Auguste Barre (23 septembre 1811- 5 février 1896), le sculpteur
en 1852 de la statue de Napoléon III à Vichy (original du bronze en mairie et
copie dans les parcs d’Allier). Outre ses nombreux portraits du couple
impérial, Jean-Auguste Barre est également l’auteur en 1858 du tombeau de la
reine Hortense dans l’église de Rueil-Malmaison et de la sépulture de Musset au
Père-Lachaise.
La
projection de lithographies a ensuite permis au président de
Neuf
nouveaux membres
ont rejoint l’association en mars et avril 2006 :
§ Robert et Bernadette HENRY qui tenaient à Digoin une
grande surface de bricolage
§ Georges LAUTREY, propriétaire d’hôtels à Saint-Malo et
résidant depuis peu à Vichy
§ Bernard et Janine LUDOT, amis et voisins d’Hubert et
de Françoise Tardy
§ Gabriel et Mme WATTRELOS (pas Waterloo), rue de
l’Île-de-France
§ Beatriz (présidente de Vichy accueil) et
Adolphe ZIMMERMANN.
Samedi 15 avril 2006 Le nouveau livre du président Carteret « Vichy
Charme » (voir la page spéciale à partir de la page d’accueil ou de la
barre de menus) sera dédicacé à
C’est
Napoléon III
Treize
ans : j’étais jeune et bien naïf encore.
Je
versifiais un peu, me prenant pour Victor.
J’ignorais
alors que le poète roi,
Par
dépit et sans répit,
Criait
sa haine de Napoléon III,
Un
Grand qu’il nommait « le petit ».
Pourtant,
proche de la classe ouvrière,
L’Empereur
a rendu le pays prospère.
Et,
cinq étés durant, il donna sa confiance
À
une petite bourgade du cœur de
Agrémentée
de sources et aux charmes exquis.
Son
nom est simple et clair : elle s’appelle Vichy.
Il
offrit à la cité Casino, parcs et chalets,
Routes,
mairie, poste et gare… que de nouveautés !
Marques
d’amour pour la ville et de grande bonté.
Certes,
de frivolité on l’accusa longtemps ;
Eugénie
fut séduite, mais elle pleura souvent.
Mondaines,
courtisanes et Marguerite Bellanger
Ne
surent résister à ses nombreux attraits.
Mais
il avait le cœur bon et une certaine piété.
Il
donna à Vichy une vaste église
À
la gloire de Dieu et de Louis sanctifié.
C’est
Napoléon III qui l’a vraiment créée.
Mardi 25 avril 2006 Alain Carteret a assisté à l’Assemblée générale des Amis
de Napoléon III de Paris, à son nouveau siège de la mairie du 8e
arrondissement (3 rue de Lisbonne). Il a eu ensuite l’immense plaisir de dîner,
au Carré place Saint-Augustin, à la table de Mme Eva Ameil, aux côtés du
prince Joachim Murat et de Jean-Claude Lachnitt qui
sont venus fréquemment à Vichy. A cette occasion, il a remis un exemplaire de
son nouveau livre Vichy Charme à
Samedi 29 avril 2006 Maître Guy
Laurent, commissaire-priseur à Vichy, a rempli (près de 100 auditeurs) la salle
Caillois du Centre
culturel Valery-Larbaud de Vichy pour sa conférence sur le « Style
Napoléon III : mobilier, objets décoratifs et peinture ».
Qui
ne se souvient de Maître Jean-Pierre Aze (décédé il y a huit ans en mars 1998)
qui a été le premier commissaire-priseur de Vichy, installé 30 rue Callou (aujourd’hui Centre Hélios) ? Guy
Laurent a repris l’Hôtel des ventes en 1983 et l’a transféré, deux ans plus
tard, avenue de Lyon dans les locaux réaménagés de l’ancien garage Berliet.
Maître
Guy Laurent s’est spécialisé dans la vente des « instruments de musique »
(violons, archers, mais aussi guitares, vielles, flûtes, etc.) où il a acquis
une dimension et une notoriété internationale. Les enchères atteignent
des prix record, les collectionneurs du monde entier rivalisant
(au téléphone) pour acquérir des objets d’arts musicaux de grande rareté.
Hormis
ces ventes exceptionnelles, l’Hôtel des ventes de Vichy poursuit à longueur
d’année une activité classique de vente de meubles, tableaux, vaisselle,
bibelots et livres. Maître Laurent était donc tout désigné pour évoquer le
style Napoléon III.
Maître
Laurent nous a fait découvrir les particularités de ce style très intéressant
en commentant une soixantaine d’illustrations, passées en vidéo-projection par
le clic alerte du président Carteret. Il a mis en évidence que le style
Napoléon III était un « pastiche de styles antérieurs » auquel
s’ajoutait des nouveautés de confort (capitonnage) et de gaieté (coloris vert,
rouge et or). C’est aussi le début d’une production en série qui se prolongera au delà de 1870, pratiquement vingt ans jusqu’à l’arrivée
du style Art nouveau.
Samedi 20 mai 2006 Maître Éliane
Fontaine, a évoqué « le maréchal de Saint-Arnaud » (une vie
d’aventure et de patriotisme), à 15 h 30 au Centre culturel Valery-Larbaud.
Ceci après le déjeuner convivial pris au restaurant L’Envolée, face au
Pôle universitaire Lardy.
Maître
Éliane FONTAINE est née à Saint-Yorre en 1919. Sa famille (Guignatier)
a longtemps tenu l’hôtel des Eaux, au carrefour des avenues des
Célestins et du Maréchal Lyautey. Elle part rapidement à Paris où elle connaît
une brillante carrière d’avocate dans le droit des affaires et de
Pour
clore le cycle de conférences 2005-2006, elle a présenté un personnage du
Second Empire dont la vie trépidante l’a toujours passionnée : le maréchal
de Saint-Arnaud (1798-1854). Rien ne prédestinait cet intrépide cavalier aux
mille métiers, à devenir général, ministre de la guerre, épée du coup d’État le
2 décembre 1851, sénateur début 1852, maréchal fin 1852 et chef de l’armée
française à la guerre de Crimée en 1854. Victorieux à l’Alma le 20 septembre
1854 (où Plon-Plon commandait une division), il décède le 29 du choléra,
à 56 ans seulement, à bord du navire Berthollet.
Saint-Arnaud
repose aux Invalides aux côtés de quatre autres maréchaux du Second Empire
également venus à Vichy (Saint-Arnaud en juillet 1852 avec sa femme Louise) et
présents à la guerre de Crimée : Canrobert (commandant en chef à son
décès), Mac Mahon (« J’y suis, j’y reste » à Malakoff le 8
septembre 1855), Regnaud de Saint-Jean d’Angely (à
Vichy en 1850) et Pélissier (fait duc de Malakoff le 22 juillet 1856). Bien
au-delà de ses qualités militaires, c’est l’homme, né Arnaud Leroy (surnommé Achille),
qui surprendra : une vie pleine d’aventures, dans tous les sens du terme,
aux quatre coins du monde, et une sensibilité qui éclate dans sa correspondance
avec sa mère et son frère.
Maître
Fontaine, dont la dernière conférence remontait à 17 ans (Napoléon III et
l’Algérie, le 20 mai 1989), a été étonnante d’érudition et d’éloquence… à
87 ans ! La revue 42 des Nouveaux Cahiers du Second Empire, écrite par nos
amis Parisiens avec un compte rendu (page 53) de leur voyage à Vichy fin
septembre
AG du samedi 10 juin 2006
L’Assemblée
générale, portant sur l’activité civile
Dans
son rapport moral, le président Alain Carteret a insisté sur de la bonne
santé de l’association dont les adhérents ont grossi d’un tiers en 2005 (de 79
à 104), atteignant 115 personnes à ce jour (une dizaine de cotisations 2006
restant en retard). Un total de 500 auditeurs ont
suivi les huit conférences en 2005, soit une moyenne par conférence de 60
personnes (dont 25 non-membres). La centaine de participants a été
dépassée deux fois : le 26 mars 2005 par Jacques Cousseau
et le 26 novembre2005 par l’écrivain Denis Tillinac.
Les repas d’avant conférence, avec le conférencier, rencontrent un succès
grandissant : la moyenne est de 27 convives sur les cinq derniers repas du
premier semestre 2006.
Le
président Carteret a rappelé qu’en
Le rapport financier de Jean Meunier, trésorier
en 2005, et supervisé par Guy Coureaud, vérificateur
aux comptes, a fait état d’un résultat positif de 1.426 euros en 2005. Ce
bénéfice s’explique aisément par la forte augmentation du nombre des adhérents
et une réduction simultanée des frais généraux (notes de liaison réalisées en
interne et peu de conférenciers extérieurs).
Une unanimité s’est dégagée pour approuver le rapport
moral et le rapport financier. L’Assemblée a ensuite voté la reconduction en
2007 du montant actuel (depuis 2002) des cotisations : 30 euros pour une
personne seule et 35 € pour un couple. Les droits d’entrée aux conférences
(2 euros pour les membres et 5 € pour les auditeurs extérieurs) resteront
identiques.
Il a été procédé à l’élection du Conseil
d’administration. Les cinq administrateurs élus en 2003, dont les mandats
de trois ans arrivaient à échéance, ont été réélus : Henriette Martinetti-Mauro, Guy Coureaud,
Pierre Fournier, Georges Frediani et Jean Meunier
promu vice-président. Par ailleurs, Liliane Gaudron,
élue à l’unanimité, vient renforcer le Conseil d’administration.
Enfin, Monique Cissay et Marguerite
Vidal-Rougeron ont quitté l’association et donc le Conseil d’administration où
elles ont déployé une louable activité.
Le
Conseil d’administration est désormais composé de 19 membres :
§ Deux présidents d’honneur, membres de droit :
Éliane Fontaine et Dr Jacques Lacarin.
§ Neuf membres du bureau (inchangé, élu le 14 novembre
2005 par le CA) : Alain Carteret (président), Colette Corre, Colonel
Georges Frediani et Jean Meunier (vice-présidents),
Christian Échaubard (secrétaire général), Gérard
Sallet (secrétaire adjoint), Dominique Carteret (trésorier), Marc Rochat
(trésorier adjoint) et Pierre Fournier (conservateur de
§ Huit membres actifs : Colette Casanova, Denise
Corre, Guy Coureaud, Liliane Gaudron,
Henriette Martinetti-Mauro, Patrick Robin, Jocelyne
de Salins et Marie-France Schmidt.
Pour clore cette sympathique Assemblée générale, le
verre de l’amitié a été pris sur place.
Conférences
2006-2007
Le dépliant est
sorti le 12 juillet 2006
|
Date |
Conférencier |
Conférence |
|
16 septembre 2006 |
Joël Schmidt |
César et Vercingétorix : de Gergovie à Alésia (- 52) |
|
21 octobre 2006 |
L-N Bonaparte-Wyse |
Lucien Bonaparte (frère de Napoléon Ier), homme politique |
|
25 novembre 2006 |
Anne-Marie Caradec |
L’église Saint-Saturnin de Cusset (1867) |
|
20 janvier 2007 |
François Cantryn |
Théophile Gautier, grand admirateur de Napoléon III |
|
24 février 2007* |
Jacques Cousseau |
Les palaces de Vichy à |
|
24 mars 2007* |
Jean Brincourt |
Henri Brincourt (1823-1909), général exemplaire du SE |
|
28 avril 2007 |
Alain Carteret |
Deux faux procès : le coup d’État et Sedan |
|
26 mai 2007 |
Dominique Scherer |
Le parc Napoléon III de Vichy (1862) |
2 septembre 2006 Alain Carteret adresse au maire
de Vichy, Claude Malhuret, une lettre* lui
suggérant d’organiser à
Monsieur le Maire,
J’ai grand plaisir à vous
remettre, à titre personnel, le dépliant programme des conférences que les Amis
de Napoléon III organisent jusqu’en mai 2007, ainsi que la note de liaison
de ce mois (conférence, le samedi 16, de Joël Schmidt qui a signé le 1er
juillet un article sur Vercingétorix dans le Figaro Magazine) que nous
adressons à tous les membres de l’association.
Permettez-moi d’attirer
votre attention sur le fait que l’année 2008 sera celle du bicentenaire
de la naissance de Napoléon III (né le 20 avril 1808). Pour commémorer
l’action de celui qui fut le chef d’État le plus moderne que
En ce qui concerne Vichy,
qui reste la ville la plus typique du Second Empire (malgré l’oubli,
dans le Figaro Magazine du 19 août, de Jean des Cars à qui je n’ai pas
manqué d’exprimer par courrier ma vive déception), il serait opportun
d’organiser au deuxième trimestre 2008 (ou par avance l’été 2007) une Exposition
à
J’avais déjà suggéré
cette exposition le 21 décembre 2004 dans une lettre adressée à la directrice
de la médiathèque, avec copie (ci-jointe) à Madame l’adjointe à la culture.
Elle m’avait alors répondu que l’expo d’été 2005 serait consacrée au Brésil et…
à Valery Larbaud, comme de bien entendu. L’idée n’a pas été reprise non plus en
2006 !
Restant toujours à votre disposition pour vous éclairer sur l’intérêt ou le contenu potentiel d’une telle exposition, je vous prie de croire, Monsieur le Maire, à l'expression de mes salutations les plus distinguées.
Lettre* restée
sans réponse (ni négative, ni positive) à ce jour…
Samedi
16 septembre 2006 La première
conférence de rentrée a été donnée par Joël SCHMIDT au CCVL de Vichy.
César et Vercingétorix : de Gergovie à Alésia… « en passant par Vichy »,
aurions-nous pu ajouter. Car, en ce mois de juin 52 (avant J.-C.), Jules César
lève le siège de Gergovie et franchit l’Allier à Vichy qui naît ainsi dans
l’histoire. Le général romain, qui n’a jamais été « empereur »
(confusion du fait que les empereurs se faisaient ensuite nommés César),
retrouvera le chef gaulois en septembre à Alésia…
Joël
Schmidt a raconté l’affrontement entre ces deux grandes figures de l’histoire,
avec des portraits saisissants des « anciens amis » devenus ennemis.
Spécialiste de l’Antiquité, le frère de notre adhérente Marie-France Schmidt,
ancien directeur de collection chez Albin Michel, a acquis une notoriété
internationale. Il a publié en octobre 2005 une bio de « CÉSAR » aux
éditions Folio (Gallimard) et prépare une bio de Cléopâtre pour le même
éditeur. Le 1er juillet 2006, il a signé l’article du Figaro
Magazine sur la civilisation gauloise. C’était le premier d’une série de
neuf articles sur la « Vie quotidienne des Français » : celui de
Napoléon III rédigé par Jean des Cars est paru le 19 août (oubliant Vichy dans
les trois villes mentionnées à la fin). C’est avec grand plaisir que nous
l’avons retrouvé après ses trois conférences sur le coup d’État de Boulogne
1840 (21 janvier 1995), Clovis (22 février 1997) et Louise de Prusse (29 mai
1999).
Le
conférencier n’a pas manqué pas de souligner l’actualité du sujet avec Napoléon
III qui a visité Gergovie le 9 juillet 1862 et lui a donné en 1865 son nom (au
lieu de Merdogne) par décret du 11 janvier
1865. L’empereur a aussi mis à profit ses quatre premiers séjours à Vichy pour
écrire son « Histoire de Jules César » publié en 1865 et 1866.
Sa cure de 1864 fut même essentiellement consacrée à la rédaction de l’ouvrage
avec le colonel Eugène Stoffel et Alfred Maury. L’Empereur voulait prouver les
qualités de chef moderne de César qu’il considérait comme un modèle. Le
résultat fut une remise en évidence du rôle de Vercingétorix… Si bien que
Napoléon III fit ériger à Alésia le 27 août 1865, par le sculpteur Aimé Millet,
une statue de Vercingétorix… dont le visage ressemble fort au sien ! Et
Deux
nouveaux membres ont
adhéré à l’association ce 16 septembre : Mme Odile Guyot, charmante
Vichyssoise pure souche, et Michel Cédard, président
de
Samedi
21 octobre 2006 La seconde
conférence a été donnée, devant une grande assistance, par Louis-Napoléon
BONAPARTE-WYSE sur son ancêtre Lucien Bonaparte, frère de Napoléon.
Lucien
Bonaparte (1775-1840) est le troisième des cinq garçons qui survécurent du
couple Charles et Letizia Bonaparte. Il a sept ans de moins que l’aîné Joseph
et neuf de plus que le dernier, Jérôme. Il tient une place à part dans la
famille impériale, car c’est le seul qui ait osé dire « non » à
l’Empereur dont il avait grandement contribué à l’accession au pouvoir le 19
Brumaire (10 novembre 1799). En effet, c’est à Saint-Cloud que Lucien,
président des Cinq-Cents, a sauvé le général Bonaparte menacé et fait réussir
le coup d’État remplaçant le Directoire par le Consulat.
Ayant
refusé la carrière des armes et des soutanes, ce frère écrivain, brillant
orateur et ami des arts préférait situer son action sur le terrain de la
politique, élu député de Corse dès l’âge de 22 ans. Le Premier consul en fera
son ministre de l’Intérieur, puis son ambassadeur à Madrid et enfin son
rapporteur au Tribunat pour le Concordat et la création de
|
L.-N. Bonaparte-Wyse |
De
cette belle histoire d’amour, naîtront les ancêtres de notre conférencier du
jour : Louis-Napoléon Bonaparte-Wyse, descendant direct de la princesse
Letizia (1804-1871), fille de Lucien Bonaparte et mariée en 1821 à Thomas
Wyse. Il
est un des membres des familles napoléoniennes (avec le Prince Joachim Murat)
qui attache autant d’importance au Premier qu’au Second Empire. Membre des
toutes les organisations historiques, il était présent à Vichy fin septembre
2005 et à Biarritz début octobre 2006 avec la délégation parisienne des Amis
de Napoléon III. Il arrive de Iéna, en Allemagne de l’est, où s’est
déroulée la commémoration du bicentenaire de la victoire du 17 octobre 1806
sur les Prussiens. Louis-Napoléon
Bonaparte-Wyse, auteur en octobre 2000 d’un remarquable livre « Gaston Ier »
sur le comte de Raousset-Boulbon, a passionné le
nombreux public venu au CCVL par la clarté et la précision de son exposé. |
Les 5
frères Bonaparte
|
1/ JOSEPH
(1768-1844) (7 janvier 1768 - 28
juillet 1844) Roi d’Espagne 1808-1813 & Julie Clary ê Princesse ZénaÏde (1801-1854) (1803-1857) fils aîné de Lucien Bonaparte Princesse
Charlotte (1802-1839) |
3/ LUCIEN
(1775-1840) (21 mai 1775 - 30 juin
1840) « Prince de
Canino » 1er mariage 1794 avec Christine Boyer 2e mariage 1803 avec Alexandrine de Bleschamp (veuve Jouberthon) 12 enfants dont : ç 1er Prince
Charles-Lucien qui épousera Zénaïde, fille de Joseph è 2e Princesse Letizia Sir Thomas WYSE dont
est issue la famille |
5/ JÉRÔME
(1784-1860) (9 nov. 1784 - 24 juin 1860) Roi de Westphalie (1807-1814) & Catherine de Wurtemberg ê Prince
Napoléon « Plon-Plon » (9 sept. 1822 - 17 mars
1891) & Clotilde de Savoie (1843-1911) ê Prince
Victor & Clémentine de Belgique (1872-1955) ê |
||
|
2/ NAPOLÉON Ier (15 août 1769 - 5 mai 1821) 1er mariage en 1796 avec Joséphine 2e
mariage en
1810 avec Marie-Louise ê Roi de Rome L'Aiglon (20 mars 1811 - 22 juillet
1832) Mort sans postérité |
4/ LOUIS
(1778-1846) (2 sept. 1778 - 25 juillet 1846) Roi de Hollande (1806-1810) & Hortense de Beauharnais (10 sept.1783 - 5 octobre 1837) ê Napoléon
III (20 avril 1808 - 9 janvier
1873) & Eugénie de Montijo (1826-1920) ê Prince impérial (Loulou) (16 mars 1856 - 1er
juin 1879) Mort sans postérité |
Prince Napoléon 23 janvier 1914 - 3 mai
1997 marié le 16 août 1949 & Princesse Alix
de Foresta 4 enfants dont ê Charles-Napoléon né le 19 octobre 1950 & Béatrice de Bourbon-Siciles ê Jean-Christophe né le 11 juillet 1986 |
13 novembre 2006 Suite à d’excellents contacts
avec les créateurs des deux sites internet spécifiques Second Empire (Fabrice Waldung pour « Napoléon III.free.fr » et
Pascal Pingouroux pour « Second Empire. Site.
Voilà »), des photos et commentaires du « Vichy impérial »
ont été intégrés dans leurs sites en rubrique « Résidences impériales ».
N’hésitez pas à consulter ces sites très vivants et instructifs, comprenant de
nombreuses autres rubriques (accès direct en cliquant sur les lignes
ci-dessous) :
Ø http://napoleontrois.free.fr/site/ (Fabrice Waldung)
Ø http://secondempire.site.voila.fr/ (Pascal Pingouroux)
Samedi
25 novembre 2006 La dernière
conférence (avec diapositives) de l’année
Chacun
sait que Napoléon III a fait construire « à ses frais » en 1865
l’église Saint-Louis à Vichy. Il est aussi le financier de l’église
Saint-Saturnin de Cusset achevée le 15 août 1867 et consacrée le 16 mai 1868
par Mgr de Dreux-Brézé : pour plus de la moitié du devis d’origine (
Un
nouvel édifice devait remplacer la vieille église romane de 1090 tombée en
décrépitude. L’architecte Jean-Baptiste Lassus, le rénovateur de
Nul
n’était plus qualifié que Marie-Anne Caradec pour mettre en évidence la beauté
de cette église. Enseignante en Histoire de l’art, conservateur du musée de
Cusset depuis 1994, elle est la grande spécialiste de l’art religieux en
Bourbonnais. Sa dernière conférence pour notre association remontait à déjà à
près de 3 ans, le 31 janvier 2004 sur « L’architecture au XIXe
siècle », après avoir traité de l’art classique en Bourbonnais le 27
novembre 1999. La conférence d’Anne-Marie Caradec a été agrémentée de près de
150 diapositives. Près d’une centaine d’auditeurs, dans la grande salle du
théâtre du CCVL, ont été passionnés par ses explications qui ont par ailleurs
mis en lumière les dégradations des sculptures extérieures dues à la fragilité
de la pierre d’Apremont que l’architecte Lassus avait choisie. La sous-rubrique
« Histoire de Cusset », en fin de rubrique « Histoire
Vichy » de ce site (accès par la barre de menus, à gauche), détaille la
construction de l’église de l’église de Cusset sous le Second Empire.
Mardi 5 décembre 2006
La réunion du Conseil d’administration des « Amis
de Napoléon III de Vichy » s’est tenue, de 17 h 30 à 19 h 30, au
domicile de son président Alain Carteret, à Creuzier-le-Vieux. Il est
satisfaisant de constater que 48 nouveaux cotisants (dont quinze couples) ont
rejoint l’association depuis deux ans. Cet important renouvellement s’explique
évidemment par la qualité des conférences, l’intérêt des notes mensuelles de
liaison et la convivialité des repas d’avant-conférence (prix porté à 28 € en
2007). Il s’explique aussi par le faible montant des cotisations (maintenues à
30 €), par un nouveau dépliant-programme attractif en couleur (largement
diffusé dans la ville) et par une certaine souplesse dans les formalités
d’adhésion (abandon de la règle des deux parrains et promotion pour les
adhérents de fin d’année). L’année 2007 verra, enfin en avril, la sortie de
Effectif de l’association au 5 décembre 2006
Six
nouveaux cotisants (7 membres) nous ont rejoint depuis septembre 2006 (lors des
trois dernières conférences de 2006) :
2.
Michel Cédard, président de
3.
Denise Dedieu
(retour), le 21 octobre (conférence de Louis-Napoléon Bonaparte-Wyse)
4.
Dr Any Neboit-Mombet, le 21 octobre
5.
Marcel et
Lucienne Charasse, le 21 octobre
6.
Jeannine Viain, le 25 novembre 2006 (conférence Caradec sur l’église
de Cusset)
Par
contre, nous déplorons le décès de Suzanne Masure, le 20 septembre 2006, et les
démissions « de fait » de cinq cotisants (aucun versement de
cotisation et aucune nouvelle) : Madeleine Bresson, Germaine Couzounis, les Grasset (Neuilly), Frédéric Lusson et Marguerite Vidal-Rougeron. Cinq « démissions
officielles » pour raison de santé, avaient par ailleurs été reçues au
cours de l’année 2006 : Anne Bidan, Suzanne Bournilhas-Pireyre,
Monique Cissay, les Duhurc
et Robert Liris.
En décembre 2006 avant
d’aborder l’année 2007, l’association compte 116 membres pour 91 cotisants (66
individuels et 25 couples)
Jeudi 7 décembre 2006 Les Amis de Napoléon III de Paris avaient organisé les 24
et 25 mars 2006, au musée d’Orsay, un colloque international pour commémorer
les 150 ans du congrès de Paris qui s’était tenu du 26 février au 30 mars 1856.
Une exposition « 1856 Napoléon III et l’Europe » a d’ailleurs
lieu aux Invalides sur ce thème jusqu’à fin décembre. Nous n’avions pu
participer au colloque de mars puisqu’avait lieu le même jour à Vichy la
conférence de Thierry Wirth. L’association de Paris a voulu mettre à nouveau en
lumière cet « événement fondateur » en publiant un numéro Hors série de ses « Nouveaux cahiers du Second
Empire ». Il sera vendu 10 euros, prix coûtant, à l’entrée de la
conférence de François Cantryn.
Cet
exemplaire N° 6 de 44 pages, intitulé « 1855-1856 : l’apogée du
Second Empire », comprend des articles passionnants sur la guerre de
Crimée (par le grand spécialiste Alain Gouttman dont
l’ouvrage-référence de
Les
Amis de Napoléon III de Paris ont tenu le mardi 12 décembre 2006 un Conseil
d’administration auquel a participé le président de Vichy. Outre le programme
immédiat des activités, ont été abordés les premiers projets commémorant en
2008 le bicentenaire de la naissance de Napoléon III : un timbre-poste
spécial, une statue de Napoléon III dans Paris et un DVD avec des extraits de
films sur le Second Empire. En attendant, il faut signaler la sortie de deux
livres notables sur le Second Empire : une bio, par Michel Souloumiac et Christian Chandon, du ministre Charles de
22 décembre 2006 Nous apprenons avec la plus grande tristesse le décès
de Mme Liliane GAUDRON, à la suite d’un mois d’hospitalisation. Membre (et
conférencière) de l’association depuis longtemps, elle avait été élue en juin
dernier au Conseil d’administration. Fidèle aux repas d’avant-conférence, elle
possédait une culture historique d’une rare précision. Elle était également la
cheville ouvrière de l’Alliance Française de Vichy, présidée par Robert
Cassier. Nous regretterons toujours sa gentillesse et son caractère enjoué.
2007
Samedi
20 janvier 2007 La première
conférence de l’année
Théophile
Gautier est inoubliable pour quatre de ses œuvres : Mademoiselle de
Maupin (1836), Émaux et camées (poésies de 1852), Le Roman de la
momie (1856) et surtout Le Capitaine Fracasse (1863). Comment cet
ami intime de Victor Hugo (son « gilet rouge » le 25 février 1830 à
la bataille d’Hernani, quoique son pourpoint était rose) a-t-il pu
devenir un partisan de Napoléon III, alors que son ex-maître sombrait dans le
plus haineuse des oppositions ?
Quel
personnage original, ce colosse Gautier, grand voyageur (Espagne, Égypte,
Grèce, Algérie, Turquie, Russie), fantasque, entretenant plusieurs ménages,
pensionné (
Dans
la seconde partie de son exposé, François Cantryn a
fait tomber un certain nombre d’idées reçues sur la presse au Second Empire, le
pouvoir se montrant plutôt tolérant par rapport aux pratiques antérieures ou
étrangères. Le décret du 17 février 1852 ne faisait que de codifier le statut
antérieur de la presse, n’ajoutant que le « système des
avertissements » (habile, il est vrai, pour une autocensure). En 1861, La
presse bonapartiste ne représente que la moitié de la presse
d’opposition : 66.000 exemplaires au total, face à 87.000 exemplaires pour
la presse républicaine et à 44.000 pour la presse royaliste. Et la loi du 11
mai 1868 libéralise complètement la presse en supprimant les autorisations
préalables de création et les avertissements.
Fin janvier 2007 Quatre adhésions ont été
recueillies lors de la conférence de François Cantryn :
Maud Cachin (retour), Monique Chaidron (Montluçon),
Alain et Mme Koenig-Roehn. L’effectif officiel (la
moitié des cotisations 2007 sont rentrées) est donc de 118 membres : 68
individuels et 25 couples (93 cotisants)
Samedi
24 février 2007 Salle pleine à
la conférence du docteur Jacques COUSSEAU sur « Les Palaces de Vichy à
Le
Dr Jacques Cousseau a fait exploser les murs du
Centre culturel Valery-Larbaud à sa conférence Les Palaces de Vichy à
L’incontestable
spécialiste des hôtels de Vichy, créateur de la visite touristique
correspondante pour l’Office de Tourisme, revient cette fois nous parler de son
prolongement historique : les PALACES construits dans
Six
de ces palaces (Ambassadeurs, Carlton, Majestic, Parc, Ruhl-Radio
et Sévigné) sont aujourd’hui transformés en résidences privées de grand
standing. Seul l’hôtel Thermal demeure, sous le nom d’Aletti Palace depuis 1992. Mais leur
architecture extérieure demeure impressionnante et contribue, avec les édifices
Second Empire et les villas Belle Époque, à faire de vichy une ville au charme
incomparable.
Le
docteur Cousseau a commenté, avec sa verve
habituelle, 70 cartes postales anciennes, la plupart inédites, de l’intérieur
des palaces avec leurs somptueuses décorations, leurs gigantesques salles à
manger, leurs splendides jardins. Il a multiplié les anecdotes sur le fonctionnement
et la vie dans les palaces. Songez qu’en 1934, le tarif d’une nuit dans un
palace de Vichy était le plus élevé de France : 300 Francs, pour
Cinq
personnes ont adhéré en février 2007, à l’association lors de la conférence du
Dr Cousseau :
-
Mme Nicole
ANDRIEU, ancien professeur d’anglais à Saint-Joseph de Cusset
-
Mireille et
Roland DURIN, chef d’entreprise (fondateur de l’usine CTL de Charmeil en 1989)
-
Janine et Louis
GOUJON, PDG des matériaux Goujon à Dompierre-sur-Besbre
-
Bernadette
MILOSEVIC, professeur d’espagnol au collège Jules-Ferry
Le portrait-mystère : Dr Henri Conneau
Le
Dr Henri Conneau (1803-1877) était le « portrait-mystère » dont la photo
était reproduite dans le bulletin de liaison n° 230 de février 2007. C’est lui
qui a recueilli le dernier souffle de Napoléon III, à Chislehurst,
le 9 janvier 1873 : « N’est-ce pas, Henri, que nous n’avons pas
été lâches à Sedan. » Ils se connaissaient depuis 1831 : plus de
40 ans d’amitié ! Le 5 octobre 1837, il était aussi présent au décès de la
reine Hortense à qui il fit la promesse de ne pas quitter son fils. Médecin
personnel de Napoléon III, il l’accompagne partout : tentative de Boulogne
en 1840, prison à Ham (où il l’aide à s’évader le 25 mai 1846), guerre d’Italie
en 1859, vie aux Tuileries et dans les résidences impériales (Vichy), exil
final en Allemagne et en Angleterre. Fidèle confident, il est le seul à tutoyer
l’Empereur plus jeune de cinq ans. Leurs fils, prénommés Louis (deux mois
d’écart) et élevés ensemble, seront également intimes.
Samedi
24 mars 2007
La conférence de Jean Brincourt
sur son ancêtre « Le Général Brincourt
(1823-1909) » a été suivie par près d’une centaine de personnes.
Le
général Henri Brincourt (1823-1909) figure dans le
grand dictionnaire Tulard du Second Empire, publié en
1995 par Fayard. Aux pages 212-213, Bernard Petit, ancien président des Amis
de Napoléon III de Paris, évoque la mémoire de cet officier modèle, blessé
à 17 reprises, depuis le coup de feu reçu au bras lors des journées de juin
1848. Brincourt est de tous les combats :
Algérie, Crimée, Solferino, Mexique, guerre de 1870. Il ne manquera qu’une
seule expédition : celle de Chine en 1860, parce qu’il était alors en
convalescence d’une blessure. Mais il est remis à temps pour représenter
Jean
Brincourt, son arrière-petit-fils et membre de notre
association depuis deux ans, dispose de la correspondance personnelle que son
ancêtre adressait régulièrement à sa famille : d’abord à son oncle et sa
tante qui l’ont élevé, puis à sa femme Cornélie qu’il
a épousé en 1866. Ces documents sont d’une richesse exceptionnelle sur la
vie militaire et politique de l’époque. De plus, celui qui est nommé
général en 1863 écrivait dans un français parfait, avec clarté et style. On y
découvre l’abnégation, le courage et l’amour de la patrie des hommes de ces
temps-là. La fin de ce baroudeur qui vit tomber tant de camarades à ses côtés
est paradoxale : il meurt dans son lit à 87 ans, le 10 août 1909.
Licencié
en lettres et en histoire, Jean Brincourt nous a
restitué - avec images au vidéo-projecteur - le
destin unique de son bisaïeul avec une grande émotion en présence d’une
trentaine de membres de sa famille venus de tous les coins de France. Il nous a
appris que son bisaïeul, qui avait échappé aux balles après sa dernière
blessure (la 17e) reçue à Solferino, avait dû recueillir l’accord de son
ministère pour pouvoir se marier en 1866 avec Cornélie
(avec laquelle Henri Brincourt aura huit enfants dont
le grand-père de Jean), laquelle a subi une enquête serrée type RG.
Renseignement pris auprès de nos adhérents gradés, le colonel Frediani et le général Choquet, cette pratique des
autorités militaires aurait perduré jusqu’en 1976 ! Il nous a aussi
projeté une lettre autographe de Napoléon III, écrite le 21 juillet 1871 de
Camden Place (Chislehurst), par laquelle il
autorisait le général Brincourt à servir maintenant
Enfin,
la conférence de Jean Brincourt a vu l’adhésion à
notre association de Jean RICHARD, ancien ingénieur (homonyme du comédien
1921-2001, célèbre pour ses Maigret et son cirque) et de son épouse
Gilberte.
Samedi 28 avril 2007 Conférence d’Alain Carteret, président
des « Amis de Napoléon III de Vichy » et auteur de Napoléon III
bienfaiteur de Vichy et de
Plus
personne ne conteste aujourd’hui l’essor économique inouï et le progrès social
immense que le Second Empire a accomplis. La riche vie artistique, les fêtes
impériales et les bals populaires, rompant avec le triste romantisme précédent,
ont agrémenté cette époque où
Pourtant,
il reste deux accusations dont Napoléon III peine à se défaire : homme du
coup d’État (2 décembre 1851) et homme de Sedan (capitulation du 2
septembre 1870). Le premier fut prétexte aux républicains pour condamner
aveuglément et systématiquement tout ce qui allait être entrepris ; le
second pour « diaboliser » à tout jamais son auteur et son
régime ! Stratégie efficace : les partisans du Second Empire
n’ont jamais réellement osé ou su contester ces deux reproches !
Pourtant
les arguments abondent pour expliquer le soulagement apporté par le coup d’État
qui n’a en rien constitué une opération sanglante et anti-démocratique, au
regard de multiples comparaisons historiques (dont les 6.000 morts aux journées
de juin 1848) et constitutionnelles (loi électorale du 31 mai 1850 doublement anti-constitutionnelle). De même, la défaite militaire de
Sedan est à dissocier de la perte de l’Alsace-Lorraine qui intervient huit mois
plus tard le 10 mai 1871 à Francfort. Rendons à Thiers ce qui appartient à
Thiers ! Les défaites françaises, encore plus rapides et cuisantes, en
1914 et 1940 n’ont ni remis en cause le régime politique ni empêché la victoire
finale après quatre années de résistance. C’est le renversement de Napoléon III
par une émeute uniquement parisienne le 4 septembre qui conduit à l’abandon de
ces territoires et… à
Alain
Carteret a développé quantité d’éléments habituellement passés sous silence sur
ces « faux procès » faits à Napoléon III. Par manque de temps, les
explications sur la seconde partie SEDAN ont dû être réduites. La conférence
s’est achevée par la projection, en diaporama Powerpoint, d’une cinquantaine
d’images sur les principaux acteurs et événements ayant marqué ces deux grands
faits historiques : le premier approuvé par 92 % du peuple, et le second
jamais soumis à référendum...
Vichy Cité Napoléon III. La carte postale « Vichy Cité Napoléon III », éditée par le grand spécialiste clermontois Debaisieux, est disponible depuis fin avril auprès des librairies de Vichy et de l’Association de « Amis de Napoléon III de Vichy » qui en a pris l’initiative.

En haut : Église Saint-Louis et Casino, inaugurés le 2
juillet 1865.
En bas : Chalets occupés par l’Empereur sur les parcs
en 1864-1866 (à gauche) et en 1863 (villa Marie-Louise à droite),
encadrant la statue Barre des parcs (original de 1852 en mairie)
Samedi 26 mai 2007 La dernière conférence à Vichy,
avant l’Assemblée générale de juin et l’interruption d’été, a été donnée par
Monsieur Dominique Scherer, directeur des « Espaces verts » de la
ville de Vichy, sur « Le Parc Napoléon III de Vichy ».
Cèdres
de l’Atlas, érables du Japon, ifs (anti-cancéreux), ginkgos Biloba (arbres
« aux 40 écus »), noisetiers de Byzance, savonniers, sapins du
Caucase, saules de Chine, tulipiers de Virginie, pin Bruneana
(« pin Napoléon »), Séquoias géants (dont celui qui domine la
statue Barre de Napoléon III, placée le 14 septembre 1991) : voici
quelques-uns des 450 végétaux, provenant des cinq continents, qui ornent le
parc Napoléon III de Vichy (et le parc Kennedy de l’autre côté du pont) sur
Ce
parc à l’anglaise le long de la digue de l’Allier est dû à l’Empereur qui
annonce sa création dans son grand décret d’urbanisme sur Vichy le 27 juillet
1861. Il devait embellir la construction de l’imposante digue servant à
protéger la ville des sauvages crues de l’Allier. Il est réalisé par
l’ingénieur Radoult de Lafosse (futur maire de Cusset
de 1888 à 1892) et l’horticulteur Marie de Moulins (entreprise devenue Treyve qui existe toujours et dont un descendant,
Philippe Treyve, était présent à la conférence). La
plantation d’arbres âgés, pour que le parc soit immédiatement magnifique, dans
une couche de seulement
L’entretien
du parc Napoléon III est à la charge de la ville de Vichy depuis les années
1980, contrairement au « Parc central des Sources », décidé par
Napoléon Ier le 20 juin 1812 (décret de Gumbinnen) qui relève encore
de
Monsieur
Dominique SCHERER, directeur des Espaces verts de la ville de Vichy depuis 1991
et originaire de la région (Taxat-Senat), nous a donné de multiples précisions
sur l’origine et l’évolution du parc Napoléon III qualifié aussitôt de « Petit
Boulogne ». Il nous a offert une exquise promenade, agrémentée
d’images. Ce fut l’occasion de découvrir la beauté et les caractéristiques des
nombreuses espèces : bouleaux, chênes, charmes, ormes, peupliers, lilas et
autres magnolias…
Rappelons que les conférences Napoléon III de
Vichy accueillent tous les passionné(e)s d’histoire, même non (encore)
adhérents : ils versent seulement un léger supplément de droit d’entrée (5
euros par personne) par rapport aux membres (2 euros) qui bénéficient chaque
mois d’une « Note de liaison » et chaque année en mai des Nouveaux
cahiers du Second Empire, revue remarquablement faite par l’association de
Paris présidée par le baron Gilbert Ameil.
9
Juin 2007 L’Assemblée générale s’est tenue le
samedi 9 juin, à 14 h 30 au Novotel (32 présents).
Elle a porté officiellement sur l’activité de
l’année civile 2006, sans oublier d’évoquer le présent et l’avenir.
Le rapport moral du président Alain Carteret a mis
en évidence la bonne santé de l’association au triple point de vue des
effectifs (doublés depuis l’été 2004 : 124 membres ce jour, avec 96
cotisants dont 28 couples), des conférences (moyenne de 75 auditeurs) et des
comptes (bénéficiaires).
Aussi la cotisation 2008 sera-t-elle encore
maintenue à seulement 30 euros (35 € pour un couple).
Pour marquer fortement le bicentenaire de la
naissance de Napoléon III en 2008, il sera plus fait appel que ces
dernières années à des conférenciers extérieurs prestigieux. Il est souhaité
que la ville de Vichy organise à cette occasion, à la médiathèque
Valery-Larbaud, l’exposition « Patrimoine du Second Empire »
qui est réclamée depuis décembre 2004.
Cinq administrateurs élus en 2004 (mandats de trois ans renouvelables) ont été réélus :
- Mesdames Colette Casanova et Marie-France Schmidt
- Messieurs Alain Carteret, Patrick Robin et Gérard Sallet.
Georges Lautrey a été élu en remplacement de Liliane Gaudron, décédée fin décembre 2006.
L’AG a été suivie vers 16 heures d’un cocktail
offert à tous les membres présents.
Les conférences mensuelles reprendront le samedi 29
septembre 2007, avec des conférenciers réputés.
10
Juillet 2007 La nouvelle brochure des
conférences 2007-
Conférences 2007-2008
Amis de Napoléon III de Vichy
- Centre
culturel Valery-Larbaud, à 15 h 30 -
|
Samedi 29 septembre 2007 Abbé Daniel MOULINET
évêque de Moulins de 1850 à 1893 » |
|
Samedi 20 octobre 2007 Henri SEGAUD
de l’Académie Cévenole |
|
Samedi 24 novembre 2007 Georges GRAND
Écrivain et conférencier
de Paris |
|
Conférences du bicentenaire 2008 |
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Samedi 26 janvier 2008 Jean SAGNES
Professeur à
l’Université de Perpignan |
|
Samedi 23 février 2008 Baron Gilbert AMEIL
Président des Amis
de Napoléon III de Paris |
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Samedi 29 mars 2008 René ZINGRAFF
Cogérant
1986-2006 de Michelin |
|
Samedi 26 avril 2008 Jean ÉTÈVENAUX
Docteur
en histoire |
|
Samedi 24 mai 2008 Patrick TUDORET
Docteur en Sciences
politiques |

Samedi 29 septembre 2007. L’abbé
Daniel Moulinet a donné le 29 septembre sa conférence sur « Mgr de
Dreux-Brézé, évêque de Moulins de
1850 à 1893 » devant près de 70 personnes (malgré la vive concurrence
de nombreuses autres manifestations ce même jour).
Après Mgr de Pons, Pierre Simon de Dreux-Brézé a été
le deuxième évêque du diocèse de Moulins fondé en 1823. Il est le troisième
fils du marquis de Dreux-Brézé, grand maître des cérémonies de Louis XVI, resté
célèbre pour la réplique reçue de Mirabeau le 23 juin 1789 : « Nous
sommes ici par la volonté du peuple et n’en sortirons que par la force des
baïonnettes. »
À sa prise de fonctions à Moulins le 30 avril 1850,
il est le plus jeune évêque de France, âgé de 38 ans seulement. Il restera
en poste près de 43 ans, jusqu’à son décès survenu le 5 janvier 1893. Il est
alors devenu le doyen de l’épiscopat français ! Il repose depuis lors dans
sa cathédrale de Moulins, au pied de la statue de saint Pierre.
Quelle œuvre accomplie par ce prélat d’esprit
légitimiste et ultramontain durant son long sacerdoce qui couvre tout le Second
Empire et les 22 premières années de
C’est ce que nous a fait découvrir l’abbé Daniel
Moulinet, historien du diocèse, professeur à l’Université catholique de
Lyon, animateur de l’association des « Amis du patrimoine religieux en
Bourbonnais » (bulletin Nos églises bourbonnaises) et éditeur en
1994 d’une biographie de Mgr de Dreux-Brézé écrite par le chanoine Paul
Pelletier (1897-1971). Un diaporama illustrait ses propos que nombre
d’anecdotes ont enrichis.
Adhésions de l’été 2007. L’été
§ Jacques BATUT, chef d’entreprise, et Me Gloria
SZPIEGA, avocate au barreau de Vichy
§ Monique CISSEY, écrivain et numérologue : de
retour à Vichy
§ Michèle CLUZEL : ex-professeur de
§ Marie-Christine CLUZEL : belle-sœur de Michèle
Cluzel (ex-Moulinoise)
§ Monique DEGEMARD-PIREL et José BEGUE, de Blanzat
(63) : amis de Hyane Bardiaux
§ Catherine DOURIS : journaliste, directrice de
§ Mali LAVAUD : fille de l’avocat René Lavaud,
longtemps adjoint au maire Pierre Coulon
§ Fernand LEPLAT : retraité à Vichy, également
passionné (collectionneur) du Premier Empire
§ Jacques MATHIEU, de Chevagnes : ancien élève de
l’Institution du Sacré-Cœur de Moulins
§ Chantal MORHET : résidence Le Clemenceau
§ Dr André PAJAULT : rhumatologue réputé à Bourbon
l’Archambault
§ Bernadette et Jean ROCHE : inspecteur des
domaines en retraite, actuel trésorier de
Nous
déplorons les décès cet été de Guy Dupleix, adhérent fidèle de l’association,
de Raymond Barre (ancien Premier ministre et frère de Mme Lincoln, membre de
l’association), ainsi que du Dr Sidney Pélage qui avait dirigé de 1957 à 1977
la clinique psychosomatique dans le « Chalet
de l’Empereur » où Napoléon III avait logé pendant ses deux dernières
cures de 1864 et 1866.
Note de liaison 235 d’octobre 2007 Elle contient le texte intégral de la lettre adressée de Vichy, le 31 juillet 1864 (à la fin de sa 4e cure consécutive), par Napoléon III au maréchal Vaillant, à propos de l’Hôtel-Dieu de Paris et de l’Opéra Garnier (première pierre posée par Alexandre Walewski le 21 juillet 1862). Cette lettre figure dans le Tome V des Oeuvres de Napoléon III (pages 221 et 222) publié par Plon & Amyot en 1869.
Mon cher
Maréchal, le viens vous faire part d’une réflexion qui m’est survenue pendant le
repos dont je jouis ici.
Deux grands
établissements doivent être reconstruits à Paris, avec une destination bien
différente : l’Opéra et l’Hôtel-Dieu. Le premier est déjà commencé ;
le second ne l’est pas encore. Quoique exécutés, l’Opéra aux frais de
l’État, l’Hôtel-Dieu aux frais des hospices et de la ville de Paris, tous deux
ne seront pas moins pour la capitale des monuments remarquables. Mais,
comme ils répondent à des intérêts très différents, je ne voudrais pas que l’un
surtout parût plus protégé que l’autre.
Les dépenses
de l’Académie impériale de musique dépasseront malheureusement les
prévisions ; et il faut éviter le reproche d’avoir employé des millions
pour un théâtre quand la première pierre de l’hôpital le plus populaire de
Paris n’a pas encore été posée.
Engagez donc,
je vous prie, le Préfet de
Cette
combinaison, je le reconnais, n’a aucun avantage pratique ; mais au point
de vue moral, j’attache un grand prix à ce que « le monument consacré
au plaisir » ne s’élève pas avant « l’asile de la souffrance ».
Recevez, mon
cher Maréchal, l’assurance de ma sincère amitié.
En dépit des recommandations de
Napoléon III, chassé du pouvoir le 4 septembre 1870,
l’Opéra Garnier sera inauguré le 5 janvier 1875 par Mac-Mahon devenu président
de
et l’Hôtel-Dieu n’ouvrira que deux ans et demi plus tard, le 11 août 1877,
après dix années de travaux !
Samedi
20 octobre 2007. Henri SEGAUD, de l’Académie cévenole, a donné sa conférence sur
Alphonse Daudet, à 15 h 30 au Centre culturel Valery-Larbaud de Vichy, après le
traditionnel repas au restaurant Quartier
latin.
Alphonse Daudet a des liens très étroits avec le
Second Empire. D’abord, il fut pendant près de cinq ans, de juillet 1860 au 10
mars 1865, un des trois secrétaires (avec Ernest Lépine et Ludovic Halévy, le
librettiste d’Offenbach avec Meilhac) du duc de Morny, président du Corps
législatif, qu’il peindra sous les traits de Mora dans Le Nabab publié
en 1877. Ensuite, il a écrit et publié deux de ses principales œuvres à la fin
des années 1860 : Le Petit chose et Les Lettres de mon moulin.
Tartarin de Tarascon résulte de son voyage de deux mois l’hiver 1861-1862 en
Algérie avec son cousin Reynaud qui rêve de chasser les lions. Enfin, il
deviendra un familier du Salon de la princesse Mathilde, la cousine de
Napoléon III.
Il sera l’ami avec tous les grands écrivains de son
temps : Hugo (son fils Léon épouse en 1891 Jeanne Hugo, la petite-fille de
Victor), Zola, Flaubert, Tourgueniev, Edmond Rostand et surtout Edmond de
Goncourt dont il sera l’exécuteur testamentaire (à ce titre initiateur de
l’Académie). Malade depuis 1878 (
Henri Segaud est un
Bourbonnais, né au Pin entre Le Donjon et Molinet. Il a créé à Nîmes une grande
entreprise dans l’aménagement de complexes sportifs. Il a été en 1997
l’organisateur de la célébration du centenaire de la mort de Daudet sous le
titre « 100 ans déjà ». Il nous a fait partager ses immenses
connaissances sur la vie passionnante du chantre de
La
salle du CCVL était presque pleine, avec plus d’une centaine d’auditeurs, pour
la conférence donnée le 20 octobre par Henri Segaud
sur Alphonse Daudet. Nombre de ses amis d’enfance et de membres de sa famille
(Pinois, Donjonnais et Digoinais) avaient fait le déplacement pour le succulent
repas au Quartier latin (35
participants) et la passionnante« causerie »
sur l’auteur des Lettres de mon moulin
(certaines lettres ont été attribuées à tort à Paul Arène).
A
près de 88 ans, Henri Segaud a sidéré l’auditoire par
son entrain, et sa prodigieuse mémoire. L’ancien grand chef d’entreprise de
Nîmes (200 salariés), qui a réalisé le stade de l’INF de Vichy, a
modestement passé sous silence son livre autobiographique « Jeu, set et match d’une PME » dans
lequel il fait montre d’une sagesse véritablement philosophique avec des
formules-choc comme « Bien faire et
laissez braire » (sa devise) et « Le travail reste le meilleur placement » (dicton rural).
Incollable
sur la vie économique et historique de sa région du Languedoc, Henri Segaud nous a appris, en aparté, que Napoléon III buvait du
Picpoule, vin blanc de l’Hérault
(environs de Florensac), pour soigner le calcul vésical dont il mourra
cependant le 9 janvier 1873 !
Samedi
24 novembre 2007 Georges
GRAND, professeur de lettres, a donné sa conférence avec diapositives « Un pari de Napoléon III : le Paris
du XXIe siècle ? », au Centre culturel Valery-Larbaud
de Vichy.
Georges
Grand connaît les moindres recoins de Paris qu’il a photographié sous tous les
angles. Professeur de Lettres classiques et chevalier des Palmes académiques,
il est fort apprécié à Vichy pour ses talents de conférencier, alliant à la
perfection les aspects historiques, architecturaux, littéraires et artistiques.
Dans le cadre de l’Alliance Française du président Robert Cassier (également
membre de l’association), il nous fait ainsi découvrir le jardin du Luxembourg
le 29 avril 2004 et le quartier du Marais le 12 avril 2007.
Georges
Grand a passionné l’auditoire sur le thème du « Paris de Napoléon
III ». Vaste sujet, tant l’Empereur a complètement transformé la
capitale pour en faire la plus belle ville du monde lors de l’Exposition de
1867. Il restructure la ville de fond en comble, doublant sa superficie. Quelle
révolution urbanistique : bâtiments (Louvre, halles Baltard, église
Saint-Augustin, Opéra Garnier, etc.), ponts, gares, places monumentales, égouts
et fontaines (Saint-Germain) ! Napoléon III pense et redessine Paris avec
ses grands boulevards et ses parcs (Buttes-Chaumont, Monceau et Montsouris,
bois de Boulogne et de Vincennes, etc.). Les grands immeubles fleurissent.
Par
des illustrations bien choisies et de riches commentaires, Georges Grand nous a
promené dans Paris et montré la multiplicité des réalisations impériales. Il a
parfaitement analysé la collaboration étroite entre le maître d’œuvre Napoléon
III et son « interprète » le baron Haussmann. « Nous vivons depuis 150 ans et nous déplaçons
encore aujourd’hui dans le Paris de Napoléon III », a conclu
brillamment le conférencier qui a enseigné 35 ans à l’école de l’Alliance
Française.
Lundi
10 décembre 2007 L’association
des Amis de Napoléon III de Vichy a été représentée par trois membres (Alain
Carteret, président, Jean Brincourt descendant d’un
général du Second Empire, et Jacques Mathieu qui est à la fois Bourbonnais et
Parisien) au sein de la « délégation nationale » visitant le lundi 10
décembre 2007 Farnborough (avec
dépôt de gerbes sur les tombes impériales) en matinée et Chislehurst
en soirée.
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Cette
délégation était composée de nombreux
spécialistes de l’histoire du Second Empire : le baron Gilbert Ameil
(président des Amis de Napoléon III
de Paris), le comte Bernard de Martini (président des Amis de Napoléon III de Biarritz), Louis-Napoléon Bonaparte-Wyse
(descendant de Lucien Bonaparte), le baron Jérôme Reille, Jean-Denis Serena
(également grand collectionneur), Daniel Werba
(incollable en histoire), Thierry Flobert (commissaire priseur à Paris), Cristina Egli
(conservatrice du Musée Napoléon d’Arenenberg, à Salenstein dans la
canton suisse de Thurgau), etc., etc.
Le
groupe a rejoint le Prince Charles Napoléon, le secrétaire d’État Christian Estrosi (initiateur de cette
journée : lire le Figaro Magazine
du samedi 8 décembre 2007), Ronald Zins (président du
Souvenir Napoléonien) et des écrivains
de renom (dont l’ex-Vichyssois Denis Tillinac) pour
une réception officielle à la mairie de Farnborough (Hampshire). Puis, il s’est
rendu auprès des tombes impériales dans la crypte de l’abbaye Saint Michael
sous la conduite du Père Brogan Cuthbert, moine
bénédictin. Le baron Gilbert Ameil a lu le discours émouvant prononcé
le matin par Christian Estrosi. Après la visite de Farnborough Hill en début
d’après-midi sous un magnifique ciel bleu, le déplacement d’une heure en car
vers Chislehurst (Camden
Place transformé en club-house de golf) a été agrémenté par une conférence
passionnante d’Antoine d’Arjuzon
sur l’amitié entre la reine Victoria et Napoléon III (d’après son livre paru
fin septembre 2007 aux éditions Atlantica
de Biarritz).
Ainsi a été marqué avec force et éclat le coup d’envoi
du bicentenaire de la naissance de Napoléon III (et du 150e
anniversaire de l’entrevue de Plombières qui a initié l’unité italienne). Les
médias télévisés ont aussitôt relayé l’information sur le bicentenaire 2008 et
l’éventualité d’une demande du « retour des Cendres » :
-
le soir même par un reportage de PPDA au journal de TF1,
-
le jeudi matin 13 décembre (à 8 h 30) par un reportage
d’une dizaine de minutes de Henry-Jean Servat dans
l’émission Télématin
de William Leymergie sur France 2.
< Sur
le « retour des cendres » : lire sur ce site les OPINIONS
politiques n° 69 et 70
Mercredi 9 janvier 2008 Une messe a été célébrée le 9 janvier 2008 à 18 heures,
sous l’immense dôme de l’église Saint-Augustin à Paris, pour commémorer le 135e
anniversaire de la mort de Napoléon III (jeudi 9 janvier 1873, à 10 h 45 du
matin). Environ 200 personnes ont assisté à cette cérémonie dont l’initiative
revient, pour la seconde année consécutive, au Souvenir Napoléonien présidé par Ronald Zins.
La famille impériale était représentée par
La feuille de messe déposée sur les
bancs comportait un texte simple et convaincant qui mérite d’être
reproduit :
INITIATEUR DE
Le Souvenir napoléonien, en toute
objectivité et en dehors de toute passion, tient à rappeler en cette occasion
l’œuvre économique et sociale de l’Empereur.
Dès 1852, Napoléon III s’engagea à faire
rentrer
Dans le domaine social, de très
nombreuses avancées sociales sont l’œuvre de l’Empereur : institution des
Sociétés de secours mutuel, création des Caisses de retraite, loi sur
l’assainissement des logements insalubres, construction d’hôpitaux et de maisons
de convalescence.
N’oublions pas que c’est Napoléon III
qui, en
Napoléon III opposait à l’idée de lutte
des classes, la notion nouvelle de solidarité ; il ne serait pas juste de
l’oublier.
20
janvier 2008 Deux
publications font état des cinq conférences qui seront données à Vichy de
janvier à mai 2008 : la revue n° 34 du CERB de Thierry Choffat
(avec un important article sur le Prince Napoléon, résistant 1940-1944, qui
mentionne page 34 son passage à Vichy mi-décembre 1942 à l’hôtel des Lilas,
avant de tenter de passer en Espagne) et le numéro 16 de Brumaire, bulletin de France Bonapartiste de David Saforcada (avec un article très argumenté en faveur du
« retour des cendres » dont Sébastien Fougères est chargé au sein de
l’organisation).
Samedi 26 Janvier 2008 Jean SAGNES, professeur émérite et ancien doyen de l’Université de Perpignan, a inauguré l’année du bicentenaire en donnant le 26 janvier une remarquable conférence « Napoléon III : empereur socialiste ? », dans une salle Caillois archicomble avec environ 120 personnes passionnées par ses propos.
Jean
Sagnes, grand spécialiste universitaire des questions ouvrières, venait de
recevoir le 23 novembre 2007, à Boulogne-sur-Mer, le Prix Napoléon III 2007
pour son excellent livre « Les
Racines du socialisme de Louis-Napoléon Bonaparte » qui présente en
outre la particularité de reproduire l’intégralité du texte de la fameuse
brochure Extinction du paupérisme
publiée début 1844 alors que le futur Napoléon III était encore emprisonné au
fort de Ham en Picardie pour sa tentative de coup d’État à Boulogne le 6 août
1840.
Jean
Sagnes a aussi signé le même mois de novembre 2007, dans le Hors-Série n° 67 du
Nouvel Observateur titré « Les
Droites de 1789 à 2007 », l’article « L’empereur socialiste » (pages 64-65)
dans lequel il mettait en avant les réalisations sociales du Second
Empire : « Peu ou prou, les
Français dans leur majorité voient encore Napoléon III avec les yeux de Victor
Hugo. Pourtant il a longtemps que les historiens ont attitré
l’attention sur d’autres aspects de sa politique : le rétablissement du
suffrage universel et son acclimatation définitive dans le pays, le
développement impétueux de l’économie, les grands travaux, le plein emploi, les progrès de
l’instruction laïque, et surtout une véritable politique sociale. »
Le
conférencier a situé la pensée du jeune prisonnier à Ham depuis 1840 (32 ans à
son entrée) dans le contexte des théories humanitaires de l’époque
(philanthropes, saint-simoniens, idées de Fourier, Louis Blanc et Proudhon)
visant à trouver une solution vis-à-vis de le « classe ouvrière »
issue de la révolution industrielle et défavorisée au point d’être fréquemment
violente (« classe laborieuse,
classe dangereuse »). Il a démontré la fidélité de Napoléon III, une
fois au pouvoir, à ses pensées « socialistes » d’origine. Jean Sagnes
a bien précisé qu’à l’époque (comme dans les monarchies actuelles :
anglaise, espagnole, scandinave, etc.) le socialisme n’était pas lié à la forme
républicaine du gouvernement. Cette liaison obligatoire entre socialisme et
république n’a existé qu’en France : on pouvait avant 1851 être socialiste
(aider les plus démunis par une action spéciale - on dirait aujourd’hui par une
discrimination positive) tout en
étant favorable à un régime de type royauté ou empire !
Par
manque de temps, le conférencier n’a pu qu’énoncer les multiples et immenses
avancées sociales que l’Empereur a ensuite mises en œuvre de 1851 à 1870,
conformément à son analyse et à son programme de disparition de la misère. Il a
regretté de devoir se cantonner à un catalogue des mesures en faveur du peuple
(à commencer par la restauration suffrage universel au coup d’État pour rendre
le droit de vote aux ouvriers) qui paraissent faire l’apologie du Second
Empire…
Après
sa magistrale conférence, Jean Sagnes a dédicacé ses ouvrages. Il va publier en
février 2008, aux éditions Singulières
de Sète, une importante biographie de Napoléon III sous-titré « Le parcours d’un saint-simonien ».
Il propose là une vision renouvelée de l’Empereur qui fut qualifié de « saint-simonien à cheval » par le
journaliste Adolphe Guéroult, futur député 1863-1869 et… décédé à Vichy le 21
juillet 1872 !
Samedi 23 février 2008 Le baron Gilbert AMEIL, président des Amis de Napoléon III de Paris, a donné la seconde conférence du bicentenaire 2008 à Vichy, sur le thème : « Le bicentenaire de la naissance de Napoléon III ».
L’association
des Amis de Napoléon III de Paris a
été fondée fin 1966 par le Dr Maurice Veillet. Son
objectif est de « rétablir la vérité historique » sur Napoléon III et
l’œuvre du Second Empire. C’est sous son impulsion que l’association de Vichy a
vu le jour, seize ans plus tard, le 16 avril 1983. Si nos structures sont
autonomes, le groupe de Paris n’en demeure pas moins le père et maintenant le Grand frère de notre association. Il
agit en fer de lance pour la reconnaissance des progrès économiques et sociaux
réalisés entre 1852 et 1870.
Le
baron Gilbert Ameil, descendant d’un général du Second Empire (1810-1886) et
président de l’association de Paris depuis
Maîtrisant
avec aisance son sujet, le baron Ameil nous a présenté, de manière très
convaincante, cet événement considérable que constitue cette année 2008 le
bicentenaire de la naissance de Napoléon III. Rarement on a vu un tel
engouement des médias pour un personnage de l’histoire proscrit dans son
tombeau de Farnborough en Angleterre. La presse a redécouvert qu’il avait été
le premier président de
Lors de cette conférence formidable du baron Gilbert Ameil, l’effectif de l’association est porté de 135 à 140 membres : Jacqueline et Jean Débordes (écrivains et historiens réputés dans toute la région), Mme Marguerite Sagot, le docteur Michel Baralon et Patrick Clot (de Sorbier) nous ont rejoints. Ci-dessous, la liste à jour des 140 adhérents (une cinquantaine en 2004) :
Samedi 29 mars 2008 René ZINGRAFF, a donné sa conférence « Michelin, PME du Second Empire, devenue leader mondial » dans le grand théâtre du Centre culturel Valery-Larbaud.
MICHELIN :
un nom magique. L’éditeur des fameux guides et cartes est surtout leader
mondial des pneumatiques. Si la société a adopté ce nom le 28 mai 1889, elle
est le prolongement de la société Barbier-Daubrée fondée en 1832 qui connut son premier essor
sous le Second Empire (médaillée à l’Expo de 1855), construisant par exemple en
1862 une machine d’eau à Vichy. Des difficultés apparues ensuite dans les
années 1870-1880 ont conduit à l’arrivée des frères André et Édouard Michelin,
petits-fils d’un des deux cousins fondateurs.
La
firme de Clermont-Ferrand atteint progressivement le firmament, développant un
savoir-faire industriel et un « esprit maison » exceptionnels, une
communication aussi percutante que sympathique (Bibendum). Sachant constamment s’adapter et se moderniser, ce
fleuron de l’industrie française emploie aujourd’hui 125.000 personnes au sein
d’une cinquantaine d’usines à travers le monde.
Vichyssois,
René Zingraff a porté pendant sept années le maillot
de
René
Zingraff a cogéré la manufacture de Clermont-Ferrand
avec François Michelin dès 1986, puis également en 1991 avec le regretté
Édouard Michelin jusqu’en 2006. Cet « Homme
de
|
René Zingraff signe le
Livre d’or, |
Le 29 mars 2008 est à marquer d’une pierre blanche. Ce samedi au
temps splendide, notre association a battu tous les records : 140
adhérents (144 au début du mois suivant : liste ci-dessous), près de 130 spectateurs à la conférence de René Zingraff sur Michelin et 46 participants
au repas préalable au Novotel. Ce record tiendra 15 ans jusqu’au 29 avril
2023 (47 convives). Beaucoup
de ses co-équipiers de la JAV basket des années 1955-1965 étaient
présents : les Granet, Massardier, Michel, et des dirigeants (Bru,
Fleury). Les années (déjà une cinquantaine…) ne semblent pas avoir eu de
prise sur nos sportifs qui ont conduit le club vichyssois au sommet de
l’élite où il se trouve encore (5e du championnat de Pro A) ! |
René
Zingraff, Vichyssois de jeunesse et de cœur (il
réserve ses loisirs à Vichy), a présenté - de façon magistrale avec diaporama Powerpoint - la « saga
Michelin » dans la grande salle de théâtre du CCVL (ex-Petit Casino de
1929). Le co-gérant 1986-2006 de Michelin a su, avec brio et conviction, nous
faire partager cet « Esprit maison »
qui repose sur les valeurs de RESPECT du personnel, des clients, des
actionnaires et de l’environnement.
20
avril 1808
Naissance de Napoléon III

Napoléon III
dans les bras d’Hortense
Peinture Isabey
Louis-Napoléon Bonaparte est né le mercredi 20 avril
1808 à une heure du matin, rue
Cerutti (rebaptisée rue Lafitte en 1830), dans l’hôtel de Saint-Julien que son père Louis a acheté en 1805.
La résidence où il est né a été détruite en 1899 pour devenir en 1901 le début de la rue Pillet-Will (9e arrondissement). Hortense, qui « eut préféré une fille », a été accouchée par le docteur Jean-Louis
Baudelocque (1746-1810). Louis,
roi de Hollande, est absent.
Napoléon est à Bayonne. L’archichancelier Cambacérès est présent. Le futur
Napoléon III était si faible à sa
naissance qu’il fallut « le baigner dans du vin et l’envelopper dans du
coton ». Il sera prénommé Charles Louis Napoléon. Il est baptisé dans la chapelle de
Fontainebleau le dimanche 4 novembre 1810 par le cardinal Joseph Fesch, grand
aumônier (demi-frère de Letizia), avec son oncle Napoléon comme parrain et la
nouvelle impératrice Marie-Louise comme marraine (sa grand-mère Joséphine de
Beauharnais ayant été « divorcée » le 16 décembre 1809…).

Dimanche 20 avril 2008 à VICHY. Le dimanche 20 avril, jour anniversaire
de la naissance de Napoléon III en 1808, l’Office de Tourisme de Vichy a
organisé, à 15 h 30, une visite guidée spéciale de « Vichy Cité Napoléon III ». Le parcours invitait à découvrir
l’exceptionnel patrimoine architectural Second Empire de Vichy, mais aussi la
vie politique et sentimentale de Napoléon III (Histoire du petit chien de Marguerite Bellanger, place Rosalie et à
la villa Marie-Louise). Énorme succès : 150 personnes se pressaient dans le hall de l’Office de Tourisme
pour suivre la visite. Il a fallu constituer cinq groupes dont un a été conduit
par le président de l’association… Cette visite sera reconduite par les guides
de la ville le dimanche matin 18 mai à 10 h 30, puis tous les dimanches
après-midi de juillet et août 2008.
Lundi 21 avril 2008 à PARIS. Pour célébrer les 200 ans de la
naissance Napoléon III et rendre hommage au fondateur de

Arc
de Triomphe :21 avril 2008
- Photo Michèle Rabion -
Le
dîner qui a suivi au Fouquet’s
sur les Champs-Élysées a rassemblé une centaine de membres des associations
Napoléon III. Christian Estrosi, président du Conseil général des
Alpes-Maritimes, est bien présent avec Denise Fabre (son adjointe à la mairie
de Nice) et Raoul Mille (son conseiller en histoire). Il a prononcé un discours
remarquable, déclarant notamment : « C’est un événement après des décennies d’ingratitude et de terrorisme
intellectuel à l’encontre de celui qui fut le plus moderne de nos chefs d’État.
La conférence du Prince CHARLES NAPOLÉON sur les Bonaparte
prévue initialement le 26 avril 2008
est reportée au 24 janvier 2009.
Samedi 26 avril 2008 Jean Etèvenaux, docteur en
histoire, a donné la conférence « Napoléon
III visionnaire » le samedi 26 avril (mois-anniversaire de la naissance de Napoléon III, il
y a 200 ans, le 20 avril 1808) à 15 h 30 au Centre culturel Valery-Larbaud.
Jean Étèvenaux
est chargé de cours à l’Université de Lyon. Membre du Comité directeur du
Souvenir napoléonien, il connaît parfaitement l’histoire du Premier et du
Second Empire. Il a du reste été retenu comme conférencier au colloque Napoléon III des 19 et 20 mai
organisé par
Le
professeur Étèvenaux a exposé, avec une étonnante
facilité (sans aucune note) et une grande clarté, les visions modernistes (et
réalistes) de Napoléon III. Il a mis en évidence les aspects novateurs de la
pensée et de l’action de Napoléon III dans tous les domaines : politique,
économique, social, intellectuel, artistique, et diplomatique.
Dimanche 18 mai 2008 : 5.000 personnes ont suivi la « Grande FÊTE
Napoléon III » à VICHY !

·
Visites guidées
spéciales de Vichy Second Empire « Cité Napoléon III », à 10 h 30
(départ de l’Office de Tourisme, 19 rue du Parc, réservation au 04 70 98 71 94
- 6 euros)
A nouveau 150 visiteurs, comme le 20 avril, répartis en cinq groupes de trente
personnes !
·
Expositions sur
«
et sur « Napoléon III à Vichy »
(iconographie réalisée par
au Palais des Congrès-Opéra (Salle Napoléon III), entrée libre.
·
Défilé dansé (150
figurants), en costume et musique d’époque, de 15 h à 16 h 30
dans les rues du centre-ville : des Quatre-Chemins au Parc des Sources.
·
Animations
(ambiance Second Empire) au Parc des Sources, de 16 h 30 à 18 h 30 :
danses, jeux, spectacles de Guignol (né aussi en 1808), balades en calèches,
etc.
·
Concert avec bal,
pendant deux heures, de 18 heures à 20 heures :
salle Berlioz du Palais des Congrès-Opéra (Grand Casino de Vichy).
Quotidien
«
Qu’a retenu
Il
y a deux camps. D’un côté les partisans dont je suis qui pensent que ce fut un
chef d’État moderne. De l’autre, l’image forgée par les Républicains qui
devaient abattre un régime concurrent.
Incompris ?
Certainement.
Et c’est un vrai scandale de l’histoire. Son image a été dévalorisée avec une
mauvaise foi évidente.
Qui fut-il à Vichy ?
Celui
qui a conçu le Vichy d’aujourd’hui. Il a créé un plan de circulation et des
avenues sur des ruelles moyenâgeuses, construit la digue, imaginé le premier
plan d’eau avec un barrage mobile… Il a fait la popularité de la ville en y
séjournant cinq étés.
Pourquoi le
redécouvrir ?
Parce
qu’il fut un empereur social. Il avait écrit « Extinction du
paupérisme » en détention et il a été le premier à avoir l’idée et
l’énergie d’associer la libre économie à des valeurs sociales pour que la
prospérité bénéficie à tous…

5.000
personnes assistent à une fête impériale
«
Page
de couverture : « Vichy
retourne au Second Empire » (avec
photo ci-dessus en pleine page)
Grand
titre de la page des photos : « Fastes
impériaux autour du Casino »
Texte
page 10 : « Affluence :
Plusieurs milliers de personnes ont assisté à l’arrivée du cortège
impérial »
Hebdo
«
Page entière réservée aux « Photos de la
fête », sous le surtitre « L’événement »
avec l’immense titre : LE SUCCÈS DE NAPOLÉON III.
Texte
du chapeau : « Dimanche 18 mai,
Vichy est retourné pour quelques heures
au milieu du XIXe siècle, pour fêter le bicentenaire de la naissance de Napoléon III.
Les animations ont attiré la foule des grands jours. »
Courrier
des lecteurs (page 2) : « La fête Napoléon III fut belle.
Les costumes des acteurs étaient magnifiques, des danses
exceptionnelles… »
Lundi
19 mai et mardi 20 mai 2008 :
« Colloque Napoléon III » à PARIS
Organisé
par
pour marquer le bicentenaire de la naissance de Napoléon III,
ce colloque universitaire de deux jours - de 9 heures à 18 heures -
a produit 31 communications (limitées à vingt minutes chacune)
au Collège de France (amphithéâtre Marguerite
de Navarre),
avec les présences d’Alain Decaux le lundi matin 19 mai
et de la princesse Alix Napoléon le mardi après-midi 20 mai.
On peut seulement regretter qu’aucune des 31
mini-conférences
n’ait porté sur les réalisations de Napoléon III en province
(une intervention proposée sur Vichy dès le 8 octobre 2007
n’a pas été retenue par les organisateurs…),
comme si
Samedi 24 mai 2008 Patrick Tudoret,
docteur en sciences politiques, a donné la conférence « Le retour des cendres de Napoléon Ier en 1840 » le samedi 24 mai à 15 h 30
au Centre culturel Valery-Larbaud (15 rue Foch).
Le
mardi 15 décembre 1840, jour d’hiver au froid sibérien, près d’un million de
personnes se pressent, aux Invalides, au retour des cendres du souverain déchu,
mort dix-neuf ans plus tôt, le 5 mai 1821.
Cette
manifestation consolide et amplifie la légende napoléonienne, initiée par le Mémorial de Sainte-Hélène, du comte
Emmanuel Las Cases (1766-1842), diffusé en 1823 (c’est Las Cases qui figurait en « portrait mystère » sur la note de
liaison de mai). C’est une étape décisive vers l’accession au pouvoir de son
neveu Louis-Napoléon Bonaparte à la présidentielle du 10 décembre 1848. Le
futur Napoléon III, alors emprisonné au fort de Ham, écrit : « Sire, vous revenez dans votre capitale et le
peuple en foule salue votre retour. Mais moi, au fond de mon cachot, je ne puis
apercevoir qu’un rayon de soleil qui éclaire vos funérailles. » Sa
brochure Extinction du paupérisme en
1844, qui lui fait conquérir le cœur des masses populaires et ouvrières, est un
second élément important qui explique son élection triomphale de 1848. Le plus
capital a été évidemment sa volonté farouche d’accéder au pouvoir pour
appliquer un programme économique et social moderne.
Patrick
Tudoret est consultant en sciences de la
communication. Il est aussi romancier, scénariste, historien, chroniqueur
(notamment le dimanche dans le quotidien
En
cette année du bicentenaire de la naissance de Napoléon III, une conférence se
devait de rendre hommage à son oncle Napoléon Ier, tant il est vrai
que « Sans le Premier Napoléon, il
n’y aurait jamais eu de Second Empire » ! Patrick Tudoret l’a fait de la plus belle des façons.
Liste des 145 membres au 24 mai
2008
145 adhérents - 110
cotisants
75 individuels et 35 couples (ici en gras)
|
1 |
ANDRIEU Nicole |
|
56 |
KERDREL Laure de |
|
2 |
ARNAUD Jacques-Laurant
Dr |
|
57 |
KESSLER Patrick
et Viviane |
|
3 |
AUPETIT-MALTERRE
Madeleine |
|
58 |
KOENIG-ROEHN Alain Mme |
|
4 |
BARDIAU Hyane |
|
59 |
LACARIN
Jacques (maire 1967-1989) |
|
5 |
BATUT Jacques / Gloria SZPIEGA |
|
60 |
LAVAUD Mali |
|
6 |
BERNARD
Odette |
|
61 |
LAUTREY
Georges |
|
7 |
BLANCHARD Patrick |
|
62 |
LÉCUYER Annick |
|
8 |
BONNETON Claude |
|
63 |
LEPLAT Fernand |
|
9 |
BOUHNIK
William |
|
64 |
LINCOLN Jean-Claude et Guite-Mary |
|
10 |
BOUTIER
Janine |
|
65 |
LOUCHET
Anne-Marie |
|
11 |
BRESLE
Marie-Thérèse |
|
66 |
LUDOT Bernard et Janine |
|
12 |
BRIAND Jean-Claude et Lilly |
|
67 |
MALOCHET
Anne-Marie (Montl.) |
|
13 |
BRINCOURT
Jean |
|
68 |
MARSCHALL Herbert |
|
14 |
BROUSTINE
Simone |
|
69 |
MARTIN René et Me (Thuret) |
|
15 |
BUISSON Alfred |
|
70 |
MARTIN ST-ETIENNE G. et M. |
|
16 |
CACHIN Maud |
|
71 |
MASSE Liliane |
|
17 |
CANTRYN François ( |
|
72 |
MATHIEU Jacques
(Chevagnes) |
|
18 |
CARTERET Alain et Michèle |
|
73 |
MAURIANGE Guy et Jeanne-Marie |
|
19 |
CARTERET Dominique et Danielle |
|
74 |
MAURO Henriette |
|
20 |
CARTERET
Marie-France |
|
75 |
MESTAS
Jean-Paul et Christiane |
|
21 |
CASANOVA Colette |
|
76 |
MEUNIER
Jean |
|
22 |
CASSIER Robert (Pdt
All. Française) |
|
77 |
MEYZONNIER Lilienne |
|
23 |
CEDARD Michel (Pdt Shave) |
|
78 |
MILOSEVIC
Bernadette |
|
24 |
CHAIDRON Monique
(Montluçon) |
|
79 |
MORHET Chantal |
|
25 |
CHARASSE Marcel et Lucienne |
|
80 |
MOURIN Michel |
|
26 |
CHOQUET Jean-Marie
général |
|
81 |
MOUSSARD Anne-Marie |
|
27 |
CISSAY Monique |
|
82 |
MUGNIERY Colette |
|
28 |
CLOT Patrick (Sorbier) |
|
83 |
NEBOIT-MOMBET Any Dr |
|
29 |
CLUZEL Marie-Christine |
|
84 |
NOIX
Jean-Yves |
|
30 |
CLUZEL Michèle |
|
85 |
PAJAULT André Dr (Bourbon Arch.) |
|
31 |
CORRE Colette |
|
86 |
PARISOT
Michelle |
|
32 |
CORRE
Denise |
|
87 |
PERLAT Jean et Marcelle |
|
33 |
COUREAUD Guy et Fernande |
|
88 |
PILOT Jean |
|
34 |
DAIN Michel |
|
89 |
POUGNIÉ Marguerite |
|
35 |
DAMPIERRE Anne de |
|
90 |
RENARD Michel et Mme |
|
36 |
DÉBORDES Jean et Jacqueline |
|
91 |
RICHARD Jean et Gilberte |
|
37 |
DEDIEU Denise |
|
92 |
ROBIN Patrick ( |
|
38 |
DEGEMARD Monique / José Begue |
|
93 |
ROCHAT Marc et Marie-France |
|
39 |
DEMOULIN Colette |
|
94 |
ROCHE Jean et Bernadette |
|
40 |
DÉSARMAUX Michel et Marie |
|
95 |
RONCHAUD
Madeleine |
|
41 |
DOURIS Catherine |
|
96 |
SAGOT
Marguerite |
|
42 |
DUCROS Jean et Gisèle |
|
97 |
SAINT-MARC
Jacques |
|
43 |
DURIN Roland et Mireille |
|
98 |
SALINS Jocelyne de |
|
44 |
ÉCHAUBARD
Christian |
|
99 |
SALLET Gérard et Madeleine |
|
45 |
FONTAINE
Éliane (past-présidente) |
|
100 |
SCHMIDT Marie-France
(Paris) |
|
46 |
FOURNIER Pierre
capitaine |
|
101 |
SCHUTZLER
Françoise |
|
47 |
FOURNIOL Anne-Marie |
|
102 |
SUSINI
Jeanne |
|
48 |
FREDIANI Georges colonel
et Denise |
|
103 |
TAIN Gilbert (Trézelles) |
|
49 |
GAILLARD Monique |
|
104 |
TARDY Hubert et Françoise |
|
50 |
GARNIER Michel et Martine |
|
105 |
TOURNAIRE Henri et Hélène |
|
51 |
GONTHIER Pierre et Simone |
|
106 |
VERGE Odile Dr |
|
52 |
GOUJON Louis et Janine (Dompierre) |
|
107 |
VIAIN Jeannine |
|
53 |
GUYOT Odile |
|
108 |
WARUSFEL Anne-Marie |
|
54 |
HAUTBOIS Monique |
|
109 |
WATTRELOS Gabriel et Josée |
|
55 |
HENRY Robert et Bernadette |
|
110 |
ZIMMERMANN Adolphe & Beatriz |
Suite à 18
nouvelles adhésions, de décembre 2007 à mai 2008 :
-
Mesdames Fourniol, Goujon, Lécuyer, Sagot
et Schutzler
-
Messieurs Michel Baralon, William Bouhnik et
Patrick Clot
-
Couples Débordes,
Désarmaux, Kessler, Mauriange
et Mestas
Samedi
7 juin 2008 L’Assemblée générale des Amis de Napoléon III de Vichy s’est tenue le samedi 7 juin 2008 au Novotel, de 14 h 30 à 17 heures (cocktail
amical), portant officiellement sur les
activités de l’année civile 2007.
Le
rapport moral du président a mis en évidence l’augmentation constante des
adhérents depuis quatre ans (62 membres à l’AG de juin 2004) : 145 membres
aujourd’hui, après 96 à l’AG de 2005, 115 à l’AG de 2006 et 124 à l’AG de 2007.
Les nombres des participants aux repas préalables (31 de moyenne en 2007) et
des auditeurs aux conférences connaissent également une forte progression. Les
finances étant saines, les cotisations pour l’année prochaine 2009 resteront
identiques : 30 euros par personne et 35 € pour un couple. Il est
seulement souhaité une meilleure participation des Vichyssois aux passionnantes
manifestations organisées par nos amis de Paris.
La
fête du bicentenaire du dimanche 18 mai 2008 à Vichy a été
« impériale » avec 5.000 spectateurs acclamant le défilé costumé dans
les rues et un bal somptueux de deux heures dans la salle Berlioz du Grand
Casino. Le numéro 3 du Magazine Napoléon
III, en kiosque début juillet, nous fera l’honneur de consacrer trois pages
à Vichy « cité Napoléon III »
et « ville la plus typique du Second
Empire ». Le numéro 44 des Nouveaux
Cahiers du Second Empire, édité par l’association de Paris, paraîtra
également en juillet, avec un article sur « Le coup d’État du 2
Décembre » reprenant l’argumentation « Faux procès » développée lors de la conférence prononcée par
Alain Carteret le 28 avril 2007 à Vichy.
L’assemblée
a renouvelé les cinq administrateurs élus le 18 juin 2005 dont le mandat de
trois ans expirait : Colette Corre, Denise Corre, Jocelyne de Salins,
Christian Echaubard et Marc Rochat. Un nouvel
administrateur a été élu à l’unanimité : le docteur Patrick Kessler (cardiologue en retraite), spécialiste de
l’histoire des chemins de fer, qui donnera le 27 septembre la première
conférence du nouveau cycle sur « la gare de Vichy » dont la façade
aura été reconstruite fin août à l’identique de celle d’origine due à Napoléon
III en 1862. Le Conseil d’administration se réunira courant décembre 2008 pour
procéder éventuellement à une nouvelle répartition des tâches (agréables) au
sein du bureau.
Le
président a enfin commenté les conférences de l’année 2007, rappelé les
manifestations du bicentenaire passées et futures, et indiqué le contenu du
prochain cycle de conférences allant de septembre 2008 à mai 2009. Pour finir
joyeusement l’année du centenaire, la conférence de fin novembre sera remplacée
le 6 décembre 2008 par un spectacle de danses Second Empire dans le théâtre du
CCVL. Le Prince Charles Napoléon, qui n’avait pu se libérer à la date
initialement prévue du 26 avril 2008, lancera les conférences de l’année 2009.
La dernière conférence du cycle sera donnée par Jean-Marc Banquet d’Orx, descendant d’Eugène Bure (1843-1910), fait comte d’Orx le 11 juin 1870, premier fils du futur Napoléon III
avec Eléonore Vergeot,
Le
dépliant, tiré à 2.000 exemplaires et largement diffusé dans le monde
napoléonien, sera du même type que celui de cette année : trois volets (
Conférences 2008-2009
|
27
septembre 2008 |
Patrick
KESSLER |
La
gare de Vichy de 1862 à nos jours |
|
25
octobre 2008 |
David
CHANTERANNE |
L’entrevue
de Plombières : naissance de l’Italie |
|
6
décembre 2008 |
Quadrille
et crinolines |
Spectacle
de danses du Second Empire |
|
|
|
|
|
24
janvier 2009 |
Antoine
D’ARJUZON |
Victoria et Napoléon III : histoire d’une amitié |
|
28
février 2009 |
Charles NAPOLÉON |
Les Bonaparte : des esprits rebelles |
|
28
mars 2009 |
Christina
EGLI |
Le prince Louis-Napoléon Bonaparte à Arenenberg |
|
25
avril 2009 |
Fabrice
WALDUNG |
Napoléon III sur internet |
|
30
mai 2009 |
J.-M.
BANQUET d’ORX |
Napoléon III prisonnier au fort de HAM |
L’année 2008 du bicentenaire s’achèvera
joyeusement par un spectacle de danses.
Conférences
Vichy
Septembre 2008 - Mai 2009
Amis de Napoléon III de Vichy
- Centre
culturel Valery-Larbaud, à 15 h 30 -
|
Samedi 27 septembre 2008 Dr Patrick KESSLER
Historien des chemins de
fer « La
gare de Vichy |
|
Samedi 25 octobre 2008 David CHANTERANNE
Rédacteur en chef du |
|
Samedi 6 décembre 2008 QUADRILLE et CRINOLINES
Groupe de
Pérignat-lès-Sarliève |
|
Conférences 1er semestre 2009 |
|
Samedi 24 janvier 2009 Antoine d’ARJUZON
Spécialiste
de l’histoire de l’Angleterre |
|
Samedi 28 février 2009 CHARLES NAPOLÉON
Famille
impériale |
|
Samedi 28 mars 2009 Christina EGLI
Conservateur
du musée d’Arenenberg |
|
Samedi 25 avril 2009 Fabrice WALDUNG
Réalisateur
du site « napoleontrois.fr |
|
Samedi 30 mai 2009 Jean-Marc BANQUET d’ORX
Descendant
de Napoléon III |

Jeudi 26 juin 2008 Colloque de NICE à l’hôtel Aston, 12
avenue Félix-Faure, organisé à la perfection par la ville de Nice (Raoul Mille)
avec la collaboration de Christian Giraud (logistique) et de Patrice Zehr (animateur des débats). L’après-midi a vu se succéder trois tables rondes passionnantes sur
le thème « Napoléon III, l’ombre et
la lumière ».

La première, avec Raoul Mille, David Chanteranne (rédacteur en chef du Magazine Napoléon III) et
Michel de Decker (qui a travaillé 30 ans avec André Castelot
et dressé un portait saisissant du cosmopolite empereur), a essentiellement
porté sur le rattachement de Nice à
La seconde a mis en évidence le rôle
« bâtisseur » (au sens large de créateur, fondateur et novateur en
tous domaines) de Napoléon III. Le baron Gilbert Ameil a insisté sur la
modernisation de notre marine (flotte et ports), militaire et marchande, qui
était devenue plus puissante que celle de l’Angleterre (en qualité, sinon en
volume). Antoine d’Arjuzon a aisément démontré que
l’amitié entre Napoléon III et la reine Victoria a été le prélude à l’Entente
cordiale de 1904 et à notre alliance lors des deux grandes guerres. Lucian Boia, professeur à l’université de Bucarest, a rappelé
combien
La dernière
table ronde, sur le caractère social
du Second Empire et socialiste de son chef, était honorée par la présence du
prince Charles Napoléon, lequel a élargi les perspectives par un exposé
remarquable sur le bonapartisme après 1870. Jean Sagnes, spécialiste du
saint-simonisme, a approfondi l’origine et le contenu des convictions sociales
de l’Empereur exprimées dans son Extinction
du paupérisme. Alain Carteret a insisté sur le fait que « le
bien-être du peuple » avait été un objectif constant de Napoléon III
énoncé dans tous ses écrits de jeunesse. C’était aussi et surtout « le but
ultime de sa politique », la prospérité économique n’étant qu’un des
moyens pour y parvenir et les multiples mesures sociales, prises une fois au
pouvoir, des corrections indispensables. Le professeur Éric Anceau a conclu de façon magistrale ce colloque, en
multipliant les exemples significatifs sur l’œuvre sociale de Napoléon III.
Les trois jours suivants, du vendredi 27 au dimanche
29, le Festival du livre de Nice
(créé en 1996) a accueilli, dans les Jardins
Albert Ier, près de 300 auteurs dont la plupart des intervenants
au colloque qui ont pu ainsi captivé les visiteurs sur
l’importance du Second Empire. Max Gallo, père de
Fin juin 2008
Sortie du numéro 44 des « Nouveaux Cahiers du Second
Empire », édités par les Amis de Napoléon III de Paris. Beaucoup
d’articles instructifs, notamment sur le coup d’État (quel faux procès !), Offenbach et le canal de Suez. S’ajoutent
les textes de l’hommage prononcé par Christian Estrosi à Farnborough le 10
décembre 2007 et du discours de Jean-Claude Magendie pour l’inauguration du
buste de Napoléon III (par Leonardo Benatov) au
Tribunal de Commerce de Paris le 7 décembre 2007. Les exemplaires destinés aux
adhérents de Vichy leur seront remis à la première conférence de rentrée 2008,
le 27 septembre.

Mardi
1er juillet 2008 Article de 4 pages (78 à 81)
consacré à « VICHY cité Napoléon III »
dans le numéro 3 (9,90 €) du nouveau trimestriel Magazine Napoléon III édité par Soteca.
Inutile de dire que l’achat est recommandé à tous (ci-dessous le chapeau
introductif) !
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Villa Marie-Louise |
Située en plein cœur de
Vichy doit son essor à Napoléon III qui en fait pour plus d’un siècle « la
reine des villes d’eaux ».
Son architecture demeure aujourd’hui la plus typique du Second
Empire
et la cité reste profondément reconnaissante à l’Empereur pour ses bienfaits.
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Casino 1865 |
Schéma illustrant les innombrables réalisations de
Napoléon III à Vichy
(ne figure pas dans l’article)

19
et 20 juillet 2008 PLOMBIÈRES a fêté le 150e
anniversaire de l’entrevue secrète du mercredi 21 juillet 1858 entre Napoléon
III et Cavour, laquelle a jeté les bases de l’Italie moderne. Expositions,
conférences, défilés historiques dans les rues pavoisées de drapeaux français
et italiens, feux d’artifice devant le Parc impérial se sont succédé pendant
deux jours. Le samedi soir 19 juillet a été inaugurée, au Pavillon des Princes,
une plaque s’ajoutant à celle apposée en 1993 pour le 135e
anniversaire de la rencontre historique. Le dimanche 20 juillet, en fin de
matinée après la messe célébrée par l’évêque de Saint-Dié en l’église Saint-Amé
(due à Napoléon III), a été dévoilé par Christian Poncelet, président du Sénat,
|
Plaque
inaugurée le 19 juillet 2008
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Stèle
Napoléon III-Cavour |
Samedi 27 septembre 2008 Le docteur Patrick
KESSLER a donné la première conférence de rentrée « La gare de Vichy de 1862 à nos jours » le samedi 27 septembre à
15 h 30 au Centre culturel Valery-Larbaud (15 rue Foch).
Le développement des chemins de fer a été le socle de
la prospérité économique du Second Empire, avec une longueur de réseau
multipliée par cinq et un volume de marchandises multiplié par dix. Ce boom
ferroviaire a révolutionné les transports terrestres qui ne dépendaient que du
cheval depuis la nuit des temps. Il a ouvert la voie à une première société de
consommation et à une ère de tourisme de masse.
L’ouverture
de la gare de Saint-Germain-des-Fossés (à
L’Empereur
arrive ainsi au cœur de Vichy le vendredi soir 11 juillet 1862 pour sa seconde
cure. Pour ses séjours de 1863, 1864 et 1866, il utilisera aussi la gare d’où
il quitte pour toujours la ville le 7 août 1866 (avec le Prince impérial). En
juillet 1977, la façade de la gare a été défigurée par d’affreux bardages
métalliques bleus. Dans le cadre du Pôle
intermodal de
Le
docteur Patrick Kessler, cardiologue en préretraite à Vichy et adhérant à
l’association depuis novembre
Samedi 25 octobre 2008 David Chanteranne a donné la conférence « L’entrevue de Plombières : naissance de
l’Italie » le samedi 25 octobre à 15 h 30 au Centre culturel
Valery-Larbaud (15 rue Foch).
Que
de points communs entre Vichy et Plombières !
Ces
cités ont reçu les visites d’Adélaïde et Victoire (1761-1762 à Plombières et
1785 à Vichy, d’où
Napoléon
III y a effectué pareillement cinq séjours d’environ un mois : 1856, 1857,
1858, 1865 et 1868 à Plombières (sans compter les simples passages des 9 août
1859 et 24 août 1861) et 1861-1864 puis 1866 à Vichy. L’Empereur s’y est
comporté de façon aussi admirable : simple, aimable, généreux par ses
dons, passionné des environs. Les mêmes personnages l’accompagnaient : les
Fleury, Lepic, Mocquard, Piétri, Stoffel, etc. L’impératrice Eugénie est venue
5 jours à Plombières (du 9 au 13 juillet 1857), comme à Vichy (du 23 au 27
juillet 1863).
L’Empereur
a métamorphosé les deux villes : rues, parcs, thermes (l’architecte des
Thermes Napoléon de Plombières Charles-Edouard Isabelle 1800-
David
Chanteranne est un enfant de Plombières. Il lui a
donc consacré le premier article « Ville
impériale » dans le nouveau trimestriel Magazine Napoléon III dont il est rédacteur en chef (groupe Hommel-Soteca publiant aussi les magazines Napoléon Ier, 14-18 et
Guerre d’Algérie). Et il a ensuite offert ses colonnes à Vichy dans le numéro 3
sorti en juillet 2008.
Plombières
reste dans l’histoire comme le berceau de la naissance de l’Italie moderne,
issue de l’entrevue du mercredi 21 juillet 1858 entre Napoléon III et CAVOUR.
David Chanteranne nous en a expliqué avec brio le
contexte… et les secrets, ayant été l’historien maître d’œuvre de ces journées
inoubliables des 19 et 20 juillet 2008 commémorant le 150e
anniversaire de l’entrevue.
L’EXPRESS du 30
octobre 2008 (numéro 2.991) titre sa
couverture : « Vichy redore son
blason » à propos du Sommet européen consacré à l’intégration qui a
lieu les lundi 3 et mardi 4 novembre 2008 au Casino de Napoléon III, palais des
congrès.
Un
article de quatre pages (64 à 68), signé Romain Rosso, montre que Vichy ne veut
plus d’histoire et se libérer de son passé de la période 1940-1944. La page 68
contient le passage suivant, sur ce qui baptisé « Napoléonmania » :
« La ville célèbre son héros, Napoléon III.
Des animations avec défilés et bals costumés, ont eu lieu cette année à
l’occasion du bicentenaire de sa naissance. En 2011, Vichy fêtera le 150e
anniversaire de son premier séjour… Un événement qu’elle veut national. « On
ne parle que de Pétain qui a défait la ville, alors que Napoléon III l’a bâtie.
Il est nécessaire de rééquilibrer les choses »,
avance Philippe Gendre, responsable des services touristiques. »
La revue LIBRES (trimestriel
dirigé par Raphaël Dargent) vient de
publier début novembre 2008 son numéro 5
consacré à la « Vie et mort de
Samedi 6 décembre 2008 Pour clore gaiement cette
année 2008 du bicentenaire, le groupe « Quadrille et crinolines » de
Pérignat (Puy-de-Dôme) a présenté un formidable spectacle de
danses Second Empire, le samedi 6 décembre, au théâtre du Centre culturel
Valery-Larbaud.
La
fête Napoléon III du dimanche 18 mai 2008 à Vichy a mis en évidence la beauté
des femmes dans leurs magnifiques crinolines de toutes les couleurs. Le bal
donné salle Berlioz du Casino, au son des valses interprétées par l’orchestre
de Paul Billard, a subjugué le public. Aussi, l’idée est-elle venue d’offrir
aux membres de l’association un spectacle de danse Second Empire pour clôturer
cette année 2008 du bicentenaire de la naissance de Napoléon III en 1808, à la
place de la traditionnelle conférence de fin novembre.
De
nombreux amis venus de l’extérieur avaient fait le déplacement à Vichy, comme
l’historienne Marie-France Schmidt de Paris (qui prépare un livre sur Isabelle
II d’Espagne) et le conseiller municipal Guy
Barat de Saint-Leu-la-Forêt dont l’église Saint-Gilles (construite sur
ordre de Napoléon III en 1851) recueille les tombeaux du père (Louis, roi de
Hollande de 1806 à 1810) et des deux frères aînés de Napoléon III. La crypte
contient également le sarcophage de CHARLES BONAPARTE, le mari de Letizia et
père des cinq frères (Joseph, Napoléon Ier, Lucien, Louis et
Jérôme), qui a été enseveli ici jusqu’en 1951, date de son transfert à Ajaccio.
Ce
spectacle nous a permis d’admirer « Quadrille
et crinolines » de Pérignat-les-Sarlièves,
commune proche de Clermont-Ferrand. Ce groupe d’une vingtaine de danseurs a été
créé en 1983 (la même année que notre association) par Liliane Murat, actuelle
présidente. En 25 ans, il a déjà réalisé plus de 500 spectacles à travers
Le
groupe « Quadrille et crinolines » nous a donné l’occasion de revivre
les fastes de cette féerie impériale, frénésie de danses qui s’est propagée à
toutes les couches de la société avec les bals populaire et les orphéons. Nous
avons été entraînés dans un tourbillon de polkas et de mazurkas, dans de
somptueux costumes d’époque : robes à crinolines et uniformes chamarrés.
Cette initiative tombait fort à propos, coïncidant avec l’ouverture - au Palais Galliera (10 avenue Pierre Ier
de Serbie) - de l’exposition sur la mode féminine au Second Empire « Sous l’empire des crinolines » (300
pièces : robes, corsages, chapeaux, bijoux, parures, éventails, ombrelles,
tableaux et photos) qui se prolonge jusqu’au 26 avril 2009.
Mardi 16 décembre
2008. Le Conseil d’administration des « Amis de Napoléon III de Vichy »
s’est réuni le 16 décembre, de 15 h 30 à 18 heures au domicile du président à
Creuzier-le-Vieux, pour dresser un premier bilan de l’année 2008 du
Bicentenaire de la naissance de l’Empereur. La satisfaction était totale au
plan local avec cette Fête du 18 mai
dans les rues de Vichy et à l’Opéra. Un SCOOP : cette fête sera renouvelée
en 2009 et même étendue sur les deux journées des samedi 2 et dimanche 3 mai,
avec une probable messe en matinée à l’église Saint-Louis.
Les
conférences 2008 au CCVL, toutes de
très haute qualité, ont été suivies par 90 auditeurs en moyenne, les repas
préalables ayant regroupé une trentaine de convives.
Le
nombre d’adhérents a grimpé à 145
personnes (111 cotisants dont 34 couples) avec 24 nouvelles adhésions au
cours de l’année 2008 dont neuf depuis l’été : Guy Barat (de
Saint-Leu-la-Forêt où reposent le père - Louis, ex-roi de Hollande - et les
deux frères aînés de Napoléon III), Jeanne Cornillon, Dr Jacques Cousseau, Dominique et Jean-Paul Lemaître, Adrienne Mansier, Nicole et Roger Queroux,
Monique Verdier.
Le
CA intégrait Patrick Kessler qui donnera le vendredi 23 janvier à 19 h 30 au
Novotel pour le Quartier thermal une
nouvelle conférence sur « La gare de Vichy ». Il a voté quelques
modifications de fonctions au sein du bureau : Georges Lautrey est nommé
trésorier adjoint aux côtés de Dominique Carteret, Marc Rochat devient
secrétaire adjoint à la place de Gérard Sallet qui assurera la vérification des
comptes après le contrôle de l’exercice 2008 par Guy Coureaud.
Au
plan national, il a seulement été regretté que
Bonne
année 2009
Premier trimestre 2009 Les adhérents de Vichy peuvent se joindre aux
Parisiens
pour les quatre premières manifestations 2009 ayant trait à Napoléon III :
Vendredi 9
janvier : Messe à 18 h 30 en l’église Saint-Augustin, organisée par le SN,
à la mémoire de Napoléon III, décédé le 9 janvier (1873).
Jeudi 15
janvier : Conférence sur l’Expansion coloniale au XIXe, par
Michèle Battesti,
à 19 heures, au Musée de la marine
(Palais de Chaillot).
29 et 30
janvier : Colloque sur l’Historiographie du Second Empire, organisé par
Éric Anceau,
à l’Université de Paris-Sorbonne :
15 rue Serpente (6e), de 9 H à 17 H.
Samedi 7
mars : Visites organisées par les Amis de Napoléon III de Paris
1. Château des Moyeux (où ont été élevés les deux fils
d’Eléonore Vergeot et de Napoléon III conçus à
Ham :
les futurs comtes d’Orx et de Labenne)
2. Château de Fontainebleau.
Samedi 24 janvier 2009 La première conférence de
la nouvelle année
Victoria,
reine à 18 ans le 20 juin 1837, impératrice des Indes en
À
l’égard de
Antoine d’Arjuzon, ancien PDG de banques internationales, est un descendant du comte Félix d’Arjuzon (1800-1874), ami d’enfance et chambellan de Napoléon III. Fin connaisseur de la monarchie britannique au XIXe siècle, il a écrit trois biographies notables sur Castlereagh (1995), Wellington (1998) - les adversaires de Napoléon Ier - et sur Édouard VII (2004), fils et successeur de Victoria. Fin 2007, il a publié un livre passionnant racontant l’histoire de l’amitié entre Victoria et Napoléon III. Au colloque de deux jours à Paris pour le bicentenaire de Napoléon III en mai 2008, il a été le conférencier le plus apprécié.
Debout,
sans micro, avec son talent de conteur inégalable, Antoine d’Arjuzon a captivé l’auditoire qui comportait sept nouveaux
adhérents : Paulette Beauzac, Bernard Huguet, André Guers,
Anne-Marie Mercier, Pierrette Roubeau, ainsi que
mesdames Cédard et Dain (dont les maris étaient déjà
membres). Le conférencier nous a révélé une « Histoire de Petit chien » qui s’ajoute à celle de Vichy en
1863 avec le trop affectueux Grenadier
de Marguerite Bellanger : elle concerne la reine Victoria logeant à
Saint-Cloud en août 1855 lors de sa visite lors de l’Exposition universelle de
1855. Pour lui faire plaisir, Napoléon III avait eu l’idée de reconstituer la
chambre de la reine à Windsor. Admirant l’exactitude des lieux, elle fit
remarquer avec humour qu’il ne lui manquait que son chien… Napoléon III lui fit
la surprise d’aller le faire chercher en Angleterre !
Samedi
28 février 2009 Le Prince CHARLES NAPOLÉON a donné la
conférence « Les Bonaparte : des esprits rebelles », (titre de
son livre de 2006 chez Perrin) après un repas partagé par 42 personnes à l’Aletti Palace.
Le
Prince Charles Napoléon est un descendant de Charles Bonaparte (1746-1785),
père de Napoléon Ier. Son arrière-arrière
grand-père le roi Jérôme de Westphalie (le plus jeune frère de Napoléon
Ier) a été fait maréchal par Napoléon III en 1850 et gouverneur des
Invalides où il repose depuis son décès en 1860. Son arrière
grand-père n’est autre que le fameux Plon-Plon
(1822-1891), cousin germain de Napoléon III. Son père, le Prince Napoléon
(1914-1997), est venu à Vichy à trois reprises : mi
décembre 1942 où il a passé une nuit à l’Hôtel des Lilas, le 27 août
1956 où il signe le livre d’or de la ville en présence de son épouse
C’est
dire les liens qui unissent la ville de Vichy à la famille Bonaparte… Sans
compter la présence de Letizia (Madame
mère de Napoléon Ier) et de son fils Louis (père de Napoléon
III) pendant deux mois l’été 1799, la cure de l’oncle cardinal Fesch en 1800, le décret du 20 juin 1812 où
Napoléon Ier crée le Parc des Sources, et la présence des sœurs
Clary les saisons 1813 et 1814…
Les
Amis de Napoléon III ont été très
particulièrement honorés de la venue à Vichy du Prince Charles Napoléon. Ils
ont pu découvrir que la « famille Bonaparte » ne se limitait pas aux
figures prestigieuses des deux empereurs. Elle a aussi comporté beaucoup de
fortes personnalités - parfois de tempérament plus républicain qu’impérialiste
- comme Charles (le Corse père des cinq frères, décédé à 39 ans), Lucien et le
roi Jérôme (frères de Napoléon Ier), Plon-Plon et Marie Bonaparte (arrière petite-fille de Lucien) l’amie de Freud et
fondatrice de la psychanalyse en France (Catherine Deneuve dans le téléfilm Princesse Marie de 2003).

Le Prince Charles Napoléon a publié le 12 mars 2009
un livre de 1.000 citations du Premier empereur :
« Napoléon par Napoléon »,
aux éditions du Cherche midi.
Jeudi 19 mars 2009. Alain Carteret, président des Amis de Napoléon III de Vichy et
nouvellement introduit à la prestigieuse Académie
du Vernet, a donné, durant une heure trente, une conférence avec diaporama
sur « Les Arts au Second Empire »
au CCVL de Vichy, dans le cadre des conférences de l’association FAVÉA (Femmes
artistes de Vichy). Cent cinq diapositives, incluant près de 350 images, ont
été projetées pour démontrer comment
Samedi 28 mars 2009. Christina
EGLI, conservateur du musée Napoléon d’Arenenberg en
Suisse, a donné la conférence « Le Prince Louis-Napoléon Bonaparte à Arenenberg ».
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|
Arenenberg
en Suisse possède aujourd’hui, avec Compiègne, le plus riche et le plus
émouvant musée sur Napoléon III. C’est en effet dans ce village de Salenstein, dominant les splendide rives du lac de
Constance (Bodensee), que la reine
Hortense, mère de Napoléon III, fit en février 1817 l’acquisition d’un
château où elle vécut vingt ans en exil jusqu’à son décès le 5 octobre 1837 à
l’âge de 54 ans. L’impératrice
Eugénie a fait don de la propriété en 1906 au canton de Thurgovie (la ville
de Konstanz,
à dix kilomètres, est en Allemagne). |
C’est là que le prince Louis-Napoléon Bonaparte a
passé sa jeunesse. Devant revendre le château en 1843 pendant qu’il était en
prison au fort de Ham, il l’avait racheté douze ans plus tard en 1855. Il n’est
revenu sur place qu’une seule fois durant le Second Empire : quatre jours
à la mi-août 1865, avec Eugénie et le Prince impérial.
Christina Égli sait tout sur la vie de Napoléon III à Arenenberg, y compris sur ses premières (et multiples)
« fredaines ». Conservateur
du Napoleon Museum, elle connaît l’histoire de
chaque objet, de chaque souvenir du château-musée. Elle y a organisé en 2008, pour le bicentenaire, une exposition
exceptionnelle. Elle nous a fait revivre, illustrations à l’appui, la jeunesse
du futur Napoléon III au début du XIXe siècle dans ce cadre
idyllique face à l’île de Reichenau (sur laquelle il
lançait des tirs depuis le dernier étage du château). Il y parlait le Suisse
alémanique (dialecte local), outre le pur allemand (langue de son école à
Augsbourg en Bavière), l’italien, l’anglais et le français. Christina Egli affirme également qu’il a su parler le latin et le
grec anciens !
Le comte Bernard de Martini, président des « Amis
de Napoléon III » de Biarritz (qui vont visiter Arenenberg
en juin), était présent (avec son épouse) à la conférence de Christina Egli qui a charmé l’auditoire par son entrain. Trois
nouvelles adhésions ont été recueillies (Bernard et Monique Méritet,
ainsi que Madame Constant), portant l’effectif officiel de l’association à 148
membres dont 34 couples.
Samedi 4 avril 2009 L’écrivain Denis Tillinac, qui a passé sa jeunesse à
Vichy, s’intéresse de près aux activités des Amis de Napoléon III de Vichy où
il avait donné une conférence le 26 novembre 2005. Il a dédicacé le 4 avril à
Mercredi 8 avril 2009 L’Assemblée générale des Amis de Napoléon III de Paris s’est
tenue au Sénat (rue de Vaugirard - 6e arrondissement), agrémentée
par une conférence du colonel Stéphane Faudais sur le
maréchal Adolphe Niel, lequel est décédé le 13 août 1869 du même mal (suite à
une opération d’Auguste Nélaton) que Napoléon III. Le siège social de
l’association de Paris reste fixé dans les locaux du Souvenir Napoléonien au 82 rue de Monceau. Pour la correspondance,
il est plus rapide d’écrire à l’adresse personnelle du président Gilbert
Ameil : 75 boulevard Pereire 75017 Paris (Tél. 01 80 05 02 73 - Portable
06 12 59 22 49).
Lundi 20 avril 2009 Pour la deuxième année
consécutive, un ravivage de la flamme de l’Arc de triomphe s’est déroulé à 18 h
30 pour honorer la mémoire de Napoléon III (né le 20 avril 1808). Les villes et
les entreprises ayant pris leur essor sous le Second Empire ont participé à
cette cérémonie marquée un dépôt de gerbe
Samedi 25 avril 2009. Fabrice Waldung, réalisateur
du site « napoleontrois.fr », a donné sa conférence « Napoléon
III sur internet » au CCVL.

Si l’automobile avait existé avant 1870, nul doute que
les actifs et ingénieux Boucicaut, Chauchard, Cognacq-Jay et autres Jaluzot, déjà inventeurs des Grands magasins, auraient
imaginé les Grandes surfaces en périphérie des villes ! Si Internet
avait existé avant 1870, nul doute également que Napoléon III, avant-gardiste
en tous domaines et mondialiste, en aurait été le premier utilisateur et le
premier propagandiste !
Depuis sa naissance grand public au milieu des années
1990 et sa généralisation partout en ce début de troisième millénaire, Internet
est devenu incontournable pour communiquer et s’informer rapidement. Les sites,
consultables instantanément et gratuitement, touchent toutes les branches de la
connaissance, y compris bien sûr l’histoire en général et l’histoire de France
en particulier (le site Wikipedia
est le plus exhaustif à cet égard). Le Second Empire et son empereur
n’échappent pas à cette révolution. Plusieurs sites leur sont consacrés.
Le plus remarquable et complet a été créé en décembre
2000 par un jeune originaire de Thionville : Fabrice Waldung,
actuellement responsable des achats au CROUS de Nancy. Son site détaille chaque
semaine l’actualité : livres, manifestations, expositions, conférences,
etc. Fabrice Waldung nous a dévoilé l’origine de son
site, né d’une (re)découverte de Napoléon III en lisant la fameuse biographie
de Philippe Seguin. Il a présenté l’architecture des rubriques historiques
basées sur les écrits originaux des historiens spécialistes du Second Empire,
lesquels sont toujours illustrés par des photographies d’époque (le Second
Empire est la première époque de l’histoire de France pour laquelle nous
disposons de photos). L’autre grande caractéristique de « napoleontrois.fr » [ http://www.napoleontrois.fr ] est le nombre
impressionnant de liens donnant un accès direct à une multitude d’autres sites
où il est question de Napoléon III : sites d’associations, de professeurs,
de particuliers (biographies d’ancêtres) et surtout de collectivités
territoriales, le Second Empire ayant laissé son emprunte
partout, dans la moindre commune. Les propos très instructifs de Fabrice Waldung, démontrant une fois de plus toute l’actualité et
la modernité du dernier empereur, ont été imagés par un diaporama reproduisant
les pages d’accueil de la trentaine de sites évoqués.
Samedi 2 et dimanche
3 mai 2009
2e
Grande « Fête Napoléon III » à Vichy

Devant l’immense succès populaire rencontré le
dimanche 18 mai 2008 par la « Fête Napoléon III » de Vichy, à
l’occasion du bicentenaire de la naissance de l’Empereur, la ville de Vichy a
reproduit en 2009 cette fête et l’a même étendu sur deux journées : le
samedi 2 et le dimanche 3 mai. Trois cents figurants nous ont entraîné dans la
vie et les fastes du Second Empire.
Les multiples manifestations, organisées par l’équipe
dynamique (Jérôme Joannet, Philippe Gendre, Céline Lescoche, etc.) de l’Office de Tourisme de Vichy (19 rue du
Parc - 03200 Vichy - Tél. : 04 70 98 71 94 - Site www.vichy-tourisme.com ), ont rencontré un vif
succès. Détaillées dans le journal « L’incompris »
(tiré à 8.000 exemplaires), elles ont comporté de nombreux « temps
forts » :
Samedi 2 mai
De 14 heures
à 18h : Balades en calèches
Départ du
Parc des sources (2 €)
14 h 30, 16
h et 17 h 30 : Visites guidées avec
« scènes d’Empire »
Parcours ludique et
instructif sur les pas de l’Empereur à Vichy.
Reconstitutions historiques et saynètes humoristiques
(« Histoire du Petit chien » de Marguerite Bellanger : photo
ci-dessous).
Départ de l’Office de Tourisme (6 €)

15 h et 17 h
30 : « Les contes du colporteur »
Contes pour petits et grands par Jacques Le colporteur
15 h :
« Danse des villes»
Démonstration de danses de
salon
par « K’ Danse Bourges XIXe » et « Danses et
danseries »
Esplanade des
Quatre-Chemins
15 h :
« Danse des champs »
Démonstration de danses
folkloriques lorraines et bourbonnaise
par la « Compagnie Stanislas » et « Vichy et ses sources »,
suivie à 16 h 30 d’une initiation pour le public.
Kiosque à
musique
16 h
30 : Atelier « Danse des villes »
Initiation au quadrille par
« K’ Danse Bourges XIXe » et « Danses et
danseries »
Palais des Congrès Opéra : salle Berlioz
20 h à 0 h
30 : Dîner Second Empire à l’Aletti Palace (48 euros)

Dîner musical avec menu
Second Empire (serveurs en costume d’époque)
4 heures de spectacle dans une ambiance typique Second Empire
Orchestre « Chamlumière » de Paul Billard (Vichy) :
Airs interprétés : ceux du bal du dimanche soir 3 mai (lire plus bas),
plus
des morceaux de Carmen (Bizet) et de
Danseurs
des groupes « Bourges XIXe »
et « Danses et danseries »
Menu Second Empire : Velouté d’asperge - Jambon de Bayonne à
Poularde
Dimanche 3 mai
10
heures : Messe avec chants d’époque
Office
religieux en l’Église Saint Louis de Napoléon III (1865)
animé par la chorale Chamlumière, pendant 1 h 30.
Le « Panis angelicus »
de César Franck a été remarquable.
10 h 30 et
11 h 15 : Visites guidées avec « scènes d’Empire »
Parcours ludique et
instructif sur les pas de l’Empereur à Vichy.
Reconstitutions historiques et saynètes humoristiques (Marguerite Bellanger).
Voir plus haut la photo du couple impérial suivi par
Margot
De 14 h à 18
h : Balades en calèches
Départ du
Parc des sources (2 €)
Grand Défilé costumé en centre-ville


300 danseurs et figurants, un cortège de 5 calèches
(calèche à 4 chevaux pour le couple
impérial)
et les musiciens de la « Société Musicale de Vichy »
ont défilé pendant deux heures (de 15 H à 17 H)
dans le centre-ville de Vichy.
Départ au milieu de la rue de Paris
(niveau rue Dejoux)
Passage rues Clemenceau et Wilson
Entrée dans le parc central au niveau du Hall des sources
Allée du parc menant au Casino : quadrille géant
Arrivée sur
l’Esplanade du Casino (Palais des Congrès-Opéra)
Danses sur le parvis du Casino

Le plus grand Quadrille du monde a été exécuté par 164 danseurs dans l’allée du parc des
Sources
Groupes de danses
ayant participé au défilé
Bourges XIXe :
K’ danses (18)
Histoire de
danses (18 - Bourges)
Danses
et Danseries de
Ø
Vichy et ses sources (03)
Ø
Quadrille phocéen d’Aix-en-Provence (13)
Ø
Temps danse de Besançon (25)
Ø
Quadrille du Val d’amour de Mont-sous-Vaudrey (39)
Ø
Compagnie Stanislas de Lunéville (54)
Ø
Ø
Quadrille et
crinolines de Pérignat-les-Sarliève (63)
Ø
Les Arquebusiers
de l’Est (68)
Ø
Autres temps -
Autres danses de Paris (75)
Ø
Danses du XIXe
de Pussay (91)
15 h-19
h : Les Métiers au Second Empire
Reconstitution de jeux et
métiers d’autrefois
Ambiance Second Empire
Autour du
Kiosque à musique des sources
15 h
30 : « Absinthe : la fée verte» (au Grand Café)
Découverte de la boisson
(terriblement) en vogue au XIXe siècle :
historique, anecdotes (la canne de
Toulouse-Lautrec) et dégustation,
par Jacques Le Colporteur, historien et académicien de l’absinthe !
16 h et 17 h
30 : Guignol
Par le
théâtre Chignolo - Durée : 30 minutes
Parc des sources : derrière le Hall des Sources
18 h-20
h : Concert-bal au Casino (Palais des
Congrès Opéra)

Deux
heures de musique ininterrompue (2 €
seulement l’entrée)
avec l’orchestre « Chamlumière »
de Paul Billard
et une centaine de danseurs qui se sont produits simultanément
dans les deux splendides salons du Casino de Vichy :
le salon Napoléon III (1865) et la salle Berlioz (1901)
Principaux airs interprétés :
Schubert : Marche de
bravoure
Strauss fils : Valse de
l’Empereur
Offenbach : quadrille
français d’Orphée aux enfers
Pell : scottish de Mimi
Strauss fils : polka
russe de
Strauss fils : valse
« Ah valsons tous » de
Strauss fils : polka
« Champagne » de
Offenbach : Barcarolle des Contes d’Hoffmann
Olivier Métra : Quadrille des lanciers
(1. les tiroirs – 2. les lignes – 3.
les saluts – 4. les visites –
5. les lanciers)
Waldteufel : valse
« Je t’aime »
Schrammel : marche « Vienne reste Vienne »
Strauss fils
(1825-1899) : valse « Le beau
Danube »
Strauss père
(1804-1849) : Marche de Radetzky (inoubliable final)
Samedi 2 et Dimanche 3 mai 2009
Le campement des Arquebusiers

Les « Arquebusiers de l’Est » de Daniel
Régnier (68 - Aubure)
ont bivouaqué dans le parc, derrière des chalets impériaux :
repas au feu de bois, tirs avec armes d’époque, coups de canon (Le Chacal).
Le public s’est passionné pour la vie d’une armée en
campagne sous le Second Empire.
Samedi de 14 h 30 à 20 h 30 et Dimanche de
10 h à 15 heures
Samedi
30 mai 2009 Jean-Marc Banquet d’Orx,
descendant de Napoléon III, a donné sa conférence « Napoléon III
prisonnier au fort de Ham » au Centre Culturel Valery-Larbaud de Vichy.
Jean-Marc
Banquet d’Orx, patron la chaîne Longitude (8 hôtels haut de gamme), est un descendant
« naturel » de Napoléon III. Il descend d’Eugène Bure, fait
comte d’Orx le 11 juin 1870, et de sa maîtresse
Jeanne Castagnos (mariée à Jean Banquet). Né Eugène Vergeot le 14 février 1843, il s’appelle ensuite Eugène
Bure (adopté en 1858 par Pierre Bure, frère de lait de Napoléon III) puis comte
d’Orx. Il était le premier des deux fils (le second,
né en 1845, étant Louis Bure, fait comte de Labenne ce même 11 juin 1870) que
Napoléon III, emprisonné au fort de Ham le 7 octobre
Jean-Marc
Banquet d’Orx a raconté, avec la plus grande
précision et un calme « napoléonien III », les (presque) six années
passées par le futur empereur (alors âgé entre 32 et 38 ans) dans cette froide
prison de Picardie, près d’Amiens : ses co-détenus
(Dr Conneau, Montholon), ses visites (Dumas, Sand, etc.), ses lectures (son Université) et enfin son évasion
spectaculaire du 25 mai 1846 sous le déguisement du maçon Alphonse Pinguet surnommé alors « Badinguet » (surnom dont
héritera ensuite l’Empereur).
Un
diaporama de haute qualité a illustré le texte passionnant du conférencier qui
avait pour l’occasion laisser pousser une barbiche impériale ! L’émotion
était à son comble lorsque vînt l’heure des questions de l’auditoire, une
d’entre elles étant posée – surprise – par une descendante du vrai Badinguet (reçu le 25 décembre 1857 aux
Tuileries par Napoléon III et mort en 1892 après huit années de bagne en
Nouvelle-Calédonie) habitant à Vichy même depuis cinq ans. Vichy mérite
assurément son titre de « Cité Napoléon III » !
Quant
à Eléonore Vergeot, veuve de Pierre Bure depuis
quatre ans, elle est décédée le 4 août 1886 au Vésinet, à 65 ans. Elle repose
au cimetière de Montmartre avec Pierre Bure qu’elle avait épousé, trésorier de
la couronne, le 3 août 1858 et avec qui elle a eu au total trois enfants :
deux garçons nés en 1850 et 1857, et une fille née en 1861 et morte à 11 ans en
1872.
La
forteresse de Ham, que Napoléon III était revenu visiter le 22 juillet 1849
(président) et le 26 octobre 1853 (empereur), a été volontairement détruite par
les Allemands le 19 mars 1917 : il n’en reste que quelques murs et des
plaques commémoratives…
Lundi
1er juin 2009 Les « Amis de Napoléon III » de Paris se sont
rendus en Angleterre à Chislehurst où ils ont déposé,
dans l’église Saint-Mary, une plaque commémorative à la mémoire du Prince
impérial tué par les Zoulous le 1er juin 1879, il y a juste 130 ans.
L’association de Vichy était représentée par Guy Barat. Voici le texte en
français de cette plaque, laquelle comporte également une traduction en
anglais :
« Les Amis
de Napoléon III ont apposé cette plaque à la mémoire du Prince Impérial le 1er
Juin 2009, 130e anniversaire du jour où il fit face à son destin
tragique avec un courage exemplaire en Afrique du Sud parmi ses Frères d'armes
britanniques, acte de bravoure au titre duquel il figure au nombre des héros de
l
Sa dépouille
a reposé dans cette église auprès de celle de son père l
Jeudi 4 juin 2009 † Décès du
docteur Jacques Lacarin, adhérent cotisant et
président honoraire de l’association des Amis de Napoléon III de Vichy. Né le
20 août 1912, l’érudit et aimable docteur Lacarin
allait avoir 97 ans. Il ne voyait presque plus dans son appartement de la rue
Roosevelt (se faisant lire nos notes de liaison), mais a gardé jusqu’au bout
une lucidité intellectuelle parfaite.
Jacques
Lacarin a été maire
de Vichy pendant 21 ans et demi (le plus long mandat de l’histoire de la
ville) du 15 septembre 1967 (suite au décès de Pierre Coulon le 6 août) au 19
mars 1989 (élection de Claude Malhuret). Il avait
participé à la création de l’association le 16 avril 1983 (adhérent, cotisant,
et de plus président d’honneur), octroyé la salle du Centre culturel
Valery-Larbaud (CCVL) pour les conférences Napoléon III et inauguré
« l’Esplanade Napoléon III » avec le Prince Napoléon le dimanche 8 juillet
1984.
|
8
juillet 1984 : le Dr Lacarin et le Prince
Napoléon inaugurent l’Esplanade Napoléon III. |
|
L’inauguration
de l’esplanade Napoléon III, située devant le dôme du Grand établissement
thermal de 1903, entre
Le
Dr Lacarin, maire de Vichy depuis 1967, avait rendu
un vibrant hommage à Napoléon III, « fondateur du Vichy
moderne » : « Le destin de Vichy est lié à Napoléon
III », ajoutant « Une
ville se doit de faire référence à son passé si elle veut assurer son
avenir ». Comme le formule aussi notre compatriote écrivain Denis Tillinac sur l’apport décisif de Napoléon III à la ville de
Vichy : « Vichy lui doit tout ».
Samedi
13 juin 2009 En
présence de Charlotte Benoît, adjointe à la culture, l’Assemblée
générale des Amis de Napoléon III de
Vichy s’est tenue le samedi après-midi 13
juin au Novotel, portant officiellement sur les activités de l’année
civile 2008.
LISTE des 146 adhérents à l’AG du 13 juin 2009
(113 cotisants dont 33 couples
en rouge)
|
1 |
ANDRIEU Nicole |
|
58 |
HENRY Robert et
Bernadette |
|
2 |
BARAT Guy
(Saint-Leu-la-Forêt) |
|
59 |
HUGUET Bernard |
|
3 |
BARDIAU Hyane |
|
60 |
KERDREL Laure de |
|
4 |
BATUT Jacques et
Gloria SZPIEGA |
|
61 |
KESSLER Patrick et Viviane |
|
5 |
BEAUZAC
Colette |
|
62 |
LAUTREY
Georges |
|
6 |
BERNARD
Odette |
|
63 |
LAVAUD Mali |
|
7 |
BLANCHARD Patrick |
|
64 |
LÉCUYER Annick |
|
8 |
BONNETON Claude |
|
65 |
LEMAITRE Dom. & Jean-Paul |
|
9 |
BOUHNIK
William |
|
66 |
LEPLAT Fernand |
|
10 |
BOUTIER
Janine |
|
67 |
LINCOLN J-C et Guite-Mary |
|
11 |
BRESLE
Marie-Thérèse |
|
68 |
LOUCHET
Anne-Marie |
|
12 |
BRIAND Jean-Claude et Lilly |
|
69 |
LUDOT Bernard et
Janine |
|
13 |
BRINCOURT
Jean (Bourbon-L’Arch) |
|
70 |
MALOCHET
Anne-Marie |
|
14 |
BROUSTINE
Simone |
|
71 |
MANSIER Adrienne |
|
15 |
BUISSON Alfred |
|
72 |
MARSCHALL Herbert |
|
16 |
CACHIN Maud |
|
73 |
MARTIN ST-ETIENNE G. et M. |
|
17 |
CANTRYN François ( |
|
74 |
MASSE Liliane |
|
18 |
CARTERET Alain et
Miche |
|
75 |
MATHIEU Jacques (Paris) |
|
19 |
CARTERET Dom et
Danielle |
|
76 |
MAURIANGE Guy / Jeanne-Marie |
|
20 |
CARTERET Marie-France |
|
77 |
MERCIER Anne-Marie |
|
21 |
CASANOVA Colette |
|
78 |
MERITET Bernard et Monique |
|
22 |
CASSIER Robert (Pdt
All. Française) |
|
79 |
MESTAS JP et Christiane |
|
23 |
CEDARD Michel (Pdt de |
|
80 |
MEUNIER
Jean |
|
24 |
CHAIDRON Monique
(Montluçon) |
|
81 |
MEYZONNIER Lilienne |
|
25 |
CHARASSE
Marcel et Lucienne |
|
82 |
MILOSEVIC
Bernadette |
|
26 |
CHOQUET Jean-Marie
(général) |
|
83 |
MOURIN Michel |
|
27 |
CISSAY Monique |
|
84 |
MOUSSARD Anne-Marie |
|
28 |
CLOT Patrick (Sorbier) |
|
85 |
MUGNIERY Colette |
|
29 |
CLUZEL Marie-Christine |
|
86 |
NEBOIT-MOMBET Any Dr |
|
30 |
CLUZEL Michèle |
|
87 |
NOIX
Jean-Yves Dr |
|
31 |
CONSTANT Odile |
|
88 |
PAJAULT André Dr (Bourbon) |
|
32 |
CORNILLON Jeanne |
|
89 |
PARISOT
Michelle |
|
33 |
CORRE
Colette |
|
90 |
PERLAT Jean et Marcelle |
|
34 |
CORRE
Denise |
|
91 |
PILOT Jean |
|
35 |
COUREAUD Guy et
Fernande |
|
92 |
POUGNIÉ Marguerite |
|
36 |
COUSSEAU Jacques Dr |
|
93 |
QUEROUX Roger et Nicole |
|
37 |
DAIN Michel et Elisabeth |
|
94 |
RENARD Michel et Mme |
|
38 |
DAMPIERRE Anne de |
|
95 |
RICHARD Jean et Gilberte |
|
39 |
DÉBORDES Jean et Jacqueline |
|
96 |
ROBIN
Patrick (Clermont-Fd) |
|
40 |
DEDIEU Denise |
|
97 |
ROCHAT Marc et MF |
|
41 |
DEMOULIN Colette |
|
98 |
ROCHE Jean |
|
42 |
DÉSARMAUX Michel et Marie |
|
99 |
ROUBEAU
Pierrette |
|
43 |
DOURIS Catherine |
|
100 |
SAINT-MARC
Jacques |
|
44 |
DUCROS Jean et Gisèle |
|
101 |
SAGOT
Marguerite |
|
45 |
DURIN Roland et Mireille |
|
102 |
SALINS Jocelyne de |
|
46 |
ÉCHAUBARD
Christian |
|
103 |
SALLET Gérard et Madeleine |
|
47 |
FONTAINE
Éliane (past-présidente) |
|
104 |
SCHMIDT Marie-France
(Paris) |
|
48 |
FOURNIER Pierre |
|
105 |
SCHUTZER Françoise |
|
49 |
FOURNIOL Anne-Marie |
|
106 |
SUSINI
Jeanne |
|
50 |
FREDIANI
Georges (colonel) et Denise |
|
107 |
TAIN Gilbert (Trézelles) |
|
51 |
GAILLARD Monique |
|
108 |
TARDY Hubert |
|
52 |
GARNIER Michel et Martine |
|
109 |
TOURNAIRE Henri et Hélène |
|
53 |
GONTHIER Pierre et
Simone |
|
110 |
VERDIER Monique |
|
54 |
GOUJON Louis et Janine |
|
111 |
VERGE Odile Dr |
|
55 |
GUERS André |
|
112 |
VIAIN Jeannine |
|
56 |
GUYOT Odile |
|
113 |
WATTRELOS Gabriel et
Josée |
|
57 |
HAUTBOIS Monique |
|
|
|
Une minute de silence a tout d’abord
été observée à la mémoire du Docteur Lacarin, maire
de Vichy de 1967 à 1989 et président d’honneur de l’association depuis sa
création le 16 avril 1983.
Après le rapport moral du président
résumant les conférences et les activités nationales du bicentenaire 2008,
l’Assemblée a procédé au renouvellement
du Conseil d’Administration. Georges Frediani,
Jean Meunier (vice-présidents) et Guy Coureaud dont
le mandat de trois ans arrivait à échéance ont été réélus. Deux autres
adhérents deviennent administrateurs : Monique Verdier et Michel Désarmaux. Deux administrateurs quittent le Conseil :
Pierre Fournier et Henriette Martinetti-Mauro. Le
nouveau Conseil d’administration est composé, comme le précédent, de 19
membres :
§ Présidente d’honneur (membre de droit du CA) :
Éliane Fontaine (présidente 2000-2004).
§ Neuf membres du BUREAU :
-
Alain Carteret
(président),
-
Colette Corre,
Colonel Georges Frediani et Jean Meunier
(vice-présidents),
-
Christian Échaubard (secrétaire général) - Marc Rochat (secrétaire
adjoint),
-
Dominique
Carteret (trésorier) - Georges Lautrey (trésorier adjoint),
-
Gérard Sallet
(vérificateur aux comptes)
§ Neuf membres actifs : Colette Casanova, Denise
Corre, Guy Coureaud, Michel Désarmaux,
Patrick Kessler, Patrick Robin, Jocelyne de Salins, Marie-France Schmidt et
Monique Verdier.
Après le vote des cotisations 2009, qui restent inchangées (depuis 2002 !) à 30 euros pour une personne et 35 € pour un couple, a été annoncé le programme des conférences du prochain cycle allant de septembre 2009 à mai 2010. Le dépliant couleur, tiré à 2.500 exemplaires, sera disponible début juillet et alors diffusé dans tout Vichy.
Conférences 2009-2010
|
26 septembre 2009 |
Jean-Denis SERENA |
Naissance de l’art de
vivre à la française |
|
24 octobre 2009 |
Raphaël DARGENT |
Napoléon III :
l’Empereur du peuple |
|
28 novembre 2009 |
Gérard SALLET |
Ferdinand de Lesseps et
le canal de Suez |
|
|
|
|
|
23 janvier 2010 |
David SAFORCADA |
Le bonapartisme :
nostalgie ou idée d’avenir ? |
|
27 février 2010 |
Pierre PELLISSIER |
Prosper Mérimée |
|
27 mars 2010 |
Alain CARTERET |
Le retour des cendres
de Farnborough en France |
|
24 avril 2010 |
Dr NEBOIT-MOMBET |
Les relations
France-Russie sous le Second Empire |
|
29 mai 2010 |
David FRAPET |
Le culte de Napoléon Ier
sous Louis-Philippe : |
Conférences
Vichy
Septembre 2009 - Mai 2010
Amis de Napoléon III de Vichy
- Centre
culturel Valery-Larbaud, à 15 h 30 -
|
Samedi 26 septembre 2009 Jean-Denis SERENA
Historien et
collectionneur « Naissance
de l’art de vivre à la française |
|
Samedi 24 octobre 2009 Raphaël DARGENT
Auteur de « Napoléon
III l’empereur du peuple » |
|
Samedi 28 novembre 2009 Gérard SALLET
Administrateur de
l’association |
|
Conférences 1er semestre 2010 |
|
Samedi 23 janvier 2010 David SAFORCADA
Secrétaire
général de France Bonapartiste |
|
Samedi 27 février 2010 Pierre PELLISSIER Journaliste
« Prosper Mérimée » |
|
Samedi 27 mars 2010 Alain CARTERET
Auteur
du livre |
|
Samedi 24 avril 2010 Dr Janine NEBOIT-MOMBET
« Les
relations France-Russie |
|
Samedi 29 mai 2010 David FRAPET
« Le culte de Napoléon Ier
sous Louis-Philippe : berceau du Second Empire » |
Le
dépliant couleur du PROGRAMME des conférences
2009-2010 de Vichy

est disponible depuis le mercredi 15 juillet 2009.
(un volet
original est consacré au Fondateur de
Il est expédié gracieusement à toute personne qui en fait la
demande.
Jeudi
30 juillet 2009 † Décès de
Robert CASSIER, adhérent de notre association. Né le 17 octobre
1924, Robert Cassier, pharmacien rue de l’Hôtel des postes de 1973 à
Il était aussi, depuis 1990, président de l’Alliance Française de Vichy dont de nombreux Amis de Napoléon III sont également membres. Cet homme aimable et érudit disparaît donc à 84 ans, moins de deux mois après le docteur Lacarin, sans avoir été épargné par la maladie (cancer depuis un an) ni par les pertes de ses proches (son épouse Suzanne en 2001 et un de ses deux fils en 2003).
Adhésions de l’été 2009 Au cours de cet été
2009 l’association des Amis de Napoléon III de Vichy a eu le plaisir de
recueillir neuf nouveaux membres (dont trois couples) :
Samedi
26 septembre 2009 Jean-Denis SERENA, historien et
collectionneur du Second Empire, a donné sa conférence « Naissance de l’art de vivre à la française
sous le Second Empire » à 15 h 30 au CCVL de Vichy.
C’est
un passionné de toujours de Napoléon III qui a ouvert le nouveau cycle de
conférences à Vichy. Une soixantaine de personnes ont assisté à cette
conférence passionnante, malgré la vive concurrence en cette fin de saison
encore très active dans la « Cité Napoléon III » :
présence de José Artur (interviewé par Sylvain Beltran), conférence d’Alain
Baraton (le jardinier de Versailles) et colloque départementale à
Diplômé
de Sciences-Po Paris et de l’Institut supérieur de banque, Jean-Denis Serena
est devenu un des plus importants collectionneurs privés de France sur le
Second Empire. Armes, sculptures, tableaux, objets usuels, livres abondent en
son domicile parisien qui est un véritable musée. On y trouve même des pièces
éminemment historiques comme la porte du carrosse du couple impérial lors de
l’attentat d’Orsini le 14 janvier 1858 ou le képi que portait Napoléon III à la
bataille de Sedan le 1er septembre 1870 ! Une partie de sa
collection avait été exposée fin 2008 à la mairie du VIIIe
arrondissement de Paris.
Intarissable
sur tout ce qui touche au Second Empire, Jean-Denis Serena a évoqué un aspect
de cette époque rarement mis en évidence : l’art de vivre qui naît alors
et qui caractérise depuis notre mode de vie. Cadre de direction dans le groupe
Hermès de 1973 à 2006 (en même temps professeur d’économie internationale à
l’École supérieure de commerce), le conférencier a développé plus
particulièrement les arts de la table : les couverts (matériaux et
fabricants comme Christofle), la manière de dresser la table, les modalités de
réception des invités, les usages de comportement, les conversations, les
toilettes, les plats, les cuisiniers, etc.
Le
conférencier a époustouflé le public par ses connaissances… et par son allant
des plus sympathiques.
Samedi
24 octobre 2009 Raphaël DARGENT a donné sa conférence « Napoléon III : l’empereur du peuple » au Centre
culturel Valery-Larbaud de Vichy, après un agréable déjeuner au Midland.
« Tout pour le peuple et par le peuple » :
cette devise napoléonienne, que Napoléon III a reprise dans son testament de
1865, est le cœur du livre que Raphaël Dargent a
publié début 2009 sous le titre « Napoléon
III, l’Empereur du peuple ». L’auteur effectue la démonstration que
son souci du peuple a été la motivation dominante des 18 années du Second
Empire, tant au niveau de la recherche du bien-être matériel et du progrès
social qu’à celui du soutien populaire qui fondait sa légitimité.
Raphaël
Dargent (39 ans) a développé avec conviction cette
démonstration. Il est rédacteur en chef de la revue « Libres » dont le dernier numéro, le n° 5 (« Vie et mort de
Cette
conférence avec diapositives, suivie par une salle de 90 auditeurs, a vu
également l’adhésion de nouveaux membres : Patrick et Marie-Hélène Chambron (qui assistaient déjà régulièrement à nos réunions
depuis un an) et Alain Gilot, kinésithérapeute à Vichy.
|
Samedi
14 novembre 2009
|
« Vichy Cité Napoléon III » Sortie du nouveau
livre d’Alain Carteret, avec dédicace à C’est
essentiellement un livre d’images (regroupant plus de 400
illustrations, photos et schémas originaux) montrant le Vichy du Second
Empire (Vichy reste la ville la plus
typique du Second Empire) et le Vichy d’aujourd’hui qui n’a cessé de embellir depuis l’impulsion donnée par l’Empereur. Auto-édité et imprimé à Vichy, ce livre (au format
20 x |
Quatrième de
couverture
VICHY
Ville
la plus typique du Second Empire
Vichy a pris son essor au Second Empire grâce à l’action personnelle de Napoléon III qui y a effectué cinq cures entre 1861 et 1866. Il était véritablement tombé amoureux de la ville : « Je me plais ici plus que nulle part ailleurs, car tout cela est ma création », a-t-il déclaré à Alfred Maury le 21 juillet 1864.
Napoléon III
a métamorphosé la petite bourgade du centre de
Vichy, au charme incomparable, reste aujourd’hui la « cité Napoléon III » par excellence et la plus typique du Second Empire avec Paris… ce que démontre cet ouvrage rassemblant plus de 400 illustrations et documents originaux.
*****
Alain
Carteret, Sciences-Po Paris, a publié « Napoléon III
bienfaiteur » en 2003 et
« Actes et paroles de Napoléon III » en 2008.
Il préside depuis 2004 l’association des « Amis de Napoléon III » de Vichy, sa
ville natale, à laquelle il a consacré trois ouvrages d’histoire : Vichy Deux millénaires en 2001, 100 ans de rugby à Vichy
en 2005 et Vichy Charme en 2006.
Revue de presse
« Redécouvrir
Vichy »
Par
Raphaël Dargent
Site : http://www.jeune-france.org/
Alain
Carteret, spécialiste de Napoléon III et du Second Empire, est aussi un
passionné de sa ville, Vichy, pour laquelle il se bat avec enthousiasme et
énergie afin d’en mettre en lumière le plus beau du patrimoine historique et
architectural. Après plusieurs ouvrages consacrés à la cité thermale, voici
qu’il publie peut-être le plus réussi, « Vichy, cité Napoléon III »,
servant dans le même opus ses deux centres d’intérêts. Carteret a raison :
Vichy n’est nullement une « cité Pétain » et c’est bien à tort que la
ville pâtit de cette image mauvaise d’être la ville qui accueillit l’État
français entre 1940 et 1944. Quant à l’Hôtel du Parc, de sinistre mémoire, il
n’a point d’attrait particulier.
Vichy
s’est bel et bien développée grâce au Second Empire et à l’action personnelle
de l’Empereur qui y a effectué cinq cures entre 1861 et 1866. Ainsi Vichy
mériterait cette appellation officielle de « Cité Napoléon III », comme le réclame l’auteur. C’est à cette
visite de la cité impériale qu’il nous invite en présentant entre autres les
chalets impériaux, le parc Napoléon III, la villa Marie-Louise, l’histoire du
petit chien de Marguerite Bellanger, maîtresse de Napoléon III, la gare
inaugurée en 1862, l’église Saint-Louis édifiée en 1865 par l’Empereur, avec
cet étonnant vitrail exécuté par le maître-verrier Antoine Lusson
qui représente Saint-Napoléon. Mais on y admire aussi les établissements
thermaux et le casino, la source des Célestins, les berges de l’Allier, la
villa Strauss, l’ancienne église Saint-Blaise qui abrite
Alain
Carteret n’oublie que Vichy est également la ville de Valéry Larbaud ou du
journaliste Albert Londres - étonnant spectacle que cette maison natale du
journaliste, à la façade néo-gothique qui fait penser à un décor de cinéma,
maison malheureusement en état de délabrement avancé et dont on ne comprend pas
pourquoi nul n’entreprend de la restaurer pour en faire un lieu culturel.
Voici
un bien bel ouvrage, richement illustré et agrémenté des photographies qu’a
prises l’auteur lui-même. Il faut avoir eu la chance de visiter Vichy en
suivant les pas et les commentaires d’Alain Carteret pour comprendre combien
l’homme est connaisseur de sa ville et soucieux du moindre détail de
présentation, avide de transmettre la moindre anecdote.
Bref, un ouvrage
indispensable pour redécouvrir Vichy et son riche patrimoine.
Mardi 17 novembre 2009 Une troisième « Fête Napoléon III », encore plus étendue qu’en 2009, est décidée pour 2010 lors d’une réunion organisée par l’Office de Tourisme de Vichy au Centre Omnisports avec la participation du président des Amis de Napoléon III. Elle commencera, dès le vendredi soir 30 avril 2010, par un dîner musical. La principale journée aura lieu, cette fois, le samedi 1er mai (jour férié) avec le traditionnel grand défilé en centre-ville et les bals au sein du Casino. Elle se terminera l’après-midi du dimanche 2 mai par un concert Second Empire, au sein de la grande salle art nouveau du Théâtre-Opéra, donné par l’orchestre Paul Billard.
Samedi
28 Novembre 2009 Gérard SALLET a donné sa conférence « Ferdinand de Lesseps et le canal de Suez » au CCVL.
Quarante-deux adhérents ont participé au repas préalable dans le restaurant de
«
En
ce mois de novembre, correspondant au 140e anniversaire de
l’inauguration du Canal de Suez le 17 novembre 1869 en présence de
l’impératrice Eugénie, nous nous devions de présenter une conférence sur son
génial créateur : Ferdinand de Lesseps.
Notre
ami Gérard Sallet, adhérent depuis 2005 et membre du bureau (vérificateur aux
comptes), a été 35 ans pharmacien à Vichy de décembre 1973 à février
2009 : sa pharmacie, située à l’angle du boulevard de Russie - boulevard du Prince impérial sous le
Second Empire - avait été ouverte en novembre 1912 par l’ancien maire PV Léger.
Féru de techniques modernes (avions, bateaux, navires et trains), ce
collectionneur est très admiratif du Canal de Suez, œuvre majeure de Lesseps,
réalisée avec l’appui décisif de Napoléon III pour le plus grand renom de
Devant
une salle comble (120 personnes), Gérard Sallet nous a fait partager, avec une
série impressionnante de diapositives, sa passion pour cet homme hors du
commun, très représentatif de l’esprit d’entreprise des hommes du Second
Empire. Et la vie mouvementée de Ferdinand de Lesseps (1805-1894), apparenté à
l’impératrice Eugénie (voir en page 4), est loin de s’arrêter en 1870. Il y
aura encore son projet du canal de Panama avec
Une
conclusion s’impose : le Canal de Suez fut réalisé
« proprement », avec une gestion du personnel qu’on peut ériger en
« modèle social », tandis que le Canal de Panama a été entaché, sous
une Troisième République donneuse de leçons de moralité, par une multitude de
pots de vins et de scandales financiers. Suez fut une œuvre réussie et
pleinement française sous le Second Empire, tandis que le Canal de Panama sera
américain, achevé par les Etats-Unis et ouvert en 1914 !
† Dimanche 29 novembre 2009 Nous apprenons le décès, ce matin, d’Yves Jacquet qui
avait adhéré à notre association cet été avec son épouse Agnès (née Juge) qui
était présente la veille à la conférence de Gérard Sallet. Médecin généraliste
à Saint-Gérand-le-Puy (à
Mardi 8 décembre 2009 Réunion du Conseil d’administration des « Amis de
Napoléon III de Vichy », à 15 h 30 au domicile du président : 36 rue
de
Samedi
23 janvier 2010 David SAFORCADA a donné sa conférence « Le bonapartisme : nostalgie ou idée
d’avenir » au Centre culturel Valery-Larbaud de
Vichy.
Après
le décès de Napoléon III en 1873, puis du Prince impérial le 1er
juin 1879, le parti bonapartiste ira en déclinant, en dépit de quelques
soubresauts, dans une IIIe République à la propagande bien huilée.
En 1939, le Prince Napoléon (1914-1997) décide d’abandonner toute prétention
politique. Depuis lors, toutes les associations napoléoniennes (le Souvenir
napoléonien, les Amis de Napoléon III,
Pourtant,
des Bonapartistes convaincus estiment que l’héritage positif des deux empereurs
mérite d’être rappelé et pris en compte par les gouvernants actuels. Ils se
sont constitués l’année 2000 en un mouvement au nom de « France Bonapartiste » qui, sans
être un parti politique, entend être une association « plus
qu’historique ». Ce jeune mouvement défend ainsi plusieurs idées
fortes : appel au peuple (recours plus fréquent au référendum),
souveraineté nationale (à préserver dans la construction européenne), progrès
social (réconciliation du travail et du capital), civisme et respect de
l'ordre, refus du clivage droite / gauche.
David Saforcada, secrétaire général de France Bonapartiste, a développé ces valeurs susceptibles d’être
retirées, encore aujourd’hui, sans remettre en cause le cadre républicain, des
idées et des actions entreprises de 1800 à 1815 et de 1851 à 1870.
Trois
nouvelles adhésions ont été reçues à l’entrée de la conférence de David Saforcada : Mme Suzanne Dupuich
(sœur de Jacques Mathieu) de Paris (son mari avait été secrétaire de
l’association des Amis de Napoléon III de Paris), Mme Cécile Patient (costumée
en robe blanche dans un carrosse au défilé de
Samedi
27 février 2010 Pierre PELLISSIER a donné sa conférence sur
« Mérimée » au CCVL de
Vichy.
Entre
1830, année où il rencontre en Espagne la famille Montijo
(dont la future impératrice Eugénie, alors âgée de 4 ans), et le 23 septembre
1870 où il décède à Cannes (une vingtaine de jours seulement après la chute du
Second Empire), Prosper Mérimée a vécu intensément quarante années qui
correspondent pour beaucoup à plusieurs vies.
Dessinateur
de talent, il fut à la fois auteur de « nouvelles » inoubliables (Colomba en 1840, Carmen en 1845, etc.), historien, traducteur
(de russe !), archéologue, inspecteur général des Monuments
historiques (1834-1960), sénateur (1853) et surtout ami intime du couple
impérial.
Pierre Pellissier, journaliste (Le Figaro, France-Inter,
etc.), a consacré en avril 2009 à Mérimée une biographie qui fera date.
Son livre vient d’ailleurs d’être couronné par deux Prix : le prix de
Auteur de nombreux ouvrages d’histoire dont Un certain Raymond Barre en 1977,
Cette conférence, qui a fait le plein au CCVL, a été
précédée de l’adhésion de trois nouveaux membres : Jean-Michel Charles, le
docteur Emmanuel Hache et Éric Paulet.
Colloque Morny à Deauville les 5 et 6 mars 2010. Pour le 150e anniversaire de la création de Deauville par le duc de Morny, la ville a organisé, les 5 et 6 mars, un colloque universitaire de deux jours dédié à son fondateur.
Alain Carteret et Patrick Kessler ont représenté Vichy
dans l’impressionnante salle du CID. Notre ville a été citée à plusieurs
reprises dans l’évocation du château de Nades lors
des exposés de Mme Chaline sur "Morny l’Auvergnat » et de Mme Vivier
sur Morny gentleman farmer.
S’il n’existe aucun lieu baptisé Napoléon III,
Deauville honore Morny en donnant son nom à la place principale de la station,
au milieu de laquelle la statue en bronze d’Iselin
(1826-1905) a trôné d’août 1867 à octobre 1870. L’actuelle statue en pierre
fort modeste, par Edmond Moirignot, n’est installée à
proximité qu’en août 1955. Les édifices créés en 1861-1866 ont presque tous disparus
(fameuses villas de
Les
communications ont mis en avant les multiples facettes du brillant demi-frère
de l’Empereur, sans omettre de mentionner le rôle décisif de trois personnages
de son entourage méconnus au plan national : le banquier Armand Donon,
l’architecte Breney et le docteur Joseph Olliffe qui avait conçu des pilules type Viagra dont Morny
faisait un usage tout à fait excessif…
Samedi
27 mars 2010 Alain Carteret a donné une conférence avec
diaporama (plus de 300 images) sur « Le retour des Cendres de Farnborough en France » au Centre
culturel Valery-Larbaud de Vichy.
Napoléon
III, décédé le 9 janvier 1873, repose depuis le 9 janvier 1888 à Farnborough en
Angleterre à
Pourquoi sont-ils inhumés en
cet endroit et pourquoi y restent-ils ?
Alain
Carteret a répondu à ces deux questions, et notamment à la seconde qui induit,
dans l’hypothèse d’un retour des cendres, le choix d’une sépulture en France.
Les principaux « sites napoléoniens III » qui auraient une légitimité
historique à les accueillir, en province et à Paris, ont été présentés en
images avec leurs avantages et leurs inconvénients. Les avis divergent au sein
du monde napoléonien sur le choix d’un site dans la capitale, solution la plus
solide et surtout la plus efficace pour mieux faire connaître et apprécier au
grand public l’œuvre du Second Empire. Ces batailles sur le lieu idéal
apparaissent clairement comme un prétexte… à ne rien faire ! Ainsi le
principal frein à la translation des trois tombeaux (inséparables : seul
point d’accord) en France se trouve-t-il du côté des Napoléoniens eux-mêmes qui
affichent leur division. Cette mésentente dissuade les pouvoirs publics
d’entreprendre toute démarche officielle de demande de retour des cendres,
laquelle avait été « envisagée » par Christian Estrosi en 2008 lors
du bicentenaire.
Cette
conférence a vu l’adhésion de trois nouveaux membres : Mesdames Dominique Balducchi, Andjelka Glastre et Camilla Mazet.
Par contre, le docteur André PAJAULT, adhérent depuis trois ans, est décédé
début mars. Il venait régulièrement de Bourbon-L’Archambault (à
Mardi 20 avril 2010 : ravivage de la flamme à l’Arc de Triomphe. Au jour anniversaire (20 avril) de la naissance de Napoléon III (en 1808), a eut lieu cette année 2010 un nouveau ravivage de la flamme à l’Arc de triomphe de Paris, à 18 h 30. Le baron Ameil a déposé une gerbe au nom des Amis de Napoléon III. La princesse Alix a également déposé une gerbe.
Comme
en avril 2008 lors du bicentenaire, une gerbe a été portée par Christian
Estrosi. En 2008, il était secrétaire d’État à l’Outre-mer et président du
Conseil général des Alpes Maritimes. Il est aujourd’hui ministre de l’Industrie
(depuis le 23 juin 2009) et maire de Nice (élu le 16 mars 2008).
Mercredi 21 avril 2010. Alain
Carteret a donné à Clermont-Ferrand (à 15 h 30, à l’Office de Tourisme) devant
une salle pleine une conférence-diaporama sur le thème de « Vichy Cité de Napoléon III » dans
le cadre de la semaine de la promotion du département de l’Allier dans la
capitale du Puy-de-Dôme.
Samedi
24 avril 2010 Dr Janine NEBOIT-MOMBET a donné sa
conférence sur « Les
relations France-Russie sous le Second Empire », dans le
théâtre du Centre culturel Valery-Larbaud de Vichy.
2010
est l’année France-Russie. L’opportunité était belle de consacrer une
conférence à ces deux grands pays qui ont été amis ou adversaires selon les
périodes mouvementées de leurs histoires.
Amis
de longue date avec une profonde admiration réciproque (les philosophes au
XVIIIe siècle), ils ont été opposés lors des guerres du Premier
Empire (les Français entrent à Moscou le 14 septembre 1913) et de la guerre
d’Orient, dite aujourd’hui « de
Crimée » en 1854-1855.
C’est
dans ce contexte global que le docteur Neboit-Mombet, adhérente de l’association depuis cinq ans,
a développé les relations entre
Samedi 24 avril
2010 : « JAV La belle histoire ». Pour
le match de basket JAV-Le Mans (28e journée du championnat de France
de Pro A), Alain Carteret, président des « Amis de Napoléon III de
Vichy », publie un nouveau livre relatant l’histoire du club de basket de
Vichy (
Ce
jour-là, 24 avril, sera également fêté - dans la salle du Palais des Sports Pierre-Coulon et lors d’un dîner d’après
match au Palais du Lac - le 40e anniversaire de l’épopée 1970, avec
la venue des anciens joueurs (désormais réunis en une Amicale) :
L’ouvrage
« JAV La belle histoire »,
au format 21 x
Totale réussite de la
troisième
« Fête Napoléon III » de Vichy
(30 avril - 2 mai 2010)

Pour la troisième année consécutive, la ville de Vichy
a organisé sa grande Fête Napoléon III
qui s’est déroulé sur trois jours : du vendredi soir 30 avril au dimanche
après-midi 2 mai. Cette manifestation
populaire, devenue un événement incontournable de la saison à Vichy, a encore
connue un fort succès.
Rappel de ses quatre temps forts, outre les multiples animations permanentes dans les
rues : visites guidées du Vichy Second Empire, avec saynètes
humoristiques, les balades en calèche, démonstration des métiers
d’autrefois, théâtre de polichinelle, ateliers de danses, ateliers
gastronomiques, spectacles de danses sur l’esplanade des Quatre-Chemins.
Vendredi soir 30 avril
Dîner musical et dansant : « A la table d’hôtes de l’empereur »
A 20 heures : animé par
les musiciens de l’orchestre Paul Billard (Chamlumière)
Danses par les groupes de
Bourges et de Blois - Serveurs en costume d’époque
Salle Berlioz : dans le Palais des
Congrès-Opéra (Tarif : 48 € par personne)
Samedi 1er mai
Grand défilé dansé en centre-ville
Départ à 15 heures du Hall des
Sources : 300 figurants, danseurs, musiciens et calèches.
Arrivée à 17 heures au Parc des Sources,
noir de monde
Immense quadrille dans l’allée centrale
- Danses devant la marquise du Casino de Napoléon III.
Grand Bal à l’Opéra
De
20 h à 22 h 30 : dans le Palais des Congrès-Opéra (salle Berlioz et bar de
l’Horloge).
Bal
animé par près de 200 danseurs, musiciens, choristes et solistes en costume
d’époque.
Dimanche 2 mai
Pièce inédite (1861) d’Eugène Labiche : « Les Vivacités du Capitaine Tic »
A 16 heures : dans la salle Art nouveau du Théâtre-Opéra de Vichy.
L’arrivée
de Napoléon III, dans sa loge du théâtre, a été acclamée par des « Vive l’Empereur ! ».
Samedi
29 mai 2010 David FRAPET, doctorant sur
Louis-Philippe
a-t-il fait le lit de Napoléon III en amplifiant la légende napoléonienne par
plusieurs de ses initiatives : notamment par achèvement des monuments
napoléoniens (Arc de triomphe, etc.) et retour des cendres de Napoléon Ier
le 15 décembre 1840 ?
David
Frapet, doctorant en Histoire des Institutions à l’Université de Lyon III, a répondu à
cette question, en nous donnant les motifs de cette attitude bienveillante du
dernier Roi des Français à l’égard de la famille du futur dernier Souverain de
France : une tentative d’exploitation du mythe à des fins électorales, en
clair de « récupération des Bonapartistes », du fait de la double
opposition des légitimistes et des républicains.
Cette
ultime conférence du programme 2009-2010 nous a permis de mieux connaître et
comprendre cette période de 18 ans (1830-1848) qui précède, à quelques mois
près, l’élection de Louis-Napoléon Bonaparte à la présidence de
Samedi
19 juin 2010 L’Assemblée générale portant sur
l’année
Le rapport moral du président Alain Carteret
a confirmé « la bonne santé » de l’association riche ce jour de 156
membres (120 cotisants, liste ci-dessus,
dont 18 nouveaux en 2009 et 10 au premier semestre 2010), avec une moyenne de
trente convives aux repas préalables avec les conférenciers. Le bilan
financier, détaillé par le trésorier Dominique Carteret et validé par le
vérificateur aux comptes Gérard Sallet, est également positif. En conséquence,
le montant des cotisations (30 € personne seule et 35 € pour un couple) et des
entrées aux conférences (2 € par membre et 5 € pour un auditeur extérieur) ne
changera pas en 2011. Toutes les conférences 2009 ont rencontré un franc
succès, avec des intervenants prestigieux de qualité : le prince Charles
Napoléon, Antoine d’Arjuzon, Christina Égli, Fabrice Waldung, Jean-Marc
Banquet d’Orx, Jean-Denis Serena, Raphaël Dargent et Gérard Sallet.
Le Conseil d’Administration (20
administrateurs) a été renforcé par deux jeunes adhérents : Mme Dominique Balducchi et Éric Paulet. Quatre administrateurs sortants
(Alain Carteret, Colette Casanova, Patrick Robin et Gérard Sallet) ont été
renouvelés. Marie-France Schmidt, qui achève un livre sur Isabelle II
d’Espagne, n’a pas souhaité être réélu du fait de son éloignement à Paris.
Le prochain cycle de conférences - allant du
25 septembre 2010 au 28 mai 2011 - a été présenté à la quarantaine de membres
présents (munis de nombreux pouvoirs). Le nouveau dépliant-programme, de
couleur chocolat, a été tiré à 3.000 exemplaires. La couverture met en évidence
la première arrivée de Napoléon III à Vichy le 4 juillet 1861, voici 150 ans.
Pour célébrer cet événement, la 4e Fête Napoléon III de Vichy sera
grandiose, début mai 2011. Un cocktail amical a clôturé cette agréable et
instructive assemblée.
Conférences
Vichy
Septembre 2010 - Mai 2011
Amis de Napoléon III de Vichy
- Centre
culturel Valery-Larbaud, à 15 h 30 –

|
25
septembre 2010 |
Raoul MILLE |
Nice
et Napoléon III |
|
30
octobre 2010 |
Michel DÉSARMAUX |
Napoléon
III : la gloire posthume |
|
20
novembre 2010 |
Georges COSTECALDE |
Le
baron de Veauce (1820-1884) |
|
|
|
|
|
22
janvier 2011 |
François
CANTRYN |
Les
banques : du Second Empire à la crise mondiale |
|
26
février 2011 |
Anne FAUCOU |
Marguerite
Bellanger |
|
26
mars 2011 |
Eddie de TASSIGNY |
La
descendance naturelle de Napoléon III |
|
23
avril 2011 |
Prince MURAT |
Murat,
l’Italie et Napoléon III |
|
28
mai 2011 |
Jean BRINCOURT |
L’Algérie
de Napoléon III |
26 Juillet 2010
La date de la quatrième fête Napoléon III de Vichy, d’une ampleur
internationale puisque correspondant en 2011 au 150e anniversaire du
premier (en 1861) des cinq séjours de l’Empereur à Vichy, est décidée : le
samedi 7 et le dimanche 8 mai 2011.
Les festivités sont même susceptibles de débuter plus tôt dans la semaine… Le
programme complet (reprise des manifestations à succès et nouveautés encore
tenues secrètes…) sera élaboré avant la fin de l’année 2010.
19 septembre 2010
Décès de Jacqueline Débordes,
membre assidue de notre association depuis plusieurs années (avec son époux,
l’écrivain Jean Débordes) et secrétaire de l’Académie du Vernet. Elle était
appréciée de tous pour sa gentillesse, sa disponibilité et ses grandes qualités
littéraires. Longtemps directrice de l’école de Bellerive, elle avait publié de
charmants contes pour enfants. Elle avait aussi atteint une grande notoriété
régionale par son livre « Coco
Chanel en Auvergne et en Bourbonnais » publié en 2006 aux éditions de
|
Samedi 25 septembre 2010 |
Raoul MILLE
|
Raoul MILLE, écrivain et conseiller
municipal de Nice, a donné « Nice et Napoléon III » au Centre culturel |
La
première conférence de notre nouveau cycle 2010-
Raoul
Mille est dans les Alpes-Maritimes ce que Jean Anglade (plus âgé de 26 ans) est
en Auvergne : un écrivain, à la fois historien et romancier, apprécié de
tous. Il est de plus conseiller municipal de Nice et conseiller personnel pour
la culture de son maire, le ministre Christian Estrosi. Ils viennent de publier
aux éditions du Rocher Le Roman de
Napoléon III (éditions du Rocher) : les 20 pages de Christian Estrosi
regorgent de formules percutantes (Inventeur
de l’urbanisation, un rêveur qui
avait le sens pratique, le chaînon
reliant le passé et la modernité, etc.) et Raoul Mille nous fait revivre
les relations entre l’Empereur et Nice, multipliant les flah-backs
sur l’ensemble de la vie du dernier souverain de France. Ils ont organisé
ensemble en juin 2010 le 150e anniversaire du rattachement de Comté
Nice (formant aussitôt, avec l’ajout de Grasse, le département des
Alpes-Maritimes) à
Avec
son talent naturel, Raoul Mille a narré comment Nice est devenue définitivement
française (elle l’avait été, de force, sous Napoléon Ier entre 1803
et 1814). Sans Napoléon III, Nice serait probablement italienne
aujourd’hui ! Il a développé les deux journées triomphales des 12 et 13
septembre 1860 où le couple impérial a été reçu à Nice, avant de se rendre en
Corse et en Algérie. Il nous a révélé les pensées intimes de l’Empereur et
l’environnement politique et culturel de l’époque : le maire François Malaussena, Alphonse Karr, Isaac Strauss chef d’orchestre
du bal, etc. Il a précisé que Napoléon III était revenu, seul, en chemin de
fer, à Nice (désenclavée en quatre ans !), le 28 octobre 1864, pour y
rencontrer secrètement le tsar Alexandre III (dont le tsarévitch, son fils
aîné, est décédé à Nice en avril 1865). Nice est une ville splendide très
appréciée des Vichyssois, non seulement pour son carnaval, mais aussi et
surtout pour sa beauté et son ambiance Côte d’Azur. Jusque dans les années
1990, nous pouvions nous y rendre d’un simple vol d’avion depuis notre aéroport
de Charmeil !
Lors
des questions clôturant sa conférence, Raoul Mille a évoqué les fêtes à Nice de
juin 2010 pour le 150e anniversaire du rattachement :
patrouille de France, expositions, etc. Le moment le plus marquant et
inoubliable a finalement été la pièce de théâtre « Le Rattachement » écrite spécialement par le Niçois Didier van
Cauwelaert (Nice est la patrie des grands
écrivains : Le Clézio, Max Gallo, van Cauwelaert
et… Raoul Mille) et interprétée par Alexandra Lamy (
Avec
les adhésions des couples Avinain, de Champfleur et Jacquis durant l’été, puis celle de Laure Desmarets à la
conférence de Raoul Mille, l’association est maintenant forte de 160 membres
(dont 37 couples).
LISTE des 160 adhérents
au 30 octobre 2010
(123 cotisants dont 37 couples
en rouge)
|
1 |
ANDRIEU Nicole et JM CHARLES |
|
62 |
HAUTBOIS Monique |
|
2 |
AVINAIN André et Babette |
|
63 |
HENRY Robert et
Bernadette |
|
3 |
BALDUCCHI Dominique |
|
64 |
HUGUET Bernard |
|
4 |
BARAT Guy
(Saint-Leu-la-Forêt) |
|
65 |
JACQUET Agnès |
|
5 |
BARDIAU Hyane |
|
66 |
JACQUIS Annie et Daniel |
|
6 |
BATUT Jacques et
Gloria SZPIEGA |
|
67 |
JOLY Christine |
|
7 |
BEAUZAC
Colette |
|
68 |
KERDREL Laure de |
|
8 |
BERNARD
Odette |
|
69 |
KESSLER Patrick et Viviane |
|
9 |
BERNARDET
Marguerite |
|
70 |
LAUTREY
Georges |
|
10 |
BLANCHARD Patrick |
|
71 |
LAVAUD Mali |
|
11 |
BONNETON Claude |
|
72 |
LEMAITRE Dom. & Jean-Paul |
|
12 |
BOUHNIK
William |
|
73 |
LÉPÉE Pierre et Mme |
|
13 |
BOUTIER
Janine |
|
74 |
LEPLAT Fernand |
|
14 |
BRESLE
Marie-Thérèse |
|
75 |
LEQUIMENER Pierre et Mme |
|
15 |
BRIAND Jean-Claude (Dr) et Lilly |
|
76 |
LINCOLN Marguerite-Marie |
|
16 |
BRINCOURT
Jean (Bourbon-L’Arch.) |
|
77 |
LUDOT Bernard et
Janine |
|
17 |
BROUSTINE
Simone |
|
78 |
MANSIER Adrienne |
|
18 |
CACHIN Maud |
|
79 |
MARTIN ST-ETIENNE G. et M. |
|
19 |
CANTRYN François
(Bourges) |
|
80 |
MASSE Liliane |
|
20 |
CARTERET Alain et
Miche |
|
81 |
MATHIEU Jacques (Paris) |
|
21 |
CARTERET Domiinique et Danielle |
|
82 |
MAURIANGE Guy et Jeanne-Marie |
|
22 |
CARTERET Marie-France |
|
83 |
MAZET Camilia |
|
23 |
CASANOVA Colette |
|
84 |
MERCIER Anne-Marie |
|
24 |
CEDARD Michel (Shave) et Mme |
|
85 |
MERITET Bernard et Monique |
|
25 |
CHAMBRON Patrick et Mme |
|
86 |
MESTAS JP et Christiane |
|
26 |
CHAMPFLEUR (de) Michèle et Jacques |
|
87 |
MEUNIER
Jean |
|
27 |
CHARASSE Marcel |
|
88 |
MEYZONNIER Lilienne |
|
28 |
CISSAY Monique |
|
89 |
MILOSEVIC
Bernadette |
|
29 |
CLUZEL Marie-Christine |
|
90 |
MOURIN Michel |
|
30 |
CLUZEL Michèle |
|
91 |
MOUSSARD Anne-Marie |
|
31 |
CONSTANT Odette |
|
92 |
MUGNIERY Colette |
|
32 |
CORNILLON Jeanne |
|
93 |
NEBOIT-MOMBET Any Dr |
|
33 |
CORRE
Colette |
|
94 |
NOIX
Jean-Yves (Dr) |
|
34 |
CORRE
Denise |
|
95 |
PARACCHINI Jacqueline & René |
|
35 |
COSTECALDE Georges
(Domérat) |
|
96 |
PARISOT
Michelle |
|
36 |
COUREAUD Guy et
Fernande |
|
97 |
PATIENT Cécile |
|
37 |
COUSSEAU Jacques Dr (guide OTSI) |
|
98 |
PAULET Éric |
|
38 |
DAIN Michel et Elisabeth |
|
99 |
PERLAT Jean et Marcelle |
|
39 |
DAMPIERRE Anne de |
|
100 |
PILOT Jean |
|
40 |
DÉBORDES Jean |
|
101 |
PINOTEAU Andy |
|
41 |
DEDIEU Denise |
|
102 |
POMMIER Gabriel et Nicole (Aix-P) |
|
42 |
DEMOULIN Colette |
|
103 |
POUGNIÉ Marguerite |
|
43 |
DÉSARMAUX Michel et Majo |
|
104 |
QUEROUX Roger et Nicole |
|
44 |
DESMARETS Laure |
|
105 |
RENARD Madame |
|
45 |
DOURIS Catherine |
|
106 |
RETAIL Jeannine |
|
46 |
DUCROS Jean et Gisèle |
|
107 |
RICHARD Jean et Gilberte |
|
47 |
DUPUICH Suzanne (Paris) |
|
108 |
ROBIN
Patrick (Clermont-Ferrand) |
|
48 |
DURIN Roland et Mireille |
|
109 |
ROCHAT Marc |
|
49 |
ÉCHAUBARD
Christian |
|
110 |
ROCHE Jean |
|
50 |
FONTAINE
Éliane (past-présidente) |
|
111 |
ROUBEAU
Pierrette |
|
51 |
FOURNIOL Anne-Marie |
|
112 |
SAINT-MARC
Jacques |
|
52 |
FREDIANI
Georges (colonel) et Denise |
|
113 |
SALINS Jocelyne de |
|
53 |
GAILLARD Monique |
|
114 |
SALLET Gérard et Madeleine |
|
54 |
GARNIER Michel et Martine |
|
115 |
SCHMIDT Marie-France
(Paris) |
|
55 |
GILOT Alain |
|
116 |
SCHUTZER Françoise |
|
56 |
GLASTRE Andjelka |
|
117 |
TAIN Gilbert (Trézelles) |
|
57 |
GONTHIER Pierre
(Randan) |
|
118 |
TARDY Hubert et Françoise |
|
58 |
GOUJON Louis et Janine |
|
119 |
TOURNAIRE Henri et Hélène |
|
59 |
GUERS André |
|
120 |
VERDIER Monique |
|
60 |
GUYOT Odile |
|
121 |
VERGE Odile (Dr) |
|
61 |
HACHE Emmanuel (Dr) |
|
122 |
VIAIN Jeannine |
|
|
|
|
123 |
WATTRELOS Gabriel et
Josée |
|
Samedi 30 octobre 2010 |
Michel Désarmaux
|
Michel Désarmaux, membre du
Conseil d’administration des « Napoléon III : la gloire posthume de ses deux grands-pères » à 15 h30, au Centre culturel |
Directeur général des services municipaux de la
commune de Varennes-sur-Allier (à
§
côté paternel : Charles Bonaparte (1746-1785), père
de Napoléon Ier et de Louis de Hollande
§
côté maternel : Alexandre de Beauharnais (1760-1794),
père d’Hortense et premier mari de Joséphine).
La
particularité des ces « grands-pères » est
qu’ils sont morts très jeunes, à moins de 40 ans : 34 ans
pour Alexandre de Beauharnais guillotiné et 38 ans pour Charles Bonaparte. Ils
n’ont donc pas connu la gloire de leur petits-fils Napoléon III… Charles
Bonaparte n’a pu vivre non plus l’élévation de son second fils Napoléon au
titre d’empereur, pas plus qu’il n’avait vécu celle de son fils Napoléon Ier !
Michel
Désarmaux a dressé le portrait de chacun des huit
enfants ayant survécu de Charles et Letizia Bonaparte. Il a montré avec la plus
grande clarté le destin exceptionnel que chacun avait connu, ainsi que certains
de leurs descendants (dont évidemment Napoléon III). Le temps a évidemment
manqué pour évoquer la famille Beauharnais (Alexandre, son épouse Joséphine et
leur fille Hortense). Cette suite de la conférence sera programmée lors du
prochain cycle.
1er novembre 2010 Décès de notre adhérente Michèle Parisot, née en
1941. Elle était « la joie de vivre »…
|
4 novembre 2010
|
Régime de Vichy - Ça suffit ! Un
an après Vichy Cité Napoléon III et
six mois après JAV la belle histoire
(l’histoire du basket à Vichy), Alain Carteret a sorti le jeudi 4 novembre
son huitième livre, le septième sur sa ville. L’ouvrage
(rubrique Vichy 1940-1944
pour détails) de 104 pages, tout en couleur au format 21 x Il
pousse un véritable « coup de gueule », pour la première fois très
argumenté et documenté, contre cette expression « régime de Vichy » :
amalgame inacceptable,
car contraire à la réalité historique, entre la ville (géographie) et un régime
(histoire). |
|
La conclusion met en évidence trois aspects forts du « vrai Vichy »
d’aujourd’hui :
Le
livre peut être commandé auprès de l’auteur qui l’expédiera à réception d’un
chèque de 26 euros (22 € + 4 € de frais d’envoi). |
19 novembre 2010 Notre réunion du 20 novembre a été précédée, la veille
vendredi 19 (à 15 h 30 au CCVL), d’une conférence d’Alain Carteret organisée
par
Le
parallèle est saisissant avec Napoléon III. Ils ont pareillement vécu leur
jeunesse à la cour, connu l’exil et la prison, retrouvé le sommet de l’État et
fini leurs jours dans un dernier exil. Ils ont aussi fait la gloire de Vichy. L’Antigone de
Samedi
20 novembre 2010 Georges COSTECALDE, ancien principal de collège
à Montluçon, a donné sa conférence « Le baron de Veauce (1820-1884) » à 15 h 30
au Centre culturel Valery-Larbaud de Vichy (15 rue Foch).
Veauce :
tout le monde connaît à Vichy et dans le département de l’Allier. C’est
pourtant, à
Pour
les amateurs d’histoire locale, Veauce évoque Charles-Eugène de Cadier, baron de Veauce. Il a été député pendant tout le
Second Empire (de la circonscription touchant Vichy) et constamment présent
lors des séjours de l’Empereur. Ami de Morny (châtelain de Nades,
commune voisine), il a été son associé dans l’affaire des Kaolins des Colettes. Le Baron était aussi (comme le demi-frère de
l’Empereur) un passionné de chevaux : c’est lui qui fonda les courses de
Vichy en 1875 (son buste figure à
l’hippodrome de Bellerive). Cette même année 1875, il a acquis à Vichy
« le chalet des Roses » construit en 1864 pour le ministre Achille
Fould et revendu en 1885 après la mort du baron (élu sénateur en janvier 1876)
à la famille Bignon qui le possède toujours.
Georges
Costecalde, Vichyssois dans sa jeunesse (pilier au
RCV rugby aux côtés de notre compatriote Denis Tillinac),
est adhérent de notre association depuis 2009. Il vient de mettre à profit sa
récente retraite (d’abord professeur d’histoire, puis principal du Collège à
Montluçon) pour écrire la biographie du baron de Veauce, publiée par
Mardi 7 décembre 2010 La réunion annuelle du Conseil d’Administration des Amis de Napoléon III de Vichy est fixée
à 15 heures au domicile du président (36 rue de
Dimanche 9 janvier 2011 A l’occasion de l’anniversaire de la mort de l’Empereur
Napoléon III, une messe sera célébrée par le Père Branchu, le dimanche 9
janvier 2011 à 18 h 30, en l’église Saint-Augustin de Paris.
Samedi
22 janvier 2011 La première conférence de l’année
Le système bancaire français est véritablement né au
Second Empire. Il a permis de financer le premier essor de l’économie
moderne : grandes infrastructures (chemins de fer, etc.), industries,
machinisme agricole, mécanisation de la production, biens de consommation de
masse, marques de luxe, grands magasins, modernisation de Paris et des villes
de province (grandes et petites, comme Vichy). L’économie, impulsée par les
Pereire, Fould et… combien d’autres, est alors passée au deuxième rang mondial derrière
l’Angleterre.
Diplômé
de Sciences-Po Paris, François Cantryn est passionné
par le Second Empire. Il a adhéré à notre association en 2005, à son arrivée à
Vichy. Le 20 janvier 2007, il y a juste quatre ans, il nous a déjà donné une
brillante conférence sur Théophile Gautier. Il est aujourd’hui directeur de
Son
exposé a bien mis en évidence la « véritable révolution » qu’a été la
création des banques de dépôts faisant appel à l’épargne populaire, dans un
esprit sain-simonien, par rapport à la situation
antérieure où régnaient le Haute banque spéculative et
les prêteurs usuriers qui n’avaient aucun souci du développement économique. Le
conférencier a insisté plus particulièrement sur les rôles joués par Achille
Fould et les frères Pereire. Il a répondu enfin, avec grande précision, aux
multiples questions de l’auditoire sur les fonctions de
Samedi
26 février 2011 Anne Faucou,
historienne à Saumur, a donné la conférence « Marguerite Bellanger (1838-1886) », au Centre culturel
Valery-Larbaud de Vichy.
Marguerite
Bellanger (son vrai nom : Julie Leboeuf) : combien d’encre n’a-t-elle
pas fait couler ? Au plan national, dans tout l’empire, dans les milieux
bien informés, et surtout à Vichy où « l’histoire
du petit chien » (27 juillet 1863) a fait le tour des chaumières.
C’est le point d’orgue de la « visite Second Empire » organisée par
l’Office de tourisme pour la plus grande joie des touristes !
Devant
une salle absolument comble, Anne Faucou nous a livré
la vérité historique sur cette fille du peuple devenue demi-mondaine. Elle
symbolise à tout jamais les appétits coquins de Napoléon III et les dessous de
la « fête impériale ». Julie Leboeuf, née le 10 juin 1838 à
Saint-Lambert-des-Levées (et non à Villebernier) à côté de Saumur, avait repris
le nom de son oncle Bellanger et le prénom Marguerite fort usité dans sa
famille.
Anne
Faucou est affirmative : le fils (Charles
Leboeuf) né le 24 février 1864 « de père et de mère inconnus », est
bien l’enfant de Marguerite Bellanger et de Napoléon III. Il ne s’agit pas
d’une fausse naissance au profit de Valentine Haussmann, fille cadette et
mineure du Baron. Les lettres écrites obtenues de Marguerite par le magistrat
Devienne lui ont été ensuite arrachées pour préserver les intérêts du fils
légitime le Prince impérial…
« Margot la rigoleuse », comme on la
surnommait, a bénéficié des largesses de l’Empereur pendant leur liaison et
après leur séparation. Mariée en 1870 à l’Anglais Kullbach,
elle meurt subitement à 48 ans le 23 novembre 1886 dans son château de
Villeneuve-sous-Dammartin, laissant une grosse fortune. Elle est enterrée à
Paris au cimetière Montparnasse (27e division) dans un caveau
« Famille Leboeuf ». Son fils Charles Leboeuf, avocat, la rejoindra
après son décès le 7 décembre 1941.
Samedi
26 mars 2011 Eddie de Tassigny a donné la conférence
« La descendance naturelle de
Napoléon III », au Centre culturel Valery-Larbaud de Vichy (15 rue
Foch). Le repas préalable (30 convives) a eu lieu au restaurant l’Escargot qui tette.
Eddie de Tassigny, qui réside vers Rouen, est le
premier historien à oser publier sur les descendances naturelles de deux
empereurs. Eddie s’est livré avec passion et avec tout le sérieux d’un vrai
généalogiste, à de délicates et longues recherches. Il en a résulté deux
livres : le premier en 2009 sur Napoléon Ier et le second,
sorti fin février 2011, sur Napoléon III.
Eddie
de Tassigny est venu, en avant première, à Vichy,
dédicacé ce dernier ouvrage dans lequel il ne retient que, outre le Prince
impérial, que quatre fils avérés de Napoléon III : les deux frères conçus
à Ham avec
Sur
la question de savoir si l’Empereur a laissé des traces tangibles de ses
fredaines à Vichy lors de ses cinq mois à Vichy (cures et séjours de 1861,
1862, 1863, 1864 et 1866), le conférencier n’a rien trouvé. Toutefois deux
Vichyssois ont toujours entendu dire dans la famille que leur grand-père Denis Lochet (1859-1897) serait un fils de Napoléon III avec la
blanchisseuse Françoise Lochet (1840-1902). Si tel
était le cas (impossible à vérifier), Denis Lochet
n’aurait de toute façon pas été conçu à Vichy !
Vendredi
22 avril 2011 :
Samedi
26 avril 2011 Le Prince MURAT a donné la conférence
« Murat, l’Italie et Napoléon III »,
au Centre culturel Valery-Larbaud de Vichy (15 rue Foch). Le repas préalable a
eu lieu au restaurant de l’Aletti Palace.
Murat :
un des noms les plus prestigieux du Premier Empire. Comment le fils d’un
aubergiste du Lot devient-il maréchal d’Empire et beau-frère de l’Empereur, par
son mariage avec sa jeune sœur Caroline en janvier 1800 ?
Le
nom de Murat est aussi indissociable de l’Italie, bien avant que Napoléon III
ne favorise en 1859 l’indépendance de l’Italie qui a fêté le 17 mars 2011 son
150e anniversaire. Nommé roi de Naples en 1808, Joachim Murat
tente de récupérer son royaume après les Cent-Jours. Il est capturé et fusillé
à Pizzo en Calabre le 13 octobre 1815.
Joachim Murat, huitième Prince Murat et descendant direct des maréchaux Berthier, Ney et Magna, a dirigé l’Office de Tourisme de Monaco de 1972 à 2005. Il était déjà présent dans notre cité le 14 septembre 1991, voici exactement vingt ans, pour inaugurer dans les parcs avec le docteur Malhuret le buste de Napoléon III, sculpté par Jean-Auguste Barre (1811-1896). Le Prince Murat a évoqué avec conviction la mémoire de son glorieux ancêtre devant une salle Caillois absolument pleine. Le public a découvert que « le Grand Murat » n’avait pas été que « le sableur de Napoléon Ier », mais aussi un véritable chef d’État passionné par son rôle de « roi de Naples » (ce n’était pas un emploi bidon…).
Programme de la 4e
Grande Fête Napoléon III : 6-8 mai 2011
Pour le 150e anniversaire de sa première
venue (en 1861) de Napoléon III à Vichy,
On retrouvera les animations habituelles, comme les visites
pédestres du « Vichy Second Empire »
(samedi et dimanche matin, avec saynètes théâtralisées organisées par l’Office
de Tourisme - 6 €), les villages des artisans et des enfants, les ballades en calèche, le campement des zouaves dans le parc
Napoléon III, le défilé des « Petits
métiers » au Grand Marché couvert (dimanche matin), les démonstrations
de danses de salon sur l’esplanade des Quatre-Chemins, et l’Exposition Guerlain
au Casino.
Voici les cinq principaux temps forts :
Vendredi soir 6 mai à 20 h30 : Spectacle à l’Opéra en deux parties :
§ Pièce de Georges Feydeau intitulée Feu la mère de Madame
§ Opérette créée sur des musiques de Jacques
Offenbach : Le petit groom de chez
Maxim’s.
(entrée à 6 euros - Billeterie : 04 70 30 50 30)
Samedi 7 mai à 18 heures : Conférence
d’Alain Carteret sur le thème : « 1861 :
année fondatrice du Vichy moderne »
(Auditorium Eugénie du Grand Casino)
donnant le cadrage historique de ce 150e anniversaire. Entrée
gratuite.
Samedi soir 7 mai à 20 h : Dîner musical et dansant (menu et
costume d’époque), salle Berlioz de l’Opéra.
Tarif 49 €. Nombre de places limité (moins de 200) : inscription
obligatoire au 04 70 98 71 94.
Dimanche 8 mai de 15 à 17 heures : Grand défilé de 300 figurants en
centre-ville (arrivée Parc des Sources et Grand Casino)
Dimanche 8 mai de 18 à 20 heures : Grand bal dans les salons du Casino (3
€ l’entrée).
Renseignements
détaillés : Office de Tourisme de Vichy
19 rue du Parc - Tél. 04 70 98 71 94
Les trois journées de la 4e Fête Napoléon
III
(les 6, 7 et 8 mai 2011) ont été exceptionnelles
par les animations, le temps et des milliers de spectateurs.
Samedi
28 mai 2011 Jean BRINCOURT, descendant du général du
Second Empire Henri Brincourt, a donné la conférence
« L’Algérie de Napoléon III »,
à 15 h 30 au Centre culturel Valery-Larbaud de Vichy. Le repas préalable a lieu
au Grand Café.
Jean
Brincourt… chacun se souvenait de sa conférence du 24
mars 2007 (quatre ans déjà !) sur son ancêtre : l’exemplaire général
du Second Empire Henri Brincourt (1823-1909). Son
fils Alexandre est retourné vivre en Algérie dans la colonie agricole que le
Général avait fondée. C’est là où notre adhérent, né le 13 mai 1941, est né et
a passé sa jeunesse jusqu’à son retour forcé en métropole en 1962.
Jean
Brincourt est naturellement resté passionné par
l’histoire, toute l’histoire, de son département d’origine. Après une carrière
au Crédit du Nord, il a passé, en retraite, (et obtenu) une licence d’histoire
à
Il nous a rappelé la conquête et la
pacification de l’ensemble du pays par le général Randon, les voyages de
Napoléon III en septembre 1860 (trois jours avec Eugénie) et 1865 (seul, cinq
semaines du 3 mai au 7 juin, parcourant
Outre
son analyse historique, le conférencier - par ailleurs champion d’Allier
(vétéran) de tennis - a répondu aux questions sur l’évolution du pays depuis
1962 et son actualité. Sa conférence, très documentée et émouvante à bien des
égards, a été suivie par une assistance intégrant une vingtaine de membres de
la famille Brincourt venus de toute
Jeudi
9 juin 2011 : L’Alliance
Française de Vichy a programmé, à 15 h 30 au CCVL, une conférence de Florence
Martinet sur « Pierrefonds, Compiègne et Napoléon III ». Après
Samedi
11 juin 2011 : AG
sur l’exercice 2010.
L’Assemblée Générale ordinaire des « Amis de Napoléon III de Vichy » s’est tenue au Novotel le samedi 11 juin 2010.
Le rapport moral du président a montré que
nous sommes en régime de (belle) croisière.
Les comptes de l’exercice 2010, plus
qu’équilibrés, ont été approuvés. La cotisation pour
Le Conseil d’administration a été renouvelé : Jeannine Viain (adhérente depuis dix ans) et François Cantryn (résidant désormais à Vichy même) ont été élus pour la première fois, à l’unanimité. Quatre élus de 2008 (mandat de trois ans) ont été réélus : Colette Corre, Denise Corre, Jocelyne de Salins et Christian Echaubard. Un cocktail amical a clôturé cette réunion.
Le programme des
conférences 2011-
|
Conférences Fin 2011 Les conférences ont lieu à 15 h 30 Samedi 24 septembre 2011 Marie-France SCHMIDT Samedi 22 octobre 2011 Nicolas CHAUDUN Samedi 19 novembre 2011 Michel DÉSARMAUX
Bannière 1864 |
Premier Semestre 2012 Samedi 21 janvier 2012 Hughes BRIVET Samedi 25 février 2012 Denis TILLINAC Samedi 24 mars 2012 Gérard SALLET Samedi 28 avril 2012 Bruno BESSON Samedi 19 mai 2012 François CANTRYN |
Samedi
18 juin 2011 : Alain Carteret,
président des Amis de Napoléon III de Vichy, publie un dixième livre.
Il
ne porte pas sur le Second Empire, mais sur « Le tennis à Vichy » (Sporting-Club et Coupe de Galéa).
Le
Sporting-Club de Vichy a accueilli 40 ans (1952-1991)
Ce livre complète les deux
ouvrages précédents sur le rugby (le RCV en 2005) et le basket (
Car l’histoire d’une ville ne
se limite pas à la politique, au patrimoine ou à la culture…
Elle intègre aussi le sport,
surtout dans une ville comme Vichy qui dispose d’installations uniques en
France…
Juillet 2011 : décès du Dr Jacques Cousseau. Le
docteur Jacques Cousseau est décédé le vendredi 22
juillet 2011. Né le 9 juillet 1940, il avait fait ses études de médecine à
Clermont-Ferrand et s’était installé en Creuse, puis en 1983 à Saint-Yorre,
prenant la suite du Dr Émile Gastal. Optant pour la
retraite en 1998, il se passionnait pour l’histoire de la ville de Vichy et
notamment pour celle de son parc hôtelier. Guide officiel à l’Office de
Tourisme à partir de 2003, il avait initié avec succès les visites
« Hôtels » et « Art déco ». Membre très actif de notre
association, il avait donné le 26 février 2005 une conférence sur Les hôtels à Vichy sous le Second
Empire, puis une seconde le 24 février 2007 sur Les palaces de Vichy à
Notre
association a été aussi endeuillée, une semaine plus tard le 27 juillet, par la
disparition de Marie-Françoise
Tardy. Elle était adhérente depuis de nombreuses années.
Particulièrement érudite (HEC de formation et parlant plusieurs langues
étrangères), elle était fidèle à nos réunions avec son époux Hubert (ingénieur
et peintre). Préalablement, fin juin, nous avions déploré le décès de Madeleine Ronchaud. Cette adhérente jusqu’à son entrée en
maison de retraite avait créé à Vichy en 1975 le comité d’Allier de l’Unicef et
l’avait présidé durant 25 ans.
Été
2011 : la polémique Colcombet-Carteret. Suite à la 4e Fête Napoléon III
de 2011, l’ex-député de l’Allier (1988-1993 et 1997-2002) François Colcombet s’est élévé, dans une
chronique du 12 mai de l’hebdo
François Colcombet
se permet, dans une chronique parue dans votre hebdomadaire le 12 mai, de
vilipender (comme il en a l’habitude depuis de nombreuses années) l’empereur
Napoléon III, initiateur de
Il récite encore, par aveuglement
idéologique, le credo de Victor Hugo qui n’a jamais supporté que sa haute
valeur n’ait pas été reconnue en 1848 par un maroquin ministériel. L’auteur
aigri s’est vengé par sa plume, ses outrances haineuses étant reprises en
paroles d’évangile par les prétendus républicains.
L’Ex-magistrat Colcombet
qui n’a jamais obtenu non plus (de son Tonton) le moindre poste ministériel,
montre une fois de plus sa mauvaise foi ou sa méconnaissance de l’histoire de
Le coup d’État n’avait rien de
« honteux ». Il a épargné, à ce moment là,
une guerre civile entre Français. Il se justifiait surtout par le
rétablissement du suffrage universel que l’Assemblée de
Les événements de décembre 1851 n’ont
pas fait plus de 500 morts, contre le double en 1832 lors de la tentative de
révolution décrite dans Les Misérables (funérailles du général Lamarque),
contre 6.000 tués lors des journées de juin 1848, et contre 30.000 lors de
Dans l’Allier, la prise de pouvoir réel
par le Président de
François Colcombet n’a pas manqué de
contre-attaquer (directement, puis par son ami Prévereaud),
ce qui a contraint Alain Carteret à adresser un second courrier des lecteurs
qui a été publié le 4 août 2011 :
Par sa vindicte incessante (attaque
gratuite de François Colcombet contre Napoléon III le
12 mai, récidive le 30 juin en le traitant de « terroriste »
et moi-même « d’inconditionnel venimeux », poursuite par J.-P. Gaillard-Préveraud
le 7 juillet), l’équipe de François Colcombet
démontre que sa haine doctrinale et viscérale contre le dernier souverain de
France, fondateur de
Un mort (depuis le 9 janvier 1873) ne
pouvant se défendre, il faut bien qu’un historien lucide se charge de rappeler
la réalité des faits à propos de celui dont la dépouille est scandaleusement
maintenue en Angleterre alors qu’il fut le premier président de notre
république.
Tous les constitutionnalistes
s’accordent sur l’insuffisance et la fragilité des institutions de
Monsieur Gaillard-Préveraud
se plait à parler de dictature dans son courrier. Il fait semblant d’ignorer
que, quand l’ordre a été assuré en 1859 (d’où l’amnistie totale), l’Empire est
devenu libéral et parlementaire. La guerre de 1870, provoqué par Bismarck et
souhaité par la grande majorité des Français, est subie par l’Empereur qui se
conforme démocratiquement au vote du Corps législatif. Il y était
personnellement hostile, comme Thiers côté républicain. Ce n’est pas Napoléon
III qui l’a perdue, mais
Oui, aujourd’hui en 2011, en dépit des
échecs et scandales de nos Républiques, on peut rester républicain (on est
aussi démocrate dans les monarchies constitutionnelles européennes), tout en
admirant l’œuvre de progrès économique et social accomplie par le Second
Empire.
Entre-temps, le 28 juillet, François Colcombet
avait continué ses invectives contre Napoléon III dans une chronique parlant de
« l’épisode calamiteux du Second
Empire » ! Un lecteur de Neuilly-le-Réal, Etienne Roché que nous
ne connaissons pas, a pris le relais de la défense de Napoléon III en écrivant
notamment le 11 août : « Napoléon
III a plus fait pour la démocratie en France que les idéologues républicains ».
Alain Carteret a décidé, pour sa part, de ne plus répondre aux incessantes
agressions écrites de l’ancien maire (1995-2008) de Dompierre-sur-Besbre qui,
pourtant né en 1937, se croit encore au XIXe siècle…
Les doctrinaires républicains poursuivent néanmoins leur offensive antibonapartiste. Le secrétaire général de l’association 1851 - Paul Cresp - fait à son tour publier un texte le jeudi 18 août
dans le courrier des lecteurs, en deuxième page de
Samedi
24 septembre 2011 Marie-France Schmidt, agrégée d’espagnol, a
donné la conférence « Isabelle II (1830-1904) reine d’Espagne »
avec l’appui d’un diaporama. Le repas préalable a eu lieu à l’hôtel des
Nations, 13 boulevard de Russie.
Le
règne d’Isabelle II d’Espagne est très intéressant pour nous car il est
directement lié à l’histoire de France et au Second Empire. Tout d’abord,
Isabelle II descend de Louis XIV par son père Ferdinand VII (roi de 1814 à
1833), issu de Philippe V, petit-fils du roi-soleil. D’autre part, elle est la
fille de Marie-Christine de Bourbon-Siciles, régente
jusqu’en 1840 et amie de Napoléon III (qui l’a rencontrée le 5 juillet 1861, le
lendemain de sa première arrivée à Vichy). Enfin, son exil imposé en 1868 conduit
à la recherche d’un autre souverain en Espagne : ce sera le motif
déclencheur de la guerre de 1870, avec la candidature Hohenzollern et la
dépêche d’Ems.
Marie-France
Schmidt est adhérente de notre association depuis 1988. Elle a été trois ans
(1961-1964) professeur d’espagnol au lycée des Célestins de Vichy, avant de
rejoindre l’université Edgar Faure de Vincennes, puis en 1992 Paris IV où elle
a été maître de conférences à
Sa
biographie d’Isabelle II, publiée en janvier 2011 chez Pygmalion, met en évidence la difficulté d’un règne personnel
confronté aux menées carlistes et révolutionnaires. La reine déchue, à la vie
mouvementée (mariée à un cousin germain homosexuel et collectionneuse
d’amants), vivra jusqu’au 9 avril 1904. Mère d’Alphonse XII, roi d’Espagne de
1874 à 1885, Isabelle III est donc à l’origine des actuels Bourbons
d’Espagne : de Juan Carlos Ier, roi depuis 1975 à la mort de
Franco.
Samedi
22 octobre 2011 Nicolas Chaudun a donné sa conférence « 1870 : un été
en enfer », au Centre culturel Valery-Larbaud de Vichy devant
un important auditoire qui l’a longuement applaudi. Le repas préalable au
Quartier avait réuni 36 membres et sympathisants (dont Louis Frémont, un
des fils de notre président fondateur). Trois nouvelles adhésions ont été
recueillies : Velia Batit, Catherine et Philippe
Gauthier, et Pierre Mena.
Nicolas
Chaudun, fondateur en 2004 à Paris d’une maison d’édition d’arts qui porte son
nom, est également un auteur s’intéressant particulièrement au Second
Empire : son « Haussmann au
crible » édité en 2000 par Syrtes a connu un grand succès.
En
janvier de cette année, il s’est attaché - dans « L’été en enfer. Napoléon III dans la débâcle » - à décrire les
souffrances physiques de Napoléon III qui a mis un point d’honneur, comme le
faisait son oncle Napoléon, à conduire sur le terrain ses troupes à la guerre
de 1870 face à
Le
récit de sa douloureuse chevauchée vers la défaite de Sedan est poignant. Dans
un conflit qu’il était l’un des rares avec Thiers à ne pas vouloir, Napoléon
III fait preuve d’un courage admirable (« J’ai dans les reins comme une pelote d’aiguilles qui me perforent les
intestins »), d’autant plus qu’il n’avait aucune prise sur les
opérations militaires.
Nicolas
Chaudun a expliqué, avec grande aisance et totale clarté, cet enchaînement des
faits qui de la fin 1869 à l’été
Nouvelles adhésions :
enregistrées lors de la conférence de Nicolas Chaudun
Mardi 8 novembre 2011 Décès de Danielle
Carteret, épouse de notre trésorier Dominique Carteret. Née Escazaux, Danielle avait dirigé de 1969 à 1992 l’auto-école
François créée par son père en 1931
avenue Doumer, puis «
Samedi
19 vovembre 2011 Michel Désarmaux a donné sa
conférence « Les Beauharnais », au Centre culturel Valery-Larbaud de
Vichy. Le repas avait préalablement réuni 27 adhérents au Midland, 4 rue de
l’Intendance.
Il y a un an, le 30 octobre 2010, Michel Désarmaux avait entrepris la saga des familles Bonaparte et Beauharnais. Le temps lui a évidemment manqué pour traiter un aussi vaste sujet, réussissant déjà l’exploit d’évoquer les principaux Bonaparte. Membre du CA des Amis de Napoléon III de Vichy depuis juin 2009 (date de sa retraite, après 30 années comme Directeur général des services municipaux de Varennes-sur-Allier), Michel Désarmaux a repris son exposé consacré aux Beauharnais illustré par des séries de diapositives significatives (rassemblées avec talent par Patrick Kessler) pour concrétiser ses propos.
Il a commencé par décrire le tableau de Jean-Baptiste Régnault composé en 1810 (acuellement à Versailles) qui représente la scène du mariage de Jérome Bonaparte le 22 août 1907 aux Tuileries. On y voit presque tous les Bonaparte et Beauharnais de l’époque (avec conjoints), à l’exception de Lucien alors fâché avec son empereur de frère. Charles Bonaparte et Alexandre de Beauharnais, grand-pères de Napoléon III (lequel ne naîtra qu’en avril suivant), sont alors décédés et ne figurent donc pas sur la toile.
Alexandre de Beauharnais, grand
père de Napoléon III, a ensuite initié cette galerie de portraits. Premier mari
de Joséphine, le vicomte né en 1760 est mort très jeune (à 34 ans) le 23
juillet 1794, à quatre jours de la chute de Robespierre (Thermidor marquant de fairt la fin de la
terreur).
Ont suivi les portraits saisissants de Joséphine (1763-1814), première épouse de Napoléon, et des deux enfants qu’elle a eus avant ses 20 ans avec le vicomte Alexandre de Beauharnais :
§ Hortense : née en 1783, elle est la mère de Napoléon III… et du duc de Morny. Elle est représentée par un vitrail Lusson en l’église Saint-Louis de Vichy.
§ Eugène :
née en 1781, vice-roi d’Italie de 1805 à 1814, est décédé en 1824, à l’âge de
42 ans. Sa progéniture prendra le nom de Leuchtenberg
dont son beau-père, roi de Bavière, l’avait fait duc.
Bien d’autres figures marquantes de la famille Beauharnais ont été évoquées par notre conférencier. Ainsi la fille aînée d’Eugène de Beauharnais, Joséphine de Leuchtenberg (même prénom que sa grand-mère), épousera-t-elle en 1823 le fils de Bernadotte (Oscar Ier, né de Désirée Clary en 1799) et sera reine de Suède de 1844 à 1857.
Le conférencier a brillement mis en évidence l’importante descendance actuelle des Beauharnais (nombre de têtes couronnées dans les pays nordiques), avec le paradoxe que Joséphine n’a pas eu d’enfant avec Napoléon Ier et que Hortense n’a pas eu de postérité avec ses trois fils légitimes ! Dernier fait, trop rarement soulevé, à propos de l’incident déclenchant la guerre de 1870 : Léopold de Hohenzollern, pressenti pour le trône d’Espagne, était autant un Beauharnais qu’un prince allemand ! Il n’y avait donc pas de quoi s’en offusquer à ce point, au point de faire naître trois conflits meurtriers avec l’Allemagne…
Jeudi
8 décembre 2011 : réunion annuelle du Conseil d’Administration. Le CA (Guy Coureaud et Marc Rochat étant de fait
démissionnaires - Éliane Fontaine restant présidente d’honneur) aura lieu à 15 h 30 au domicile du président, 36 rue de
Dominique Balducchi, François Cantryn, Alain Carteret,
Dominique Carteret, Colette Casanova, Colette Corre, Denise Corre, Michel Désarmaux, Christian Échaubard,
Georges Frediani, Patrick Kessler, Georges Lautrey,
Jean Meunier, Éric Paulet, Patrick Robin, Gérard Sallet, Jocelyne de Salins,
Monique Verdier et Jeannine Viain.
2012
Samedi
21 janvier 2012 Hughes BRIVET, éditeur d’estampes (galerie d’art au 15 square de l’Hôpital, à Vichy), a donné la première conférence de
l’année 2012 sur le thème : « Les peintres de Vichy au Second Empire ».
Cette conférence a été aussi l’occasion de renouveler les cartes d’adhérents
2012 : cotisation de 30 euros (montant identique pour personne seule ou
pour un couple) qui est inchangée depuis une dizaine d’années.
Hughes Brivet a ouvert en
octobre 2010 une galerie d’art et d’estampes sous les arcades de
Hughes Brivet a présenté les
peintres et graveurs (vichyssois et artistes extérieurs) de l’époque 1852-1870
à Vichy, notamment : Bour, Henri Chacaton,
Clerget, Dauzats, Lopisgich,
Jean-François Millet, François Pierdon, Antoine Rivoulon, Armand Queyroy et
Théodore Valerio. Certains étaient déjà connus. Bien d’autres ont été
découverts… avec l’apport d’un diaporama permettant d’apprécier les œuvres.
Beaucoup de ces élements se retrouveront dans
prochain son livre sur « Les
peintres d’Auvergne », en cours d’édition
Nouvelles adhésions :
14 enregistrées en décembre 2011, janvier et février 2012 :
Liste des 119 cotisants fin février
2012
(160 adhérents, avec 40 couples)
|
1 |
ANDRIEU Nicole & JM
CHARLES |
|
61 |
GROS Paulette |
|
2 |
AVINAIN André et
Babette |
|
62 |
GUERS André |
|
3 |
BAILLY Jacqueline |
|
63 |
HACHE Emmanuel (Dr) |
|
4 |
BALDUCCHI Dominique
(Mme) |
|
64 |
HAUTBOIS Monique |
|
5 |
BARAT Guy
(Saint-Leu-la-Forêt) |
|
65 |
HENRY Robert et Bernadette |
|
6 |
BARDIAU Hyane |
|
66 |
HUGUET Bernard |
|
7 |
BATIT Velia |
|
67 |
JACQUET Agnès |
|
8 |
BEAUZAC
Paulette |
|
68 |
JACQUIS Annie et Daniel
|
|
9 |
BERNARDET Marguerite |
|
69 |
JOBERT Claudie &
Ph. ROSAZ |
|
10 |
BONNETON Claude (Mme) |
|
70 |
KERDREL Laure de |
|
11 |
BOUHNIK William |
|
71 |
KESSLER Patrick et
Viviane |
|
12 |
BOUTIER Janine |
|
72 |
LAMY Jean et Michèle |
|
13 |
BRAS Max
(Clermont-Ferrand) |
|
73 |
LAUTREY Georges |
|
14 |
BRESLE Marie-Thérèse |
|
74 |
LAVAUD Mali |
|
15 |
BRIAND Jean-Claude et Lilly |
|
75 |
LEMAITRE Dom. & Jean-Paul |
|
16 |
BRIVET Hughes |
|
76 |
LÉPÉE Pierre et Madame |
|
17 |
BROUSTINE Simone |
|
77 |
LEQUIMENER Pierre
(Paris) |
|
18 |
CACHIN Maud |
|
78 |
LOUGNON Jacques |
|
19 |
CANTRYN François |
|
79 |
LUDOT Bernard et Janine |
|
20 |
CARTERET Alain et Michèle |
|
80 |
MANSIER Adrienne |
|
21 |
CARTERET Dominique (trésorier) |
|
81 |
MARTIN ST-ETIENNE G. et M. |
|
22 |
CARTERET Marie-France |
|
82 |
MASSE Liliane |
|
23 |
CASANOVA Colette |
|
83 |
MATHIEU Jacques
(Chevagnes) |
|
24 |
CEDARD Michel et Mme |
|
84 |
MAURIANGE Guy / Jeanne-Marie |
|
25 |
CHAMBRON Patrick et
Irène-Marie |
|
85 |
MENA Pierre (Tréban) |
|
26 |
CHAMPFLEUR (de) Michèle
et J. |
|
86 |
MERITET Bernard et Monique |
|
27 |
CHARASSE Marcel |
|
87 |
MEUNIER Jean |
|
28 |
CLUZEL Marie-Christine |
|
88 |
MEYZONNIER Lilienne |
|
29 |
CLUZEL Michèle (Dr) |
|
89 |
MILOSEVIC Bernadette |
|
30 |
COMBE-BALDET Bernadette |
|
90 |
MOURIN Michel et
Catherine |
|
31 |
CONSTANT Odette |
|
91 |
MOUSSARD Anne-Marie |
|
32 |
CORDIER François-Xavier
(Dr) |
|
92 |
MUGNIERY Colette (Dr) |
|
33 |
CORNILLON Jeanne |
|
93 |
NEBOIT-MOMBET Any (Dr) |
|
34 |
CORRE Colette |
|
94 |
NOIX Jean-Yves (Dr) |
|
35 |
CORRE Denise |
|
95 |
NOUZILLE André et
Josette |
|
36 |
COSTECALDE Georges
(Domérat) |
|
96 |
PARACCHINI Jacquel. et René |
|
37 |
COUSSEAU Marie-Thérèse |
|
97 |
PATIENT Cécile |
|
38 |
DAIN Michel et
Elisabeth |
|
98 |
PAULET Éric |
|
39 |
DAMPIERRE Anne de |
|
99 |
PERRAUD Françoise |
|
40 |
DEBEURÉ Gérard |
|
100 |
PILOT Jean |
|
41 |
DÉBORDES Jean (décédé 19 mars) |
|
101 |
POMMIER Gabriel et
Nicole |
|
42 |
DELIÈGE Jean-Marie & M.-Th |
|
102 |
POUGNIÉ Marguerite |
|
43 |
DEMOULIN Colette |
|
103 |
QUEROUX Roger et Nicole |
|
44 |
DÉSARMAUX Michel et
Marie |
|
104 |
RETAIL Jeannine |
|
45 |
DESMARETS Laure |
|
105 |
RICHARD Jean et Gilberte |
|
46 |
DEVILLICITAT André
(Lavault) |
|
106 |
ROBIN Patrick
(Clermont-Fd) |
|
47 |
DI FRANCO Gaëtane |
|
107 |
ROUBEAU Pierrette |
|
48 |
DUCROS Jean et Gisèle |
|
108 |
ROUDAIRE Gérard et
Colette |
|
49 |
DUPUICH Suzanne (Paris) |
|
109 |
SAINT-MARC Jacques |
|
50 |
DURIN Roland et Mireille |
|
110 |
SALINS Jocelyne de |
|
51 |
ÉCHAUBARD Christian |
|
111 |
SALLET Gérard et Madeleine |
|
52 |
FONTAINE Éliane (past-prés.) |
|
112 |
SCHMIDT Marie-France
(Paris) |
|
53 |
FOURNIOL Anne-Marie |
|
113 |
TARDY Hubert |
|
54 |
FREDIANI Georges et Denise |
|
114 |
TOURNAIRE Henri et Hélène |
|
55 |
GAILLARD Monique |
|
115 |
VERDIER Monique |
|
56 |
GARNIER Michel et Martine |
|
116 |
VERGE Odile (Dr) |
|
57 |
GAUTHIER Catherine
& Phil. |
|
117 |
VIAIN Jeannine |
|
58 |
GILOT Alain |
|
118 |
WATTRELOS Gabriel et Josée |
|
59 |
GLASTRE Andjelka |
|
119 |
WYSS-LABASQUE Françoise |
|
60 |
GOUJON Louis et Janine |
|
|
|
Samedi 25 février 2012 Denis Tillinac a donneé sa conférence « Dictionnaire amoureux du catholicisme »,
au théâtre du Centre culturel Valery-Larbaud de Vichy, devant près de 150
personnes. Le repas préalable à L’Escagot qui tette avait réuni 44 convives.
Denis Tillinac a passé cinq
ans de sa turbulente adolescence à Vichy, de 1962 à 1967. Il résidait 31 rue Mounin avec ses parents (son père Roger,
chirurgien-dentiste, et sa mère Paulette, originaire du Donjon) et ses deux
sœurs Elisabeth et Anne.
Fidèle en amitié, l’ancien élève de Saint-Do et du collège de Cusset avait accepté fin 2003
d’écrire la préface du livre Napoléon III
bienfaiteur (avec cette forte affirmation : «Vichy doit sa géographie urbaine, son architecture, son prestige et
pour tout dire son âme à Napoléon III), en 2005 (le 25 novembre) de donner
une conférence sur «
Son franc-parler à l’opposé de la pensée unique en
fait « un bon client » des médias : chroniques (Le Figaro,
Valeurs actuelles,
Enrichissant son œuvre littéraire (près de
Le plus Vichyssois des
écrivains célèbres (en activité : outre Valery Larbaud et Albert
Londres) reviendra à Vichy le 31 mars pour dédicacer, à
|
1er
mars 2012 Autres
articles Republique
1852 Les
dragons La
microbiologie Granier
de Cassagnac |
|
Le
magazine Napoléon III publie, dans
son numéro 18 de mars 2012, un article (annoncé en couverture) de quatre pages d’Alain
Carteret sur les « Grandes fêtes
Napoléon III de Vichy ». Le trimestriel, édité depuis 2008 par Soteca (du groupe Hommell) sous la direction de David Chanteranne, est disponible partout : en kiosques,
dans les grandes surfaces, ainsi qu’à |
Jeudi 15 mars 2012 Décès de Madeleine de Kerdrel. La
vicomtesse Madeleine Audren de Kerdrel, née Des
Champs de Verneix en 1908, est décédée le 15 mars, à l’approche de ses 104 ans.
Elle n’a cessé d’appartenir à l’association, depuis sa création en 1983, même
si elle ne pouvait plus assister aux conférences depuis plusieurs années. Nos
condoléances à sa famille, et notamment à sa sœur, la comtesse Anne de
Dampierre qui, à 101 ans, est toujours une fidèle adhérente de l’association.
Lundi 19 mars 2012 Décès de Jean Débordes. Né le 20 avril 1920, Jean Débordes est décédé le
lundi 19 mars 2012. Bras droit du maire Pierre Coulon depuis les années 1950,
puis du docteur Jacques Lacarin jusqu’à la fin de son
mandat en 1989, il avait consacré sa retraite à l’étude de l’histoire de la
ville de Vichy et du Bourbonnais. Il a publié de nombreux ouvrages sur Vichy (Pierre Coulon,
Samedi 24 mars 2012
Gérard SALLET a
donné sa conférence « Gustave Eiffel », à 15 h 30, au Centre
culturel Valery-Larbaud de Vichy. Le repas préalable a reuni
28 convives à
Gérard Sallet, qui nous avait déjà conté le 28
novembre 2008 la vie de Ferdinand de Lesseps, a encore passionné les nombreux
auditeurs (la salle Caillois était comble) avec la présentation, sous forme de
diaporama, de la carrière exceptionnelle de Gustave Eiffel (1832-1923), héros
français de la technologie.
Sa tour a été le l’édifice le plus haut du
monde : c’était en 1889 pour la 4e exposition universelle
organisée par
L’ingénieur (chimiste de formation !) a été formé
et s’est révelé sous le Second Empire (centralien).
Il est chargé en 1858, à 26 ans, salarié de
La gare de Budapest, le pont sur le Douro au Portugal,
l’ossature de la statue de
Samedi 28 avril 2012
Bruno BESSON,
président de
Cette conférence, avec extraits du répertoire, était
intégrée dans
Cette conférence de Bruno Besson a été suivie, à 15
heures, d’une conférence avec diaporama par le docteur Patrick KESSLER, notre
dynamique adhérent et membre du Conseil d’administration, sur
27-29 avril 2012
Ve Fête Napoléon III de Vichy

Quelques temps forts :
Vendredi 27 avril
Opéra bouffe : « Une nuit chez Jacques Offenbach »
au Théâtre-Opéra
de Vichy, à 20 h 30 -
Tarif unique : 25 euros.
Samedi 28 avril
§ Conférence : Emile
Waldteufel pianiste d’Eugénie, par
Alexandre Sorel (à 16 h 30 à l’auditorium Eugénie du Casino)
Dimanche 29 avril
Ø
15 heures : Grand défilé en Centre-ville (par un beau soleil, après un mois de pluie !)
Ø
16 h 30 :
Danses sur l’esplanade du Casino (arrivée
du défilé)
Ø 18 heures (à 20 h30) : Grand
bal, salle Berlioz (2 heures ½ de
spectacle) - Entrée : 3 euros.
De
multiples autres animations sont proposées ce week-end :
1. Campement des Zouaves dans le parc Napoléon III
2. Balades en calèche,
3. Visites guidées théâtralisées, avec jacques Crouzat et JY Bordesoult
4. Exposition « Crinolines
et mode Second Empire » (de Nathalie Harran),
au Casino,
5. (avec exposition de la chaise
au porteur de l’impératrice Eugénie, de août 1859)
6. Ateliers et petits métiers de l’époque,
7. Théâtre de Guignol, dans le parc des Sources
8. Jeu « Les Mystères au Palais », dans le
Grand Casino,
9. Danses sur l’esplanade des Quatre-Chemins,
10. Vitrines Second Empire au square des antiquaires
(Source de l’Hôpital),
11. Présentation, par Philippe Fumoux,
de « l’absinthe de Vichy »
au Grand marché.
Dimanche
6 mai 2012 : décès de
Jean PILOT. Né le 14 juillet 1922, Jean Pilot est décédé
le 6 mai 2012, à l’approche de ses 90 ans. Sa grande modestie ne laissait pas
supposer qu’il avait été chef d’entreprise, patron d’importantes tréfileries
vers Saint-Chamond (Loire). Il était, par son épouse, de la famille des
architectes Percilly-Brière, réputée par nombre de
constructions à Vichy depuis
Samedi
19 mai 2012 François CANTRYN, directeur honoraire de
Zola
et Hugo ! Ces géants de notre littérature au XIXe siècle ont
grandement contribué au discrédit de Napoléon III : Hugo dès 1850 avec une
violence inouïe contre celui qui a osé lui refuser un poste ministériel ;
et Zola, de 1871 à 1893, par sa série de vingt romans des « Rougon-Macquart ».
Ainsi
Germinal, le roman le plus populaire
de Zola, publié en 1885, situe l’action en 1866-1867 au Second Empire, alors
que l'auteur s’inspire de la grève des mines d’Anzin qui a duré du 21 février
au 17 avril 1884. Zola s’était rendu une semaine sur place pour enquêter
minutieusement. Il n’hésite pas à avancer de 18 ans le conflit social pour
condamner le régime impérial ! Alors Zola peut-il être qualifié de « faussaire » ?
François
Cantryn, qui nous a déjà donné deux belles
conférences en 2006 (Théophile Gauthier) et 2011 (Les banques au Second
Empire), a fait part de ses analyses, étayées par des preuves concrètes. Zola
ne voit sciemment que le côté noir du Second Empire qu’il sélectionne et
exagère.
Un
débat animé a fait suite à la conférence, avec l’intervention de Jacques
Thierry vantant les qualités littérarires de Zola.
Alain Carteret a ajouté au passif de Zola son roman de 1894 sur Lourdes. Zola
s’était rendu sur place en août 1892 et avait « interviewé » deux
malades, mourantes car au dernier stade de la tuberculose : Marie Lebranchu (
Le
repentir d’Émile Zola a été publié dans le journal Le Gaulois en août 1895 : « J’avais grandi au roulement des foudres de Victor Hugo : Napoléon le
Petit était pour moi un livre d’histoire d’une vérité absolue […] Mais j’en
suis revenu depuis… » Zola poursuit avec un éloge de
l’Empereur : « un brave homme,
hanté de rêves généreux, incapable d’une action méchante, très sincère dans
l’inébranlable conviction qui le porte à travers les événements de sa vie qui
est celle d’un homme prédestiné, à la mission absolument déterminée,
inéluctable, l’héritier du nom de Napoléon et de ses destinées. Toute sa force
vient de là, de ce sentiment des devoirs qui lui incombent » ! Zola
fait amende honorable, mais trop tard : le mal est fait !
Samedi 9 juin : L’Assemblée générale des Amis de Napoléon III de Vichy s’est tenue le samedi 9 juin
à l’hôtel Thermalia.
Alain Carteret, président depuis
L’élection au Conseil
d’administration a vu le renouvellement des mandats de Michel Désarmaux, Jean Meunier et Monique Verdier. Par contre, Guy
Coureaud et Georges Frediani,
administrateurs de longue date, ont souhaité quitter le CA et ont été
chaleureusement félicités pour leur action. Le bureau reste inchangé avec Colette Corre et Éric Paulet
vice-présidents, Christian Echaubard secrétaire
général et Dominique Carteret trésorier (épaulé par Georges Lautrey).
L’assemblée a voté le maintien des tarifs : cotisation annuelle à 30
euros, entrée aux conférences à 2 euros pour les adhérents et à 5 euros pour
les auditeurs extérieurs.
Le nouveau programme des conférences 2012-
|
Les conférences ont lieu à 15 h 30 Samedi 22 septembre 2012 Dr Janine NEBOIT-MOMBET
Samedi 27 octobre 2012 Bernard BOULEAU Samedi 1er décembre 2012 Stève SAINLAUDE |
Premier Semestre 2013 Samedi 26 janvier 2013 Thierry CHOFFAT Samedi 23 février 2013 Juliette GLIKMAN Samedi 23 mars 2013 Ronald ZINS Samedi 20 avril 2013 Guy BARAT Samedi 25 mai 2013 Reynald SECHER |
La 6e Grande Fête
Napoléon III de Vichy
aura lieu les 26, 27 et 28 avril 2013
13 juillet 2012 : Le
Magazine Napoléon III de David Chanteranne sort en
kiosque un second numéro spécial : ce Hors Série
n°2 qui fait suite au Hors Série n°1 publié en
février 2011 sur l’Armée de Napoléon III
et rédigé par Louis Delpérier.
|
|
Cet
Hors Série, intitulé« Napoléon III le provincial », conçu
et écrit par Alain Carteret, débute par les principaux voyages de Napoléon
III en province, notamment en 1852, 1858 et 1860. Il
offre ensuite un vaste panorama des « sites
napoléoniens III », avec de nombreuses illustrations
d’époque et des photos d’aujourd’hui. Sept pages présentent Vichy et six
Biarritz. Lapalisse, Moulins, Montluçon et Clermont ne sont pas
oubliés ! Cet
album, édité par Soteca (14,90 €), comble une
lacune des ouvrages sur le Second Empire qui se bornent généralement à
n’évoquer « que le Paris
Haussmann » érigé en plus belle capitale du monde. Or, en 1865, la
province comptait 36 millions d’habitants pour seulement 1,8 million de
Parisiens… |

Mardi
4 septembre 2012 : décès de Guy
COUREAUD. Né en février 1923, Guy Coureaud
est décédé, à 89 ans, le 4 septembre 2012. Il repose au cimetière des Bartins à Vichy. Il avait fait carrière dans la
comptabilité publique, notamment auprès des collectivités locales. Une fois
retraité, il assurait la trésorerie de plusieurs associations, notamment celle
des Amis de Napoléon III jusqu’à fin 2004, avant de devenir vérificateur aux
comptes. Particulièrement érudit et méthodique, il avait dressé des séries de
généalogies dans nos notes de liaison. Son épouse Fernande est ensuite décédée
début février 2013.
Samedi
22 septembre 2012 Docteur Janine NEBOIT-MOMBET, docteur en
médecine et docteur ès lettres, a donné la première conférence du nouveau cycle
« Arcachon :
un double miracle », à 15 h 30 au CCVL, après un déjeuner au Stade aquatique de Bellerive (lieu
d’entraînement de Michael Phelps mi-juillet pour la préparation aux JO de
Londres).
Un
décret impérial du 2 mai
Docteur
Janine Neboit-Mombet a détaillé l’histoire de cette
charmante station balnéaire, depuis l’intervention de Thomas Illyricus en 1819. Nombre de réalisations du Second Empire
existent encore aujourd’hui : la basilique Notre-Dame achevée en 1861 face
à l’océan, la chapelle ND des Passes au Moulleau
(avec sa Vierge de l’Avent) du 24 mai
1864, le belvédère de Paul Régnauld de 1863 également
appelé Observatoire Sainte-Cécile, le
musée aquarium créé par l’abbé Xavier Mouls en 1867,
le parc à huîtres dans le bassin (avec le naturaliste Victor Coste), etc.
Ainsi, Louis Veuillot a-t-il écrit dans L’Univers : « Ce désert de sable devint une Californie ».
Par contre, le célèbre Casino mauresque,
inauguré le 16 août
Familière des lieux et membre
de notre association, notre conférencière nous avait déjà passionnés le 24
avril 2010 dans une conférence sur « Les
relations France-Russie sous le Second Empire ».
De
nouveaux adhérants nous ont rejoint : Ida
Nicolas, Jean-Claude et Christine Thiercelin
(résidant à Paris) et Michelle Papon.
Vendredi
12 octobre 2012 : décès de Colette Casanova, née en 1924,
une des fondatrices de notre association. Membre du Conseil d’administration,
elle suivait fidèlement nos conférences. Passionnée d’arts et d’histoire, elle
aimait aussi beaucoup les voyages, tout en appréciant particulièrement sa
ville. Nous regrettons déjà sa présence agréable et souriante.
Samedi
27 octobre 2012 Bernard BOULEAU a donné la seconde conférence
du nouveau cycle « Napoléon III : mes 28 premières années 1808-1836 »,
à 15 h 30 au CCVL, après un déjeuner au Quartier
latin.
Bernard
Bouleau, professeur d’économie à la l’Université de Créteil, consacre sa
récente retraite dans la région de Saumur à sa passion : l’histoire,
notamment celle de Napoléon III dont il a imaginé en 2010 un journal apocryphe
intitulé « Le Mémorial de Chislehurst », comme les « Mémoires » du
baron d’Ambès (qui serait un certain Albert D’Almbert
ayant rencontré Napoléon III à Arenenberg dès août
1833 et l’ayant suivi partout pendant 40 ans juqu’à
son décès en 1873) publiés en 1909.
Le
livre est écrit comme un roman autobiographique à la première personne :
l’empereur se confie, en commençant, dans le premier tome 1808-1848, par sa
jeunesse pendant
C’est cette partie initiale, jusqu’à la tentative
avortée de coup d’État à Strasbourg le 30 octobre 1836, que l’auteur nous a
conté : éducation à Arenenberg en Suisse, études
à Augsbourg avec son précepteur Philippe Le Bas, voyages à Rome où résident
plusieurs Bonaparte, formation militaire à Thoune dirigée par le colonel
Dufour, insurrection début 1831 en Romagne avec les Carbonari et son frère aîné (âgé de 27 ans) qui décède à Forli le
18 mars, premier exil de trois mois à Londres, retour à Arenenberg
et premiers ouvrages (dont Rêveries
politiques de mai 1832 et son Manuel
d’artillerie), prétendant depuis la mort du Roi de Rome le 22 juillet 1832,
projet de mariage avec sa cousine
L’exposé,
avec illustrations, de Bernard Bouleau a permis de mieux comprendre comment un
adolescent romantique s’est forgé un caractère lui permettant d’accéder au
poste de président de
Samedi
1er décembre 2012. À l’occasion
d’un colloque sur « Napoléon et les
femmes » le samedi 1er décembre, la ville de Rueil-Malmaison a organisé un Salon du livre Premier et Second
Empire. Ce Salon était placé sous la présidence de Jean-Marie Rouart, auteur d’un « Morny voluptueux au pouvoir » en
1995 et cet été de Napoléon ou la
destinée. JM Rouart étatit
d’ailleurs présent à Vichy le samedi précédent 24 novembre (à 14 h 30) pour une
interview à l’Aletti Palace par Sylvain Beltran. De
nombreux auteurs venus en conférenciers à Vichy (David Chanteranne,
Raphaël Dargent, Jean Sagnes) et à venir (Stève Sainlaude, Ronald Zins et
Juliette Glikman) ont dédicacé leurs ouvrages. Alain
Carteret a également participé à ce salon, pour présenter le Hors Série n° 2 Napoléon
III le provincial publié en juillet dernier par le magazine Napoléon III et
l’ouvrage Vichy Cité Napoléon III qui
en est à sa quatrième édition depuis sa première sortie en 2009.
Samedi
8 décembre 2012 Stève Sainlaude a
donné sa conférence « Napoléon III et les Etats-Unis pendant la guerre de
Sécession », à 15 h 30 au CCVL. Le repas préalable (24 convives) avait lieu au restaurant L’Escargot qui tette, rue de Paris.
Cette
conférence, initialement prévue le samedi précédent 1er décembre,
avait été décalée au 8 décembre car Stève Sainlaude
et Alain Carteret avaient été invités à participer au Salon du livre Premier et Second Empire de
Rueil-Malmaison.
Le
mardi 6 novembre 2012, Obama battait Romney à la présidence des Etats-Unis. Un
même 6 novembre, mais en 1860 soit 152 ans plus tôt, Lincoln était élu président. L’élection d’un partisan de
l’abolition de l’esclavage provoque la sécession de
Napoléon
III penche nettement en faveur du Sud dont le coton est indispensable à nos
filatures (700.000 emplois). Il y voyait aussi, comme en Italie ou en Pologne,
une application du Droit des peuples à
disposer d’eux-mêmes. Le commissaire sudiste John Slidell (1793-1871) se déplace à Vichy le mercredi 16 juillet
1862 pour convaincre, durant une heure dix minutes à la villa Strauss,
l’Empereur d’aider et de reconnaître la nouvelle Confédération. Loin d’être l’autoritaire caricaturé par les
Républicains, Napoléon III sera réceptif aux arguments opposés de ses ministres
successifs des Affaires étrangères (les deux Edouard : Thouvenel, puis
Drouyn de Lhuys)…
Stève
Sainlaude, agrégé d’histoire et grand spécialiste des
relations franco-américaines (thèse et deux livres sur le sujet), a développé
avec la plus grande clarté l’impact de cette guerre de Sécession sur la
politique étrangère du Second Empire. C’est une partie qui se joue à
quatre : les deux belligérants, l’Angleterre (ex-pays colonisateur) et
Mardi
11 décembre 2012. Réunion du Conseil
d’administration des Amis de Napoléon III
de Vichy, à 15 heures, au domicile de son président Alain Carteret à
Creuzier-le-Vieux. Il sera fait le point sur les activités et les comptes de
l’année civile 2012. Pour le 30e anniversaire de l’association
(fondée le 16 avril 1983 par le docteur Frémont), est-il utile de prévoir des
manifestations en plus de
Samedi
26 Janvier 2013 Thierry CHOFFAT, président des Vosges napoléoniennes, a donné sa
conférence « Les Associations napoléoniennes », à 15 h 30 au CCVL.
La profusion d’associations se consacrant à l’histoire des deux empires napoléoniens (exemples dans le cadre ci-dessous : sans compter les nombreuses sociétés de reconstitution historique ou de danses, les Amis des musées, les associations de personnages comme Emile Ollivier ou Murat, etc.) méritait une conférence particulière qui - semble-t-il - n’avait jamais été faite.

Thierry Choffat, docteur
en sciences politiques, est maître de
conférences à l'Université de Nancy-Lorraine. Il était particulièrement bien armé pour apporter les multiples
éclaircissements (circonstance et date
de création, vocation particulière, activités notables, principaux dirigeants,
relation avec les autres organismes)
puisqu’il a été vice-président du Souvenir
Napoléonien de 2005 à 2010 et préside les Vosges Napoléoniennes depuis 2010.
Thierry Choffat connaît
bien Vichy. Il donnait le 27 octobre 2001 sa conférence « La politique sociale de Napoléon III ». Il était à nouveau
présent au CCVL le 25 mai 2003 pour une conférence sur Victor Duruy. Il
revenait le 23 septembre 2003 à l’Aletti Palace pour
présider le colloque « Les Napoléon
et l’Europe » et exposer lui-même le thème « Les Napoléon et le principe des Nationalités ». Ce colloque a
fait l’objet de la revue N° 451 du Souvenir Napoléonien en février 2004. Sa
dernière conférence à Vichy, sur le
Bonapartisme de 1870 à nos jours, remonte au 30 avril 2005, il y a
déjà presque sept années ! Il avait alors attribué le prix 2005 du CERB (Centre d’Etudes et de Recherches sur le
Bonapartisme, fondé en 1997) au livre Napoléon
III bienfaiteur de Vichy et de
Au
cours de sa conférence d’une heure trente, avec diaporama, Thierrt
Choffat a naturellement insisté sur le Souvenir
Napoléonien, (fondé en 1937 à Nice par Eugénie Gal sous le nom de Société d’Histoire Napoléonienne) principal organisation en nombre d’adhérents : environ
3.500 personnes) et lié à
Samedi
23 février 2013 Juliette Glikjman,
maître de conférences à Sciences-Po Paris, a donné sa conférence « Napoléon III
prisonnier au fort de Ham », à 15 h 30 au CCVL. Le repas préalable a eu lieu au
restaurant du Café des Arts.
Après l’échec du coup d’État de Boulogne-sur-Mer le 6 août 1840, le futur Napoléon III est condamné à « la prison à perpétuité » : Comment de temps cela dure-t-il ? demandera-t-il avec humour !
Il est emprisonné, à compter du 7
octobre 1840 pour presque six ans dans la forteresse de Ham, dans
Juliette Glikman
a publié en février 2011 chez Aubier le livre Louis-Napoléon prisonnier : du fort de Ham aux ors des Tuileries.
Debout, sans notes, elle nous a raconté pendant une heure avec la plus grande
précision la vie à Ham du prisonnier qui a tenté de joindre l’utile (lectures
et publications) à l’agréable (visiteurs et liaison romanesque avec
Adhésions 2013
Nous avons eu le plaisir d’accueillir dans l’association de Vichy, depuis la fin 2012 :
Par ailleurs, nous déplorons les décès de Jean RICHARD le 22 décembre 2012 et de Madame Fernande COUREAUD début février 2013 (son mari Guy étant décédé le 4 septembre 2012).
Samedi
23 mars 2013 Ronald ZINS, président de l’Académie Napoléon, a donné sa conférence
« LYON : un patrimoine modelé par Napoléon III», au CCVL
devant une salle pleine. Le repas préalable s’était tenu au Midland, rue de
l’Intendance.
La fête des lumières avec
Ronald Zins, auteur d’une quinzaine d’ouvrages dont Les Maréchaux de Napoléon III en 1996 chez Horvath et la biographie du Maréchal Lannes en 1995 (rééditée en 2009 chez Horace Cardon), connaît parfaitement toute l’histoire de Lyon et notamment le patrimoine du Second Empire à Lyon. Le 28 septembre 2002, il nous avait donné une conférence sur « Spicheren 6 août 1870 ».
Ronald ZINS a présidé, de 2005 à fin 2008, le Souvenir
Napoléonien, la plus importante institution napoléonienne. C’est lui qui a
instauré la messe du 9 janvier à Saint-Augustin, en hommage à Napoléon III
(jour de son décès). Il préside aujourd’hui l’Académie Napoléon, société
savante étudiant les deux empires avec organisation de colloques et
publication d’une revue (deux numéros par an).
Devant une salle pleine et comblée, Ronald ZINS a passé en revue, avec un diaporama Poweroint, les importantes réalisations du Second Empire en matière urbanistique, en insistant sur les grandes avenues de la presqu’île et les décorations des immeubles.
Mardi
16 avril 2013 : déjà 30 ans…
L’association
des Amis de napoléon III de Vichy
passe, ce jour, le cap des 30 ans. En effet, l’association a été fondée le
samedi 16 avril 1983 lors d’une réunion constitutive qui s’est réunie au Centre
culturel Valery-Larbaud (salle Constantin-Weyer, côté Expositions aujourd’hui,
20 rue Foch). L’initiative venait de l’association de Paris créée fin 1966, par
son responsable au développement Louis Quais. Le premier président fut le
docteur Jacques FRÉMONT 1903-1999 (fils du Dr Victor Frémont, constructeur de
l’actuel Aletti Palace en 1912). Maître Eliane
Fontaine était vic-présidente, dans un bureau où
figuraient notamment Jocelyne de Salins, André Corre (trésorier et organisateur
des voyages annuels sur tous les sites Napoléon III d’Europe) et le notaire
François Chateau.
La
première conférence eut lieu le samedi 1er octobre 1983. Donnée par
Julien MALLET, nouveau président de Paris après le décès le 5 mai 1983 du
président fondateur Dr Maurice VEILLET, elle portait sur le « Panorama du Second Empire ». Les
statuts ne furent officiellement déposés que le 3 février 1984 à la
sous-préfecture de Vichy. L’existence de l’association est reconnue au JO
publié le 21 février 1984, sous le numéro n° 003300 / 4.193. Dès l’été 1984,
une première manifestation importante était organisée, avec la venue du PRINCE
NAPOLÉON qui inaugurait le dimanche 8 juillet 1984 l’Esplanade Napoléon III (à 16 h 32, entre le Grand Etablissement
thermal et
Napoléon
III et l’impopularité record de Hollande (18 avril 2013)
Celui
qui occupe l’Elysée depuis mai 2012, élu sur le seul thème de
l’anti-Sarkozisme, tombe en onze mois, mi-avril 2013, à ¾ d’opinions hostiles ! Du jamais vu dans
l’histoire de
Samedi
20 avril 2013 Guy Barat, président de l’association Saint-Leu Terre d’empire, a donné sa
conférence « SAINT-LEU
Guy Barat, Palois d’origine et
ex-pharmacien à Paris, participe aux activités de notre association depuis cinq
ans : suivi des conférences et danse, avec le groupe parisien Autres temps autres danses, aux fêtes
Napoléon III de Vichy. Fort de cette expérience, il a créé fin 2008 « Saint-Leu Terre d’empire », ville
de 16.000 habitants dont il est conseiller municipal. Saint-Leu est située à
Son objet est de valoriser une commune qui abrite les tombeaux du père (Louis, roi de Hollande de 1806 à 1810, frère de Napoléon Ier : Louis de Hollande est décédé à Livourne le 25 juillet 1846 et transféré à Saint-Leu le 15 septembre 1847) et des deux frères aînés (Napoléon-Charles décédé en 1807 à 4 ans et demi et Napoléon-Louis mort à Forli en 1831 à 27 ans) de Napoléon III.
Les trois tombeaux reposent dans
la crypte de l’église de Saint-Leu
Guy Barat nous a raconté, avec la passion qu’on lui connaît,
l’histoire de cette ville, de son église sanctuaire et de plusieurs de ses
personnalités, comme le Prince de Condé
(retrouvé « suicidé » le 27
août 1830 à l’espagnolette dans son château de Saint-Leu qui revient alors à sa
maîtresse la baronne de Feuchères et qui sera détruit en 1847 après revente) et
la maréchale Ney (née Aglaé Auguié) à qui la duchesse d’Angoulême (Madale
Royale, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, viendra six étés en cure à
Vichy) a refusé la grace de son mari Le brave des braves condamné à mort fin
1815…
Les Vichyssois n’oublient pas que Louis Bonaparte, chef d’escadron âgé de 20 ans, a passé deux mois dans la station thermale du 9 août au 28 septembre 1799 (à la veille du coup d’État de Brumaire) avec sa mère Letizia… Il est à noter que Louis Petitot, sculpteur du monument à la gloire du père de Napoléon III derrière l’autel de l’église de Saint-Leu, est également l’auteur de la statue du roi Louis XIV cavalier sur la place d’armes du château de Versailles (le cheval étant dû à son beau-père Pierre Cartellier, sculpeur en 1825 du tombeau de Joséphine à Rueil-Malmaison).
Jeudi
25 avril 2013.
VIe Grande Fête
Napoléon III de Vichy
« Temps forts »
26, 27 et 28 avril 2013
Samedi et dimanche :
Ø Exposition Christofle
(orfèvrerie) et Mellerio
(bijoux), salon Napoléon III du Casino – Entrée libre
Ø Animation au Grand Marché (10 heures à midi) – Entrée
libre
Ø Visites guidées de Vichy Second Empire (7 €) avec
scènes d’époque
Ø Balades en calèche (1,50 ou 2,50 € selon âge)
Ø Cirque forain Zampani, en face de
Ø Conférences d’Anne Gros : orfèvrerie Christofle, samedi 15 h et Arts de la table dimanche 10 h
Reseignements et réservations
Office de Tourisme de Vichy
19 rue du Parc - BP 62418
03204 Vichy Cedex
Tél. 04 70 98 71 94 (ou 08 25 77 10 10)
Mail : resa@vichy-tourisme.com
Site internet : www.vichy-tourisme.com
Une
délégation de l’association Napoléon III de Paris, conduite par Michèle Rabion, a participé aux Fêtes 2013. Elle comprenait
notamment Jean-Denis Serena (notre conférencier du 26 septembre 2009 sur les Arts de la table au Second Empire),
Jean-Alexandre et Françoise Degant, Jean-François Ecobichon, Patrick Gohet,
Christian Leroux (et madame), Simone Maurousset,
Gabriel et Marie Picardat.
Avril 2013. Le CERB
(Centre d’Etudes et de Recherches sur le Bonapartisme) de Thierry Choffat a décerné son Grand
Prix 2012 du Bonapartisme à Eddie de Tassigny pour son dernier
livre d’histoire et de généalogie Les
Napoléonides. L’auteur avait été reçu à Vichy en conférencier le 26 mars
2011. Quatre autres conférenciers venus à Vichy ont également été distingués
par le Cerb : Claude Vigoureux en 2003 (premier
lauréat pour son livre sur Maupas, ex-préfet de l’Allier), Alain Carteret en
2004 (Napoléon III bienfaiteur de
Vichy et de
Samedi 25 mai 2013. Reynald SECHER, auteur et éditeur, donnera sa
conférence « La Vendée : du génocide au
mémoricide », à 15 h 30 au CCVL.
170.000 Vendéens tués (le tiers de la population) : tel est le bilan effroyable, sur lequel tous les historiens s’accordent, de la guerre civile en « Vendée militaire ». Celle-ci a débuté le 11 mars 1793 par le refus des paysans de Vendée d’être enrôlés de force dans la levée en masse pour les armées révolutionnaires et s’est intensifiée en 1794.
Cette guerre
contre les Blancs se transforme
rapidement (loi du 1er août 1793 confirmée le 1er
octobre) en une volonté politique de
Pour nombre
d’historiens,
Reynald Secher se bat, avec plusieurs parlementaires, pour que « la guerre de Vendée » devienne « le génocide de Vendée ». À Vichy, on devrait aussi se battre davantage pour que « le régime de Vichy » redevienne « le régime de l’État Français » et non celui de la ville d’accueil...
Samedi 8 juin 2013. L’Assemblée
générale des « Amis de Napoléon III
de Vichy » s’est tenue le samedi 8 juin 2013 à 15 heures au Mercure Thermalia (ex-Novotel). Elle portait sur les activités de
l’année civile 2012. L’habituel cocktail amical (et gratuit) a eu lieu sur
place à l’issue de cette AG, à 16 h 30.
Programme de conférences
2013-1014
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21 septembre 2013 |
Christian HUMBRECHT |
1812
Napoléon en Russie : de Gumbinnen à la Bérézina |
|
26 octobre 2013 |
Bernard
CHEVALLIER |
La
reine Hortense : une femme artiste |
|
7 décembre 2013 |
Jacques CORROCHER |
Les
escapades de Napoléon III hors de Vichy |
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|
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25 janvier 2014 |
Alain
CARTERET |
Caricatures anti-Napoléon III : la haine
républicaine |
|
22 février 2014 |
Gérard SALLET |
PASTEUR |
|
22 mars 2014 |
Annecy
ROUHER-VAUCHERET |
Eugène
Rouher : un voisin « Vice-Empereur » |
|
19 avril 2014 |
Guy MANIVIÈRE |
Gilbert
Desmaroux de Gaulmin :
|
|
17 mai 2014 |
Philippe
VALODE |
Apports
des deux empires dans l’histoire de France |
Ce programme est, comme chaque année, tiré à
3.000 exemplaires couleur début juillet
et distribué dans tout Vichy et auprès des organisations napoléoniennes.
Samedi
22 juin 2013. Dédicace du livre Napoléon III le provincial (retirage
2013 distribué par Belin) par Alain Carteret, à
Samedi
21 septembre 2013 Christian HUMBRECHT, spécialiste de la campagne
de Russie, a donné sa conférence « 1812 :
Napoléon en Russie, de Gumbinnen à
|
|
Christian
Humbrecht, ex-huissier à Paray-le-Monial
(Saône-et-Loire) et résidant maintenant à Macon, a subjugué l’auditoire par
un diaporama impressionnant sur l’écran géant du Théâtre du CCVL :
alternant images, animation de textes, lecture enregistrée de citations, musique
d’époque. Grand
spécialiste de la campagne de Russie de 1812, il s’est rendu de nombreuses
fois sur les lieux de batailles, notamment à Borodino où les troupes
françaises ont remporté le 7 septembre la bataille de La Moskova, ouvrant la route de Moscou. La
conférence n’a pas manqué de révéler le fameux scoop : la bataille de la
Bérézina (26-29 novembre 1812),
autour de Borisov (la ville
actuelle, en Biélorussie, compte 150.000 habitants), a été une
victoire française. Mais le massacre des traînards, restés sur la rive de Studenka après la destruction des deux ponts du général Éblé, a donné, pour
toujours en France, à ce nom de Bérézina le sens de « défaite
catastrophique » ! |
À Vichy, on n’oublie pas que, au départ de l’expédition de Russie, quatre jours avant le franchissement du Niémen par la Grande armée, Napoléon Ier a signé à Gumbinnen (actuel Gusev, dans l’enclave russe de Kaliningrad, l’ex-Kœnigsberg), le samedi 20 juin 1812, le décret qui créait notre actuel « Parc des sources » en plein cœur de la ville.
Trois adhésions ont été reçues durant l’été 2013 : Yvonne DEMURGER (de Digoin), Jacky FOURNIER (famille de l’acteur Jean Gabin) et Marie-Agnès LACOUR (ex-professeur de Français à Enghien et résident depuis peu à Chamalières).
Samedi 26 octobre 2013. Bernard CHEVALLIER, directeur 1989-2008 des musées de
Malmaison, a donné sa conférence « La reine
Hortense : une femme artiste », au CCVL. Le repas préalable a
eu lieu au Quartier latin, à côté du
CCVL.
|
|
Bernard Chevallier
a dirigé les musées de Malmaison et Bois-Préau de 1989 à 2008. Il est le
spécialiste incontesté de Joséphine
de Beauharnais (1763-1814) dont il a écrit
la biographie en 1999 avec le sous-titre « douce et incomparable ».
Voilà dix ans qu’il n’était pas revenu à Vichy, depuis qu’il nous avait conté
« La vie à Malmaison au temps de Joséphine » le 22 février
2003. Il a évoqué pour nous, avec diapositives, les talents artistiques de la reine Hortense (1783-1837),
mère de Napoléon III en 1808. Formée à l’école de Madame Campan dès
1795 (à l’âge de 12 ans), Hortense
de Beauharnais a toujours gardé une âme romantique et une sensibilité
artistique qui la faisaient briller, aussi bien en dessin, peinture,
musicienne (harpe et piano). La reine Hortense a ainsi composé une
soixantaine de romances : Partant pour |
Le conférencier a enchanté
l’auditoire (salle pratiquement pleine, avec beaucoup de dames…) et répondu aux
nombreuses questions qui se sont étendues… jusqu’à
Trois décès d’adhérents fin 2013 Deux membres fidèles de l’association sont décédés en novembre : Anne-Marie Fourniol, le le 8 novembre, mère de l’épouse du président Alain Carteret, et Alain Gilot, ancien du Collège de Cusset et kinésithérapeute, le 14 novembre. Le 3 décembre, c’est Bernard Ludot, ancien chef du personnel, qui nous quittait.
Samedi
30 novembre 2013 Rueil-Malmaison
a organisé le samedi 30 novembre 2013, à

David Chanteranne, Carole Berté, Jean des Cars, Alain Carteret,
JO Boudon
Patrick Ollier (maire), Stève Sainlaude et le baron
Gilbert Ameil
(masqués : Bernard Chevallier et Georges Poisson)
En fin de matinée, Patrick Ollier, maire de Rueil-Malmaison, a remis le Prix Napoléon III créé en 1981 à Biarritz par le maire Bernard Marie (meilleur arbitre français de rugby dans les années 1960 et le premier à devenir « international » en 1965). Il n’a pas lieu chaque année, puisque cette année n’était que la 19e en 33 ans. Le jury 2013, présidé par Jean des Cars, comprenait 9 autres spécialistes de l’histoire napoléonienne : le baron Gilbert Ameil (président des Amis de Napoléon III de Paris), Florence Austin-Montenay, Jacques-Olivier Boudon, David Chanteranne, Bernard Chevallier (notre conférencier du 26 octobre 2013), Abel Douay, Dominique de Font-Réaulx, Adrien Goetz et Georges Poisson (déjà membre du premier jury en 1981 !).
Deux lauréats ont été retenus
« ex-aequo » : Alain Carteret et Stève Sainlaude
(conférencier à Vichy le 8 décembre 2012). L’honneur est immense quand on relit
la liste (ci-dessous) des prestigieux devanciers : les Académiciens Alain
Decaux et Jean-Marie Rouart, Philippe Séguin dont le Louis-Napoléon le grand de
|
Année |
Auteur |
Titre |
|
1981 |
Robert AGERON |
De
l'Algérie Algérienne de Napoléon III à de Gaulle |
|
1982 |
Alain
DECAUX |
Pour l'ensemble de son œuvre sur le Second Empire |
|
1983 |
Claude DUFRESNE |
Morny, l’homme du Second Empire (Perrin) |
|
1984 |
Jean
AUTIN |
Les
frères Pereire - Le bonheur d'entreprendre (Perrin) |
|
1985 |
Colonel WILLING |
L'armée
de Napoléon III |
|
1986 |
Pierre PELISSIER |
Émile de
Girardin, Prince de la presse |
|
1987 |
Louis
GIRARD |
Napoléon
III (Fayard 1986) |
|
1988 |
Inès MURAT |
|
|
1989 |
Jean des
CARS |
|
|
1990 |
Stép. AUDOIN ROUZEAU |
1870 :
|
|
1991 |
Philippe
SÉGUIN |
Louis-Napoléon le Grand (Grasset 1990) |
|
1992 |
Frédéric BARBIER |
La dynastie des Fould (A. Colin 1991) |
|
1993 |
Françoise WAGENER |
|
|
1996 |
Jean-Marie
ROUART |
Morny, un voluptueux au pouvoir (Gallimard 1995) |
|
2001 |
Jean-Jacques LEFRERE |
1er Prix
« Arthur Rimbaud |
|
|
Robert LAMOUCHE |
2e Prix
« 1840-1846, le prisonnier du fort de Ham |
|
2003 |
Jacques-Olivier
BOUDON |
Paris capitale religieuse sous le Second Empire (Cerf 2001) |
|
2005 |
Jean Claude YON |
Le Second Empire : Politique - Société - Culture (A. Colin) |
|
2007 |
Jean SAGNES |
Les
racines du socialisme de Louis Napoléon Bonaparte |
|
2013 |
Alain CARTERET 19e
Prix |
Napoléon III le
Provincial (album |
Simultanément à ce 19e Prix national Napoléon III remis ce samedi 30 novembre 2013 au Vichyssois Alain Carteret, l’Office de Tourisme de Vichy a obtenu trois prix (affiche, photo et label Qualité) de la « Fédération française des fêtes et spectacles historiques » pour les fêtes Napoléon III d’avril 2013.
Le
prochain Prix Napoléon III, le 20e, ne sera décerné que 10
ans plus tard : le 25 novembre 2023, à Rueil, à Edouard Vasseur. Il
est alors décidé qu’il ne sera à l’avenir décerné que tous les deux ans :
soit fin 2025 pour l’attribution du 22e Prix.
Samedi
7 décembre 2013 Jacques CORROCHER, chercheur en histoire
régionale, a donné sa conférence « Les escapades
de Napoléon III hors de Vichy (cures 1861-1864) : révélatrices de
l’homme », à 15 h 30 au CCVL. Le repas préalable à L’Escagot qui
tette a réuni 28 convives.
|
|
Dans
la lignée des plus grands historiens de Vichy, Gilbert Décoret (1830-1902) et
Antonin Mallat (1857-1928), Jacques Corrocher a publié trois best-sellers locaux : Vichy antique en 1981, Vichy historique en 1982, puis Renaissance et illustration du passé
monumental de Vichy. Il a étendu ses recherches aux communes qui
entourent Vichy : grandes (Bellerive et Cusset) et petites
(Creuzier-le-Vieux, Serbannes, etc.). Il est devenu un modèle pour les
nouvelles générations d’historiens de la ville. Jacques Corrocher, professeur aggrégé de Lettres modernes, est également docteur en histoire. Il était, le samedi 16 avril 1983, de l’équipe constitutive de l’association des « Amis de Napoléon III de Vichy » : vice-président avec Eliane Fontaine. |
Il
avait rédigé en 1993 un important article (Napoléon
III et les antiquités nationales) dans le numéro 30 des Nouveaux Cahiers du
Second Empire et en 1995 l’article sur Vichy dans le dictionnaire du Second
Empire édité par Fayard sous la direction de Jean Tulard.
Sa dernière conférence pour Amis de Napoléon III de Vichy remontait à plus d’un quart de siècle, 26 ans très exactement : le 18 décembre 1987 ! Jacques Corrocher est revenu, pour notre plus grand plaisir, traiter du « bienfaiteur de Vichy » sous l’angle de ses déplacements hors de la ville elle-même lors de ses quatre premières cures de 1861, 1862, 1863 et 1864. Il a multiplié les anecdotes concernant les promenades et excursions de l’Empereur « dans les environs », comme disaient les guidfes touristiques de l’époque. Il a apporté la preuve des faits en lisant des passages des chroniques de presse et des mémoires de personnes présentes sur place (Madame Jules Baroche et Alfred Maury notamment).
Le conférencier a mis en évidence
la forte attirance de Napoléon III pour la vallée du Sichon
(Cusset, site de L’Ardoidière),
sa passion réelle presque universitaire pour l’histoire romaine (visites à
Gergovie, près de Clermont-Ferrand), son intérêt réél
pour le monde ouvrier et les innovations technologiques (visite des entreprises
à Cusset, Thiers, Montluçon, etc.). La réponse a été donnée à l’absence
d’information sur sa visite potentielle à
Lors de toutes ses sorties, l’Empereur a montré un caractère actif, plein d’humour, passionné d’économie et d’environnement, curieux de tout, à l’écoute de tous, généreux et… profondément humain (que de dons, autant aux particuliers qu’aux institutions !).
Quatre nouvelles adhésions ont été reccueillies lors de la conférence de Jacques Corrocher le 7 décembre 2013 :
1. Josiane et Jean
BERNIGAUD (affaires maritimes) venus d’Aurillac
2. Jean-Louis MALDANT : secrétaire général de l’Amicale des Anciens du Collège de Cusset
3. Lucie-Jeanne MANNE qui arrive de Nice
4. Beatriz et Adolphe ZIMMERMANN bien connus de tous.
Samedi 25 janvier 2014 Alain Carteret, auteur de Napoléon III le Provincial (Prix Napoléon III 2013) a donné une conférence sur « Les caricatures anti-Napoléon III : la haine républicaine », à 15 h 30 au CCVL, devant une salle pleine. Le déjeuner préalable a réuni 23 personnes au Restaurant des Quatre-Chemins du Casino du groupe Partouche.
Les caricatures sur le Second Empire : un sujet qui n’a pratiquement jamais fait l’objet d’une conférence, ni d’un ouvrage spécifique ! Pourtant, les caricatures féroces à l’encontre de Napoléon III ont grandement contribué au discrédit de l’Empereur et de son régime. Ces caricatures dépassaient l’objectif habituel d’amuser en exagérant le (por)trait. Leur but était carrément politique : ridiculiser et déconsidérer Napoléon III pour empêcher, pour toujours, le retour à un systèle impérial.
Le conférencier a sélectionné
près de 400 caricatures pour montrer que les dessins anti-Napoléon III ont été
d’une rare véhémence, jamais atteinte jusque là, même
au temps de la royauté et du Premier Empire. L’Empire libéral des années 1860
(droit de grève reconnu en 1864), aboutit à une loi du 11 mai 1868 sur la
liberté de la presse enfin dégagée de la censure qui a pratiquement toujous existé en France (sauf au tout début de
Après la défaite de Sedan, on
assiste à une explosion de caricatures hostiles à Napoléon III. Le but des
caricaturistes républicains est clairement de le déconsidérer à jamais, lui et
son régime impérial. Ce déchaînement - avec
Même si elles ne sont pas
directement responsables de la chute du régime, toutes ces caricatures
assassines anti-Nampléon III ont grandement contribué
(et pour longtemps) au discrédit de l’Empereur, au même titre que les violents
écrits d’un Hugo ou les leçons partisanes des instituteurs (Hussards noirs) de
Quatre nouveaux adhérents ont encore rejoint l’association lors de la conférence du 25 janvier sur les caricatures au Second Empire : Mesdames Claude ADHÉMAR, Jeanine LESCURE, Nicole MOSNIER et Monsieur André KAVALSKY résidant à Combronde dans le Puy-de-Dôme.
Samedi 22 février 2014. Gérard SALLET, pharmacien en retraite et actuel vérificateur aux comptes de l’association, a donné sa conférence sur « PASTEUR », à 15 h 30 au CCVL, devant une salle comble de plus de 100 auditeurs. Le déjeuner avait réuni 25 personnes auparavant au Café des Arts (1 boulevard de Russie).
Louis Pasteur est venu à Vichy en août 1894 avec son épouse pour la cure. Le savant mourut l’année suivante, le 28 septembre 1895. Une rue de la ville, en haut de la rue de Paris, porte son nom depuis 1909. Bellerive et Cusset ont également leur rue Pasteur. C’est dire l’aura de Pasteur classé, en mai 2013 par un sondage Historia, 3e (et 1er Français) des personnages qui « ont le plus changé le monde » !
Gérard Sallet, pharmacien du 1er
décembre 1973 au 15 février 2009 à l’angle du boulevard de Russie (boulevard du
Prince impérial, au Second Empire)
près du pont de Bellerive, s’est spécialisé dans la vie des grands hommes de
sciences (et d’action) ayant eu une double carrière, au Second Empire pour
débuter et sous
Il nous fait clairement comprendre les notions de pasteurisation, de
microbiologie, de vaccination dont Pasteur est le découvreur. La vie de Pasteur est aussi intéressante,
notamment son amitié avec Napoléon III dont il a dit, dès le 5 septembre 1870, dans une
lettre au maréchal Vaillant :
« L’Empereur peut attendre avec
confiance le jugement de la postérité. Son règne restera l’un des plus glorieux
de notre histoire ».
Samedi
22 mars 2014. Annecy Rouher-Vaucheret a donné sa
conférence « Eugène Rouher : notre voisin
vice-empereur », au CCVL de Vichy devant un public passionné. Le
déjeuner avait réuni 24 personnes au Resturant « Le
7 » avenue Gramont.
L’année 2014 est celle du
bicentenaire de la naissance d’Eugène Rouher (né le 30 novembre 1814) et des
130 ans de son décès (le 3 février 1884). Il était donc impératif de lui conscrar une conférence, qui plus est par une historienne membre de la famille : Annecy
Rouher-Vaucheret qui descend d’un oncle du ministre (Jean-Bapiste Denis 1783-1860, un des frères du père
d’Eugène). Peu d’ouvrages ont été consacrés à ce grand serviteur de
l’État : le livre de base a été écrit en 1949 par Robert Schnerb et Alain Malglaive a
sorti en 2005 une biographie éditée par l’association Azi
Eugène Rouher a été un personnage considérable sous
le Second Empire et même au-delà : il avait été, près de deux ans,
ministre de
Rouher mérite aussi le
qualificatif de « voisin »
dans la mesure où l’ex-avocat est originaire de Riom, à
Annecy Rouher-Vaucheret, membre de notre association, est domiciliée à Néris-les-Bains où elle préside un « Atelier de l’histoire ». Elle a passé en revue, avec brio, clarté et punch, toutes les grandes étapes du Second Empire en précisant pour chacune le rôle joué par Eugène Rouher. C’est lui, par exemple, parlant couramment anglais, qui a négocié avec Michel Chevalier et Richard Cobden le traité de libre-échange avec l’Angleterre du 23 janvier 1860. Elle s’est attachée, à l’appui de documents de famille (même si l’essentiel des archives a disparu à Cerçay en 1871 au passage des Allemands), à définir le portrait psychologique du ministre.
Rouher était surtout un homme de dossiers, un bourreau de travail, un Auvergnat de la terre, un modeste (refusant les honneurs et voulant vrester dans l’ombre). À la fête impériale, il préférait la vie campagnarde dans la propriété du Pointet de Broût-Vernet avec son épouse Léontine (fille du maire de Clermont-Ferrand) et ses deux filles Léonie et Louise. Rouher était l’exact opposé du flamboyant et affairiste Morny favorable à un empire libéral. Les deux hommes seront constamment en froid depuis l’affaire Fanny Lehon, l’ex-maîtresse et financière de Morny qui l’a abondonnée pour se marier avec Sophie Troubetskoï. L’ascension du plateau de Gergovie, le mercredi 9 juillet 1862, où Napoléon III avait pris dans sa calèche Morny (fait « duc » la veille à Clermont-Ferrand) et Rouher, ne fut qu’une réconciliation de façade.
Eugène Rouher est l’incarnation, avec l’impératrice Eugénie, de l’empire dit « autoritaire ». Eugène et Eugénie resteront très liés, d’autant plus que Rouher qui n’a pas eu de fils portera une grande affection au Prince impérial. Rouher sera d’une fidélité totale et sans faille à l’égard de son maître Napoléon III, même lorsque ce dernier amorce des politiques contraires à ses opionions personnels. Parfait exécutant (comme Haussmann auquel Rouher reproche les coûts exorbitants de la transformations de Paris, avec cette formule astucieuse « Tout est grand en cet homme : les qualités et les défauts »), il n’était pas très doué en politique extérieure : il qualifie l’expédition du Mexique de « la plus grande pensée du siècle » et il affirme après Mentana fin 1867 que « Jamais l’Italie n’entrera dans Rome », ce qui vaudra à Napoléon III sa réplique la plus fameuse « En politique, il ne faut jamais dire jamais ! »…
Nouvelles adhérents en avril 2014 :
§ Roger Pelletier : ex-coiffeur, 15 avenue Doumer.
Vendredi 4 avril 2014 Les Amis de Napoléon III de Paris (fondée fin 1966) et l'Académie du Second Empire (créée le 15 février 1969) ont fusionné lors de l’AGE du 4 avril 2014. Un nouveau nom est adopté : « Association Napoléon III - Second Empire », en abrégé « ANIII. SE ». Le baron Gilbert Ameil est élu président de l’ensemble, avec Abel Douay et JP Jerabek en vice-présidents, Michèle Rabion au secrétariat général. Le siège de l’association est fixé au 82 rue de Monceau dans le 8e arrondissement (même bâtiment que le Souvenir Napoléonien).
Samedi
19 avril 2014 Guy Manivière a donné une
conférence intitulée « Gilbert Desmaroux de Gaulmin : député de Vichy au Second Empire »,
à 15 h 30 au CCVL. Le déjeuner préalble aura lieu au
Midland, rue de l’Intendance.
Si Rouher (1814-1884) est
l’homme de dossiers, bras
droit idéal pour Napoléon III, Gilbert-Désirat Desmaroux de Gaulmin (1815-1885)
en est l’équivalent pour sa fidélité exemplaire, au niveau d’un député de base.
Ils n’ont qu’une année d’écart. Desmaroux est la
parfaite illustration de la qualité et de la stabilité du Corps législatif du
Second Empire limité en nombre (de 262 députés en 1852 à 292 en 1869, après
augmentation de la population dont Niçois et Savoyards). Ce polytechnicien et docteur en droit,
élu dès
Également président du Conseil
général de l’Allier de 1861 à 1870, il sera présent auprès de Napoléon III,
avec son collègue député le Baron de Veauce (auquel Georges Costecalde
a consacré une conférence le 20 novembre 2010), lors de toutes les cures et les
manifestations à Vichy. Il a même dîné à la table de l’Empereur, dans son
chalet, le 26 juillet 1864 Napoléon III, soirée rapportée Alfred Maury dans une
de ses lettres à son épouse. Desmaroux sera du voyage
à Chislehurst en Angleterre pour les funérailles de
Napoléon III le 15 janvier 1873 et encore en 1879 pour les obsèques du Prince
impérial.
Guy Manivière, l’historien des
communes de Forterre (entre Varennes et Lapalisse),
était le mieux placé pour nous faire découvrir ce secteur proche de Vichy (
7e
Grande Fête Napoléon III : 25-27 avril 2014

Pour
cette 7e édition consécutive, on a retrouvé les animations habituelles :
§ Visites guidées pédestres du « Vichy Second Empire » (samedi et
dimanche matin), agrémentées de saynètes, avec la gracieuse participation de la
charmante Alla Picozh initiatrice de la nouvelle
association Les Beaux jours de Vichy
- 7 € la visite.
§ Ballades en calèche (2,50 euros par personne)
§ Campement des ZOUAVES (Les
Arquebusiers de l’Est présidés par Daniel Reignier 68150 Aubure) dans le
parc Napoléon III, avec un chirurgien cette année (accès libre, à l’arrière des
chalets Napoléon III)
§ Démonstrations de danses de salon sur l’esplanade des
Quatre-Chemins (samedi à 16 h 30).
L’exposition « L’ÉVENTAIL au SECOND EMPIRE »
entre objet d’art et accessoire de mode » a été visitée par 4.000 personnes (entrée gratuite),
salle Napoléon III du Casino, en deux jours et demi : du vendredi 25 à 14
heures au dimanche soir 27 à 19 heures (vendredi 14h-19h, samedi 10h-18h et
dimanche 10h-19h). Cette exposition a été formidable, avec des prêts de l’association
Le Cercle de l’éventail, du Musée Galliera de Paris, du Fan Museum de Londres et de
collectionneurs privés (
De plus, à l’occasion de la réédition du livre de
cuisine de Jules
Gouffé (1807-1877) publié en 1867, huit restaurateurs vichyssois
(Brasserie du Casino, Caudalies, Lutèce, Napoléon Nations, Piquenchagne
de St-Yorre, Pyl-Pyl, Table
d’Antoine, Table de Marlène) ont proposé des menus Second Empire.
La télévision régionale FR3 Auvergne a présenté, à son journaml
télévisé du samedi soir 26 avril, un reportage de Sébastien Kerrou
de 3 minutes sur ces fêtes Napoléon III, avec les intervieuws
du maire Claude Malhuret et du guide Jean-Yves Bordesoult. Bruno Pinard-Legris,
directeur de Vichy-Développement, avait patricipé le
matin même à une émission radio de 2 heures en direct de France bleu Pays d’Auvergne au Grand Marché.
Les principaux temps forts
Vendredi soir 25 avril à 20 h30 : Concert à l’Opéra
· Concert lyrique impérial : Les fastes de l’opérette et de l’opéra sous Napoléon III
· Avec l’exceptionnelle participation du baryton
Kristian PAUL (
· Par l’orchestre Chamlumière de Paul Billard
(entrée : 22 euros - Billeterie : 04 70 30
50 30)
Samedi 26 avril à 20 heures : Dîner musical et dansant (menu et
costume d’époque)
-
Salle Berlioz de l’Opéra (250 places maximum) et salle de l’Aletti palace (150 places maximum)
-
Tarif unique 49 € (tout compris) -
Inscription obligatoire au 04 70 98 71 94.
Dimanche après-midi 27 avril
§ Départ : rue de Paris - Arrivée : Parc des
Sources (l’Esplande du Casino était en réfection)
§ 17 heures : Concert dans le Parc des sources,
avec
Dimanche
soir 27 avril de
18 à 20 h 30 : Grand bal final dans les salons du Casino (3 € l’entrée).

Couple
impérial 2014
Olivia Wely
et Alexandre Emard
Manifestations organisées par
Office
de Tourisme de Vichy
19 rue du Parc - Tél. 04 70 98 71 94
Samedi
24 mai 2014 Philippe VALODE a donné une conférence intitulée « Apports des deux empires à l’histoire de France »,
à 15 h 30 au CCVL. Le repas préalable à l’hôtel des Nations a réuni 17
convives.
Cette conférence du 24 mai, la dernière avant la coupure de l’été, était initialement prévue le samedi 17 mai. Elle a été repoussée d’une semaine en raison de manifestations culturelles concurrentes le 17 mai pouvant également intéressées notre habituel auditoire.

Philippe Valode,
né le 18 juin
Philippe Valode
s’est évidemment beaucoup intéressé aux deux empires napoléoniens. Il a
notamment publié en 2004 une « Histoire
de Napoléon : empereur européen » et fin 2005 un best-seller aux
Éditions De Vecchi : « Les Quatre Napoléon ». Il est venu de Lyon spécialement à
Vichy nous livrer ses réflexions sur les multiples apports à
Samedi
14 juin 2014. L’Assemblée générale des « Amis de Napoléon III de Vichy » se
tiendra le samedi 14 juin 2014 à 15 heures au Mercure Thermalia (ex-Novotel). Elle
portera sur les activités de l’année civile 2013. L’habituel cocktail amical
(et gratuit) aura lieu sur place à l’issue de cette AG, vers 16 h 30. Tous les
adhérents à jour de leur
cotisation 2014 (30 euros) peuvent participer et faire au besoin acte de
candidature au Conseil d’administration auprès du président (Tél. 04 70 31 80
67). Le président Carteret dévoilera le
programme des conférences pour le prochain cycle de septembre 2014 à mai
2015 :
Samedi
28 juin 2014. Claude Malhuret, maire de Vichy, a inauguré la nouvelle promenade des Berges de l’Allier, s’étendant sur
Trois décès l’été 2014
Trois membres fondateurs de l’association en 1983 nous ont quittés cet été 2014 :
Anne de DAMPIERRE, née
le 28 avril 1910, est décédée le 24 juillet 2014 dans sa 105e année.
Doyenne
de notre association, Anne de Dampierre tenait absolument à cotiser, même si
elle ne pouvait plus assister aux conférences. Après avoir vécu à l’hôtel du
Parc, elle avait rejoint la maison de retraite de où
elle aimait suivre les nouvelles de l’association dans les notes de liaison. Sa
nièce, Christine Thiercelin, est également adhérente.
Le docteur
Jacques-Laurant ARNAUD est décédé début août 2014 dans sa 91e
année.
Jacques Arnaud faisait partie de l’équipe fondatrice
en 1983, étant en liaison avec le Parisien Louis Quais chargé de développer des
associations Napoléon III en province (Vichy, puis Biarritz en 1985). Résidant
villa Murillo au 115 boulevard des
Etats-Unis à proximité des chalets impériaux, notre docteur était aussi
écrivain, auteur notamment en 1997 de
Maître Eliane FONTAINE, présidente 2000-2004 des Amis de Napoléon III de
Vichy, présidente d’honneur,
est décédée le samedi après-midi 9 août 2014 à l’âge de 95 ans.
Elle était née le 14 mars 1919 à Saint-Yorre dans la famille Guignatier, propriétaire de l’Hôtel des Eaux, 101 rue du maréchal-Lyautey à Vichy. Elle avait
perdu son père en 1941, alors qu’elle n’avait que 22 ans.
Après
une brillante carrière d’avocate à Paris dans le droit des affaires, elle était
revenue dans la cité thermale en 1971. Veuve dès 1976 d’Elie Fontaine,
ingénieur EDF, Eliane Fontaine avait été particulièrement active à la
création de l’association le 16 avril 1983. Nommée Vice-présidente, elle gérait
ses activités avec trois autres personnes très impliquées : le docteur
Jacques Frémont président, le trésorier et organisateur des voyages André Corre
et
Principale organisatrice des conférences, elle avait efficacement œuvré
à la réussite des deux grandes inaugurations de 1984 (Esplanade Napoléon III)
et de 1991 (Buste Napoléon III par JA Barre). Après le décès du premier
président, le docteur Jacques Frémont, le 25 décembre 1999, elle avait exercé
avec compétence et dynamisme la direction des Amis de Napoléon III de Vichy.

Madame
Fontaine avec le Prince Murat et Jean-Claude Lachnitt
L’été
2004, elle passait le flambeau à Alain Carteret élu officiellement président à
l’AGE du 11 décembre 2004. Restée une Présidente
d’honneur très motivée, elle avait accepté de donner le 20 mai 2006 une
conférence sur son personnage préféré : l’aventureux maréchal Achille de
Saint-Arnaud (1798-1854). En 2009, elle avait abandonné son domicile de
Éliane Fontaine faisait une très forte
impression, aussi bien physiquement (très grande, très droite, beaucoup
d’élégance et d’allure) qu’intellectuellement par ses connaissances historiques
et juridiques. Malgré son caractère bien trempé, elle laissera le souvenir de
« femme de cœur ». Elle a été inhumée mercredi matin 13 août 2014 au
cimetière de Saint-Yorre, dans le caveau Guignatier,
après une émouvante cérémonie célébrée par le Père Jean-Paul Chantelot, curé de l’église Saint-Louis construite par
Napoléon III. Étaient notamment présents aux cérémonies d’adieux, outre sa
famille, ses amies Jocelyne de Salins et Denise Corre, Alain Carteret et Louis
Frémont (fils du docteur Frémont).
Programme
de conférences 2014-1015

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27 septembre 2014 |
Christian HUMBRECHT |
L’expédition
d’Egypte de Bonaparte |
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25 octobre 2014 |
David
CHANTERANNE |
Napoléon
III au cinéma |
|
6 décembre 2014 |
Michel DÉSARMAUX |
Les
cinq princes Napoléon |
|
|
|
|
|
24 janvier 2015 |
Jacques
Macé |